Du patinage pour le moins artistique [libre]

Alors qu'il se baladait dans les couloirs du lycée Shimizu en direction de son dortoir, Kakyo remarqua une affiche pour le moins intéressante. Le lycée proposait aux étudiants dès cette semaine, des sorties "Spéciales Noël" dans la ville de Nagoya, entre autres au marché de Noël et à la patinoire. Il fut particulièrement intéressé par l'annonce de la patinoire, n'ayant jamais pratiqué ce sport très éloigné de ce qu'il avait l'habitude de faire. Il n'avait évidemment jamais mis ses pieds sur une patinoire et n'avait aucune idée de la difficulté ou de la facilité qu'il aurait à pratiquer cet étrange activité. Il opta donc pour y aller dès le lendemain.
Le lendemain Kakyo pris ses affaires en expresse, profitant de son jour de congé pour se lever avant la plupart des autres étudiants, et partit prendre le bus pour le centre-ville.

Arrivé sur place, Kakyo se sentit déjà moins à l'aise. L'immense patinoire l'impressionnait et il ne savait pas trop comment faire pour aborder cette étendue de glace qui lui paraissait si fragile, angoissante mais aussi brillante et belle comme il n'en avait jamais vu. Cherchant de ses yeux l'endroit où il pouvait louer ses patins (qu'il savait gratuit) il paniquait un peu. Lorsqu'il finit par arriver au guichet, le jeune homme demanda sa pointure puis partit enfiler ses lames. La sensation était très étrange et Kakyo se demandait commet il allait pouvoir tenir droit sur ces "choses".

Après s'être levé, plein d'excitation et d'angoisse, la réaction ne se fit pas attendre: Kakyo s'écrasa de tout son plat sur le sol mouillé de la patinoire... Et dire qu'il n'était même pas encore sur la glace...

Aujourd'hui Kohana avait envie de sortir, de prendre l'air. Les premières neiges étaient tombées et une ambiance fébrile et joyeuse régnait dans l'air. Les petits enfants étaient dehors à se lancer des boules de neiges, les adolescents se regroupaient en groupe pour "jouer" dans la neige tandis que les adultes buvaient un chocolat chaud dans les café.

Il était vers les 11h30 et c'était l'heure parfaite pour faire un petit peu de patin à glace. Oh oui, c'était le moment parfait, de plus, une patinoire avait ouverte pas loin de son appartement. C'était une aubaine ! Kohana s'habilla alors rapidement de sorte à ne pas avoir trop froid et sortie quelques minutes plus tard, toute excité à l'idée de pouvoir patiner.

Les gens trébuchaient , glissaient dans la neige fraichement tombée...l'hiver, saison magnifique et tellement dangereuse par moment...
Kohana marchait prudemment sans pour autant ressembler à un vieille escargot apeurée de perdre sa coquille en cours de route.

Kohana arriva rapidement devant la patinoire, Kohana eut un grand sourire lorsqu'elle aperçut que seulement quelques personne patinaient...Effectivement, elle n'aimait pas énormément devoir faire attention où elle patinait, elle aimait se sentir libre et non pas compressée comme une sardine enfermée depuis trop longtemps.
Kohana s'assit sur un banc et enfila les patins, cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait plus enfilé de patin, sa risquait d'être rigolo !
Kohana se leva et du tout au coup, le monde tourna et elle se retrouva renversée, son menton venait de cogner contre la glace et ses jambes étaient surélevés, affalés sur un tas de je-ne-sais-quoi. Kohana resta choqué et bouleversé comme ca durant quelques minutes.

Kakyo qui s'apprêtait à se relever sentit soudain un petit courant d'air suivi d'un violent choc au niveau du dos. Puis *PAF* une silhouette s'étala de tout son long à ses côtés. Ne comprenant pas trop ce qu'il venait de se passer, le jeune garçon tourna la tête pour y voir plus clair et soudain se mit à rougir: il était nez à nez avec le fessier d'une fille qui venait de tomber sur lui. Il vu que son menton touchait terre et comprit qu'elle avait du se faire mal. Il rampa donc tout penaud pour se dégager des fines jambes de la jeune femme et se mit immédiatement à quatre pattes pour s'excuser!

- J..Je suis désolé!! S'aplatit-il. Vous, vous vous êtes fait mal?!

Alors qu'il s'excusait, Kakyo remarqua que son propre menton lui faisait souffrir, mais il n'en fit rien, s'inquiétant plus pour le sort de la pauvre fille.

- V...vraiment je m'excuse, je viens de tomber mademoiselle, je n'ai pas eu le temps de me relever!

Il se leva péniblement, tentant surtout de ne pas tomber une fois de plus.
Il tendit une main amicale à la jeune femme:

- Vous vous êtes pas fait mal? répéta-t-il.