First Day [ Libre ]

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Nous étions un lundi matin , un lundi comme les autres me dirriez vous ... Enfin pas pour tout le monde . Généralement , les gens n'aiment pas le lundi matin et Keichi ne fesait pas exception à la règle , pourtant , aujourd'hui il était heureux . Heureux de quitter enfin son ancienne vie , heureux de ne plus revoir sa famille , heureux d'être là tout simplement .
Keichi était habillé tout en noir , pour ne pas changer ses habitudes , il regardait lentement autour de lui , tout en avancant vers le portail de fer . Le seul bruit qu'on pouvait entendre était celui de ses pas sur le gravier .
Finalement , le jeune homme se trouva devant le portail . Il se depecha de l'ouvrir pour en finir a jamais avec ce qui se trouvait du coté " ville " du portail ( c'est a dire , sa famille et son passé ) . Keichi regarda une derniere fois derriere lui , n'ayant aucun regret , et continua sa route jusqu'a arriver devant la porte d'entrée du batiment . Il n'étegnit la cigarette qu'il avait a la bouche qu'une fois rentré dans le hall .
Le jeune homme regarda autour de lui sans rien dire . Le silence pesant qui l'entourait allait finir par le rendre dingue . Il lacha alors c'est deux valises ce qui emit un bruit sourd , qui resonna dans toute la piece ( et peut etre plus ? ) C'est vrai que la piece était immense ... Mais surtout immensemment vide , et il se sentait un peu seul et perdu , mais ce n'était pas pour ca qu'il allait changer ses habitudes . Keichi était bien décidé a se faire remarquer , en tout cas le temps que quelqu'un remarque qu'il était seul et completement peaumé dans ce lycée .

* Eh oui c'est ca d'etre nouveau ! -Oh commence pas , c'est quand meme mieux que de rester à la maison ... *

Un peu décu d'etre toujours tout seul , Keichi vint s'assoir sur un des sofas qui tronaient dans le hall , mettant ses coudes sur ses genoux et posant sa tete dessus . Il regardait les murs et le mobilier sans vraiment etre surpris . Le silence tronait toujours autours de lui ce qui le destabilisait au plus haut point . Il soupira alors , sans vraiment le vouloir , puis regarda la montre accrochée a son poignet droit .

* A cette heure la tous les eleves doivent etre en cours *

Puis la sonnerie retentit enfin et des voix , des bruits de pas ( etc ) se firent enfin entendre , comme si tout d'un coup , le batiment reprenait vie . Keichi se leva alors , et cessa de regarder les murs , esperant toujours que quelqu'un remarque sa présence .

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Parmi la foule, un garçon comme les autres passant presque inaperçu déambulait au milieu des autres élèves. Le cours de mathématique l’avait épuisé, et l’idée même de continuer à aller en classe pour le reste de la journée lui donnait envie de se défenestrer. Il tenait sous son bras une pile de cahier de brouillons, tous dans un piteux état, et sur son dos, un sac pratiquement vide. On pouvait facilement comprendre, à l’aide d’une perspicacité sans prétention, qu’il s’était tiré si vite de la salle, qu’il n’avait pas pris la peine de ranger ses affaires.

Lorsqu’il arriva au niveau de Keichi, il ne le remarqua pas immédiatement. Et pour cause, il venait de s’arrêter, s’accroupissant au sol, pour ranger enfin ses satanés cahiers. Il marmonna alors pour lui même quelques injures à l’intention des professeurs, persuadé que personne ne l’entendait parmi tout le brouhaha : « Maudit vendu à la solde du gouvernement, comme si l’enseignement était leur vocation, c’est plutôt les vacances payés ouais ! » Inexplicablement, il détourna le regard, apercevant des valises au pied d’un jeune homme. Il se releva pour le regarder, un air d’incompréhension sur le visage.

- Qu’est ce que tu fais là ? Sois malin, attend la reprise des cours avant de te présenter, sinon ils vont te faire déposer les valises dans ta chambre, et tu vas devoir aller en classe. Vient, suis moi.

Sans même demander la permission, il saisit l’une des valises et se partit en direction des jardins. La seule preuve qu’il n’était pas un voleur fut une invitation du regard à le suivre, bien décidé à ne pas laisser une âme esseulé aux griffes du corps professorale.

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Keichi était toujours debout , regardant les nombreux élèves passer devant ses yeux sans qu'il s'apercoivent qu'il était là .Il vit alors un jeune homme s'arreter et s'accroupir pas loin de lui . Aparemment , lui non plus ne l'avait pas remarqué , mais ce fut de courte durée car , une fois les affaires du jeune inconnu rangés , il se releva et se dirigea vers Keichi . Celui ci eut a peine eut le temps d'ouvrir la bouche pour se présenter et expliquer sa situation que l'inconnu s'adressa à lui , d'un ton plutot autoritaire et qu'il ne fallait pas contredire .

Vient, suis moi.

Ce furent les derniers mots pronnoncés par le jeune homme . Il avait l'air si sur de lui que ca en était destabilisant . Keichi jetta un dernier coup d'oeil au hall d'entrée avant de se decider à suivre le jeune homme . Celui ci se dirigea facilement a travers les couloirs , comme si il connaissait les lieux par coeur .

* Hum il doit etre la depuis longtemps ... - Quelle sens inoui de l'observation Keichi -_-" *

Finalemment , ils se retrouvèrent au beau milieu d'un lieu qui pouvait etre un parc ou peut etre des jardins . Les arbres et les fleurs tronaient en grand nombre sur la pelouse , il n'y avait que deux ou trois lycéens qui preferaient surement trainer dans les jardins que aller en cour , et c'était plutot comprehensible .

" Au fait , je m'appelle Keichi ... "

Après avoir prononcé ces mots , il souria timidement au jeune inconnu , observant chaque trait de son visage , puis regardant a nouveau en direction des quelques lycéens .

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Une fois dans les jardins, le jeune homme se retourna pour faire face au nouveau venu. Il laissa tomber la valise qu’il avait réquisitionné, puis son sac et sortit une cigarette pour l’allumer. Il dévisagea le jeune homme, regardant avec attention les traits fins qui constituaient son visage. Il se gratta ensuite la tête, prenant un air un peu moins sérieux. Il n’avait pas voulu l’effrayer, mais devant sa colère immédiate contre les professeurs, il ne pouvait pas se résigner à envoyer une pauvre personne assister à leurs discours ennuyeux.

- Je m’appelle Haraku Hitoki. Excuse moi pour l’accueil un peu abrupte mais je n’allais pas te laisser moisir en cours tandis que tu viens d’arriver. On dirait pas comme ça, mais ce lycée est vraiment sévère concernant la présence des élèves, et toi, tu as la chance de ne pas pouvoir travailler aujourd’hui sans aucune conséquence. Attend juste le dernier moment pour te présenter à la réception.

Il bascula en arrière, laissant son dos épouser l’herbe tandis qu’il continuait à fumer sa cigarette. Il regarda brièvement les nuages, admirant ce magnifique ciel de liberté qui le convainquit qu’aujourd’hui, il n’irait plus en cours. Il redressa son visage pour de nouveau regarder Keichi.

- Met toi à l’aise, les profs ne viennent jamais dans le jardin, seulement les élèves. C’est l’endroit parfait pour fumer et éviter les cours. Voilà ma première leçon pour toi sur le lycée Shimuzu.

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Contrairement a ce que pensait Keichi au début , le prénommé Haraku n'était ni froid , ni distant , au contraire il était plutot bavard . ( Morale de l'histoire => Ne pas se fier aux apparences x3 ) Aparemment , il n'aimait pas les cours , et le fesait savoir ... Il devait etre une sorte de ... rebelle ou quelque chose dans le genre . Puis , sans vraiment y reflechier , Keichi s'exclama :

" Je pense que je vais suivre ton conseil "

Puis , il regarda Haraku s'allonger , il voulut faire de même mais se résolut et s'assit en tailleur en face de lui .

* Alors comme ca on peut faire ce qu'on veut ici ? ... *

Keichi passa alors une de ses mains dans la poche arriere de son jean noir et en sortit une cigarrette , cherchant son briquet mais ne le trouvant pas , il demanda un peu géné :

" T'aurais pas ... un briquet ou quelque chose comme ca ? "

Il adressa un léger sourire , histoire de faire passer le tout ( HS => J'me comprends >< ) et attendit la reponse de son interlocuteur . Il jetta alors un bref coup d'oeil à ses valises avant d'etre tiré de sa reverie par quelque chose qui vibrait et emettait une calme musique :

I was born to tell you I love you
and I am torn to do what I have to, to make you mine
Stay with me tonight

Un peu géné , Keichi sortit son portable de sa poche et grimaca quand il vit qu'il venait de recevoir un message de sa mère .

* Mais qu'est ce qu'elle me veut encore .. *

Sur l'écran du portable était écrit :

" Mon cheri , j'éspère que tu t'amuses bien , bisoux ... "

Après deux ou trois " manipulations " , Keichi bloqua le numéro et remit le telephone dans sa poche , toujours attendant la reponse de Haraku .

[ Pour Info => La chanson est Your call de Secondhand Serenade <3 ]

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Haraku appréciait être allongé ainsi dans l’herbe. Il n’existait rien de tel que de vivre en dandy, savourer les bienfaits de la verdure et ne répondre à aucune autorité. Il continua de tirer sur sa cigarette, puis, se saisit de son sac pour en faire un coussin et relever la tête. Il observa Keichi faire son manège avec le téléphone, décidément, quelqu’un devait le harceler. Ou du moins insister, pour lui parler. Il plongea la main dans sa poche pour en sortir un zippo avec un galion gravé dessus.

- Tiens…

Au début, il préféra ne rien dire concernant l’appel. Après tout, ça ne le regardait pas. Mais il ne parvenait pas vraiment à trouver un sujet de discussion. Il décida donc de se lancer, sans aucune restriction, il posa directement la question.

- Laisse moi deviner, une relation qui s’est mal terminé, non ?

Il s’assit à son tour en tailleur, se mettant en face du garçon pour écouter son histoire. Généralement, ce genre de problème découlant d’une véritable suite de péripétie. L’imbécile était persuadé qu’il avait visé juste, après tout, pour un cynique, il aurait eu du mal à imaginer une chose aussi bénigne que l’appelle d’une mère inquiète pour son enfant.

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Keichi prit l'objet que Haraku lui tendait , alluma sa cigarette et le lui rendit . Légèrement énervé par le message qu'il venait de recevoir , il supposa que sa cigarette lui ferait le plus grand bien . Finalement , il posa ses deux mains derriere lui , et laissa peser le poid de son corps dessus .Finalement , le jeune homme qui l'avait accueuillit avait l'air plutot sympathique , il lui adressa finalement un sourire , qui s'effaca bien vite quand celui ci évoqua le message ...

* Je lui dit la véritée ? - Si tu veux qu'il se foute de ta gueule vas y ! - Mouais mais j'vois pas pourquoi je lui mentirais ... c'est qu'un message - Fais comme tu veux .... *

Keichi soupira avant de repondre a la question posée par son interlocuteur :

" Pas exactement ... Ma mère qui me harcèle alors qu'elle m'a toujours ignoré ... décidemment je la comprends pas très bien ... "

Après etre passé aux avoeux , le jeune homme souria faiblement . A vrai dire , il détestait parler de sa vie , et particulierement de ses parents qu'ils detestaient . Mais il en avait quand meme parlé a Haraku , en ce moment , il ne comprenait plus trop comment il fonctionnait ... D'où venait son changement soudain de caractère ? Lui qui est d'habitude timide était à l'aise , a part durant certains moments ... C'était surement son sentiment de libertée qui lui " donnait des ailes " . C'est vrai que depuis qu'il avait quitté ses parents , il se sentait plus léger , comme si il trainait un poids en moins . Quelques minutes après sa longue reflexion, le jeune homme regarda le ciel bleu et dégagé , pour lui la journée commencait très bien ! Bien mieux qu'il aurait pu l'immaginer ... Finalement , le jeune homme décida de changer de sujet de conversation , car parler de sa famille et de son passé n'était pas forcemment ce qui lui plaisait le plus . Il remarqua alors que depuis qu'il avait rencontré Haruka , ils ne parlaient que de lui meme , il décida alors de dériver la conversation et d'essayer d'en apprendre un peu plus sur son interlocuteur , en commencant avec une question ... que l'on peut appeler banale quand on vient d'arriver dans un nouveau lycée :

" Alors ... Tu es ici depuis longtemps ? "

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Apparemment, Haraku s’était trompé sur toute la ligne. Il ne s’agissait pas de la petite copine allant aux nouvelles, mais de la maman désireuse de renouer le contact avec sa progéniture. Il ne s’attarda pas à lui prodiguer des conseils, ne comprenant rien à ce genre de douloureuses relations. Il tira une nouvelle bouffée de sa cigarette, l’air perplexe, il chercha quelque chose à dire pour essayer de rassurer le jeune homme sur le comportement de sa mère. Il fut alors ravi lorsque le sujet dévia sur lui.

- Je suis là depuis quelques semaines, et encore pour toute une année. Je t’admets avoir grandement envie de partir, mais tous les autres lycées ne veulent plus de moi.

Il haussa les épaules devant sa propre situation désespérée. Il avait toujours voyagé d’un établissement scolaire à l’autre, défiant chaque forme d’autorité qui s’opposaient à son confort. Au grand désespoir de ses parents, le garçon ne voulait, et n’allait, pas changer. Il préférait conserver son attitude de débauchard, essayant toujours de sombrer un peu plus dans les méandres de son univers tortueux.

- Et toi, qu’est ce qui t’amène ici ?

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Keichi fut surpris de ne pas voir son interlocuteur pouffer de rire quand il lui avoua que c'était sa mère qui le harcelait au téléphone . Il était finalement peut etre plus sérieux qu'il ne le laissait paraitre ... Comme il l'avait quand meme deviné , Haraku était un de ces " rebels " que craignaient tant le personnel et les professeurs . Le jeune homme adressa un sourire a son interlocuteur quand il lui explica sa situation .

* Il a besoin de libertée ... à sa facon à lui .... *

Keichi fut un peu géné quand il s'apercut que Haraku venait de lui poser une question et qu'il n'y avait pas répondu , comme toujours perdu dans ses pensées . Il s'efforca de prendre un air songeur , comme si il lui avait fallu un temps de reaction , mais finit par repondre , toujours en tout franchise :

" Je fuis ma maison ... Je voulais etre libre , maintenant je le suis .... d'une certaine manière "

Le jeune homme aux cheveux argentés supposait que pour son interlocuteur n'avait pas la meme deffinition de " libertée " que lui , mais Haraku n'avait pas vécut ce que Keichi avait enduré et ne pouvait pas comprendre ( et inversement bien sur ) . Finalement , Keichi décida de chaner une nouvelle fois le sujet , esperant que les deux jeune lycéens n'aborderaient plus le sujet " Famille de Keichi " >0< . Celui ci demanda alors a son interlocuteur , un air malicieux s'affichant sur son visage angélique :

" Au fait , tu comptes secher les cours toute la journée "

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Haraku écarquilla les yeux, on aurait dit que le garçon parvenait à lire dans ses pensées. D'un geste de la tête il acquiesca, il paraissait évident qu'il n'assisterait pas aux cours. Il détestait de devoir rester toujours assis à la même place, à prendre des notes pour essayer de satisfaire les critère du gouvernement japonais. Dans ces moments là, il avait l'impression de n'être qu'un robot, une pierre que les outils de la culture s'amusait à façonner. Il sourit alors, bien décidé à expliquer ses nombreuses motivation qui le poussaient à agir ainsi.

- Ouais, j'y peux rien. Il y a tellement mieux à faire que de s'enfermer dans une salle de classe tandis que le monde regorge de surprise. On est dans une nouvelle ville, avec des lieux inconnus, pourquoi se cantonner à l'établissement scolaire, qui, par définition, est le plus ennuyeux.

Il écrasa sa cigarette dans le jardin, sur le sol, puis continua de détailler le jeune homme à l'étrange chevelure. Décidément, il remarquait que celui ci ne manquait pas de charisme, et ne se laissait pas du tout intimider par lui. Il croisa ses bras.

- Tu peux aller en cours si tu le souhaites, mais à ta place je profiterais de la journée pour découvrir la ville, personne ne te tiendra rigueur si... Ton train avait été en retard par exemple.

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