Bon, j'men tire une et toi tires toi ! [PV/Une ruelle]

Invité

Après une dur journée de cours séchés, je me décidais enfin à sortir de mon appart' pour faire le tour du quartier... Enfin c'était surtout pour m'acheter un paquet de clopes, vu que j'avais vider les deux autres en quelques heures, il me fallait bien de quoi fumer. Je n'étais pas d'humeur à me planter une seringue dans le bras ou a me fumer du shit, la clope me suffisais amplement pour aujourd'hui... Et puis... J'avais beau essayer, peu importe le substance que je prenais, rien ne venait. Plus rien, du vide. Toutes ces sensations, avec Celesse, toute cette jalousie, ce peu de sentiments, ce peu de vie en moi avait de nouveau disparut... Je ne le voyais plus, elle devait m'éviter, j'étais tellement pitoyable il faut dire... Bref, tout ça pour dire que j'avais pris mon sweat noir, enfoncé ma tête dans le col de mon pull puis j'étais partie marcher dans les rues froides et sombres d'un début de soirée. Mon regard semblait irrité, ou fulminant, peu importe, le peu de personnes qui osaient soulever leur regard dans le mien regrettaient vite d'avoir levé les yeux. Les autres répondaient pas un rictus ou alors un regard mauvais. Bah, j'étais dans mes jours où, la gentille Amber, cette fausse conne à moitié salope n'était pas d'humeur à « jouer le jeu ». Et puis, en dehors du lycée, je n'avais pas de raison pour jouer cette salope, alors je me décidais à prendre un regard semblable à mon humeur, bien que je n'avais pas d'humeur, bien que je n'avais rien.

Une fois ces nombreuses ruelles traversées, je pus enfin accéder au bureau tabac vendant un peu de contrebande, celui-ci refilait un paquet de clope à la moitié du prix trouvé en grande surface, alors, même si cet endroit était un peu loin de chez moi, j'économisais un peu d'argent. Il n'y avait pas beaucoup de monde, sûrement à cause du froid, étrange d'ailleurs vu la saison dans laquelle on était... Je pus donc me prendre le paquet et partir, je m'arrêtais en coin de rue, ayant une folle envie de m'en griller une, puis je sortis mon briquet et tira une bouffée sur la clope.

Je la vis alors... Cette jeune fille, aux cheveux violets, au regard azur et à la peau de poupée. Je la vis, cette apparition, venue tout droit du paradis, ce faux espoir... Je la sentis, cette petite flamme se rallumer dans mon coeur, comme une lueur d'espoir, une nouvelle légère envie de vivre, de renaitre de ses cendres. Mais... non. Ce n'était pas elle, non. Ce n'était qu'une jeune fille, ce n'était que mon imagination. Je le remarquais rapidement lorsque je vis un sourire se dessiner sur son visage pour sauter au cou d'un jeune garçon d'une vingtaine d'années... Non, elle ne sourirait pas Celesse, non, elle prendrait un air un peu satisfait et elle s'accrocherait peut-être à lui, mais rien de plus. A croire que je devenais folle et que je la voyais partout ! J'étais pitoyable, de toute évidence, je l'ai toujours été.

Légèrement irritée par cet épisode, j'étais d'humeur à reprendre mon statut de « Fujiwara » pour aller me frapper un inconnu ou juste foutre la merde. Ouais, mon malaise de ne rien ressentir, enfin, ce faux malaise que je me forçais à croire réel me permettais de frapper n'importe qui et ainsi satisfaire mon seul et dernier ami: Keigo. Ouais, frapper des gens ne le satisfaisait pas, en revanche, faire connaître le clan, c'était ce que je devais faire, donc on devait se faire entendre, même si nos démarches étaient quelque peu... Violentes ?

Un jeune garçon avançait alors dans la petite ruelle que j'avais emprunté, je me demandais même quel fou osait donc se promener dans une ruelle en début de soirée alors que les yakuzas étaient annoncés aux infos. Mais bon, il y avait toujours des ignorants chez les humains... Je m'avançais alors vers lui avant de le bousculer violemment pour que le garçon tombe à terre, et déclarer, un faux ton d'énervement, alors que je n'étais... Rien ..? _Hey toi ! Fais pas dégages le chemin ! Pourquoi tu traines dans de telles rues maintenant !? Tu regardes pas les infos ? Les yakuzas ? Ça te dis rien ?

La bouche couverte de sang… le mien ? Bien sur que non celui des autres voyons ! Je disais donc… La bouche couverte de sang, je m’apprêtais à rentrer au lycée…Mmmmhhh nan…Vaut mieux que je vous explique comment je me suis retrouvé la bouche couverte de ce magnifique sang.
Tout commença après une jour des plus banal, chantage d’un côté, racket de l’autre, les choses habituels mais toujours aucuns événement intéressant. Et c’Est-ce que je cherchais, de l’action. Qu’est-ce qu’il n’y a pas de plus qu’une bonne baston entre yakuza ? En plus de ça j’adore y mettre mon nez ! Pour que sa chauffe encore plus. Enfin bref… je me dirigeais vers la ville pour y boire un verre. Je pris mon paquet de cigarette, mon briquet bien évidemment, mon portable qui allais bientôt rendre l’âme et un couteau. Pourquoi un couteau ? Tout simplement parce qu’il faut toujours être près lorsqu’un truc intéressant va se passer. Je marchais doucement scrutant chaque mouvement de chaque personne. Certain tanguaient bizarrement, une bouteille à la main, d’autre pensaient sans doute a se suicider étant donner que le vie doit être ennuyeuse a souhait ou encore maudissaient leurs patrons car ils ne leurs ont pas donner de promotions. Une petite fille, qui avait sûrement 5 ou 6 ans, me regarda d’un air étrange, moi intrigué je penchai la tête sur le côté et la regardai d’un air également bizarre. Pourquoi elle me regardait comme ça ? J’avais quelque chose coincé entre les dents ? Bah non je souriais pas donc c’est impossible qu’elle aurait vu mes dents. La mère de la petite fille, l’a prit par le bras en lui disant de ne pas regardait ce genre de personne comme ça. QUOI ?! COMMENT CA CE « GENRE » DE PERSONNE ? ELLE VA VOIR ELLE !. Quand la petite fille au regarde louche et sa mère qui ferai mieux de prier pour ne pas me recroiser furent partir, moi je me dirigeai vers un bar pour y boire un verre comme prévu.

J’entrai, poussant la porte avec le pied, les mains dans les poches cigarette non allumés au bec. Je demanda au serveur de me servir un verre. Que pourrais-je prendre ? Une boisson alcoolisé ou non ? Mmmmh sa le ferait pas si je rentre dans le lycée a moitié bourré… Je lui demandai un verre d’eau bien froide, le moins chère étant donné que j’avais oublier de prendre mon portefeuilles. Je le bus cul sec et déposai deux trois pièces trouver au fin fond de ma poche de jean. Au moment, où j’allais partir, un homme d’une trentaine d’année m’interpella. Je me retournai, le regardant dans les yeux, voyant qu’il avait du mal a voir clairement et qu’il tanguait encore plus que les gens de dehors. Il me dit d’un ton assez énervant, soufflant son haleine sentant l’alcool à trois kilomètres à la ronde, qu’il voulait prendre mon argent pour boire de nouveau. Moi, éclatant de rire, lui dit qu’il pouvait toujours courir et qu’il devait plutôt allais vomir ses tripes que venir me faire chier. N’écoutant rien, il prit une bouteille de bière vide, la cassa et il me menaça avec. Dans ma tête, je fus mort de rire; il pouvait à peine marchait et il voulait m’ouvrir le bide. Je le regardai dans les yeux, un grand sourire aux lèvre et je lui dit, mettant ma gorge en avant, que je n’allais pas bouger et que si il voulait m’avoir qu’il vise bien. Énervé, il se jeta sur moi mais manque de bol, il se prit une chaise et tomba a mes pieds. Je me mit a sa hauteur et lui dit tranquillement, un petit sourire aux lèvres, que s’il voulait m’égorgeait, qu’il devait d’abord regarder autour de lui pour éviter de trébucher. Je pris la bouteille de bière cassé et la donna au barman tout en lui disant de ramener l’ivrogne étendu par terre chez lui. Je sortis du bar, j’allumai ma cigarette et commençai à marcher, les mains dans les poches, regardant le ciel. Je décidais de passer dans une petit ruelle, pour y prendre un raccourci. Je marchai tranquillement, quand d’un coup je me fit bousculer, comme je ne mis attendais pas, je m’écroulais par terre. Aïe ! Je levai la tête et aperçus une fille un regard faussement énervé tout comme son ton d’ailleurs. Sa se remarque facilement quand quelqu’un fait semblant d’être énervé, le regard est différent.

« Hey toi ! Fais pas dégages le chemin ! Pourquoi tu traînes dans de telles rues maintenant !? Tu regardes pas les infos ? Les yakuzas ? Ça te dis rien ? »

Je la regardai avec un air bizarre, mon visage était « inactif » juste mes yeux clignés. Je me releva, remis en place mes vêtements, craqua mon cou, mon dos et fit un grand sourire.

« Yakuza ? Où ça ? »

Allait-il y avoir enfin de l’action, un événement intéressant, la chose que j’attend depuis le début de la matinée. Mon sourire s’élargissait de plus en plus, j’étais impatient de voir des yakuzas, je voulais de la baston, du sang. J’ADORE CA ! J’approcha brusquement mon visage de la celui de la fille

« Dis moi où ils sont vite ! Je suis impatient d’en voir ! DEPECHE !! »

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