Défaire : v. Changer l'état d'une chose. [SHUYA] {Partie II}

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Akane s'était littéralement enfuie du réfectoire, laissant ses plus intimes affaires à portée de toute malveillance. Elle n'en était pas fière, et n'étais pas non plus rassurée à cette idée un peu morbide. Elle venait d'arriver et déjà faisait des siennes. N'avait-elle pas été assez maladroite comme ça ? Fallait-il toujours qu'elle se fasse ainsi remarquée ? Les gens viendraient la voir ensuite, prétendraient s'être inquiétés pour elle, puis elle tomberait dans le panneau, se ferait avoir, puis on la lâcherait, comme d'habitude. N'y avait-il personne sur cette Terre qui l'apprécierait malgré ça..? Rien n'était plus insoluble que cette pauvre question.
Pendant sa course dans ce labyrinthe de lycée, de grosses larmes avaient commencé, elles aussi, une course, mais sur les joues pâles de Akane, qui ne savait pas où elle allait. Toute cette nouveauté soudaine ne lui était pas forcément bénéfique, et ne le sera jamais. Des murs construits de tous cotés, un sol uniforme qui n'indiquait rien, elle était pire que perdue. Elle pensait même à s'assoir contre un mur lorsqu'elle aperçut une porte de verre. Telle une baie-vitrée, mais avec une poignée. Elle s'arrêta devant. Douteuse de la destination. On voyait les gouttelettes de pluies mourir sur le verre propre de la porte, glisser tout le long, puis chuter à nouveau pour trouver une fin définitive dans une flaque. La pluie. Comme un appel. Akane croyait entendre son prénom.
Peut-être que dehors, sous cette eau qui ruissellerait sur son visage, elle irait mieux, se sentira seule, donc sans danger. Les autres peuvent être de tellement gros dangers lorsqu'on oublie de se méfier...
Akane ouvrit la porte. Un grincement court se fit légèrement entendre. Elle mit les pieds dans la flaque d'eau juste devant la porte. Un courant d'air froid la glaça. Elle fit marche arrière. Et referma la porte sur elle.

* Quelle fraîcheur, bordel. *

Les semelles de ses chaussures, imbibées d'eau, avaient formé autour de ses pieds un toute petite étendue d'eau. Akane tenta de l'étaler, pour que cela sèche plus vite. Elle ressortit, ensuite.
Dehors, la pluie battait fort, elle n'en avait que faire des humains. Ses gouttes, sur la peau nue, semblaient être comme des coups de poings, à petite échelle, évidemment.
Akane avançait, presque aveugle, à travers le voile d'eau qui l'empêchait de voir à dix mètres d'elle. Elle était aussi trempée que si elle s'était plongée dans un bain. Ses larmes chaude se mélangeait à la froideur de celles du ciel. Elle n'était plus q'un fantôme d'eau, dégoulinante, tremblante. Il semblait qu'elle avait atterri dans le jardin du lycée, enfin, le parc. Elle venait d'apercevoir un banc, à peu près protégé par un arbre feuillu. Elle aimait être sous la pluie, mais pas ce soir, pourquoi...? Elle ne le savait pas. Une fois arrivée jusqu'au banc, elle regarda autour d'elle, ce qui ne servait à rien, vu que l'on ne voyait rien. Assises les genoux sous le menton, et les bras entourant ses jambes, elle s'imagina être sur le bord d'un fenêtre, à contempler un horizon des plus magnifiques qu'il soit donné de voir. Une vue immense sur une plaines et ses montagnes. Une rivières se coulant un chemin à travers champs, ou pourquoi pas même un fleuve, qui irriguerait des champs naturellement entretenus.

* Tout ça n'est qu'irréel. Arrête de rêver. *

Akane ne resta pas assise, elle s'allongea sur le banc. Sur le côté. À se demander ce que son "ami" d'un repas pouvait faire. Avait-il fini par rire avec ces autres singes ? Ses affaires, les avait-il ramassées...?
Elle n'en saura probablement jamais rien. Elle décida qu'une fois calmée, elle irait faire un tour à l'accueil, y récupérerait ses valises noires, voire même son sac, s'il y avait été déposé. Tout n'était encore que supposition.

Et elle resta là. Allongée sur le banc inconfortable. Pleurant quelques larmes. Mouillée par la pluie qui ruisselait le long des feuilles de l'arbre sous lequel elle se trouvait.

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Quelle journée mes frères mais quelle journée ! En moins de temps qu'il n'en faut pour l'écrire, Shuya était passé par tout un tas de stades comportemental. De la solitude matinale dans le bus à la camaraderie avec Akane, sans oublier le camouflage dans la foule lors du repas. Le pire dans tout ça c'est que chacun de ces évènements couvrait quelque chose de peu commun. Dans le bus, un petit groupe de gamins cru bon de mettre leur ignoble musique au volume maximum dès sept heure sans même se soucier de l'avis des autres passagers. Puis l'étrange première rencontre avec Akane et enfin sa chute en public entrainant un tas de conséquences auxquelles Shuya était lié de près ou de loin à présent. Bon en ce qui concerne l'humiliation, lui était hors de cause et n'avait même pas cherché à se fendre la poire en compagnie des autres gugusses de la cantine. Mais l'oubli involontaire - enfin c'est ce que pensait l'étudiant - de son sac, allait amener les deux élèves à se croiser à nouveau. Leur destin commun n'était donc pas encore terminé, tant mieu remarque parce que Nanahara appréciait cette personne ce même s'ils n'avaient pas eu l'occasion de discuter pendant des plombes. Quoi qu'il en soit, le mauvais élève qu'il était arpentait les couloirs depuis un petit moment déjà. A la recherche de Sunao. Dans sa fuite, elle l'avait invité à la retrouver mais sans mentionner où. En bon explorateur qu'il était, Shuya qui avait déjà repéré les lieux, allait probablement la retrouver très vite. Quoi que... Dans l'éventualité où prise de panique, la jeune femme se mette à courir dans tous les sens, elle pourrait déboucher sur un endroit assez loin de la position de l'ado qui aurait alors bien du mal à la retrouver. Bref, n'ayant aucune trace d'elle dans les premiers couloirs et voyant qu'il arrivait vers les salles de cours, Shuya commença à questionner les rares personnes qu'il croisait.

"Salut... vous n'avez pas vu passer une fille en courant il y a quelques minutes ?.."
"Non personne n'est passé par ici, personne ne passe jamais par ici... sauf pour aller en classe. D'ailleurs que fais-tu là ?!"

Woah quel étrange personnage celui-là ! Shuya souhaitait simplement un renseignement, pas un interrogatoire. En plus avec son aspect étrange, ce type ne lui présageait rien de bon. Bref, il le remercia d'un geste amical et quitta le couloir au galop. Après s'être assuré de ne pas être suivit, Nanahara eu une idée pour essayer de la trouver plus facilement. Fouiller le lycée méthodiquement était le meilleur moyen, et mieux valait commencer par l'extérieur en premier lieu. Afin d'éviter de courir dans tout le vaste parc de Shimizu, l'étudiant prit de la hauteur. Il monta au dernier étage du bahu, puis voyant que le toit était accessible, il s'y rendit. La pluie tombait encore, s'il restait trop longtemps ses vêtements seraient humides. Tant pis et puis après tout ce n'est pas si grave, par le passé il lui est arrivé de faire du skateboard couvert d'eau. Appuyé sur le rebord du toit, Shuya tentait non sans mal de percer le mur de pluie. Sa vue se porta vers le parc. Ne voyant rien, il plissa les yeux tout en se concentrant comme pour mieux y voir. C'est là qu'une silhouette courant vers le bout du parc lui sauta aux yeux. Impossible de dire de qui il s'agissait. Mais bon Akane étant un peu bizarre et surtout perturbée par les évènements, il se pouvait parfaitement que ce soit elle. Bref, Shuya quitta le toit et redescendit de plusieurs étages afin d'aller jeter un oeil sur place.

"Akane... C'est toi ? "

En arrivant près d'un banc dans le parc, Shuya cru reconnaitre le corps d'Akane allongé, mais il n'en était pas certain. Sous la pluie il cru également entendre des larmes, mais c'était difficile à dire du fait du bordel ambiant. Il resta planté comme un piquet à quelques mètres de la personne. Comme ça s'il se trompait, Nanahara aurait l'air moins bête que de venir s'assoir et tirer de sa solitude la mauvaise personne...

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Ce monde n'était pas pour elle. Le monde de la communauté. Il ne fallait plus jamais qu'elle y ait affaire. Soit elle s'humilierait seule, soit ses crises prendraient possession d'elle. Deux possibilités, aucune préférence. Pendant ce temps, l'eau tombait toujours sur Akane, qui tremblait de froid, mais qui, incapable de bouger, restait là, les yeux fermés. Elle repensait à son enfance. Toutes ces années de honte et de solitude. Etait-ce son destin, de vivre seule, constamment seule...? Peut-être que c'en était ainsi, elle aurait probablement beau se battre, tout serait semblable, à la fin, comme au début. Aucune évolution. Et chaque évolution qui aurait eu l'audace de s'effectuer, retomberait en lambeaux. Les lambeaux. C'était un peu dans cette forme physique que se trouvait son âme, actuellement... Mais à quoi bon continuer le combat, lorsque l'on sait qu'il est perdu d'avance...

« Akane... c'est toi? »

Cette voix. Elle avait percé le bruit continu de la pluie sur le sol. Elle avait aussi percé le fil des pensées. Akane la reconnaissait, cette voix. Elle savait qui c'était, mais n'osait se redresser. Un écho, soudain, dans sa tête,..il retraçait chaque parole entendue de cette voix.

* Hum, ce jus d'oranges pur jus d'orange est délicieux,...Salut moi c'est Shuya ! ... Je vais te laisser, je crois, je n'veux pas te déranger, bon app' ... Dis t'as un mec ou tu as juré de te faire none ? ... Si tu veux, je peux te servir de guide après ... Shuya...Etait-ce donc là son prénom..? *

Akane n'avait pas bougé. Elle restait immobile, les yeux fermés, on pourrait croire qu'elle dort. Mais sous cette pluie et dans cette chaleur inexistante, il aurait fallut être très épuisée pour parvenir à trouver un sommeil profond. Elle venait de se souvenir de quelque chose qu'elle était persuadée de ne pas avoir entendu. C'était un phénomène étrange. Ignorer le nom d'un homme et s'en rappeler alors qu'on ne l'a pas entendu, enfin, consciemment. Quand l'avait-il prononcé..? Ce devait être au début, sinon, elle s'en serait souvenue. Elle se redressa, soudain.

« .. O..oui, c'est moi... Shuya...? »

Sa voix avait fait ressortir les tremblements presque spasmodiques qu'elle ressentait. Elle avait peur quant à savoir de qui il s'agissait. Appeler quelqu'un alors qu'il n'y est pas...
Elle était assise au milieu du banc, les mains sur chaque côté de ses cuisses, penchée en avant. Elle respirait fort, mais cela était inaudible, avec la pluie qui résonnait. Elle se décala sur le banc, offrant indirectement une place à celui qu'elle espérait être ce fameux Shuya du réfectoire. Ca ne pouvait de toutes façons être que lui, cette voix, elle la reconnaîtrait parmi d'autres, bien qu'elle ne l'eut entendue peu de temps.. Elle leva la tête, vers lui. Sentant soudainement une chaleur intérieure l'envahir, en partant de la poitrine jusque toutes les extrémités que son corps avait. Il était lui aussi mouillé, son bonnet devenu presque translucides avec l'eau. Cette eau qui n'enlevait rien à sa beauté. Pourquoi prenait-il le risque de tomber malade pour une fille qu'il pourrait tout aussi bien ignorer..?

« Tu..T..Tu peux..t'as..soir. Si tu..veux. »

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Aventures et exploration. Voilà comment titrer un livre basé sur la vie de Shuya. En sous titre : chroniques d’un étudiant dissipé. Ce livre ne ferait probablement pas un tabac lors de sa vente mais peut savoir si d’ici dix ou vingt ans il n’aura pas un succès soudain. Un nouveau souffle pour un bouquin daté et pas extraordinaire. Alors, le Shuya du futur connaitrait peut-être le succès, la gloire même si jamais un réalisateur un peu fêlé décidait d’adapter le roman en film. A tant de rêves de grandeurs qui n’arriveraient probablement pas, tout simplement car le Nanahara ne se prédestinait pas à une carrière d’écrivain. S’il pouvait percer dans le domaine du sport extrême, le skateboard par exemple voilà qui lui conviendrait plus. Mais bon pour cela, est nécessaire qu’il persévère et continue à s’entrainer régulièrement. Ce qu’il aurait probablement fait après son repas s’il n’avait pas rencontré Akane. Une fille qui suscitait sa curiosité, entre admiration et intrigue… Il faut bien le dire, elle n’est pas comme tout le monde. Enfin bref, les yeux perçants du garçon ne le trahirent pas ce malgré les conditions météos. Il avait réussi à retrouver Sunao assez rapidement, son intuition était la bonne. Elle était là, allongée sur un banc dans le parc, seule et sous la pluie battante. Probablement plus trempée que lui d’ailleurs. Quoi qu’il en fut, elle lui laissa une place à côté d’elle une fois qu’elle eu reconnu la voix du Nanahara. Il accepta son invitation à s’asseoir. A présent à quelques centimètres d’elle, Shuya la regarda de plus près. Elle avait quelque chose…

« Tu es sûre que ça va ?... ne t’inquiètes pas pour ces crétins, d’ici quelques jours ils auront tout oublié et passeront à autre chose… c’est bête un lycéen tu sais… »

Il n’hésitait pas une seconde à s’intégrer dans les crétins de son discours qui se voulait rassurant. Après tout il fait parti des lycéens et agit aussi comme un idiot par moment. Bon sur le coup ce n’était pas arrivé, mais à d’autres occasions et pour des trucs totalement dénué d’hilarité, il aurait pu se mettre à rire. Des délires comme on dit, à propos de n’importe quoi. Qui sait peut être en aurait-il un jour avec Akane s’ils continuent à se voir outre cette journée. Il n’y avait pas de raison pour qu’ils coupent les ponts subitement mais bon sait on jamais, avec les cours tout ça, les séparations sont vite faite. Et c’est en connaisseur que Shuya pense ceci puisqu’avec son déménagement entrainant des changements d’établissements, le temps consacré à ses potes de toujours s’est vu rudement diminué, voir pour certains anéanti. Alors bon…

« On est trempé… mais bon j’m’en fiche en fait. Tu sais quoi ? On a même pas commencé les cours, et on est même pas intégré. Mais au moins, on est pas seul alors ça va hein »

Il essaya d'essorer un peu ses vêtements mais sans succès évidemment. L'eau évacuée, était à coup sur remplacée par l'eau tombant du ciel. Bref, alors qu'il se débattait avec ses fringues, Nanahara reposa ses mains contre le banc, l'une d'elle effleura par mégarde celle d'Akane...

Ainsi va la vie ~

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Shuya avait accepté l'invitation à s'assoir. Ce qui combla Akane d'une chaleur incontrôlable et inouïe. Sa respiration était forte, elle ne pensait plus qu'à la pluie qui lui tombait dessus. Sur elle, et lui, surtout. Il s'attardait avec elle alors qu'il pourrait tout aussi bien la laisser là. Il avait cherché à la retrouver. Et à présent, il était là, juste à peine séparé d'elle par quelques centimètres innocents. Akane le regardait. Sa beauté absorbait toute pensée. Les yeux du jeune homme défendaient quelque chose d'inconnu, ce qui emplissait le mystère qui l'entourait. On ne pouvait d'ailleurs parler que de mystère lorsque l'on vient de rencontrer la personne mais que d'étranges liens se tissent ainsi. Étranges, non, ils ne l'étaient pas. Ils étaient plutôt hâtifs, mais disons que certaines relations se créent sans que l'on puisse y faire quoi que ce soit. C'est envers et contre tout que parfois on se retrouve sur un banc, sous la pluie, près d'un homme que l'on vient de connaître, et qui, bizarrement nous attire par le secret qu'il semble entretenir.

Il parla à Akane, d'une voix douce et qui se voulait rassurante, à propos des élèves dont il fallait faire abstraction, car eux-même le feraient d'elle d'ici quelques minutes, et peut-être même était-ce déjà fait. Il ajouta même de façon un peu ironique qu'ils était tous les deux trempés. Akane en rit, intérieurement. Surtout en le voyant essorer - tentant de le faire, plutôt - ses vêtements. Cela aurait lui paraître évident que sous la pluie, essorer des vêtements s'avère être une action tout à fait inutile, et sincèrement idiote. elle ne savait pas si c'était malgré lui que Shuya était amusant, ou s'il faisait exprès de détendre cette atmosphère qui n'était pas si tendue. Elle était emplie de politesses, les politesses que l'on échange lorsque l'autre est encore de la partie de l'inconnu.

Alors qu'Akane regardait toujours Shuya avec une expression du visage qui découlerait de la sincère reconnaissance, ce dernier posa une main sur le banc. Une main qui frôla une de celles d'Akane. Ses yeux fixés, glissèrent subitement vers les deux mains qui se touchaient presque par le petit doigt. Elle observa l'action quelques secondes. Troublée... Elle fit soudainement une chose qu'elle n'avait jamais faite avant... Son petite doigt se souleva pour aller se poser sur le sien. Puis elle releva la tête pour le regarder... Se plonger dans ces yeux de velours. Qu'est-ce qui lui arrivait ? Le jeune étudiant la regardait elle aussi. Un message télépathique était-il en train de passer...?
Akane prit une inspiration plus forte que les autres déjà puissantes, et de son autre main, libre, celle-ci, alla caresser la joue mouillée de Shuya. D'un revers de pouce, elle retira les gouttes, qui, placées sous le coin de l'oeil, paraissaient être des larmes. Maintenant, il lui semblait que tout bruit s'était arrêté. Il n'y avait plus qu'eux... La pluie tombait encore, et elle résonnait toujours, mais étant donné la situation, pour Akane, tout avait disparu. Les yeux des deux jeunes étudiants se regardaient toujours. Et cette fois-ci, Akane avança sa tête. Cependant, elle s'approcha de de lui à une vitesse régulée, pour pouvoir être assez rapide pour trouver une échappatoire si le répondant n'allait pas y être. Elle s'apprêtait à l'embrasser.

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Le navire prend l'eau, l'éponge s'imbibe, pareil pour le coton des vêtements. Tout ça pendant que les gouttes forment un circuit incessant et ruissellent sur le visage pâle des deux gamins assis dans un immense plat de verdure, le jardin de Shimizu. Sans qu'il ne sache ce qui venait de se passer, Shuya fit une chose qu'il n'aurait pas faite lors d'une première rencontre. Le contact de sa main contre celle d'Akane ne fut pas un petit détails sans conséquence dans cette affaire. Tout s'enchaina très vite, un contact plus insistant et amical sur la jambe, puis un jeu de regard intense et brûlant... les corps s'approchent, les esprits s'échauffent et là ! Alors que Nanahara n'avait plus rien en tête à ce moment mis à part l'image persistante du visage de la jeune femme, un compte à rebours s'enclencha dans son imaginaire. Il s'imagina être dans une station de contrôle spatial, en train de faire le décompte jusqu'à l'impact d'un immense astéroide avec la terre. En un sens, son imaginaire n'avait pas tord, puisqu'impact il y au. Les lèvres des deux étudiants croisèrent leurs chemin. Voilà qu'ils échangeaient un baisé ! Etonnant non ? Quand on sait qu'un peu plus tôt dans la journée il avait osé la désigner comme nonne. Grossière erreur de sa part. Quoi qu'il en soit pendant quelques secondes qui parurent une éternité, Shuya et Akane s'embrassèrent. Après quoi, tout rentra dans l'ordre. Nanahara resta immobile un instant, rassemblant tant bien que mal ses esprits afin de comprendre comment ils en étaient arrivés là.

*Wowh... serait-ce un coup de fo...*

De foudre oui, un double coup de foudre d'ailleurs, voir même un triple ! Double car les deux étudiants semblaient être d'accord sur ce qui les attiraient l'un envers l'autre, triple car au même moment le son de la foudre au loin se fit entendre. Comme-ci le destin avait lu dans les pensées du lycéen. Bref, jusque là Shuya n'avait jamais vraiment pensé à Akane de la sorte, bon d'accord il était d'accord sur le fait qu'elle était très belle. Rien à redire là dessus c'est évident. Mais bon pour lui ce n'est pas tout, elle aurait pu être la reine mère des connes et magnifique à la fois qu'il n'aurait jamais prêté plus attention que cela à cette fille. Ce n'était pas le cas, en fait elle était très sympa et semblait d'après ce qu'il savait, avoir des points communs avec lui. Bref, il quitta son boudoir à pensées et regarda vers Akane. Il lui fit un sourire, sourire qu'elle n'avait peut-être pas vu parce qu'elle lui semblait être perturbée. En bien ou en mal dieu seul le sait !

"Ecoute... je crois qu'on aurai..."

Un truc étrange se passa. Alors qu'il essayait de lui dire quelque chose, son corps faisait autre chose. Sa main prit celle d'Akane. Main dans la main, Nanahara fixait l'horizon. Le son de la foudre se fit moins fort comme-ci l'orage avait décidé de s'éloigner pour préserver ce moment. Shuya allait lui dire que ce n'était pas une bonne idée, mais au final il préféra se taire et se dire que vivre dans le présent n'était pas plus mal pour une fois. Bref, il se laissa aller...

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Akane ne réalisait pas totalement son geste assez entreprenant. C'étai tune folie de sa part d'embrasser une personne qu'elle ne connaissait qu'à peine. Surtout qu'elle ne s'était pas montrée sous son meilleur jour. C'avait été très particulier, leur rencontre. De l'intimidation, en passant par la gêne occasionnée par la présence de l'autre. Et là, le fait que leurs lèvres se touchent par attraction collective clôturait en quelque sorte ce chapitre de gêne. Ils étaient là, tous les deux, l'un près de l'autre, tout en gardant cet écart de l'inconnu entre eux, assis sur ce banc. Sous cette pluie battante qui semblait se calmer, ainsi que les grondements de tonnerre que l'on entendait derrière. En fait, tout ce qui l'entourait, et qui formait son monde actuel, Akane ne le comprenait plus. Agir d'une telle manière ne lui était jamais venu à l'esprit. Prendre des devants aussi aventureux. Elle était, est, et serai probablement, toujours cette jeune fille timide qui attire les gens au premier abord, puis qui les faisait fuir. Peut-être les temps changeaient-ils..? C'était une hypothèse qu'il ne fallait pas écarter. À présent elle se trouvait dans un environnement nouveau, tout était neuf, et rien n'était connu. Personne ne savait rien d'elle, à part peut-être Shuya, qui, maintenant, allait à priori partager un morceau de son existence, comme elle partagerai un de la sienne. Cela n'était encore qu'une idée. Il regretterait peut-être tout de suite de s'être laissé faire. Mais... Bizarrement, Akane ne le sentait pas de cet avis. Il avait répondu correctement à son baiser, ne l'avait pas laissée seule dans cet échange...

Soudain, Shuya parla. Il commença une phrase qu'il abandonna en plein milieu. Hésitait-il quant à la suite de ce moment qui se révélait être généreux de complicité timide...? Il ne semblait pas vouloir arrêter dans l'immédiat, car il prit la main de la jeune fille dans la sienne. Elle était chaude, malgré la fraîcheur du temps extérieur. Surprise de cet acte, elle regarda son nouveau complice, il fixait devant lui, l'horizon. Ce paysage d'un grand jardin que la pluie trempait, en formant une sorte de couche grise en diffusion au dessus du sol. Tout cela lui faisait penser à ce genre de film à happy-ending, où l'homme et la femme se retrouvent soudainement après de multiples périples, à s'être recherchés dans toute une ville, pour se rejoindre finalement à leur endroit commun, leur endroit fétiche. C'était une scène clichée, mais ce qu'elle était belle... Et Akane, elle était là, assise près de lui, près de cet homme dont elle ne savait rien de psychologique, à penser dans le vide. Main dans la main, la pluie les mouillant de plus en plus, ils formaient un couple. En était-ce un vrai... Ou juste éphémère ? Seul l'avenir le leur dirait.
Pour l'instant, le déluge du ciel semblait se transformer en petit averse. Peut-être que d'ici son coucher, Akane apercevrait la lune, que les nuages auraient finalement décidé de laisser briller sur Terre. Elle penserait alors à sa mère. Yume signifiant lune... Sa mère qui lui avait toujours conseillé d'assurer ses arrières. Et à l'instant présent c'était bien la dernière chose à laquelle elle pensait. Elle voulait plutôt prendre du plaisir avec cette personne, là, juste à quelques centimètres d'elle.

Elle le regardait encore, en pensant à tout ça. Puis, sa tête alla se poser sur l'épaule du jeune homme, toujours obsédé par l'horizon. Elle rapprocha également son corps froid du sien, qui encore était chaud, puisque pas tout à fait mouillé, encore.. Leurs mains étaient liées entre eux, elles conservaient cet écart de l'inconnu. Mais Akane, elle, ne voulait pas le garder. Elle retira ses deux mains. Se redressa complètement. Elle qui était orientée comme Shuya, avant, tourna son tronc vers lui alors que ses jambes restaient droites. Elle s'accouda au dossier du banc d'une main, et l'autre se posa sur la cuisse de Shuya. Elle se pencha sur lui, et l'embrassa de nouveau. Cette fois-ci plus longtemps. Elle s'abandonna à la passion que réveillaient en elle les lèvres soyeuses de Shuya... Puis ses mains se délièrent. Et allèrent s'agripper au cou du jeune homme..

* Qu'est- ce que je.. Qu'est-ce qui m'arrive. *

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Une fois qu'il commence quelque chose, Shuya ne s'arrête plus. Cela semble également être le cas d'Akane avec qui il partageait quelque chose de spécial. Très spécial même puisqu'il ne partage ni sa langue ni ne se laisse peloter par n'importe qui. Bien au contraire. Un étrange courant passait entre eux, la fusion se faisait rapidement et simplement pas besoin d'entrer en transe ni même de méditer pour arriver à fusionner avec autre chose que son propre esprit. Un coup de foudre, une flèche plantée en plein coeur, un coup du sort ou de cupidon, des expressions pour décrire ce qu'il ressentait à ce moment il en existe des tas et quand bien même s'il n'en existait pas autant que ça, alors en inventer serait une solution évidente au problème. Bref, l'échange linguistique des deux lycéens se faisait de plus en plus sérieusement. Du petit baisé volé et furtifs ils passèrent à un niveau plus langoureux. Avec l'accalmie climatique vint le temps des premiers câlins. Akane passa ses bras autour du cou de Shuya alors qu'ils s'embrassaient. Après un petit instant intense et passionnel, il se délibéra de l'étreinte... pour m'y s'y mettre en fait ou plus exactement pour effectuer l'étreinte lui-même. Il passa ses bras autour de la jeune femme, enfin il fit comme il pu car la position n'était pas idéale. Pour un bien, il eu fallut qu'elle s'assoit juste devant lui sur le banc. Enfin bref, il approcha son visage de son oreille et lui glissa à demi mot :

"Tu ne regrette rien hein ? Moi...non."

Cette situation était étrange au début, mais il s'y adapta très rapidement jusqu'à l'intégrer parfaitement. Pour Nanahara, l'importance de connaitre l'avis et le ressenti d'Akane sur les évènements récents se fit un peu plus pressant. Il ne souhaitait en aucun cas qu'elle le considère comme ce genre de garçon qui se donne en spectacle et amadoue une fille afin d'en profiter un instant puis qui tourne la page sans livrer d'explications, d'excuses, rien. Un comportement bien réel, existant mais qu'il ne comprenait ni quand un garçon le faisait ni quand une fille le faisait. Au fond, quand l'un reproche au sexe opposé d'agir ainsi, il ne pense sans doute pas que les personnes de son sexe agissent parfois ainsi. Bref, la pluie se changea en une faible bruine, le temps allait revenir au beau. Enfin, il l'espérait. Au loin, le son d'une sonnerie scolaire se fit entendre, les cours devaient reprendre probablement. En fait il s'en fichait pour le moment, d'une part parce qu'il avait mieux à penser et d'autre part parce que les cours pour étudiants de son année ne sont pas commencés. L'affichage des classes n'est que dans une heure ou deux, alors bon pourquoi s'en inquiéter maintenant.

"Tu aimes le soleil ? "

Quelques minutes étaient passées, la transition climatique fut assez rapide. L'astre brillant montra son nez entre deux nuages gris pâle. Il n'était pas aussi ardent qu'en temps normal, mais c'était déjà bien de voir son retour. Les gens n'avaient qu'à en profiter pour sortir et investir les lieux naturels, comme celui-ci qui est bien plus beau avec une légère couche d'humidité ressemblant à de la rosée sur le dessus des herbes et autres plantes vertes...

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Music Playlist at MixPod.com

Ils étaient sur ce banc depuis plusieurs longues minutes. Akane ne les aurait échangées contre rien au monde, même pas l'identité de ses parents. Cette affection-là, particulière aux sentiments propres, apparentés à l'amour, elle ne l'avait jamais reçue.. C'était d'étranges sensations qui transperçaient son corps et stimulaient son esprit. Elle ne savait pas trop comment réagir, elle qui prévoyait toujours ce qu'elle faisait. C'était différent. Elle se laissait à l'abandon d'elle-même, cédait toute résistance de l'esprit sur le corps. Les gestes s'enchaînaient d'eux-mêmes, comme s'ils pensaient seuls. Les mains caressaient, ses lèvres épousaient celles de Shuya avec une sensibilité effleurée. C'était comme dans un rêve. Ce genre de rêve qui revient sans cesse juste pour nous rappeler notre vie platonique, et sans destin assuré. Sauf que là, actuellement, ça n'en était pas un. Elle le touchait, pour de vrai, l'embrassait, pour de vrai... Quand ses mains passaient sur la tête du jeune homme, elles touchaient son bonnet. Ce bonnet blanc qui rendait plus puissant le charme auquel on se soumettait par abdication. À un moment, de leurs étreintes, Shuya bougea. Il plaça ses mains comme Akane l'avait fait juste avant. Cela rendait la position plus agréable. Moins pourtant que si elle se levait pour être face à lui. Mais d'abord, il s'approcha d'elle, comme pour l'embrasser encore, il n'en fit pourtant rien. Il alla lui murmurer quelques mots. Des mots qui demandaient si elle regrettait ce qu'ils faisait, là. Akane, regrette un tel moment ? Il eut fallut être fou pour ressentir ne serait-ce qu'un brin de résipiscence en ces instants aussi charnels que chastes. En tous cas, lui, ne regrettait pas. Ce « Moi non » qu'il avait prononcé pour évoquer cette absence de regrets attisa d'avantage la chaleur interne du coeur d'Akane. Et il n'y avait pas que son coeur qui se réchauffait, le ciel aussi reprenait quelques couleurs, celles qu'il avait perdues, car le soleil fit son apparition. C'était la première fois que la jeune fille apercevait le soleil, à Shimizu. Et aussi inexplicablement que cela puisse être, ou pas, il lui paru différent.

« Tu aimes le soleil ? »

Bien sûr qu'elle l'aimait. Mais pas aussi fort que la pluie et le froid. Car le soleil était signe de bonheur, et Akane n'y avait jamais vraiment eu le droit, pas entièrement du moins. La vie filait entre ses doigts sans qu'elle n'y puisse rien, elle a toujours effleuré sans jamais toucher. Mais sa quête du bonheur, il semblait qu'elle était en train d'y goûter les prémices indomptables. Le soleil revenant illuminer les images ternes et grises que la pluie avait coloriées avec son eau triste. Le vert des plantes se requinquait. Tout rougissait. Surtout les fleurs. Et les joues d'Akane, pourtant déjà rosées, se ravivait, par les sensations étranges ressenties dans mon ventre. La peur ? Le stress ? L'appréhension ? Tout cela en même temps ? Pour la même raison : la découverte d'un inconnu totalement inexploré. Jamais traversé. Elle se sentait comme une spéléologue que venait de mettre au grand jour un grotte sous les Alpes Françaises. D'ailleurs, en parlant de la France. L'image d'elle et de Shuya lui rappelait un cliché romantique français. Lequel...? Elle n'en savait rien. Elle le savait, juste. Comme une pensée involontaire, de celles que l'on ne contrôle pas, qui surviennent et s'ancre dans la mémoire comme un souvenir.

« Oui j'aime le soleil. »

Ces quatre mots avaient suffit à la question. À cet instant, Akane se défit de l'étreinte exquise entretenue par son nouvel...amant ? Qu'était-il ..? Était-elle une fille avec qui il jouait ? Une fille parmi les autres ? Ça entrerait en opposition avec ces regrets qu'il n'a pas. Mais...voulait-il l'amadouer avec ces mots que les filles les plus sensibles, naïves, ou vulnérables veulent entendre ? Elle décida d'ignorer ces questions qui surgissaient méchamment dans son esprit. Elle voulait profiter de ce petit bout de bonheur qu'elle pouvait savourer, pour une fois. Si elle était prise pour un poivron, tant pis pour elle, elle aurait apprécié être ce poivron-là. Bref. Elle était à présent debout devant lui, elle le regardait, toujours assis. Elle se pencha alors sur lui, l'embrassa, tenant son cou comme si elle se préparait à l'étrangler, mais là, il s'agissait de tendresses, pas de meurtre.. Puis, elle se rapprocha de son oreille, y soufflant ainsi une douceur.

« Tu ne voudrais pas qu'on aille...quelque part ? Dans un endroit plus calme, dirais-je, et plus chaleureux ...? »

Il était peut-être tôt pour dire cela...Trop tôt. Mais...Elle l'avait fait. Il la prendrait pour une romantique, sensible et naïve, ce qu'elle était, les bons jours... Bref. Pour se relever, puisqu'elle était penchée, par une petite pression au cou de Shuya, elle le força à se lever avec elle. Elle voulait l'embrasser devant les gens qu'il était possible de voir passer près d'eux, ou sous les yeux de voyeurs, aux fenêtres. C'était peut-être une réaction de petite fille voulant afficher sa nouvelle barette à ses copines, mais...n'était-ce pas justifié ?
En tous cas, ces deux-là n'en resteraient pas là, et elle le savait au plus profond d'elle-même...au plus profond, oui.

Invité

Qu'allaient ils bien faire aujourd'hui ? Rester ici assit sur ce banc toute la journée et ce jusqu'à pas d'heure ? Ou bien bouger, partir dans un endroit autre. Le faux blond n'en savait rien il ne s'était pas posé la question ni même n'avait demandé à Akane ce qu'elle comptait faire de la journée. Il est tout à fait possible et concevable que de son côté, elle puisse avoir quelque chose de prévu. Un rendez-vous avec quelqu'un, un élève ou une personne de la direction de cette école. Où qu'elle ait un loisir extrascolaire à une certaine heure de la journée. En fait, Nanahara se rendait compte qu'il ne savait pas grand chose de cette jeune femme. N'étant pas très bavarde, la pêche aux informations n'était pas des plus simples. C'est à une vraie bataille navale qu'il devait se livrer pour en découvrir un peu plus à chaque instants. Ce qu'il connaissait le plus pour le moment était sa langue et l'intérieur de sa bouche. Fait réciproque d'ailleurs. Enfin bon, ils apprendraient bien à se connaitre tout au long de leur histoire, s'il s'agit bien d'une histoire chose dont il n'était pas certain à cent pour cent puisqu'ils n'en avaient eu mot. Et puis de toute manière, il est impossible de tout connaitre de quelques en une journée. Les plus anciens amis du lycéen ont - au même titre que lui - vécu bien des choses qui sont jusque là restées personnelles. Tout dépend des conversations et des sujets abordés en fait. A quoi bon parler de fête du poisson dans un échange sur la musique ou le sport ...

Akane se tenait à présent debout devant lui. Shuya pu observer encore et encore ce jolie bout de femme. Petite sans toutefois raser l'herbe, Nanahara appréciait ça taille. Au plus profond de lui, il a toujours aimé les filles plus petites que lui. Face à lui, une belle brune au visage plus souriant que jamais - du moins bien plus qu'au début de leur rencontre -. Des yeux ... brillants et d'une couleur intense. Les observer trop longtemps s'est s'y perdre à jamais, dériver sur un océan de douceur, agréable certes mais peu pratique pour observer Sunao dans son ensemble. Un très beau corps également, bref le coup de foudre... Alors qu'elle s'approcha pour l'embrasser, Nanahara senti ses douces mains autour de son cou. Sa peau était vraiment douce et agréable au toucher. Il lui fit un baiser sur l'avant bras avant de se lever en réponse à l'appel qu'il cru comprendre de part les mouvements d'Akane. Cette dernière lui proposa de migrer vers un endroit plus intime et agréable que le jardin où les gens aillaient et venaient comme bon leurs semblaient. Bonne idée, il allait pouvoir se mettre un peu au chaud et pourquoi pas, changer ses vêtements encore trempés à cause des pluies diluviennes du début d'après-midi. Il passa son bras autour du cou d'Akane et l'entraina vers un endroit plus calme. Il avait sa petite idée là dessus...

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» Une rencontre inartendue [PV : Shuya]
» Partie de jambes en l'air [libre]