Nom : Nakamura
Prénom : Yuki
Age : 18 ans
Lycée, prof ou autre : Lycéen
Présentation morale :
Je n’ai pas un caractère très facile, certes, mais pas le pire qui soit. Je m’attache aux personnes qui ont du caractère et qui me résistent. Il faut aller au-delà des apparences et percer à jour mon petit secret, de voir qui se cache derrière ce petit garçon haut comme trois pommes totalement narcissique qui se croit tout permis avec ses attitudes d’enfant pourri gâté. Je suis une personne très exigeante qui fait des caprices pour le simple fait de se faire remarquer. Ce jeune emmerdeur, vous pouvez très bien le dire, est lunatique, râleur mais tellement attendrissant quand on sait y faire avec lui. On dit que l’amour rend aveugle, mais moi, l’amour me rend soumis. J’aime me faire dominer alors peut être que ce sera toi, le prochain à m’apprivoiser, tu peux toujours tenter.
[Je suis le genre de personne que l’on déteste facilement, que l’on jalouse trop souvent, que l’on dévore difficilement. Mais au fond, vous m’adorez tous trop fort, je le sens, je le sais, j’en suis sur.]
Présentation physique:
Jeune garçon de taille moyenne, j’arbore les rues de ma démarche élégante quoiqu’un peu maladroite.
Ma peau pâle et laiteuse contraste avec mes cheveux couleur jais, d’une texture douce et brillante qui tape à l’œil. Mes yeux gris font tourner la tête de bien des gens, beaucoup se noie dans la profondeur de mon regard et s’égare au fin fond de mes pupilles. Mon sourire mielleux et chaleureux découvre une dentition éblouissante. Le pourpre sur mes joues peu faire penser à un quelconque gène mais les apparences peuvent être trompeuses, alors méfiez vous. L’ovale parfait de mon visage enfantin cache bien des rêveries diaboliques.
J’aime porter des vêtements coquets et élégants, épousant les formes de mon corps si bien proportionné, j’aime provoquer donc il serait fort probable qu’un jour, vous me voyait arpenter les rues en robe froufrouteuse accessoirisé d’une ombrelle pour cacher ma peau des rayons du soleil. La provocation n’est que tentation. Je suis la tentation.
Histoire :
Depuis ma tendre enfance, je suis le chemin que l’on m’a tracé, un chemin sans fin qui s’étend encore et encore. Je suis né le quatre décembre mille neuf cent quatre vingt onze, par un jour de neige. C’est à partir de cette fameuse date que je suis devenu un pantin, la marionnette de mes parents, qui ne cessaient de me cajoler et de m’habiller. Je ne disais rien, suivant l’instinct de ma mère, acceptant chacune de ses décisions. J’aimais être chouchouté et pomponné comme un vrai petit prince, être d’une certaine façon, le centre du monde. Depuis toujours j’ai l’habitude qu’on me regarde béat d’admiration, soit devant ma beauté, soit devant mon talent inné de pianiste c’était affreusement plaisant, quoiqu’un peu lassant au fil des années. J’étais un élève model, une petite chose calme et obéissante, qui ne disait jamais un mot de travers, qui ne faisait jamais de bêtise. Un petit bijou de la nature qui se laissait diriger sans répliquer. Un sourire charmeur aux lèvres, j’accumulai l’amour incertain de mes parents. Je n’étais pas malheureux, mais étais je vraiment heureux ? Je ne serai le dire. Un beau jour, cette question se posa à moi telle une révélation, comme endormie, je repris vie. C’était devenu plus que déplaisant de suivre toutes ses règles, de ne plus pouvoir contrôler sa vie, je me sentais comme emprisonné, étouffé. Lors de mes 14 ans, les fils cédèrent sous le poids de la colère, je me rebellais contre les choix qui m’était destiné. C’était le rébellion, la crise d’adolescence dirait certain, enfin, appelez ça comme vous le voudrez. Ceci étant fait, mes parents m’expédièrent dans un internat loin de ma ville natale, ne supportant plus mon changement de comportement et mes sautes d’humeur. Je fis de nombreuses fugues, n’arrivant pas à m’intégrer au sein de l’école, je passais mon temps à étudier et à jouer du piano, c’était ma seule vocation, la seule ambition qui m’aidait à ressurgir de l’eau. J’avais atteint le niveau de l’indifférence, ne faisant attention à personne, focalisant mon attention sur la nature et l’écriture et uniquement ça. Le temps glissait entre mes doigts telle de l’eau qu’on tente d’attraper, elle se creuse dans votre paume, déborde sur votre peau et file entre vos doigts jusqu’à goutter sur le sol et suivre son propre chemin : elle est libre. Comme je l’envie, comme je l’ai toujours envié. Toute l’admiration que les enfants de mon âge pouvait me porter était insignifiant, j’avais tellement l’habitude d’être aimer juste par mon apparence. Plus ils pouvaient m’aimer, plus je les détestais. Seul un réussit à attirer mon attention, c’était le seul qui paraissait indifférent à ma beauté, le seul qui me jugeait comme une personne totalement banale. C’était comme un défi pour moi, le moment de faire mes preuves. Je m’en souviens comme si c’était hier, on était le 2 juin, le cours de musique prenait fin, mes camarades de classe rangeaient leur affaire dans leur petit sac d’écolier, tout comme lui. Je m’approchai de son pupitre, posais les paumes de mains sur son cahier encore ouvert et m’apprêtait à dire un mot quand, par ma grande surprise, le jeune garçon me dévisagea de ses yeux couleur ocre, il me fixait d’un regard neutre, c’était terriblement déstabilisent. Ce fut la première fois que je ressentis une telle palpitation au creux de ma poitrine. J’étais rouge écarlate, j’ouvris la bouche mais aucun son n’en sortit, il dut se lasser car il partit sans demander son reste, abandonnant son cahier et moi-même. Secoué, je ne savais pas quoi faire, j’étais perdu dans mes rêveries et mes rêveries c’était lui. C’est à ce jour que je tombai pour la première amoureux, amoureux d’un garçon. Par la suite, je ne le revis jamais, le lendemain sa chaise était vide, et tous les autres jours aussi. J’étais fortement déçu.
Un soir, plusieurs mois après sa « disparition » j’ouvris son cahier, la seule trace qui me restait de lui, il était presque vide, feuilletant en vitesse le reste du livret, je sus que ce n’était pas de l’indifférence qu’il éprouvait pour moi, mais de l’amour « Je t’aime petit être narcissique au talent caché. » Les histoires d’amour finissent toujours bien, alors pourquoi pas la mienne ?
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Sujet: Yuki Nakamura ou **** pour les plus intimes ;) 
Mar 21 Avr - 20:56