Une table, quelques chaises et LA machine à café

Mikaru frappa à la porte vitrée et attendis.
Comme eprsonne ne lui répondez, il tourna la poignée et poussa la porte :
- Bonjour je suis le nouveau professeur de Franç...
Personne :
- Bon je suis seul.
Il entra et posa son cartable sur la table.

La salle des professeurs contenez une grande table carré au centre de la pièce, une photocopieuse, des piles de copies près du placard, un frgio, un bureau où on pouvait y brancher son ordinateur portable et une machine à café.
Mikaru alla choisir son breuvage :
- Café au lait! dit-il tout haut en appuyant sur le bouton correspondant
Il déboutonna puis enleva son manteau qu'il plia sur une chaise pendant que la machine s'exécutez à lui faire un café au lait bien chaud.
Il posa ses lunettes à côté de ses gants sur la table et checka son portable : NO MESSAGE.
Il soupira. Bien sur ce n'était pas un message de la part de Hiromi auquel il s'attendait mais bon.
La machine émit un petit bip ; café fini.
Il prit le gobelet, y ajouta du sucre et alla vers le frigo. A part quelques boîtes repas ou des sandwichs et des yaourts, pas de trace de crème chantilly :
- J'aurai dû m'en douter...
Il se tourna vers la seule fenêtre de la salle et se mit à regarder le paysage en sirotant son breuvage.

Après avoir fait un petit tour au sein du lycée, Sachiko décida de se rendre dans la salle des professeurs qu'elle avait croisée lors de son premier vagabondage. Elle n'avait pas encore eu l'occasion d'y déposer ses "jouets" et se disait que c'était le moment ou jamais. Les couloirs étaient fort calmes pour un lycée, ce n'était pas très drôle. Elle aurait aimé croiser quelques élèves, même des professeurs afin de faire de nouvelles connaissances. Mais cela ne saurait tarder. Quelques minutes plus tard, la jeune femme ouvrit la porte de la salle des professeurs et vit un homme élégant qui buvait à la fenêtre. Bien entendu, le grincement de la porte lui fit faire volte face et leur regard se croisèrent. Tout naturellement, Sachiko lui souria.

"Bonjour monsieur ! Je suis Sachiko Satô, professeur d'éducation sexuelle fraîchement arrivée !"

Puis elle vint se coller à son interlocuteur.

"Mais je vous en prie, appelez moi maîtresse Satô !"

Elle posa son regard sur sa boisson pour ensuite se tourner vers la machine à café. Sachiko semblait avoir eu une illumination en la voyant et se précipita dessus. Elle introduisit une pièce et commanda un café noir. Mais à peine fut-il servi qu'elle prit le gobelet et l'avala d'une traite. Une seconde après, l'enseignante poussa un cri.

"Guaaaaaaaaaaaa c'est brûlaaaaaaaaaaaaaaaant ! Encoooooooooooooore !!!"

La demoiselle introduisit de nouveau une pièce et répèta son cirque... une dizaine de fois ! La bouche et la langue bien brûlées, elle s'asseya sur une chaise et soupira de plaisir.

"Aaaaaaaaaaaaaah la température idéale... quel bonheur !"

Mikaru arrêta son sirotage de café sucré et vit une demoiselle aux cheveux violets se présenter à lui.
Avant qu'il ai pû dire ou faire quoique ce soit, elle se retrouva aussitôt collé à lui puis à la machine à café.
*Maîtresse Satô?!*
Il la vit s'enfiler des gobelets de café noir brûlant à la suite.
*Mais mais mais mais....elle est folle!*
Perdre son sang froid n'était pas dans sa nature mais devant ce spectacle la seule chose à laquelle il pensait c'était fuir.
*Zut elle est pile sur le chemin de la porte de sortie!*
A un moment, elle s'arrêta et pris place sur une chaise.
*Je vais le regretter...*
- Euh vous...vous allez bien?
Il resta tout de même en position près de la fenêtre, ne voulant pas trop l'approcher.

La nouvelle enseignante venait d'offrir un spectacle des plus surprenant à ce mystérieux jeune homme qui semblait tout déboussolé par ce qu'il venait de voir. En effet, quelle idée de boire quelque chose de brûlant plusieurs fois de suite ! Mais pour Sachiko c'était un instant de pur plaisir dans la douleur. Tirant la langue comme pour l'aérer, l'inconnu s'approcha d'elle et demanda si tout allait bien. La jeune femme resta un instant sans prononcer le moindre mot puis se mit à rire.

"Tout va pour le mieux ! Je suis même rassurée de constater que ce café brûle la langue comme il faut !"

Puis elle se leva et remonta sa poitrine généreuse dont on avait l'impression qu'elle voulait sortir de son tailleur. Sachiko plongea son regard dans celui du jeune homme et se dandina sur place, les mains dans le dos et légèrement penchée en avant.

"Mais dîtes moi, si vous êtes ici, vous devez certainement être professeur non ? Quelle matière enseignez-vous ?"

Comme si de rien n'était, l'enseignante engagea la conversation avec lui le plus naturellement du monde. Bien que très aguicheuse dans ses mimiques, le ton de sa voix se voulait rassurant et confiant, consciente qu'elle pouvait effrayer certaines personnes par son comportement.

*Ouf elle a l'air normale finalement!*
Confiant il fit quelques pas en avant juste assez pour voir un drôle de spectacle de la part de la jeune femme : elle remonta sa poitrine d'un geste brusque mais en même temps d'une manière si naturelle.
*Damned!*
Mikaru s'y attarda quelques instants, en même temps on ne voyait que ça, avant de lui répondre :
- En effet je suis Mikaru Ryuki, le professeur de Français.
Il passa une main dans ses cheveux argentés :
- Je ne savais pas que l'école dispensez des cours d'Education Sexuelle!
Il souria à l'attention de la jeune femme.
Elle avait un joli visage c'était certain mais cette façon de se vêtir ; on aurait dit une chanteuse dans un groupe de Visual Kei avec ses plateformes en vynil et sa combinaison serré!

Sachiko était ravie qu'il lui réponde normalement après sa scène masochiste. Ainsi il s'appelait Mikaru Ryuki et était professeur de français.

*Hum... il a certainement vu le Moulin Rouge et le Lido... quel veinard ! Je lui demanderai bien quelques tuyaux à l'avenir... comme c'est excitant !*

Rapidement, le professeur s'interrogea à propos de la matière enseignée par la jeune femme. Il est vrai que cela n'était pas très courant, à son grand désespoir. En effet, elle souhaite plus que tout enseigner tout son savoir à sa manière, c'est-à-dire en incluant aux cours "normaux" des initiations, et même des pratiques SM courantes. Si elle avait su trouver son bonheur dans cette voie, d'autres pouvaient la trouver aussi si elle réussissait à leur faire prendre conscience du plaisir dans la douleur.

"Et bien, j'ai répondu à une annonce il y a quelques jours donc je pense que c'est relativement récent... mais vaut mieux tard que jamais n'est-ce pas ?!"

Soudain, Sachiko eu une idée.

"Au fait ! Je connais une phrase en français ! Dîtes moi si mon accent est correct !"

L'enseignante monta sur la table avec ses plateformes sans mal et commença à danser sensuellement. Puis elle se mit à chanter avec un fort accent japonais.

"Vulé vu kushé avek mua, se soaaaaaar ?"

*Je ne sais pas pourquoi mais elle doit connaître le Moulin Rouge ou le Lido elle!*
Bref il était content d'avoir une discussion sensée avec une autre professeur :
- En effet...J'ai entendu dire que le lycée a beaucoup de succés et donc beaucoup d'élèves à gérer donc nous devrons faire beaucoup d'heures pour tous ces élèves.
Il entreprit de finir son gobelet de café au lait quand elle lui posa une question :
- Je vous é...
Il s'arrêta net quand il la vit monter sur la table :
- ...coute?
Elle commenca à se dandiner sur la table (*Elle va pas tenir le choc cette table!* se disait Mikaru horrifié) comme une danseuse du ventre en parlant, non, baragouinant quelque chose qui ressemblez, enfin selon elle, à du Français.
Il voulait se boucher les oreilles mais cela aurait été indélicat après tout elle y mettez tout son coeur (et bien plus) à fredonner cet air. Il en vint à commencer à prier intérieurement pour qu'elle arrête :
- Eh bien je dirai que vous avez encore des progrès à faire... ^^'
Il se leva :
- Veuillez descendre de cette table voyons si jamais un autre professeur arrive vous non, nous allons avoir des problèmes! S'il vous plaît?
Il lui tendit sa main, manquerez plus qu'elle tombe et se blesses avec ses pompes.

Le professeur ne devait pas en croire ses yeux de voir une prestation pareille. Non pas qu'elle chantait faux, mais son accent était vraiment déplorable ! Mais le plus choquant était peut-être le fait qu'elle ne voulait pas s'arrêter de danser sur la table du haut de ses plateformes. Sachiko était de nouveau partie dans son monde de vynil. Il ne manquait plus qu'une barre pour qu'elle puisse continuer sa chorégraphie comme elle l'aurait souhaité. Au lieu de ça, l'enseignante ondulait comme une danseuse du ventre, à croire qu'elle faisait cela régulièrement. Le professeur tenta de la faire descendre en lui tendant la main, mais Sachiko en profita pour le faire monter avec elle.

"S'il vous plaît dansez avec moi..."

Puis elle posa son regard sur le gobelet dont la boisson fumait encore.

"...et versez ceci ici ! EXCECUTION !!!!"

Sur cette ordre, Sachiko indiqua sa poitrine en l'empoignant subitement, exagérant leur volume déjà imposant.

Lena avait commencé sa journée en visitant les labo. Elle avait enfilée sa blouse pour préparer les TP de sa future classe, en profitant pour renverser un peu d'amidon sur sa manche, créant une superbe tache foncée. Bah, aprés tout, c'est décoratif...
Elle était préte a entamer son cours quand elle regarda sa montre... Elle ne devait commencer qu'une heure et demie plus tard... Comme a chaque fois, la jeune femme rit de bon coeur en se disant qu'il faudrait inventer des cours pour les profs tête en l'air... Qu'allait elle bien pouvoir faire pendant une heure et demie?
*Tilt : salle des profs, salle des profs* Pourquoi pas...?

Pleine de bonne humeure, la jeune femme se dirigea vers la salle des profs, se réjouissant de pouvoir boire une petit café avant de s'enfermer dans les labos.
Lena poussa la porte et vit... Un jeune homme et une jeune femme debouts sur une table. La jeune femme montrait ses seins plus que volumineux et l'homme paraissait a la fois appeuré et perdu... Où était elle donc tombée?

-Heuu... Je dérange?

Elle leur fit un grand sourire innocent avant d'esquisser un mouvement sur le côté. Sa blouse s'accrocha a la poignée de la porte ce qui tira notre jeune chimiste en arrière quand la porte se referma. Lena trébucha et se retrouva assise dos a la porte, totallement hébétée, comme a son habitude.

Mikaru se fit tirer par la jeune Sachiko. Il ne sû même pas comment elle avait fait pour le faire monter sur la table!
Voila que sa peur été de retour...
Elle lui faisait agiter les bras tout en se dandinant toujours dévoilant sa poitrine opulente qui bougez dans tous les sens.
*On va tomber, c'est certain!*
Elle désigna le gobelet de café et lui ordonna de le verser sur...
*Sa poitrine?!*
Une veine d'énervement pointa sur son front lisse et clair.
Alors qu'il tentez d'échapper à la jeune femme aux cheveux violets, une voix supplémentaire se fit entendre dans la pièce.
-Heuu... Je dérange?
Il passa la tête sous le bras de Sachiko et regarda, hébété, la jeune dame qui venait d'entrer.
Ses yeux luisaient comme deux bougies, ses cheveux d'une couleur étrangement mêlés de bleu et de rose étaient coupés courts. Elle portez une veste de laboratoire blanche :
- Déranger? Non non non!!!!
Sachiko aussi avait la tête tournée vers la jeune femme, Mikaru en profita pour se libérer et descendre de la table.
Clac Boum!
Il releva les yeux et vit la nouvelle arrivée sur les fesses. Il alla de suite l'aider :
- Vous allez bien Mademoiselle?

Malheureusement, le professeur de français n'exécuta pas ses ordres car un nouveau visage fit son apparition. Une jeune femme fort jolie qui semblait être très douce et gentille. Elle ne fut pas si choquée que cela de voir les deux professeurs debout sur la table en train de danser. Sachiko avait juste tourné la tête et fit un signe de la main.

"Saluuuuuuuuuuuuuut !"

Tout sourire, elle salua la nouvelle inconnue qui voulut faire volte face, mais se prit la manche de la blouse dans la poignet de porte, ce qui lui fit perdre son équilibre. Mikaru ne tarda pas à aller à son secours. Sachiko quant à elle s'occupa à se rhabiller à peu près en cachant ce qu'elle pouvait de sa poitrine avec la veste de tailleur qu'elle portait. Puis, toujours tout sourire, elle sauta de la table et vint aux côtés de ses nouveaux collègues.

"Si j'en crois cette blouse, vous êtes professeur de chimie n'est-ce pas ? J'aime bien ces blouses on peut y cacher beaucoup de jouets dedans !"

Evidemment, si elle parlait de jouets, c'étaient forcément des cravaches, fouets, menottes et autre objets faisant l'attirail de la parfaite Sado-masochiste.

Lena ne put réprimer un sourire quand elle vit l'air paniqué du jeune homme qui assurait qu'elle ne les dérangeait absolument pas.
*j'ai l'impression de gacher un truc la...*
Le jeune homme sauta de la table le plus rapidement qu'il put avant de se diriger vers elle pour l'aider a se remettre debout.

-Oui oui, tout va bien, c'est une habitude chez moi de tomber sans arret ou de me cogner dans tout ce qui bouge... ou qui ne bouge pas d'ailleurs...

La jeune femme qui se trouvait sur la table se rhabilla... Comme elle put. avant de les rejoindre prés de la porte.

-Heuu bonjour... C'est bien ça... Mais il n'y a que deux poches, voir trois dans ce genre de blouse... A part un stylo, une paire de lunettes ou un paquet de mouchoirs je ne vois pas trop ce qu'on pourrait y mettre...

L'air totallement candide, Lena venait d'aterrire et n'aurait surement pas dit la même chose si elle avait vu la jeune femme se brûler volontairement la langue avec une dizaine de cafés...
Elle venait de se rendre compte qu'elle ne conaissait pas encore les noms de ses deux collégues et qu'il était bien impolit de ne pas s'être présentée tout de suite.

-Ha et, je m'apelle Lena Aizawa...

Mikaru se pencha en avant et la tira doucement par le bras pour qu'elle puisse de nouveau être à leur hauteur.
Il se pencha ensuite pour lui faire une révérence :
- Enchanté Melle Aizawa, je suis le professeur de Français, Mikaru Ryuki.
Sachiko descendit de la table et vint les rejoindres en posant tout un tas de questions auxquelles la jeune femme aux yeux jaunes/verts ne semblait pas avoir compris la vrai signification de ces "jouets" enfin, la connaissant, si peu pourtant, Mikaru se doutez de quels genres de jouets il s'agissait...
Pour changer de sujet il regarda la jeune Lena :
- Souhaitez vous un café?
*En voila une femme à mon goût...elle est mignonne, me semble timide et est professeur donc elle doit être intelligente cela va sans dire...*

Lorsque la nouvelle venue avoua qu'elle passait son temps à tomber et à se cogner, Sachiko fut prise d'une grande admiration pour elle. L'enseignante joigna ses mains ensemble en entrelaçant ses doigts, les yeux pétillant.

*Oh comme elle a de la chance ! Elle peut se faire mal tous les jours par surprise ! Je regrette d'être si adroite... quel malheur mais quel bonheur d'en souffrir !*

Sachiko était de nouveau repartie dans ses pensées étranges et se dandina sans que personne comprenne pourquoi. La nouvelle venue se présenta et Mikaru en fit de même. Tout naturellement et dans les règles de l'art, Sachiko en fit de même afin de ne pas paraitre impolie.

"Je m'appelle Sachiko Satô, professeur d'éducation sexuelle. Mais je vous en prie, appelez moi Maîtresse !"

Cette phrase faisait la réputation de l'enseignante qui la prononçait à chaque fois qu'elle rencontrait un nouveau visage. Au moins, son interlocuteur était prévenu ! Le professeur de français proposa à Lena un café. Se rapprochant de lui, Sachiko semblait l'implorer.

"Est-ce que je peux en avoir un aussiiiiiiiiiiiiii ?"

Mikaru regarda la jeune "Maîtresse" :
- Hummm okay mais je vous en prie ne faites pas comme tout à l'heure...
Sa voix était presque suppliante à son égard.
Cette jeune femme était plus qu'étrange... Damned! Comment avait-t-elle pu être embauchée? A moins que... non voyons ces pratiques ne se faisaient pas...du moins pas au sein d'un lycée!
Il se dirigea vers la machine à café :
- Alors chères collègues comment désirez vous votre café? Au lait, sucré, noir, un expresso peut être? Sinon il y a aussi du thé?
Il attendit les réponses de ces dames en embrayant sur de la conversation :
- C'est donc votre premier jour aussi à vous? Je commence les cours à 10h15 et vous?

Lena salua la professeur d'éducation séxuelle... Elle avait l'air assez étrange... Et le ton du professeur de français confirmait ses soupsons... QUesqu'elle avait bien put faire avec un gobelet de café?

-Un expresso sucré s'il vous plait...

Rien de tel qu'un café bien séré...
Il les lansa sur u nautre sujet de conversation tandit qu'il étiat tourné face a la machine a café.

-Moi je commence a 10h30 avec deux heures de TP... Je ne comprends pas pourquoi ils nous font commencer par des TP alors que je ne connais aps encore ma classe... j'aurais bien voulu pouvoir me présenter et savoir ce qu'ils avaient déjà fait mais bon...

Elle se tourna vers Sachiko et lui posa la question qui lu itrottait dans la tête depuis un bout de temps avec un petit air innocent.

-Ca consite en quo ides cours d'éduquation séxuelle au lycée?

Elle regardait le professeur de français du coin de l'oeil, attendant une réponse.

Mikaru sursauta!
Il en fit tomber sa petite pièce de monnaie qui roula sous le bureau. Il plia les genoux et la ramassa.
*Damned! Pourquoi a-t-elle posée cette question?*
Il voyais déjà Sachiko les yeux brillants de passion lui inculquer ses "spécialités".
La pauvre et innocente Lena allait en prendre pleins les oreilles avec cette dingue!
Il inséra sa pièce dans la machine et choisissa un expresso pour la jeune professeur de Chimie. Ouf le bruit que faisait la machine à café lui donna une bonne excuse pour répondre :
- Pardon? Ah le sucre est sur la table.
Il se retourna et, oh vision d'horreur : Sachiko avait les yeux qui brillaient déjà de devoir lui expliquer le but de ses cours.

[désolée, c'est un peu court]

Lena vit Mikaru sursauter et faire tomber sa pièce qui roula sous un bureau... Elle avait dit une bétise? Il se ratrapa vite, faignant de ne aps avoir entedu la question de la jeune femme, lui précisant que le sucre était sur la table.
La jeune chimsite le remercia, prit son gobelet une fois que la machine leur ai laissé entendre son superbe "Biip" et mit un peu de sucre dans son expresso.
Quand lena se retourna, elle vit les yeux de Sachiko pétiller... Avait elle eu raison de lui poser cette question? ou allait elle, elle aussi, se retrouver debout sur la table alors que la jeune professeur d'éducation séxuelle se dandinerait du haut de ses platforme?

Après que Lena eut posé la question fatale, Sachiko fut aux anges.

*Oooooooooooh une personne qui se fait du mal tout le temps me demande ce que je compte accomplir comme mission divine... quelle joie, quel bonheur de voir qu'une personne aussi charmante puisse epprouver autant d'importance à mon travail si fastidieux et périlleux ! Si cela ne tenait qu'à moi je lui demanderai de me mordre à sang...*

L'enseignante était partie dans sa rêverie. Pendant ce temps, Mikaru offrit la boisson de Lena qui attendait toujours sa réponse, mais plus avec me même engouement. Les deux professeurs devaient s'attendre à tout de la part de cette masochisme qui s'éclaircit la voix.

"Et bien mon but premier est d'amener les élèves à parler spontanément sur un sujet qui peut leur paraitre tabou et effrayant. Je sais qu'à cet âge il est difficile pour eux de se confier sans subir les railleries des autres. Il faut qu'ils aient confiance en nous, mais aussi en eux. Il est de mon devoir de les alerter sur les dangers qu'ils peuvent encourir s'ils ne se protègent pas, que ce soit contre les IST ou une grossesse non désirée..."

Pour la toute première fois, Sachiko était calme et parlait avec justesse. Son discours pouvait rassurer les deux professeurs...enfin si elle n'avait pas dit ce qu'elle allait suivre...

"...Mais ce qui fait toute la caractéristique de mes cours est que nous étudions l'acte sexuel dans son intégralité avec les préliminaires ! Je leur prodigue tous les bienfaits des pratiques SM qui sont un excellent stimulant pour la libido ! Et puis je fais des cours pratiques pour ceux qui n'auraient pas tout compris en classe !"

Sur ce, elle ponctua le tout d'un grand sourire.

Mikaru se tourna vers la professeur de Chimie et lui sorti un de ses sourires ravageurs tandis que la tornade violette expliquez ses cours.
Il l'écouta ainsi que Miss Aizawa. A l'entendre elle semblait intelligente et dévouée dans ses cours tout comme lui même avec ses élèves.
On sentez dans sa voix qu'elle avait hâte de débuter ses cours.
Le sourire de Mikaru ne fit pas long feu lorsque celle ci commenca à parler de l'acte sexuel en détails...
*Le SM bénéfique...ben voyons et apprendre cela à des élèves...*
Il porta une main à son front. Décidemment il avait besoin de quitter cette pièce et d'un aspirine. Alors que Miss Sato continuait son discours, Mikaru se tourna vers Lena :
- Mademoiselle auriez vous dans votre salle de cours quelconque aspirine pour les maux de têtes s'il vous plaît? Je me sent un peu mal et j'aurai besoin d'un peu d'air frais auriez vous l'amabilité de m'accompagner?
Il souria à la demoiselle.
La porte s'ouvrit sur un nouveau visage. Grande, mince, quelque chose de rebelle dans les yeux et diablement bien foutue, cette nouvelle arrivante venait d'entrer dans la salle des professeurs.
Elle les salua après les avoir regardé chacun tour à tour.
Damned ce "Bonjour" était d'une froideur sans pareil, comme si cette jeune femme n'en avait cure de tout ce monde.
Mikaru prit quand même la parole pour stopper ce silence pesant :
- Bonjour à vous aussi Mademoiselle...?

06:00
BIB-BIB / BIB-BIB .....
SCHBAF !

° Six heures, déjà ? L’heure du réveil. Bon bah c’est parti. °

Yuuki se lève rapidement, plie son futon et le range dans le coin de son placard. Elle prend son keikogi, s’en vêtit et sort de sa chambre. Puis, elle arpente le couloir, chausse ses getas, traverse cour extérieure et entre dans le dojo du temple. Elle dépose ses sandales à l’entrée, se dirige vers la petite armoire dans le fond de la salle, par de petits pas rapide. Elle y prend un ruban pour attacher ses cheveux, son obi noir et son hakama qu’en enfile.
Yuuki inspire profondément et entreprend de commencer son entrainement matinal comme chaque jour. Elle récite les vertus des samouraïs à mesure qu’elle exécute ses mouvements et fini par prononcer les mots qui représentent les valeurs les plus importantes à ses yeux :

“Jin! Gi! Rei! Chi! Shin! Chu! Kō! Liberté-Honneur-Droiture.”

Yuuki s’incline, retourne à l’armoire, dénoue son obi, y dépose son hakama, le ruban et la ceinture. Elle remet ses getas, retraverse la cour en sens inverse et se dirige vers le cuisine.
Elle y prépare son petit déjeuné composé d’un Genmaïcha et de deux œufs sur des tranches de pain de mie, cela fait, elle le mange. Yuuki fait la vaisselle. Il est sept heures, son cours est à dix heures, il lui reste donc deux heures et demie avant de partir, elle est dans les temps.
Elle prépare son obento, le classique : onigiri et omelette roulée accompagnés de tofu. Pour la boisson du thé bien évidemment. Elle emballe le tout dans une grande serviette et le dépose sur la table. Elle achètera les déserts sur le chemin, oui, LES déserts…Sept heures trente, encore deux heures.
Yuuki se dirige vers la salle de bain, elle se débarbouille, se brosse les dents, mais ne se douche pas, la douche, c’est tous les soirs. Dans la grande commode, elle prend un kimono blanc, aux motifs bleu clair, bleu moyen et noir, un Haori bleu pâle ainsi qu’une paire de tabi. Dans le coffre à côté, elle attrape un obi bleu et un Haori-himo noir. Yuuki s’habille, ce qui prend un bon bout de temps quand on porte des kimonos traditionnels complets. Pour la coiffure, les cheveux détachés ça ira. Huit heures quanrante-cinq, Yuuki est fin prête, et en avance.

“Qu’a cela ne tienne, j’y vais quand même, je rencontrerai peut-être mes nouveaux collègues. ”

Yuuki se dirige vers l’extérieur, attrape au passage son obento et son sac contenant ses cours. Arrivée à l’entré, elle met ses Zōri, et traverse la cour pour la troisième fois, arrivée au milieu, elle y croise le grand-prêtre, qui n’est autre que son grand-père, elle s’incline respectueusement, ils échangent les formules de politesse puis Yuuki continue sont chemin.
Elle arrive devant une moto garée devant le temple, sa moto. Elle la démarre, l’enfourche et s’en va. (Ne me demandez pas comment elle peut faire de la moto en kimono, je n’ai jamais compris.) Elle longe le temple, arrive sur la voie principale et prend la direction de Nagoya, elle tourne à droite, puis à gauche, puis encore à gauche. Elle s’arrête : la voici arrivée à destination, son nouveau lycée. Il est neuf heures, le trajet n'a duré qu'un petit quart d'heure. Yuuki gare sa moto au parking des professeurs et regarde autour d’elle.
Devant se dresse un très grand établissement, composé de plusieurs bâtiments : réfectoire, salles de classe, dortoirs ; aucun doute, il s’agit bien là de Shimizu.
Yuuki se dirige droit vers l’entrée, monte l’escalier et arrive devant la salle des professeurs, bénissant son excellente mémoire et son grand-père lui ayant conseillé d’apprendre le plan par cœur.
Avant d’entrer elle souffle un bon coup et se dit :

° J’ai vingt ans et je suis professeur. Quelque soit l’âge des gens qui seront là-dedans, je compte bien être reconnue en tant que tel. °

Sur cette pensée, elle entre. Et… surprise ! Que des jeunes, des jeunes, et des jeunes, à peine la vingtaine passée ! Elle les observe rapidement sans en avoir trop l’air, et ne montre rien de son étonnement.

° Un seul homme, qui semblait sur le point de partir, les sourcils légèrement froncés, la main sur le front, cheveux argent, plutôt bien foutu, de jolis traits, mais passons. Trois femmes, toutes de tailles différentes, toutes jolies. L’une en combinaison moulante, l’autre en blouse, la dernière vêtue élégamment, tout comme son maintient d’ailleurs, une descendante de la noblesse peut être ? Un petit air renfrogné, elle me plaît déjà !… Pour les cheveux, violets, roses-bleuté et gris. Eh bien ! Moi qui pensais risquer d’attirer l’attention avec mes vingt ans, mes cheveux blancs et mon kimono ! Pas de quoi s’inquiéter ! Chacun semble plus ou moins occupé à discuter, des gobelets trainent de ci de là, Au fond, les casiers, je vais pouvoir ranger mes affaires. °
Toutes ses réflexions faite, Yuuki s’incline formellement et dit :

“Je vous souhaite à chacun une très belle matinée ainsi qu’une grande santé. Je me prénomme Yuuki Mac Mordha, ce nom me vient de feu mon père, irlandais. Je serai votre collègue en tant que professeur d’espagnol, j’espère bien m’entendre avec chacun d’entre vous. ”

Yuuki se redresse, et se dirige vers les casiers, ils sont séparés en deux groupes, ceux des hommes, et ceux des femmes. Elle va vers ceux des femmes et y recherche celui où est inscrit son nom, nulle part. Elle va donc du côté des hommes :

° Yuuki Mac Mordha, le voilà ! Il fallait s’en douter, avec ce prénom ! D’ailleurs, mes nouveaux collèges auront-ils compris Yuuki ou Yuki… Neige ou Courage ? °

Alors que Mikaru se pencha devant la nouvelle arrivante, une nouvelle personne fit son entrée.

A peine entrée, cette jeune femme ne sembla pas déconcertée par le monde et l'ambiance qui régnez ici. Elle se mit à se présenter plus que formellement.

Mikaru la regarda, le regard trés doux et lui souria, comme à son habitude il sortez ce sourire à chaque jeune fille. Un sourire mi doux mi drageur ou même carrément drageur!
- Eh bien trés chères nouvelles arrivées je me nomme Mikaru Ryuki et je suis le professeur de Français.
Il porta quand même la main à son front ; simulation ou vrai mal de tête?
Il se retourna vers Lena :
- Mademoiselle je réitère ma demande en ce qui cocnerne un besoin d'aspirine...Avez vous cela dans votre labo?
Il avait insisté sur le lieu car il voulait quitter cette pièce. Pour échapper à quelqu'un...? Peut être...

Lena allait répondre a la demande de Mikaru quand la porte s'ouvrit a la volée. Encore une jeune femme... Mais c'est quoi ce lycée ou tous les profs sont a peine plus âgés que les éléves? Toutes ces jeunes collégues la mettaient de bonne humeur, elle se présenta donc d'un superbe ton enjoué.

-Bonjour bonjour, moi c'est Lena Aizawa, professeur de chimie, soyez les bienvenues!!

Elle leur fit un magnifique sourire tandis que le professeur de francais lui réclamait une aspirine.
C9H8O4... Super TP pour ses futurs éléves, si elle partais de l'acide salycilique elle pouvait leur faire synthétiser de l'aspirine pure en une heure, une heure et demie... Elle lui fit un splendide sourire, il venait de lui donner une superbe idée, d'ailleurs, elle l'en remercia avant de répondre a sa question.

-Si je dois bien avoir ça, il y a de tout dans le labo...

Elle se dirigea vers la porte, lui tendant une main pour qu'il la suive.

-Je ne vous laisserais pas y aller seul, ce labo est un banger publique...

Ce qui était vrai... Le laboratoir étiat assez bordélique, même si tous les produits dont elle pouvait avoir besoi nétaient bien rangés et bien étiquetés, dans des armoires fermées, il valait mieu faire attention.

Il était soulagé de quitter tout ce monde mais il ne laissa rien transparaître. Il se contenta d'un superbe sourire encore plus ravageur :
- Merci beaucoup vous me sauvez la vie chère amie.
Il ne put s'empêcher de penser :
"Elle est mignonne, trés mignonne...tout à fait le genre de jeune femme que j'aime ; douce, un tantinet innocente et belle de surcroît!"

Il prit sa serviette sur la table et mit son gobelet à la corbeille.
Il la suivi mais la dépassa bien vite et ouvrit la porte :
- Je vous en prie après vous...
Il se tourna vers la salle comble des profs :
- Eh bien trés chers collègues j'espère que nous aurons le plaisir de nous revoir et discuter de nos chers élèves. Passez une agréable première journée ici!