En attente [PV Kaze Iwari] [hentai][Fini]

Décidément, il l'aimait vraiment. Elle était tellement douée dans la cuisine et ne se ventait même pas. Heureusement, Kaze n'aimait pas trop ce genre de personne. Il continua de la garder dans ses bras, en recommençant les mouvements de berceuse. Cela devrait la calmer. Il aimait sa gêne, tous ses petits mouvements, ses toussotements, mais sentait que cela la rendait nerveuse.

- Je... Ce n'est rien. J'ai juste été surprise du geste, lui répondit-elle, en ayant un sursaut de son geste.

Kaze sentit qu'elle devenait de moins en moins nerveuse. Alors, il continua son étreinte sur elle. Puis, il recommença à y déposer des baisers dans son cou, tout en tenant fermement les mains de Miyuki. Il fallait qu'elle oublie ce qu'il venait de se passer, tous ses tracas de la journée. Et il était là pour ça.

" Détends-toi... " lui murmura-t-il dans son oreille.

Avec ses doigts, il caressait en douceur les mains de Miyuki. Il aimait ce contact. Puis, il redressa sa tête pour la poser sur celle de sa bien-aimée et ferma les yeux. Il commençait à sentir la soupe Miso, ils en avaient plus pour longtemps. Alors doucement, il redressa sa tête et mit son visage dans ses cheveux. Ils sentaient si bon.

Miyuki ne pouvait pas se dégager. Elle n'en avait ni la force, ni l'envie. Malgré tout ce qui risquait d'arriver, elle voulait rester à ses côtés pour toujours, quel que soit le problème. De plus, sentir ses mains caresser les siennes pour la détendre, ça la rendait quasiement folle. Mais elle n'arrivait pas à réagir face à ça, ni même à apporter quelque chose au jeune homme.

Sa tête était à présent, sur la sienne, ce qui la fit sourire à nouveau. Sa gêne était presque totalement evaporée, et si elle le pouvait, Miyuki était prête à se rendormir dans les bras de Kaze, même si c'était contre sa volonté.

Lorsque le professeur glissa son visage dans les cheveux de la jeune femme, celle-ci ferma à nouveau les yeux, comme pour s'imprégner de l'instant, mais elle sentait qu'il allait bien falloir s'arrêter et se dégagea de son etreinte :

- La soupe Miso est prête... Va t'asseoir s'il te plaît, j'arrive.

Elle s'approcha de la soucoupe et prit une louche pour remplir les deux bols presque à ras bords. Puis elle retourna vers les tiroirs afin de sortir des cuillères spéciales. Enfin, elle les amenna dans l'espèce de salon, les posant tout deux sur la table avant de prendre place.

Kaze se sentait si bien avec elle. Il aurait voulu lui parler de projet, mais d'abord, puisqu'elle venait de l'inviter, il fallait qu'il en fasse de même. Mais avant, il préférais savourer ce moment intense. Qui ne dura pas plus longtemps, Miyuki se libéra de son étreinte en lui annonçant que la soupe Miso était enfin prête.

Kaze la laissa faire : elle s'approcha alors de la soucoupe pour remplir ainsi les deux bols. Elle l'invita alors à s'asseoir. Il ne se fit pas prier et sortit de la cuisine pour retourner dans la pièce principale. Il dégagea deux chaises de la table et l'aida quand même à mettre la table. La jeune sensei apporta les bols et s'assit à une place. Le jeune homme fit de même.

" En tout cas, ça à l'air bon." dit-il enthousiaste. " Bon appétit.", finit-il en la regardant dans les yeux avec tant d'envie.

Il prit les baguettes et commença donc à déguster le repas. Il le savoura oui, c'était tellement bon. Après une gorgée, il afficha un sourire pour féliciter sa cuisinière. Puis, il continua ainsi. Le repas se passe dans le silence, mais ils avaient une excuse : c'était un vrai délice. Kaze ne s'en lassait pas.

Une fois le bol finit, il reposa alors les baguettes sur le bol et se mit dans le fond de sa chaise, confortablement. Qu'allait-il faire maintenant ? Allait-il pouvoir rester encore avec elle ? Il lança un vif regard vers sa montre, il n'était pas si tard que ça finalement. Mais peut-être qu'elle avait d'autres projets pour ce soir ?


[HRP : j'espère que la Soupe de Miso se mange/boit avec des baguettes ^^']

[HRP : Disons que ça se prends plutôt avec la cuillère, mais on va dire que Kaze a utilisé les baguettes pour les morceaux]

Miyuki avait été aidée par Kaze pour mettre la table et l'en remerciait du regard. Elle avait prit place face à lui, puis avait croisé ses mains, comme le voulait toujours la tradition lorsque l'on était face à un repas, surtout s'il était en présence d'autres personnes :

- Itadakimasu.

La jeune femme prit ensuite la cuillère pour boire. Elle était habituée à sa cuisine, et n'en éprouvait rien d'exceptionnel, d'autant plus que tous ses sens étaient braqués vers le sensei en face d'elle. Elle n'arrêtait pas de penser à lui, même s'il était devant. Miyuki avait envie de rester toujours avec lui, de parler, de mieux le connaître.

Elle reposa sa cuillère dans son bol lorsque que sa soupe fut terminée, puis posa ses yeux sur Kaze, l'observant. Que fallait-il faire maintenant ? Allait-il partir maintenant que le dîner était terminé ? La jeune femme en serait triste, même si elle le verrait sans doute le lendemain au lycée :

- Hum... Tu prévoyais de faire quelque chose ce soir ? Je veux dire, tu vas rentrer ?

Autant poser la question, car ce ne serait pas en restant silencieux comme deux idiots que tout s'arrangerait. Miyuki prit les deux bols ainsi que les cuillères en attendant la réponse de Kaze, en préparation pour la vaisselle. Car la jeune femme n'avait pas énormement d'argent, elle n'avait même pas de lave vaisselle, et devait donc tout nettoyer à la main.

[ HRP : désolé XD. Je m'en souviendrais maintenant ]

Kaze détourna son regard de sa montre et fixa de nouveau la jeune Miyuki, qui venait de finir son bol. Que devait-il faire ? Il n'en avait aucune idée. Il ne voulait plus partir, il adorait passer la soirée en sa compagnie mais peut-être que c'était encore trop tôt. Il aurait aimé le faire, mais il n'aimerait pas la bousculer aussi rapidement.

C'était Miyuki qui brisa le silence en demandant ce qu'il allait faire maintenant. D'ailleurs, il sentit qu'elle hésitait un peu et comprit également qu'elle voulait qu'il reste. Il sourit sur le moment, et la regarda dans le fond des yeux. Mais elle se releva pour remporter les couverts dans la cuisine. Il fit de même et prit un pose décontracté lorsque celle-ci les lava.

" Aurais-tu envi de passer la soirée avec moi ? " demanda-t-il en affichant un sourire coquin.

Qu'allait-elle lui répondre suite à ça ? Ca, il se le demandait. Et puis, si elle acceptait, qu'allaient-ils faire vraiment ? Peut-être qu'une promenade dans le coin leur ferait du bien. Ou peut-être avait-elle tout simplement des projets. Kaze ne la quitta pas des yeux.

Mais il ne put attendre sa réponse et se mit derrière elle, tout en l'enlaçant. Il déposa plusieurs baisers dans son cou, en ayant prit grand soin de mettre ses cheveux sur le côté droit de son visage.

" Alors ? "

Il s'arrêta et posa alors sa tête sur sa nuque. Il était tellement bien comme ça. Mais se sentant inutile, il mit ses mains dans l'eau remplie de produit de vaisselle et l'aida ainsi à laver les ustensiles, tout en profitant pour y déposer des baisers dans sa nuque.

Miyuki avait attendu la réponse de Kaze, mais il fallait qu'elle lave tout de même les ustensiles rapidement, raison pour laquelle elle se dirigea rapidement vers la cuisine pour remplir l'évier d'eau mousseuse et commencer à nettoyer les bols et cuillères.

Ce fut à ce moment là que le jeune homme lui répondit, enfin, en posant plutôt une question, ce qui fit rougir la sensei. Passer la soirée avec lui ? En fait... Oui, c'était certainement ça, et pourtant, cela gênait Miyuki, comme si Kaze venait de la percer à jour, d'autant plus qu'il n'arrangea pas les choses en l'enlaçant par derrière pour appuyer ses dires :

- Hum... Eh bien je...

Elle ne savait pas tellement qu'est-ce qu'elle devait répondre, d'autant plus que les baisers que le professeur aposait sur son cou la déconcentrait, à la fois dans ses reflexions et dans la vaisselle à faire. Cependant, elle prit tout de même une initiative :

- Je... Je veux rester avec toi...

Elle l'avait dit, et c'était tant mieux ainsi. De plus, vu que Kaze l'aidait, le lavage alla très vite et bientôt, tout était nettoyer et l'évier vider. Miyuki resta donc dans ses bras, immobile, le coeur battant à toute vitesse. Elle esperait de toutes ses forces que le jeune homme ne l'entendrait pas battre une telle vitesse.

Kaze s'amusait en quelque sorte. Elle était tellement adorable à être gênée comme ça. Il continua ainsi les doux baisers dans le cou, tout en nettoyant la vaisselle. C'était bien plus agréable comme ça, non ? De plus, dans l'eau mousseuse, il pouvait à nouveau toucher ses douces mains. Il devinait en quelque sorte que tout son corps devait être aussi doux que de la soie.

- Je... Je veux rester avec toi..., lui répondit-elle.

Lorsqu'elle venait de dire cela, la vaisselle était terminée, essuyée. Mais la jeune sensei resta immobile toujours dans ses bras. A quoi pensait-elle ? peut importe, elle l'avait avoué, avoué qu'elle voulait passer la soirée avec lui.

" Alors, qu'il en soit ainsi. "

Kaze, de ses mains, commença à la caresser : sur les bras, puis cela descendit un peu plus. Etant derrière elle, il continua de lui donner des baisers brûlants dans son cou. Il y allait doucement pour voir sa réaction. Allait-elle refuser ses caresses où seulement se laisser faire ? Il jetait par moment de petit regard au-dessus de son épaule. Puis, il se décida à lui parler, dans le creu de l'oreille.

" Veux-tu que je continue ? ", demanda-t-il d'une voix sensuelle.

Il ne continua pas, voulant connaître la réponse de la jeune femme. Si elle n'était pas d'accord, il arrêtera.

Miyuki continuait de rester immobile, attendant une réponse de Kaze. Celui-ci était bien silencieux depuis qu'elle avait déclaré vouloir rester avec lui pendant la soirée. Peut-être qu'en vérité, il était juste occupé. Que faire ? Elle sentait la gêne l'envahir, ayant l'impression de retenir le jeune homme.

Puis celui-ci commença à murmurer quelque chose à son oreille, déclarant que visiblement, il était d'accord. Miyuki en était extrêment contente et eut un sourire pour elle-même, puisque le professeur ne pouvait pas réellement voir, étant derrière elle.

Cependant, ses nombreuses caresses la faisait frissonner, ainsi que ses bisous sur son cou. Elle n'avait jamais éprouvé cette sensation qu'avec Kaze, et ne voulait pas que cela s'arrête maintenant :

- Con... Continue...

Elle ne savait pas vraiment où il voulait en venir, mais venant de Kaze, elle était presque prête à tout accepter de sa part. Miyuki voulait rester dans ses bras pour toujours, et ce quoi qu'il arrive. Avec toute cette soirée passée avec lui, elle en avait même oublié son frère. Comme quoi, les miracles existaient bien.

Pendant qu'il lui caressait, Kaze avait sentit un petit frisson chez Miyuki. Il ne continuerait que lorsqu'il aura son accord, ne voulant la pousser à l'extrème. Mais avait-elle comprit où il voulait en venir ? Il doutait encore, alors pour ne pas la bousculer trop il irait doucement. Puis, la jeune femme lui répondit.

- Con... Continue..., avait-elle prononcé, insistant.

" Très bien. Arrête-moi si je vais trop vite. " dit-il toujours à son oreille.

Doucement, les mains de Kaze passèrent sous le haut de Miyuki. Pour la rassurer, il continua de lui baiser de cou, en léchant un peu. Son corps bouillonait de plaisir, et puis, faut dire, la température en était un peu la cause. De ses mains, ils remontait doucement : d'abord quelques caresses sur le ventre, puis elles montèrent vers sa poitrine. Sur le coup, le jeune sensei rougit, il n'avait encore jamais fait ça, mais c'était par respect envers la jeune femme. Il l'aimait tellement.

Il réussit à lui enlever son haut avec douceur. Pour le moment tout allait bien, enfin il n'avait pas eu l'avis de Miyuki. Il oublia le cou pour se focaliser sur une des épaules, toujours en lui offrant des caresses. Il avait raison, sa peau était si douce. D'ailleurs, Kaze commença à rougir. Il resta un moment dans cette position, attendant la suite. Voulait-elle poursuivre ?

Miyuki avait toujours un peu de mal à comprendre où voulait en venir Kaze, jusqu'à sentir ses mains passer sous son haut pour caresser son ventre. Le rouge monta rapidement à ses joues, mais elle se laissa pourtant faire, alors que ça ne lui était jamais arrivé. Au bout de ses vingt-deux ans, en effet, la jeune femme n'avait encore jamais eut de rapport, et c'était avec Kaze qu'elle voulait aller plus loin.

Cependant, lorsque ses mains effleurèrent sa poitrine, la sensei ne put réprimer un léger grincement, comme si elle venait de ressentir quelque chose qui lui rappelait des souvenirs. Elle n'eut réellement le temps de réagir que le jeune homme avait déjà oter son haut et léchait son épaule. Miyuki réprima un petit gémissement, mais elle ne sut pourquoi, lorsque Kaze s'arrêta, elle se détacha de lui pour reculer.

Ce contact qu'elle avait eut avec lui, ce n'était pas le même, elle le savait, ce n'était pas le même que l'autre... Mais elle avait peur. Elle était effrayée à l'idée de ce qui pouvait se passer, ce pourquoi des petites larmes vinrent très vite embuer ses yeux :

- Je... Je ne peux pas... Je n'y arrive pas...

Miyuki se laissa alors retomber au sol, assise tout en serrant ses genoux contre elle, comme si elle voulait cacher sa poitrine. Elle n'avait pas comprit ce jour-là, alors qu'il n'était même pas allé au bout, depuis ce jour, elle avait peur des contacts trop avancés :

- Je ne peux pas... Pas... Pas depuis... Ce jour...

Mais comment le faire comprendre à Kaze ? De plus, elle lui avait dit qu'elle accepterait, alors que maintenant, elle le repoussait quasiement, ne tenant pas à sa parole. Peut-être allait-il même la rejetter maintenant. A cette pensée, les larmes se firent plus insistantes.

Lors de ce contact, Miyuki lançait quelques grincements. Aimait-elle cela ? Alors le jeune sensei avait continait, espérant que tout aille pour le mieux. Mais il ne comprit pas pourquoi : la jeune femme avait profité de cet instant pour se détacher de lui. Il la regarda, incompris. Pourquoi maintenant ? N'avait-elle pas dit qu'il pouvait continuer ? Il se sentait inutile, comme si elle jouait en réalité avec ses sentiments. Avait-elle une raison de son geste ? Le jeune homme fronça les sourcils sur le coup. Elle se tenait devant l'évier, en face de lui.

- Je... Je ne peux pas... Je n'y arrive pas..., déclara-t-elle alors.

" Qu'est-ce que tu n'y arrives pas ? ", lui répondit-il séchement.

Les yeux de Miyuki devinrent troubles. Kaze continua de la fixer, sans comprendre où elle, voulait en venir. Puis, ce furent des larmes qui innondèrent ses yeux. Alors la jeune femme se laissa glisser pour se mettre à genoux, contre l'évier. Elle ramena ses jambes près d'elle, comme pour se cacher. Kaze, ferma les yeux et lâcha un soupir. Il était allé trop loin et voilà le résultat.

- Je ne peux pas... Pas... Pas depuis... Ce jour..., lança-t-elle, entre quelques reniflements.

Kaze écouta attentivement ces mots. Depuis ce jour ? Quel jour ? Avait-il fait quelque que chose de mal ? Mais il n'eut le temps de se questionner plus longtemps que les larmes de Miyuki s'intensifièrent. Il se sentait un peu coupable. Alors, il se mit à genoux, juste à côté d'elle, sans la prendre dans ses bras. Peut-être qu'un nouveau contact ne fera qu'intensifier l'affaire.

" Tu veux peut-être m'en parler ? Tu sais, si tu gardes tout pour toi, tu n'y arriveras pas. " dit-il sans hésitation. " Mais si tu ne veux pas, je comprendrais. "

Il était accroupi, bras posés sur ses genoux, tout en regardant le plafond. Il s'en voudrait si cela partait. Il avait beaucoup de chemin pour en arriver là, et la perdre maintenant, il en aurait du mal à s'en remettre.

Miyuki cachait son visage derrière ses genoux, comme si elle ne voulait pas que Kaze voit ses larmes, ou même la simple expression qu'elle faisait. Mais était-ce la seule raison ? Non. En vérité, la jeune femme avait egalemment peur du regard que pourrait lui lancer l'homme dont elle était amoureuse, surtout avec ce qu'elle venait de faire. Il ne comprenait pas, ce qui était fort logique :

- Je... Ne peux pas...

Elle n'arrangeait certe pas les choses, mais n'y pouvait rien. Elle avait beaucoup de mal à s'exprimer dans ce genre de situation. C'était peut-être la raison pour laquelle elle avait fuit les hommes pendant sa vie, et que ce n'était pas entièrement de la faute de son frère possessif.

Mais Kaze n'était pas partit, ou n'avait pas commencé à lui crier dessus. Pourtant, Miyuki avait cru qu'il le ferait, mais il n'en fit rien, ne faisant que s'asseoir à ses côtés, proposant qu'elle lui parle. La jeune femme dégagea alors son visage de ses genoux, elle avait toujours des larmes. Devait-elle parler maintenant à Kaze ? Devait-elle exposer ce qui s'était passé dix années plus tôt :

- Je... C'était... Quand j'avais douze ans. Je vivais toute seule avec mon grand frère, mais il ne pouvait pas être tout le temps là à cause de ses études, il venait d'intégrer une université assez réputé, je ne pouvais pas l'embêter. En plus, il s'était fait beaucoup d'amis.

Sa tante était morte l'année d'avant, mais Hideaki étant devenu majeur, il avait pu se charger de sa garde. La sensei renifla un peu. Ses larmes s'étaient taris, mais elle ressentait toujours du chagrin au fond d'elle. Quoi que, parler de ce qui s'était passé commençait à la soulager, même si ça en devenait dur :

- Parmis eux... Il y avait un garçon qui venait souvent à la maison. Il avait le même âge que nii-san... Je ne le connaissais pas beaucoup, mais j'appreciais toujours les amis de mon frère. Et... Et un jour... Nii-san lui a donné les clés de la maison pour qu'il aille chercher quelque chose qu'il avait oublié, ne pouvant aller avec lui parce qu'il avait une réunion...

Un de ses bras se détacha de l'etreinte autour de ses genoux pour s'avancer vers la main de Kaze qu'elle saisissa avant de la serrer avec toute la force dont elle était capable, sans lui faire mal bien sûr. Elle avait besoin de s'accrocher :

- Et puis... J'étais déjà à la maison... Quand il est arrivé... Et dés qu'il m'a vu... Il s'est précipité sur moi et m'a plaqué au mur... Je n'arrivais pas à me défendre, et je ne pouvais même pas crier, personne ne m'entendrait... Il... Il a essayé de...

Miyuki ne pouvait pas terminé sa phrase. C'était peut-être une des seules fois où elle se montrait aussi bavarde avec Kaze, alors qu'avant, elle ne disait que le minimum. Mais maintenant qu'elle était partie, elle n'avait plus le droit de ne pas continuer :

- Il n'a pas eu... Le temps d'aller plus loin... Nii-san est rentré plus tôt, sa réunion avait été annulée à la dernière minute... Et quand il a entendu mes cris, il s'est précipité à l'interieur et il est devenu fou de rage... Il a frappé cet homme avec une brutalité que je n'avais jamais vu... Je crois même... Qu'il aurait pu le tuer...

Rien que de repenser à l'expression qu'avait eut Hideaki ce jour là, Miyuki en avait des frissons de peur et de tristesse. Elle ne pouvait plus continuer à présent, et les larmes se firent plus insistantes. Mais au moins, elle avait pu tout raconter, et honnêtement, cela la soulageait d'un certain poids.

Kaze, qui regardait toujours le plafond de la cuisine, attendit un peu. Si elle voulait parler de ce qui c'était passé avant, il lui en fallait du courage. Il n'intervint pas, ne prit toujours pas sa main de peur qu'elle s'effondre encore une fois en larme. Il se sentait un peu gêné d'un côté, il venait en quelque sorte de la connaître qu'aujourd'hui, alors déballer une histoire qui gênait depuis longtemps n'était certe pas facile. Mais il lui laissa le temps de se lancer.

Miyuki fit un geste : elle dégagea son doux visage qui était caché derrière ses genoux. Kaze la regarda alors, souriant. Il fallait la calmer, lui redonner courage. Alors la jeune femme commença à raconter son histoire. Non, cette histoire qui l'avait bouleversée depuis tout petite déjà.

Miyuki vivait donc seule avec son grand frère, remarque, c'était assez courrant ces temps-ci. Bon le seul inconvénient, c'était qu'il travaillait mais maintenant, le jeune homme comprit alors d'où venait cette habilité à vivre seule, elle en avait vécu l'expérience. Au fil que l'histoire avançait, Kaze sentit que cela lui faisait du bien de tout déballer, de tout dire. La parole n'était pas le meilleur moyen pour se sentir mieux ?

L'histoire se poursuivit. Cette histoire de clés, Kaze sentait les choses venirent mais la laissa continuer. C'était un ami de son frère qui vint chez elle. Le jeune sensei avait vu juste, ce soit-disant ami s'était bel et bien jeté sur elle. Il détourna le regard, cela le dégoutait cette façon, cet acharnement. Tout en disant cela, la jeune Miyuki lui avait prit la main et la serrait fort. Kaze se laissa faire, il sentait en elle cette colère.

- Il n'a pas eu... Le temps d'aller plus loin... Nii-san est rentré plus tôt, sa réunion avait été annulée à la dernière minute... Et quand il a entendu mes cris, il s'est précipité à l'interieur et il est devenu fou de rage... Il a frappé cet homme avec une brutalité que je n'avais jamais vu... Je crois même... Qu'il aurait pu le tuer..., finit-elle, un peu hésitante.

Lorsqu'elle avait enfin tout dit, elle se remit à pleurer, serrant toujours la main de Kaze, qui avait tout écouté. Maintenant, il comprenait ces refus de ce matin et de ce soir. Il ferma les yeux, tout en pensant. Elle avait eu un traumatisme étant plus petite. Il ne fallait pas recommencer, tout de suite, lui laisser du temps. Puis, il se mit à genoux, et la prit dans ses bras. Il s'en voudrait de la laisser dans cet état maintenant, elle pouvait faire des choses bien plus graves.

Alors tout doucement, il posa de nouveau sa tête sur la sienne et serra un peu plus l'étreinte. Kaze sentit qu'elle avait un peu froid, à être déshabillée comme ça. Alors, de ses mains agiles, il lui caressa les bras en espérant que cela la réchauffe un peu.

" Tu as été courageuse de tout me dire ce soir et je t'en remercie. Mais te laisser dans cet état ce soir serait une mauvaise idée. "

Il déposa un baiser sur sa joue mouillée. Même ses larmes étaient chaudes, c'était l'émotion. Puis, il se remit à la bercer tout doucement, en lui offrant des baisers dans ses cheveux soyeux.

Miyuki ne savait pas comment réagir après avoir raconté ce qui s'était passé. Dans sa tête, elle n'avait même pas révélé la suite à Kaze, mais elle en était incapable à présent, elle ne pouvait plus continuer. La jeune femme n'arrivait pas à dire que son frère voulait poursuivre cet homme en justice, mais que celui-ci étant le fils du patron de l'université, qui lui-même réglait déjà plusieurs affaire, Hideaki n'avait rien put faire. Cet homme courait toujours d'ailleurs, mais elle ne savait pas où il était.

Puis la sensei sentit les bras de son bien-aimé l'entouré pour permettre une étreinte. Ses larmes s'intensifièrent un bon coup, puis commencèrent à se tarir, laissant des yeux encore humides. La tête de Kaze sur la sienne la rassurait beaucoup, comme si elle sentait qu'il la protegerait quoi qu'il arrive. C'était ainsi, Miyuki ne pouvait pas vivre toute seule, elle avait toujours besoin de quelqu'un pour la défendre, et cela la mettait parfois hors d'elle, mais la jeune femme n'y pouvait rien, et se blotissa contre l'enseignant. Un frisson la parcourut, non pas à cause d'un baiser ou quelque chose comme ça, mais parce qu'elle avait froid. Il fallait dire qu'elle n'avait même plus son haut, mais n'y pensait pas réellement. Lais mains de Kaze s'occupait de l'empêcher d'être mal à l'aise :

- J'ai eu tellement... J'ai peur... Parce que... Je t'ai dit oui... Alors que je n'y arrive pas... Je n'arrive pas à supporter... C'est comme si... J'avais trahi une promesse.

Elle resta tout de même longuement dans ses bras, sentant ses doux baisers dans ses cheveux. Ses mains s'agrippèrent alors à son propre haut pour s'accrocher. Ses yeux se refermèrent, comme si elle avait besoin de repos, après toutes les larmes qu'elle avait versés :

- En plus... J'ai aussi peur... Parce que je ne l'ai... Jamais fait...

Il était normal que lorsqu'elle avait eut douze ans, Miyuki n'ai jamais eut de rapport sexuel, et depuis la tentative du pseudo-ami de son frère, la jeune femme n'avait jamais pu se laisser toucher par un homme là où il ne fallait pas. Elle était tendue rien qu'à l'idée d'y penser. Elle avait dit oui si facilement, alors que dans le fond, elle était vierge et ne savait même pas quel effet cela faisait. Malgré les apparences qu'elle donnait au premier abord, la sensei était très fragile, autant psychologiquement que physiquement.

Kaze sentit alors que la jeune Miyuki se calmer dans ses bras. Cette révélation l'avait affecté lui aussi et il ne savait pas vraiment quoi faire pour la lui faire oublier. Il se demandait même si cela était impossible. Non, il n'allait pas perdre espoir comme ça aussi rapidement. Il n'avait pas dit son dernier mot. Les larmes de la jeune femme venaient de s'arrêter, et blottit dans ses bras, il sentait qu'elle avait froid. Il avait été un peu trop vite, il avouait mais ne pensait pas que tout partirait aussi vite.

- J'ai eu tellement... J'ai peur... Parce que... Je t'ai dit oui... Alors que je n'y arrive pas... Je n'arrive pas à supporter... C'est comme si... J'avais trahi une promesse. dit-elle, brisant ce silence.

" Ne dis pas ça... Je comprends tes sentiments et ce n'est pas ça qui va me séparer de toi. Je veux rester avec toi... "

Les mains de Miyuki s'aggripèrent de nouveau sur son haut. Il la laissa faire, et continua de lui donner des baisers dans ses cheveux. Il aimait être près d'elle, pour rien au monde, il ne voudra se séparer d'elle. Il la serra un peu plus fort.

- En plus... J'ai aussi peur... Parce que je ne l'ai... Jamais fait... avoua-t-elle.

Kaze arrêta les baisers et redressa sa tête. Il était étonné sur le coup qu'elle lui dise cela. De toute façon, il comprenait à présent les refus et autres qu'elle lui avait donné. Et puis, elle avait ses raisons. Alors, doucement, il approcha ses lèvres près d'une oreille de Miyuki.

" Tu as peur de moi ? Que je te fasses du mal ? ", lui susura-t-il.

Avec ses mains, il continua les caresses et en profita pour la rapprocher plus près de lui. Puis, d'un geste vif mais élégant, il la retourna et la colla contre son torse. Il pouvait ainsi entendre son petit coeur qui battait fort, très fort. Sur le coup, Kaze rougissait : il sentait sa poitrine contre lui-même. Elle semblait si fragile.

" Tu sais, je ne suis pas une brute." dit-il en rigolant.

Il continua son étreinte et déposa de nouveaux baiser sur sa tête. Avait-elle moins froid comme ça ? Sûrement non, son pull noir était assez chaud et la douce laine devait l'apaiser. Mais d'un côté, Kaze avait tellement envie de le faire, avec elle. Lui aussi, c'était sa première fois. Mais pour une jeune femme, c'était différent. Il ne tenta rien qui pourrait l'énerver.

Miyuki restait blottie contre Kaze, les yeux fermés et la tête collée à son torse. Être près de lui l'aidait à mieux supporter tout cela, elle s'en détendait d'ailleurs, même si entre-temps beaucoup d'image de cet evênnement arrivé dix années plus tôt la replongeait dans l'angoisse. Mais plus la jeune femme restait à ses côtés, et mieux elle se sentait. D'autant plus qu'il disait ne pas lui en vouloir, qu'il comprenait ce qu'elle éprouvait, ce qui la rassura encore plus :

- Kaze... Je t'aime... Je veux être avec toi...

Le jeune homme avait d'ailleurs resserer son etreinte, et elle était collée à lui, ce qui ne la dérangeait pas d'ailleurs, au contraire. Mais lorsqu'elle lui annonça n'avoir jamais partagé son lit avec un homme, celui-ci arrêta ses doux baisers dans sa chevelure, ce qui la surprit. Etait-il étonné ? Choqué ? Peut-être n'aurait-elle pas du en parler après tout... Pourtant, elle avait eut l'impression que c'était la meilleure chose à faire. Jusqu'au moment où elle sentit alors les lèvres de Kaze s'approcher de son oreilles pour murmurer des interrogation qui firent rougir Miyuki :

- Que ? Non non ! Ce n'est pas ce que j'ai voulu dire...

Il la comprenait peut-être mal, mais elle n'eut le temps de s'expliquer qu'il la retourna rapidement, mais sans trop brusquer, afin de la serrer dans ses bras. Sa poitrine était écrasée contre son torse pendant qu'elle entendait son coeur battre fort fort. Elle avait d'ailleurs impression que le sien et celui de Kaze ne formaient qu'un dans la synchronisation de leurs battements :

- Je... Je sais que tu n'es pas une brute... Je t'aime... C'est juste que... Je ne sais pas quoi penser...

Tout était tellement confus. Quoi qu'elle en dise ou qu'elle en pense. A cause de ce que ce type avait tenté, elle n'arrivait même pas à vivre pleinement sa relation. Quand serait-elle libérée de ce souvenir ? Demain ? Dans une semaine ? L'année prochaine ? Peut-être jamais d'ailleurs... Ce qui l'attristait beaucoup. Elle préféra se perdre dans la laine noir du pull du jeune homme qui la réchauffait enormement.

Les doux mots de Miyuki résonnaient dans sa tête. Il était heureux d'être aimé en retour. Elle l'aimait et voulait par la même occasion rester avec lui. Mais cela allait-il durer ? Qu'allait-il se passer après ça ? Peut-être qu'elle voudra être seule, un moment, pour y réfléchir. Mais pourquoi attendre ? Il était là, près d'elle. Elle n'avait qu'à le dire.

Elle lui avoua qu'il n'était pas une brute, ce qui le fit sourire. Heureusement. Enfin, il en doutait de toute façon, il était le plus doux dans sa famille, et le plus calme d'ailleurs. Il aimait ce contact, cette envie d'être avec elle. Il aimerait bien passé la soirée rien qu'avec elle, mais peut-être qu'après ce dur moment tragique, elle ne voulait pas le faire. C'était compréhensible, mais Kaze ne l'admettait pas.

Le jeune homme sentit que son geste de la prendre dans l'autre sens ne la déplaisait pas. Il regarda alors le mur blanc de la cuisine, tout en lui caressant les cheveux. Il entendait son coeur battre et même le sien. Cette envie, il ne pouvait pas la contrôlait mais il essayait de la contenir.

" Si tu penses toujours à ce moment, tu n'y arriveras pas à t'en défaire. Pense à autre chose, non ? Tu n'as rien à craindre, je ne suis pas comme ça. "

s'il ne pouvait pas la convaincre par les gestes, il essayait par les mots. Il disait cela, mais elle, voulait-elle essayer ? En tout cas, lui, il le voulait mais n'allait pas la brutaliser comme ce pauvre type qui lui avait brisé une bonne partie de sa vie. Il lui avait dit tout à l'heure, si elle voulait qu'il arrête, elle n'avait qu'à lui dire et il s'exécutera. Il ne voudrait pas perdrer cette douce sensation quand il était avec elle, ça non.

Miyuki ne voulait qu'une chose maintenant, rester avec Kaze. Être toujours auprès de lui pour qu'il la protège, quoi qu'il arrive. Elle voulait qu'il la rassure par ses mots doux et ses baisers tendres, ainsi que ses caresses agréables. Mais la souhaitait-il ? Après tout, elle l'avait carrément repoussé, même si maintenant, la la serrait fort dans ses bras, comme s'il allait la perdre.

La jeune femme préfera se confier entièrement à lui. Ses jambes tremblaient un peu, ainsi que ses bras, comme si elle était un peu nerveuse. Elle aimait les phrases de Kaze. Tout ce qu'il disait la rassurait, rien qu'à entendre sa voix même lui faisait un grand bien, mais tout cela allait-il durer ?

- Je... Que veux-tu dire ?

Elle ne comprenait pas tellement le sens de cette phrase, surtout avec "pense à autre chose"... Mais penser à quoi ? Quoi qu'elle faisait, la jeune femme ne pouvait oublier ce qui s'était passé. Comme si la scène s'était incrusté dans le marbre de son esprit avec un pieu. Dans son esprit et dans son coeur. Cependant, elle restait près de Kaze, ne voulant pas le perdre :

- Je sais... Que tu n'es pas comme lui...

Elle éprouvait du plaisir aux caresses du professeur, alors qu'avec cet homme, c'était de l'angoisse. A ses baisers, elle ressentait des frissons, et avec l'autre, c'était le dégout. Il n'y avait rien de semblant, et pourtant, tout lui faisait peur.

Kaze continua ses caresses en douceur. Pourquoi fallait-il qu'une si belle et douce personne soit traumatisée comme ça ? S'il voyait ce type, il lui ferait sa fête. Mais parler de ça alors qu'elle venait de se confier à lui serait une grosse catastrophe. Il laissa donc passer le temps. Il se sentait si bien avec elle et ses douces paroles lui donnait courage d'attendre.

Il sentit cependant qu'elle tremblait encore, il le vit avec ses frèles jambes. Peut-être devait-elle mettre quelque chose de plus chaud, mais lorsque Kaze lui avait enlever son haut, il ne savait pas où il l'avait posé. Quel idiot. Alors il redressa la jeune Miyuki avec ses bras. Kaze dût se séparer d'elle pour un petit moment. Alors, avec ses bras, il enleva son pull et le passa à sa bien-aimée.

" Tiens, mets-le tu auras moins froid." dit-il en lui tendant le pull.

La jeune femme le prit et une fois mit, il la reprit dans ses bras. Il était un peu grand mais au moins, elle n'aura pas froid et puis, il ne voulait pas bouger d'ici, ils étaient si bien tous les deux. Il la berça dans ses bras, tout en lui donnant des baisers, mais cette fois-ci dans son cou.

Kaze lança alors un regard vers le haut, il y avait une petite pendule qui indiquait 22h04. Il était si tard que ça ? Il rebaissa sa tête, ne voulant pas la quitter, ne voulant pas partir de ce studio. Mais il le faudra bien un jour ou l'autre.

" Veux-tu que je reste avec toi ce soir ? " demanda-t-il doucement.

Il espérait qu'elle dise oui, qu'il reste avec elle ce soir. Et puis, il ne pensait pas forcément à ça, mais peut-être que demain elle ne viendra pas en cours, repensant à ce type. Il lui fallait de l'aide et Kaze était là pour ça. Il allait tout faire pour lui permettre de penser à autre chose.

Miyuki restait près de Kaze, dans ses bras. Elle ne voulait que ça, rien de plus ou de moins. Juste savoir qu'il était avec elle et qu'il ne la laisserait pas. Elle avait toujours froid, certe, mais s'en fichait bien pendant qu'elle était avec lui. Il n'y avait que cela qui comptait.

Cependant, il fallait se résoudre à le laisser lorsqu'il s'eloigna d'elle. Pendant un instant, la jeune femme crut que son incomprehension avait dut lui déplaire, mais en vérité, il ne fit qu'enlever son haut, ce qui la gêna un peu. Kaze venait de lui tendre son pull lorsqu'elle s'en recouvra timidement :

- Merci...

Il était bien trop grand pour elle, ses manches dépassaient d'ailleurs la taille de ses bras, recouvrant entièrement ses mains, mais au moins, il lui tenait chaud. D'autant plus que le professeur la reprit dans ses bras, l'embrassant dans le cou, elle ne pouvait qu'apprecier.

Jusque là, Miyuki n'avait pas réellement prit l'heure en compte. Elle s'en fichait, pouvait-on dire, mais sans plus. Elle n'avait qu'une personne en tête, qu'importe le lieu ou le temps. Mais Kaze la tira pourtant de cette idyle insousciante en lui demandant si elle voulait qu'il reste. La sensei ne prit pas deux secondes pour répondre :

- Reste avec moi ! S'il te plaît ! Ne me laisse pas toute seule...

Peut-être que la plupart des femmes ayant vécu son cas auraient souhaité rester seules, mais Miyuki ne pouvait s'y résoudre. Elle voulait Kaze, qu'il reste avec elle et ne la laisse pas, ou elle risquait d'avoir l'impression d'avoir tout perdu. A ses mots, elle déposa un bisou chaud et doux sur sa joue.

Le pull lui allait comme un gant, mais un poil trop grand, ce qui fit sourire Kaze. Elle était si mignonne comme ça. Elle l'avait accepté tout de suite et l'avait enfilé sous les yeux ravis du jeune homme. Il ne pouvait que la prendre dans ses bras et déposait de tendres baisers dans son cou. Elle l'avait remercier de son geste et devait sûrement se sentir gênée puisque Kaze était maintenant torse nu. Lui, il n'avait pas froid.

Alors que Kaze venait tout juste de poser la question pour savoir si il pouvait rester avec elle, Miyuki ne mit même pas deux secondes pour y réfléchir et lui répondit clairement que oui. Il afficha alors un large sourire et déposa un doux baiser dans ses cheveux. Mais lorsqu'il redressa sa tête, elle venait de lui déposer un bisou brûlant et dou à la fois.

" Ne veux-tu pas m'embrasser ? " demanda-t-il alors, sourire coquin.

Il venait de se souvenir de son premier geste tout à l'heure. Il lui en avait demandé un autre mais elle s'était posée dans ses bras. C'était avant qu'elle ne s'endorme. Il sourit rien qu'en se rappellant de ce moment. Puis il la regarda intensément dans les yeux. Qu'est-ce qu'elle était belle. Avant qu'elle ne réponde, il ne put s'empêcher de caresser sa joue et de déposer un nouveau baiser sur ses lèvres.

Miyuki se sentait très à l'aise dans ce pull donné par Kaze, mais en le voyant ainsi torse nu, elle ne pouvait que s'empêcher de rougir, començant à avoir un peu trop chaud à présent. Cependant, elle ne s'en plaignait pas, restant à ses côtés.

Au moins était-il visiblement d'accord pour rester, puisqu'il ne fit pas le moindre signe pour se dégager de l'etreinte ou bien pour lui dire au revoir. La sensei se demandait même interieusement si elle supporterait tous les jours de voir Kaze au lycée en ne le considérant que comme un collègue, et non un petit ami. Car après tout, vu de l'exterieur, les deux professeurs sortaient ensemble.

Puis le jeune homme parla du fait qu'elle ne veuille pas l'embrasser. Bien au contraire, mais l'enseignant avait eut peur pendant un instant, avec tout ce qu'elle avait dit et faire. Mais Kaze posa ses lèvres sur les siennes, tout en caressant sa joue, ce qui la fit encore rougir :

- Kaze...

Elle ne put s'empêcher de prendre sa tête avec ses mains recouvertes par les manches du pull, puis de l'embrasser à son tour. Elle caressait ses doux cheveux en bataille en même temps, profitant de l'instant. Elle voulait être avec lui et seulement lui.

Soudain, le jeune homme sentit qu'il faisait de plus en plus chaud. La température de son corps ne faisait que d'augmenter. Mais peut-être que cela venait des émotions de ce soir ou d'autre chose, il n'arrivait pas à la qualifier. Il n'en prit pas attention et continua de la regarder. Alors, allait-elle l'embrasser de nouveau ? Où simplement coller sa douce tête contre son torse ? Peut importe, il adorait les deux moments.

- Kaze... dit-elle d'une douce voix.

Miyuki prit sa tête avec ses deux mains recouverte du pull : les manches étaient belles et bien trop grandes. Puis, ses lèvres se rapprochèrent de celles de Kaze et y déposèrent un baiser chaud. Il dura, dura. La jeune femme mélangea alors ses mains dans les cheveux en bataille de Kaze qui lui, enroula de ses bras la taille de sa bien-aimée.

" Je t'aime... "

Après ce doux baiser, ils se regardèrent. Mais le regard du jeune sensei ne dura pas et il pencha alors sa tête vers le cou de Miyuki. Il la posa un moment sur son épaule. Il était si bien, là, dans ses bras. Après cette petite pause, il voulait aller un peu plus loin. Alors il rentra ses mains sous le pull et caressa le dos de son amour. Il fit des caresses douces avec ses doigts avant de monter plus haut. Il sentit alors le soutien-gorge de Miyuki, et rougit sur le moment. Il n'oubliait pas quand même, que c'était sa première fois pour lui aussi ! Alors autant vivre ça maintenant.

" Tu veux que je continue, où que j'arrête ? C'est toi qui vois. ", dit-il d'une voix sensuelle mais sûre.

Il se souvenait que lorsqu'il était allé trop loin tout à l'heure, elle s'était écartée de lui. Il ne voudrait pas la remettre mal à l'aise comme avant. Mais il avait tellement envie de le faire, rien qu'avec elle. Qu'avec elle. le voulait-elle aussi ?

Miyuki avait essayé de faire durer le baiser le plus longtemps possible, mais il fallait bien s'arrêter à un moment ou à un autre. D'autant plus que les mots que Kaze prononça pour elle dés qu'elle eut finit de l'embrasser lui firent retrouver un petit sourire :

- Je t'aime...

Elle avait chuchoté ces mots qui avaient pourtant tellement de pouvoir sur elle. La jeune femme ne faisait que le regarder, jusqu'à ce que celui-ci fasse glisser ses lèvres dans son cou pour y déposer des baisers chaud et doux dans son cou pendant que ses mains s'infiltraient sous le pull pour caresser son dos. Tout cela la faisait frissonner, mais en même temps, miyuki appreciait beaucoup, jusqu'à sentir les doigts du professeur toucher son soutien-gorge, ce qui la fit rougir encore une fois. Pourtant, il ne tenta rien, lui proposant même de choisir. Pourtant, cela ferait peut-être comme la dernière fois. Elle lui avait dit de continuer, alors qu'elle n'avait pas pu. mais elle devait essayer :

- Tu... Tu ne seras pas trop rapide hein ?

Ses mains s'accrochèrent à ses epaules. Elle voulait qu'il lui fasse la promesse, et à ce moment là, il était possible qu'elle fasse vraiment des efforts pour ne pas avoir peur et le repousser. Pourtant, rien qu'à cette idée, elle en tremblait. Mais peut-être que comme elle lui avait parlé de ce qui s'était passé, la jeune femme arriverait à faire un pas en avant.

Les mains du jeune professeur s'étaient arrêtées : il voulait savoir ce qu'elle voulait. Alors il attendit qu'elle se manifeste. Il s'était juré de ne pas la bousculer dans ses émotions et puis, peut-être qu'elle voulait vraiment attendre encore un peu. Mais il s'en voudrait un peu, de n'avoir pu en profiter ainsi, mais ce qu'ils venaient de faire là montrer leur amour. Ils étaient ensembles maintenant. Soudain, les pensées de Kaze se penchèrent vers le lycée. Comment feront-ils là-bas ? Bah, ils le cacheront et se verront le soir, comme celui-là d'ailleurs. Mais là, ce n'était pas le moment de penser boulot.

- Tu... Tu ne seras pas trop rapide hein ? demanda-t-elle timidement.

Elle acceptait. Enfin. Kaze eut un sourire, il était ravi. Alors il se redressa, retirant alors ses mains du dos de Miyuki en douceur. Il la regarda dans le fond de ses yeux toujours en souriant. Alors il se rapprocha de son oreille.

" Ne t'inquiètes pas. Si je vais trop vite, dis le moi, s'il te plait. Je ne voudrais pas te blesser. "

Avant de commencer, il déposa un doux baiser sur ses lèvres pulpeuses. Puis, avec ses mains, il retira le pull qui recouvrait le haut de Miyuki. Elle était en soutien-gorge devant lui. Il ne put s'empêcher de rougir sur le moment. Pour éviter de la mettre elle aussi dans la gêne, il vint se pencher devant le buste de sa bien-aimée et y déposa de nombreux bisous. Pendant ce temps, ses mains caressèrent les bras de Miyuki. Il faisait des vas et viens avec ses doigts, ce qui devait la chatouiller un peu.

Il était tellement heureux qu'il oubliait le temps. Quelle heure était-il ? Faisait-il déjà nuit ? Il s'en moquait, il était bien avec elle. Soudain, il repensa à l'endroit où il se trouvait : la cuisine. Il se demanda si c'était vraiment romantique de commencer ici. Alors il se redressa.

" Ne voudrais-tu pas changer d'endroit ? "