Petite balade en couloir. [Pv.yuii=D]

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Sakura avait ouvert les yeux ce matin vers 9 heures. Encore une journée loupée. Elle comptait se lever tôt, et participer à un cours, mais au bout du deuxième jour ici, elle ne pouvait pas être au point sur les horaires, de plus, son premier jour fût redoutable. Une première dispute avec Colline. Heureusement pour Sakura, tout s’était arrangé. Elle se demandait encore pourquoi ses colocataires n’avaient pas pris la peine de la réveiller. Les cheveux en pagaille, elle les arrangea comme elle put avec ses mains, et y ajouta une petite barrette ornée d’un petit ours. Pour elle, l’apparence comptait peut. A vrai dire, elle avait toujours gardé son look de petite fille. Une jupe rose, un t-shirt jaune, et des petites sandales blanches. Elle avait toujours eu l’habitude de s’habiller comme ça, depuis l’âge de 5 ans. Elle ferma la porte de sa chambre derrière elle, et s’engouffra dans un long couloir sombre.

Au bout d’une demi-heure de marche, la jeune fille se demandait ou elle pouvait bien se trouver. Elle avait perdu son chemin. Enfaite, elle ne connaissait pas du tout les lieux, et n’avait visité la veille que brièvement quelques parties du lycée. Sur les mus, on pouvait voir plusieurs portes. Toute en bois. Sur chacune d’elles, une plaque métallique résidait, et quelque inscription nous indiquait de quelle matière il s’agissait. Sakura s’arrêta en face de l’une d’elle. La plus belle d’après la jeune étudiante. Dessus on pouvait y lire Cours de théâtre. Jamais elle n’aurait pu entrer. Elle ne pouvait même pas parler correctement à une personne, alors à tout un publique, ça lui était impossible. Elle tourna la tête et regarda le long couloir qui faisait face. De nouveau, elle se remit à marcher, et parla seule à voie haute.

« Tiens tu es là. Que fais-tu ?! »

Personne ne pouvait voir à qui elle s’adressait. Colline était déjà derrière elle, à la suivre et à lui dire ce qu’elle devait faire. Seulement, Colline semblait songeuse. Sakura se dis que son amie devait repenser à la veille, et ne pu s’empêcher de lui dire:

« Désoler pour hier, mais, il faut quand même que j’essaye de me faire des amis non ?! »

Le regard de colline se changea en haine. Était-elle mecontente du choix de Sakura ?! Sa seule amie, sa meilleure amie. A tout moment Sakura pouvait oublier Colline de ses pensées, mais elle n’avait pas encore réalisée qu’elle était morte.

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" Nos amies les bêtes, Dont nous nous moquons, Elles sont peut-être bêtes, Mais elles sont pas cons. "
[ Pierre Perret ]

Dans dix minutes, il allait rater le cours qui le faisait le plus marrer. Ôh bien sûr, étant surveillant, il n'y assistait pas, mais se foutre de la gueule des élèves sur du Shakespeare, il aurait payé pour voir ça. Ca pouvait être méchant pour certains, drôle pour d'autre, et les reste s'en foutait sans doute. Et après? C'était donc la raison pour laquelle Yui se levait si tôt le jeudi. Pour ne pas manquer le cours de théatre. Expression exagérée, multitudes de mouvements bien développés allant aux bouts de leurs intentions. C'est vrai ça, y a tellement de gens qui ne vont jamais au bout de ce qu'ils prévoient. Comme d'habitude, il ferait mine d'aller chercher l'appel, et en profiterait pour rester assis au fond de la salle, en les emmerdant à cause de son rire certes discret, mais un tantinet énervant. . . De plus, le prof venait de passer une commande de perruques, autant dire que les étudiants avec des cheveux roses, même s'il y en avait déjà, ca promettait d'être d'un commique Affligeant. L'énergie du monde avait poussé Yui à faire un footing juste avant, histoire de se mettre en forme. Après quoi il avait pris une douche méritée, s'était frotté comme tout le monde, et se trouvait finalement là, au milieu du couloir, une main glissante dans ses cheveux courts, trop blancs pour son jeune âge. il avait eu le temps de repérer les lieux, de les apprendre, de les adopter, même en quelque jours. On ressent souvent ce genre de sentiment lorsqu'on arrive sur un nouveau lieu de travail. On sait d'avance qu'on va y vivre des instants mémorables, même s'ils sont ordinaires. Même s'ils ne sont pas forcément nécéssaire. Les ados se bousculaient, ça et là. Ils erraient vers leurs cours, pressés ou non, traînant du pied, le dos courbé, l'attitude blasée par une forme de préparation à un ennui évident. Franchement, ça aussi, ça le faisait rire. En traversant le couloir, il fit mine de ne pas y prêter attention, traça sa route.

* J'ai l'impression d'être dans Buffy contre les vampires ici. *

Et ca serait lui le héros? Laissez - moi rire. Cette demie portion qui ressemblait à un balais à chiottes ? Waw. Le monde changeait vite décidément. Yui parvînt à une intersection entre plusieurs directions. Il les observa toutes pour se rappeler laquelle était la bonne. Les minutes s'écoulèrent, et il commençait à se soucier de l'heure du cours. Pas question de manquer un tel spectacle. Surtout après une aussi bonne matinée comme il était rare d'en avoir. Du moins. . . Pour lui. Le chemin qu'il emprunta fût par chance le bon. Tout semblait désert, sauf cette fille. La silhouette fine, presque maigre, qui s'éloignait peu à peu, au fin fond. Savait - elle que si sa route continuait dans ce sens précis, elle tomberait chez le principal ? Etrange. Cependant, la porte du cours demeurait fermée, et les sons qui provenaient de la salle close indiquait un cours déjà bien entamé. Alors quoi, ils avaient osé débuté le cours sans Le grand le beau, l'intelligent le merveilleux, le somptueux le magnifique, l'incontournable le majestueux Surveillant dont toute la planète rêvait? ~~Quoi maggle?~~ Il aurait pu entrer dans le cours en un vacarme de tempête, les engueuler tels des rats crevés en future brochettes à barbecue. Les pas de la demoiselle résonnaient jusqu'aux poutrelles du haut plafond. Ils laissaient deviner un instinc nerveux, stressé. Yui fronça les sourcils. Encore une pauvre petite biche égarée des bois jolis qu'il se devait de secourir. D'accord, j'exégère. M'enfin. . . Sauf qu'au lieu de l'interpeler le premier, Sakura entreprit un dialogue fort court, mais il se sentit concerné, avant de comprendre que la phrase balancée en l'air ne s'adressait. . . .Pas à lui. A quelqu'un d'autre, qu'il n'avait pas possibilité de voir.

« Tiens tu es là. Que fais-tu ?! »

Yui leva un sourcil, perplexe à son tour. Wouhou il aimait bien connaitre les secrets des gens. Les secrets ne sont pas toujours faits pour être entendus par d'autres puis répétés tout haut, mais ça, les petites confidences entre amis, ca tue l'amitié elle - même. Contradictoire. C'est un chaîne ca aussi, ca tourne, ca s'attache en des miliers de maillons et se brise d'un jour à l'autre. A l'usure. A l'usure des coups durs. Fallait zapper ça. On oublie les belles paroles, on agit selon ce qu'on pense, en tout bon égoïste. Qui n'est pas égoïste ? Yui s'approcha davantage, de façon à ce qu'elle puisse bien le voir. Ce qu'elle ne fît pas tout de suite.

« Désoler pour hier, mais, il faut quand même que j’essaye de me faire des amis non ?! »

Ah. "Essayer". Donc elle éprouvait des difficultés face à cela. Eh bien, pareil que tous les petits nouveaux qui arrivaient en masse ces temps - ci. Yui roula des yeux. Mauvais tic qui le prenait parfois. Yui l'avait contemplée, le regard un peu perdu. Visage d'enfant, propre à l'insouciance. Le surveillant posa une main sur son épaule. Rien de meiux à afaire que de lui parler un peu.

- Pourquoi " Essayer" ?

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Sakura n’avait pas remarqué la présence de l’homme qui, pourtant, lui faisait face à une distance rapproché. Elle était perdu dans ses « pensées » et parlait à Colline. Si son amie imaginaire avait été visible, tout aurait été normale, mais, personne ne pouvait voir la jeune fille. Colline était tipé européenne. Pas étonnant pour une fille qui venait de Paris. Ses beaux cheveux bruns se terminaient à l’approche de ses épaules. Une coupe qui, disait elle, était là mode à la capitale française. De toute évidence elle était en avances par rapport aux filles de son age. Qui, à 5 ans se souciait de son apparence physique ?! En tout cas, sakura ne portait que les jupes ou robes que ça mère lui avait, acheté. Elles étaient rares certes, mais à cette époque, elles étaient très précieuses pour la blondinette. Seulement, elle était jalouse des autres. Toute leur mère leur confectionnaient elles même leur habits. Une chose que personne n’aurait pût pour sakura. Sa mère n’avait jamais le temps pour elle, et son père, elle ne le voyait jamais. Quand au reste de la famille, personne. Colline elle, revenait chaque jour avec une robe différente, que ça mère, non couturière, faisait confectionner spécialement pour ça fille. Tout comme Sakura, elle était fille unique. Le stéréotype même des filles à maman qui pouvait avoir tout ce qu’elle voulait dans la seconde. C’est également ce stéréotype qui plut à la jeune asiatique qui, était fascinée par la parisienne. Seulement, ce ne fût que d’une courte durée. Après ce malheureux accident, Colline en avait perdu la vie, et ne pouvait plus avoir la charge d’éduquer correctement la japonaise qui ressemblait tout au moins à son esclave. Mais les deux filles se disaient meilleures amies.

Depuis qu’elle était entrée dans cet internat, Colline et Sakura n’avait eu d’autres paroles que des excuses de la part d’une, et des réprimandes de l’autre. Dans chaque chose qu’elle faisait, elle le faisait mal. Mais pourquoi sakura s’entêtait-elle de penser à Colline. De croire qu’elle est encore en vie, de faire comme si rien ne s’était passé ? Ce qui était arrivé s’était passé il y à plus de dix ans maintenant, mais la japonaise ne s’en remettait toujours pas. Ses yeux étaient légèrement voilés, pas étonnant, à voir ses joue pleine de larmes, on se doutait facilement pourquoi ça vue baissait. Elle n’avait toujours pas remarqué le garçon qui se rapprochait dangereusement. Les yeux rivés vers Colline, elle la regarda.

*au lieu de t’excuser comme tu le fais ci bien, tu n’a cas regarder devant toi.*

Comment Colline pouvait-elle savoir, si sakura elle-même ne savait pas. Son imagination lui jouait des tours parfois, mais ce genre de tour était très rare. Mais, une chose était sur, son amie avait raison. L’asiatique leva les yeux, et avant même qu’elle puisse réagir, l’homme qui se trouvait devant elle posa la main sur son épaule.

« qu… qui.. qu »

Certes, la jeune fille avait encore du mal à s’exprimer devant un humain, mais tout s’était passé si précipitamment. Il avait du entendre toute la conversation entre Colline et Sakura puisqu’à son tour, il s’immisça dedans. Seulement, l’étudiante ne pouvait répondre. Elle avait déjà enfreint la règle une fois, elle ne pouvait pas le faire deux fois. Elle se contenta de baisser les yeux au sol et d’essayer d’esquiver l’autre personne, comme si rien ne s’était passé.

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" Dormir seule, on arrive à s'y faire. Mais seule devant une assiette, c'est toujours un mauvais moment à passer. " [ J.A. Bernier ]

A croire que Yui était invisbile pour tout le monde aujourd'hui. Mais bon, Fallait le prendre comme ça venait, avoir la positive attitude et danser comme Lorie pour être cute. Non merci, on fera sans. La distance qui les éloignait n'était pas très grande, et Yui du se rendre quelque peu à l'évidence : Sakura T.Wiliam parlait belle et bien seule. Mais ca pouvait pas être comme ça. Il n'avait jamais imaginé que l'insensé se produise aussi vite, sous son nez, du haut de son mètre cinquante sept. Cinquante neuf sur les pointes de pieds. Il avait beau tenter de trouver une explication plausible, même au moment où on l'avait prévenu que des cas de schizophrènie avait été repérés dans ce lycée pourtant si tranquile, il avait pensé que c'n'était qu'un simple prétexte pour éloigner les surplus de demandes d'emplois. Eh bien il se trompait. Et se tromper, il détestait ça. Perdre, il désapprouvait encore plus. Seulement, il fallait un enjeu de taille pour que Yui participe. Qu'il soit interessé par le butin. . . Et que le butin soit interessé par Yui. Bref, désormais, il ne s'agissait plus d'un jeu, puisque le jeune homme n'admettait pas de se tromper. On ne se posais pas de questions à soi - même, comme ça, dans un couloir, à 9 h 25 du matin comme par enchantement de maître Merlin. Son visage se contracta, il se devait de trouver le truc qui clochait chez la demoiselle. Parce que oui, plus que certainement, un truc ne marchait pas ou disfonctionnait sérieusement.

« qu… qui.. qu »

Enfin ! Elle se rendait compte qu'il était présent derrière elle. Il retira de suite sa main, surpris par l'étonnement de la jeune femme. Il ne mordait pas. Jamais la première fois. C'était malsain, et on est pas toujours très surs qu'on nous fait pas un sal coup. Enfin passons, les faits étaient là. Refus de se résigner. Et si Sakura rimait vraiment avec Schizophrène, comment réagir face à une personne ? Il ne paniquait pas, mais ses réflexions l'occupaient. Quoi qu'il arrive, le petit blond trouverait sans doute un moyen de se dépêtrer de la situation. C'était forcément obligé, qui aurait pu effleurer l'idée de ne pas s'en sortir? C'n'était pas la mort non plus, juste que maintenant, Yui ne devrait pas dire n'importe quoi. L'inconnue devait déjà subir assez de remarques comme ça. Et ca rime putaing je gère. Elle avait l'air de quelqu'un rongé par les remords, peinée à tout bout de champs, emprisonée solidement, et par dessus tout, renfermée sur elle - même. Yui lui souria gentiment, en cherchant toujours l'attitude qu'il devrait prendre. Un truc pas trop chiant, histoire de pas non plus être à ses petites soins, faudrait bien qu'elle apprenne à vivre en harmonie. Et puis quand on vous considère à l'égal d'un taré, je vous laisse imaginer ce qu'on ressent. Non pas que ca dérange Yui, mais faire du mal à une pauvre adolescente en détresse, ça révélait de l'impoli voir de la prétention. On ne choisissait pas le corps dans lequel on vivait, encore moins le contenu dans notre cerveau. Mais on pouvait faire des efforts, et ca ne serait certainement pas en se comportant à sa manière, à elle.

- Comment se porte votre amie ?

La solution se trouvait là. Le surveillant jouerait le jeu, parce qu'il jugeait ça normal, si la fille parlait à l'autre, pourquoi ne pas en faire autant ? Ca ne demandait pas trop d'acharnement, et ca pouvait tenir debout. Autant foncer tête baissée. Restait plus qu'elle n'aille pas dans la mauvaise direction. Yui souhaitait qu'elle ne confonde par ses sentiments avec une quelconque pitiée. Non, il paraissait submergé de bonne humeur et de délicates attentions. Ca faisait partie de son job, et puis, il n'y avait qu'eux. Ô, il yavait d'autres étudiants qui passaient par ce large couloir, mais simplement par nécéssité, puis ils s'enfoncaient loin et n'avaient plus de possibilités d'entendre quoi que ca soit. Etant donné que l'élève ne répondait pas, il se lança à nouveau.

- Je vous dérange, peut être ?

Il recula de quelques pas, l'examinant de la tête aux pieds.

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Sakura était bouleversée par ce qui s’était passée la veille. Elle s’était liée à Yû Shirasaki et avait transgressée les règles qui la liaient encore avec Colline. Et, ne voulant pas a nouveau recommencer, elle posa ses mains sur ses oreille et ferma ses yeux. La voie de Colline raisonnait dans sa tête. Elle revoyait la scène d’hier. Mais, Sakura souhaitait juste que tout cela s’arrête. Une douleur crânienne la prit, alors, contrainte à enlever ses mains de ses oreilles et à ouvrir les yeux, elle entendit la voix de l’homme.

Il devait être plus vieux qu’elle et semblait déjà mature au vu de sa voix. Mais peut être Sakura se trompait-elle. Après tout elle écoutaient les passants dans la rues mais jamais quelqu’un lui parlait a elle. Pourtant, si la voix laissait penser à un homme, sa petite taille faisait penser le contraire. Un peut surprise, Sakura ne savait estimer l’âge de son interlocuteur. De toute façon, cela lui apporterais peut car elle ne devait pas lui parler. Seulement, Il était le premier à voir Colline, Sinon, pourquoi parlait t’il d’elle. Sakura s’en réjouit, puis leva la tête et regarda d’un regard interrogeur son amie. La jeune fille n’avait pas besoin de parler pour que l’autre lui réponde.

*Il est bizarre ce type, c’est le seul qui s’intéresse à moi.*

Colline en avait bien fait exprès de ne pas mentionner aussi Sakura. Juste pour la froisser. Tardant à répondre, L’homme reparla de nouveau, questionnant une nouvelle fois l’asiatique. Que pouvait-elle dire, Que Devait-elle dire ?! Sakura ne savait que faire. Et pourtant, comme la veille, elle aligna quelques mots à l’encontre d’une personne bel et bien réelle.

-Colline. Mon amie est Colline.

Pouvait il lui aussi l’entendre ?! La connaissait-il ?! D’après ce que Colline avait dis quelques minutes plus tôt, il semblait que non. Enfin, tant pis. L’important était qu’il la voyait.

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