Le reflet de la lune {PV}

20h58 indiquait l'horloge du salon, vide pour le moment mais qui n'allait pas tarder à accueillir deux petits monstres. Maxime et Jason n'allaient pas tarder à rentrer de l'anniversaire de leurs amis, surexcités, et c'est moi qui en ferais les frais... De vrais piles électriques ne cessant pas de sauter partout, de toucher à ce qui ne leur appartient pas, s'amuser à faire mon malheur et a m'initier au jeu du "cache objet" tous les week-ends. Je me demandais si il y aurait un jour ou je rentrerais du Lycée, sans avoir perdu une seule chose dans ma chambre, ou avec une télé et son poste DVD...
Je soupirais en regardant ma montre, dans moins de deux minutes il serait là avec leurs diaboliques parents, qui eux étaient bien sûr du côté de leurs enfants- car pour eux cacher des objets dans la maison les initie à une sorte de jeu de mémoire. Combien de fois n'avais-je pas eu droit au "tu chauffes" alors que mon cahier ou ma prise était dans une pièce, bien a l'opposé? Des centaines... Je m'étalais sur le fauteuil regardant le plafond et ses coins un a un avant de tomber sur un avec une toile d'araignée ce qui me fit frissonner... Horrible chose velue qui, comme par hasard, court dans ma chambre- et là on voit de suite un coup monté par les diablotins de service en les entendant rire quand moi j'hurle.

Le tic-tac de l'horloge m'était plus que reposant et j'en profitais du mieux que je pouvais, avant d'entendre une voiture arriver dans l'allée devant la maison. J'ouvrais mes yeux, ramassais mes papiers et les jetais avant de me rasseoir sagement devant la télé, mes pieds au sol-et plus maintenant sur la table basse- je les entendais rentrer dans la maison, alors que je leur souriais en guise de bienvenue...

Je regardais, mes beaux-parents entrer sans les gosses, ce qui me fit bizarre, avant que l'on m'explique qu'ils étaient a l'hôpital a cause d'un accident dû au toboggan... Dans ma tête je me criais "victoire!", alors que exterieurement j'avais mon air étonné et désolé pour eux... Ce soir ils passeraient la nuit a l'hopital et j'étais priée d'aller me coucher à 23h grand maximum. Mon grand sourire aux lèvres- et faussement faux-cul- je les regardais partir en acquiessant... Quoi de mieux qu'une soirée seule dans une maison vide avec un garde mangé plein?... Je ne voyais pas du tout et pour le moment je ne cherchais pas, alors que j'allais me chercher un paquet de chips et une canette de coca- chose dont tout le monde a habituellement droit sauf moi, car pour eux 50 kilos pour 16 ans c'est trop, et surtout pour moi qui ne prend jamais un gramme!- et je filai dans ma chambre allumant la radio, avec le volume au maximum.

Mangeant une chip en m'approchant de ma fenêtre, pour regarder la magnifique vue sur la plage que j'avais, je souriais... La lune éclairait presque toute la plage. Elle était si belle, si pâle et si inexpressive que je l'enviais. M'étirant, je souris et jeta le paquet sur ma mezzanine prenant mes vêtements au passage et fonçant dans la salle de bain. Je souris a mon reflet, regardant mes prunelles verte émeraude/ Marron chocolat me fixer, moi avec mon jolie minois et mon visage ovale avec mes cheveux d'une couleur chocolat au lait me tombant en dégradé, coulant sur chaque côté du visage.

Ma débarassant de ma chemise de nuit, longue jusque mes chevilles et de mes chaussons, avec un petit chat kawaii me faisant un clin d'oeil, j'enfilais mon jeans, mon débardeur ainsi que ma veste, avant de mettre mes converses a mes pieds et de me faire un clin d'oeil. Ce soir j'étais seule jusqu'au lendemain ça ne m'empecherait pas de sortir et puis... Mes beaux-parents n'avaient pas précisé que je ne devais pas sortir. Finissant par mettre mes perchoirs, je déposais mes affaires dans ma chambre, me mangeai une chip et fermai la porte a clé derrière moi, avant de me pencher sur ma fenêtre et de monter sur la branche qui était près de mon balcon.. Ne laissant aucun indice de ma sortie derrière moi je fermai et sautais de l'arbre, tombant lestement au sol.
Le vent soufflait, mais je ne le sentais que de temps en temps quand il me frolait la joue doucement et passait dans mes cheveux pour me faire frissonner en touchant ma nuque. Je souris et contournais la maison, me dirigeant vers la cime des arbres de la foret qui sillonnait Nagoya... Un dernier coup de vent me carressa la nuque avant que je ne franchisse la première rangée d'arbre de la foret... Je m'y aventurai comme si je n'avais jamais eu peur du noir et de ces bruits effrayants, comme si j'étais une habituée. La nature et moi ne faisions ni une ni deux, mais je continuais a m'enfoncer de plus en plus dans la foret . Je savais où j'allais, là-bas un peu plus loin, se trouvait un lac, tout au centre. Je connaissais le chemin comme ma poche vue qu'il fallait aller tout droit après le premier virage du sentier, ce que je fis... tout autour de moi était sombre, et pourtant j'arrivais a me glisser entre chaque arbre sans me le prendre dans la figure. La végétation autour de moi était plus dense que la dernière fois, et les herbes aussi, par la même occasion.

Quand j'arrivais, la même sensation de bien être m'envahit. L'air était frais et léger, et l'eau du lac était plate et calme. Je m'y approchais doucement et m'y penchais pour y regarder mon reflet... Il était identique a celui que j'avais vue il y avait quelques minutes dans le miroir de ma chambre, a part que cette fois-ci il était légèrement déformé par l'eau du lac. De mon air rêveur je restais penchée sur celui-ci a contempler l'eau et le reflet de la lune, si belle et si pâle.

La lune... Pourquoi n'étais-je pas elle? Pourquoi n'avais-je pas sa beauté et sa pâleur a en faire envier plus d'un? Je m'imaginais a sa place. Là haut. A regarder le monde, et les gens d'un air supérieur. Elle était si belle ce soir et son reflet dans l'eau du lac me faisais rêver comme toujours. J'étais une rêveuse et il ne m'arrivait jamais de passer une seule journée sans rêver du monde et d'autres. Je me surprenais des fois à faire des choses alors qu'elle n'aurait pas du. Il m'étais déjà arrivée de parler en rêvant les yeux ouvert, et surtout bien réveillée, Juste rêveuse.
Sans quitter l'eau du regard, je m'y penchais de plus en plus, afin d'y aller tremper ma main. L'eau était douce et plate, et le fait d'y tremper ma main fit quelques petits ronds s'éloignant du bord. Elle était fraiche mais l"idée de m'y plonger dedans ne serai pas folle. Pourquoi? Parce que j'étais folle quand je le voulais. Il m'arrivais de faire des choses insensée quelque fois. Comme me jeter dans la mer, en bas de chez moi, toute habillée, alors que celle ci faisait rage. Jamais il ne m'étais venu a l'idée que je pouvais me noyer, ou me faire emporter par le courant. Non, j'étais insouciante du danger et personne ne pouvait y faire. Qui sait combien de fois j'aurai pu me noyer, ou me faire tuer les jours ou je m'aventurai au bord de la falaise, toujours si fragile. Mais tant que mon insouciance serai présente, je continurai. Quel danger pouvait-il y avoir ce soir?... Rien? Je pouvais me noyer, bien que je savais nager, qui sait une crampe est vite arrivée. Ou alors, un rôdeur viendrai a m'emmener avec lui et il me violerai pour enfin me tuer. La mort... La mort était la solution a tout ces dangers. Pourquoi?.... Pourquoi solution a tout ça? Toutes ces questions se bousculaient dans ma tête a m'en faire devenir folle.

La mort de nouveau... Elle avait déjà frappée a ma porte plusieurs fois, et pourtant j'étais encore là. Ce jour me revint en tête. Ce jour ou... J'avais perdu mes parents et mon frère. Ce jour ou j'aurai dù partir avec eux. Pourquoi étais-je encore là? N'avais-je pas assez souffert comme ça. Il fallait que j'endure le calver de mes parents adoptifs, et celui de leurs deux fils. Ils me détestaient... Tous. Même les gens du lycée, j'en étais sûre. Rien qu'a voir leurs regard a travers le mien m'effrayais. Etais-je si insignifiante et si petite et insouciante? C'était pour cela que je ne cotoyais personne. enfin si mais pas quelqu'un de fixe. La seule personne avec qui je m'étais confiée depuis toute ces années était un barman, adorable et digne de confiance. ça se voyait a son regard. Mais il était parti... Il m'avait abandonné a ma triste peine. Mais je ne devais plus penser à tout cela. Non, ça, c'était le passé... Et j'étais... Le présent. Le simple présent. Celui que l'on apprend en classe et celui ou j'étais en ce moment. En ce moment j'étais au bord d'un lac au fin fond d'une forêt et seule. ça c'était le VRAI présent. Il fallait que j'y reste et que j'arrête et oublie de ressasser le passé.

Mon regard fixant toujours la lune, dans le vide, ne cligna pas. J'étais immobile au bord de se lac au fin fond de cette forêt, ou je m'y aventurai que très peu, passant mon temps sur la plage. Le bruit des arbres me berçaient. C'étais si doux a entendre que je me serai endormie, ce qu'il ne fallait pas. Car si je n'étais pas rentrée pour demain matin je me ferai prendre un savon avec mes beaux-parents... Me faire engueuler... Je n'en avais rien a faire en fait. Donc je resterai là. Se feraient-ils du soucie pour moi? Ce n'était même pas la peine d'y penser. Qui se soucierai de moi? Personne! Et je n'en avais rien a faire.

Quittant mes pensées, je sursautais et criais. Il y avait là devant moi un jeune homme, a peine plus âgé que moi qui me regardais et qui venait de m'adresser la parole... Je le fixais incrédule... Il voulait que je meurs lui aussi? Que je meurs d'une crise cardiaque!... Mort radicale et rapide certes mais je préférais autrement. Clignant pour la première fois depuis un petit moment des yeux, je me refaisais un récapitulatif de la situation. J'étais dans la forêt, oui... Au bord d'un lac censé vide, oui... Mais de là, venait de surgir un jeune homme en caleçon o.o... Oui... Je clignai des yeux encore une fois, bien que je ne sois pas longue a la détente puis ouvrais la bouche pour parler, mais rien ne sorti. Enlevant ma main de l'eau je me laissais tomber assise sur la rive du lac, puis me rendis compte de la situation bien ridicule. M'enfin... Sur le coup j'étais ridicule à ne rien dire et à ne pas répondre à sa question. Tout en reprenant mes esprits, vagabonds, je souris timidement pour enfin répondre de ma voix douce et clair.

"Euh... Non... Je ne suis... pas nouvelle oo..."

Cette réponse avait le mérite d'être claire et net. Je le fixais toujours, puis tournait la tête vers la ou j'étais venue... Je parlais a un inconnu, et de la mes pensées du jeune violeur me revient en tête... Je secouais la tête pour revenir a moi. Non il n'avait pas la tête d'un violeur ><!... Je souriais de nouveau.

" J'habite sur la côte, au bord de la plage, sûrement pour ça que... Tu ne m'as jamais vue..."

Logique non? Ben oui il m'arrivait des fois d'être logique comme aujourd'hui. Enfin des fois... rarement... Mais HS ça n'a rien a voir avec le moment même. Fixant un peu plus le jeune garçon je le détaillais de mes prunelles chocolaté. Il devait être a peine plus âgé que moi et n'avait pas une carrure dite d'athlète, bien qu'il soit bien formé, rien qu'a cette pensée je rougissais légèrement. Ses yeux d'une brun assez clair ressemblaient légèrement a mes prunelle chocolat. Mais ses cheveux m'intriguaient. Ils étaient bleu clair. ça allait très bien avec son teint ni trop pale ni trop foncé. Je souris, mon inspection fini, j'en concluais qu'il n'avait rien d'un violeur... Oui j'étais encore sur ce fait la et alors? o.o.... rigolant intérieurement je décidais de ne pas rester les bras croiser a ne rien faire. Je me présentais.

"Je suis... Maggie...!"

J'esquissais un léger sourire en sa direction, puis me taisais. Si je parlais trop il en aurait mare non? Je le laisserai engager une conversation et si je le dérangeais je partirai... C'est la règle non? il était là avant moi!.

" J'habite sur la côte, au bord de la plage, sûrement pour ça que... Tu ne m'as jamais vue..."

Ma vue divague... La fatigue? Non... Le rêve... Une chose pleine de mystère. Je rêve. Je rêve de la vie et de la mort a m'en faire perdre la tête. Qui suis-je, ou suis-je, que fais-je? Je suis un rêve, ou un simple souvenir. Mais souvenir et rêve sont deux choses différente et a l'opposé. Quand je rêve je rêve du passé, ou du présent, et peut-être du futur. A moins que ce soit irréel, j'y crois... Le souvenir est la chose que je redoute. Je veux oublier la passé et vivre comme une personne du présent. Nous sommes tous du passé, alors que faire... Oublier... Oui j'oublierai ça. Je veux vivre... Vivre éternellement pour faire ce que mes parents et mon frère jumeau n'ont pas put... Le rêve est un mystère, que je ne résoudrai jamais, car sans rêve, je ne suis pas.
Mes pensées divagues. Elles vont de droite a gauche, d'avant en arrière sans arrêt et ne s'arrête jamais. La je pense... Je pense a la personne qui se trouve devant moi. tout a l'heure je penserai. Je penserai a ce que j'ai fait de ma soirée et dit. Ce que j'y ai fait et pourquoi... Et enfin je m'allongerai dans mon lit et je divaguerais pour enfin Rêver.

Je sortais de mes pensées et l'entendais me répondre, bien que je n'avais pas posé de question a son sujet!. Qu'il s'appelait Yokiro et qu'il était ravi de me rencontrer... Et moi alors... Étais-je ravie? Au fond je ne savais pas. Je n'étais jamais vraiment ravie de rencontrer une nouvelle personne, vue le nombre de fois ou l'on m'avais laissée tomber après. Serai-ce le cas? après tout il était la que ce soir et je ne le revérait pas la prochaine fois que je viendrai ici... Qui sait? A par ce foutu destin qui vous tombe le plus souvent en pleine gueule (désolée pour le mot il sonnait trop bien xD) et surtout sans prévenir. Je soufflais. Mais discrètement pour ne pas montrer que si je faisais ça c'était pour lui. Ou plutôt a cause de lui, avant de le réécouter me parler et comme d'habitude je me taisais, sans le quitter des yeux...



J'écarquillais les yeux en le regardant, sans le quitter du regard... Lui un violeur?... Un de ces voyous qui se trimbalait dans la forêt de temps a autre? Un frisson m'envahit. Ces personnes m'avaient toujours éffrayéé. Quoi que je fasse, j'étais toujours au aguets a cause de ses gens là. Certes j'étais une jeune fille insouciante du danger et surtout inconsciente, mais j'avais le don de savoir ou aller et ou ne pas aller a cause de ses gens.
Me mordillant la langue intérieurement je me reculais doucement, avant de secouer la tête.



J'avais l'impression de parler comme une fille qui c'était déjà fait violer. Mais ce n'était pas le cas. Je n'étais plus pure du tout, il en était sûre vue que j'avais déjà couché avec un homme, mais nous n'étions pas allés trop loin vue que je n'étais pas si consentante que ça puis il en était tout. C'était fini.
Mon regard divaguais de la ou j'étais venue, au jeune garçon. Et si il l'était vraiment? Et s'il m'amadouais juste pour mieux se régaler après?... Rien que d'y penser j'en frissonnais de nouveau. Courir jusque la sortie de la forêt en pleine nuit était mission impossible pour moi, a cause de mon piètre don pour l'orientation. je me perdrais, puis il me retrouverait et s'amuserait. Encore une fois un frisson m'envahis de toute par de mon corps. Je n'avais pas peur, oh non loin de ça... J'étais juste craintive et encore plus insouciante dans ce cas là. S'il l'était vraiment, pourquoi ne souriait-il pas niaisement comme dans les films? Ou pourquoi me regardait-il pas avec des yeux de loup affamé comme dans un film que j'avais regardé la nuit dernière?... Une ruse? Il m'amadouait encore une fois?

Encore une fois mon regard divagua de la ou j'étais venue a lui. Si je courrais maintenant, il ne me rattraperai pas de suite, vue qu'il était encore dans l'eau. Le doute m'envahis de toute par. J'étais si insouciante de tout danger, comme quand j'allais en bord de mer... Mais non, j'en étais sûre,!... Peut-être pas a 100 pour cent, mais quelque chose me disais qu'il n'était pas ce genre d'homme a abuser des femmes pour finir par les laisser trainer nue la ou il s'était régalé. Mon regard quitta l'endroit d'où j'étais venue pour se reposer sur Yokiro.


Je lui posais quand même la question, bien qu'elle était vraiment idiote... Qui sait... Je l'étais aussi, donc...

Je me sentais assez vide de pensées. Je ne savais pas quoi penser, ni quoi faire s'il était un de ses hommes. Je me sentais plus fatiguée qu'autre chose, amis je ne le montrais pas. je ne voulais pas rentrer chez moi pour devoir supporter les gens qui m'avaient adopté a la mort de mes parents. Je fixais donc Yokiro de mes prunelles chocolat sans ciller, attendant une réponse quelconque qui me ferais paniquer ou pas.
Il m'expliquais qu'il était plus du genre a respecter les femmes plutôt qu'autre chose et que s'il aurait voulut me violer il serait sortie de l'eau depuis longtemps et il aurait épargné le fait de me donner son prénom. rien que cela me fit sourire légèrement. J'étais naïve a un point!... Il enchaina que sur le fait, que s'il sortait avec moi il me respecterai et qu'il ferai tout pour se mettre a la hauteur de mes attentes. Je rougissais légèrement a cette phrase avant d'essayer, et oui je dis bien essayer de me détendre. Je le laissais continuer.

"En plus toi aussi tu savais que ce n'était pas mon genre. La preuve si t'aurait sentis la moindre trace de danger venant de moi tu te serais enfuis exact!"

Je souris légèrement. Oui il fallait avouer que je l'avais et si ça aurait été le cas, je l'aurai senti. Le Danger et moi nous étions deux car moi même je passais mon temps a aller vers le danger au lieu de le fuir.



Je soupirais, honteuse d'avoir douté d'une personne, même si je n'y pouvais rien car je ne le connaissais pas quand on y repensait bien clairement. Je savais de lui que on prénom, rien de plus. ni même son âge, ni même quel lycée il fréquentait. Shimizu? Mon lycée? Peut probable, je l'aurait sûrement croisé dans un de ces multiples couloirs. Un long soupire, discret s'échappa de ma bouche, avant qu'un petit sourire n'apparaisse sur mon petit visage enfantin. Lentement je me rapprochais de nouveau de lui, l'aillant fuit sous la peur. Et doucement j'enlevais mes chaussures pour tremper mes pied dans l'eau du lac. Un long frisson parcourut ma colonne. L'eau était plus fraiche au touché avec les pieds, qu'avec ma main a mon arrivée sur la rive.
Je faisais basculer ma tête en arrière, tout en fermant les yeux. Le vent frôla ma joue et mes cheveux jouait a se balancer dans mon dos, alors qu'enfin je rouvrais mes paupières pour regarder le jeune garçon.



Je lui adressais un sourire chaleureux, en coin, fixant le fond du lac, ou se trouvait un petit ilot de pas même deux mètres sur deux mètres.