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 ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]

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MessageSujet: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeMer 5 Aoû - 2:46

Une, deux , trois. Le nombre des heures de colle que Vivian avait récoltées s’élevait à trois. Comment avait-il fait, se demanderait le commun des mortels? Lui, si doux, le regard électrique et la bouche rosée qui se mouvaient régulièrement dans le creux du cou du blond qui, toujours, l’accompagnait. Loin des regards indiscrets. Mais pas cette fois.


Une table trop rapprochée dans la salle de classe, la main de Gail qui glisse sur sa cuisse. Un battement de cœur de manqué, un sursaut d’excitation et de stupeur. Vivian ne tenait plus, il avait rapidement approché ses lèvres trop rouges pour sa pale carnation de la bouche délicate du blond. Un court baiser. Trop tard, on les as vu. Interdit en cours, qu’ils disaient. Et puis sûrement, parce qu’ils sont gays.


Fin des cours, le brun assis à sa table contraint de faire des exercices de mathématiques qu’il ne comprends pas.
«  Gail, aide moi. »


Gémit-il.



Il est plus doué que lui il le sait. Ça l’énerve souvent, de ne pas avoir ces facilités que l’autre arbore sans même s’en rendre compte. Où alors il s’en rends compte? Et il en joue avec lui? Avec le fragile petit West, qui parle beaucoup mais qui ne veut pas montrer ce qu’il pense. Qui rougit lorsqu’il lui titille la hanche. Quelle chance.


Et il est là, observant les racines carrées et les fractions qui n’ont jamais atteint son cerveau adolescent. Il préfère les tee shirt noirs et roses que ces signes extraterrestres qui ne signifient rien pour lui. Sa bouche se tort, et il lance un regard de supplication au si beau blond. Il crispe ses doigts sur son stylo, et brusquement lance le bic noir a travers la pièce. Le bruit de l’outil se répercutant sur le sol froid et dur résonne à travers la pièce faisant frémir le silence.

Il boude. Ça y est. Alors il sort son carnet noir en cuir de son sac à bandoulière blanchâtre et feuillette les pages comme s’il était intéressé.


«  … Oh on a histoire jeudi, très intéressant. »






Menteur.

Pire que ça.

Petit joueur.


Dernière édition par Vivian A. West le Mer 5 Aoû - 5:15, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeMer 5 Aoû - 3:48

" Vous, vous croyez que c'est parce que j'ai vingt piges que vous pouvez vous moquer de moi ? Vous comprenez que dalle. La souffrance, elle est la même que vous en ayez quinze ou cinquante. Pourquoi y'a plus de gosses qui se suicident que de clodos à votre avis ? Parce que eux, ils ont personne à qui se confier, personne. Vous, vous êtes dans la galère, clair, mais vous y êtes ensemble. Y'aura toujours quelqu'un à qui se confier, pensez-y un peu les gars. "

C'était bon, au fond. De le sentir si loin, si proche, de le sentir tout court, à la vie, à la mort, ou peut être à l'amour. Son gout n'avait pas d'existence, il était exceptionnel. Il avait terminé. Des chiffres en gribouillés, griffonés, arrachés à l'encre de la bille, sur le coup de Onze heures, sur l'oreiller, les cheveux encore mêlés de ces noeuds qu'on ne voit pas, dans la brume du sommeil. On ne voit jamais grand chose. Sauf que Gail, il le voyait, tout frêle qu'il était, se dandiner à chaque minute, agacé par l'incompréhension d'une équation. Il l'observait, mordiller le capuchon comme un chewing gum trop fade. Déshydraté, trop mâché pour laisser le sucre traverser les papilles, éveiller les sens, jusqu'à leur putain de voyage à Hollywood. Et ça lui plaisait bordel, de le voir anxieux, à s'interroger de suite sur faire appel ou pas. il est tragique d'allier une sucrerie à une ville, comme il est triste de rendre synonymes Baiser et punition. Ils ne comprenaient pas. Acte interdit trop vite surpris. L'histoire de quoi ? Flagrant des Lits.

Il L'appelle. Les voix, c'est un instrument foutrement utile. Il y a ce timbre familier, qu'on reconnait de suite, il y a le ton amer qui grince au son, et ce qu'elle signifie, qui élimine tout autre. On peut se persuader du pire, mais Gail préfère persuader. L'autre adolescent encore fragile, il ne peut s'en défaire. L'inachevé le passione. Lui même ne finit jamais rien. Pas un point pour répondre à ses majuscules, les boutons de manchettes sont toujours défaits, à quoi bon faire, si c'est pour enlever. Gail se penche sur sa table. Il respire dans sa gorge, observe la chaleur de son souffle lui offrir un frisson. De sa main gauche, il glisse un petit " on s'en fout. Une heure. ", dans la case du milieu du QCM, où il trouve profondément injuste de devoir se justifier d'un contact corporel avec V. De devoir répondre à l'énnoncé dont les initiales sembleraient le blâmer "Quoi, C'est Mal ?". Silence.


- Jeudi. Depuis quand on va en cours ?

Une autre façon de les punir. Et si on trouvait les moyens de les ennuyer, Gail se chargerait d'expliquer les valeurs d'une démotivation provoquée explicitement par le personnel de l'établissement. Et puis il s'en foutait, lui, bosser pour l'argent, alors que le procès lui fourgait son petit nid. Naïf. Candide. Manipuler c'était quoi au fond, à part tenir les ficelles, te dire "oui" et te faire faire "non". Un petit coup d'oeil sur le carnet couleur d'ébène, le temps de lui chuchoter "Je t'haimne". Et puis quoi ? Trop facile.

- F'chier. On s'barre ?

Réfléchi.
Le jeu ; Lui.
Ce n'est pas à un, qu'il jouit.
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MessageSujet: Re: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeMer 5 Aoû - 4:37

Un souffle. Là, juste là, contre sa nuque. Son duvet s’hérisse et un frisson glisse le long de sa colonne vertébrale. Il entoure les os noueux de son corps, frôle sa peau diaphane et ses épaules, sous l’impulsion de la fraîcheur, se déploient imperceptiblement en arrière. Oh, il aime ça. Il adore quand son blond, quand l’autre là, celui qu’il n’aime et surtout pas. Quand il s’approche de lui et que la pointe de ses cheveux platines effleure le brun des siens.

Tandis que l’autre coche la case fatidique, de ses longs doigts blanc, lui il jette un cou d’œil le long de la nuque de son .. Oserait-il le dire? .. Am.. Non. Il aime. Mais il ne fais pas l’amour. Plus jamais. Il ne laissera pas ses reins se cambrer contre ceux de Gail. Plus jamais d’avilissement. Et quand bien même?

Le blond qui lui propose de prendre la poudre d’escampette, comme ça. Sans un mot, sans un bruit. Pourquoi Gail ne pense-t-il jamais aux conséquences? Et pourquoi finit-il toujours par le suivre? Il sait pourtant que lors la langue de l’autre, claque durement contre son palais tandis qu’il prononce des mots. Oui, il sait qu’il ne devrait pas le suivre. Mais inlassablement, il se retrouve entraîné dans ces danses étranges et hypnotiques, ses pas suivant un rythme qu’il ne connaît pas. Et ses yeux, ses grands yeux chocolats, aveugles au monde qui l’entoure. Le plus surprenant c’est cette façon, que le jeune adolescent à de s’accrocher désespérément au blond. Ses mains s’agrippant à son âme de toutes ses forces, priant , sans doute, pour qu’en lui pardonnant ses péchés, il le tire des sables mouvants que constituent son histoire. Son histoire à lui, son aventure chantonnée et triste, qu’il murmure quand tard dans la nuit, il espère que Gail dort et ne l’entendra pas.

- «  Se barrer? Pour aller où? Je te signale qu’on a pas de passe pour sortir de l’enceinte du lycée. »

C’est drôle

Oui c’est amusant cette façon qu’a Vivian d’afficher une assurance pleine de failles aux yeux du monde. Même aux yeux de son « sien ». Il y tient aux apparences. Même s’il sait que ce n’est que mensonges et mensonges, visuels et auditifs qu’il propose à chacun. Mais la saveur de ses lèvres ne mentent pas, et tandis qu’elles profèrent des ordures trop joyeuses pour son âme meurtrie, le goût ne fait que prononcer « stolenfield ».

Rageusement, Vivian se penche brusquement et relace sa doc marten’s blanche avec habileté. Il jette un coup d’œil au pantalon du glaçon qui l’accompagne. Et finit par lui chopper la main.

- «  Viens on se casse. »

Oui c’est lui qui a pris la décision. Il a choisi pour eux. Il le jure, c’est lui qui gagne. Lui qui domine. Il ne dépend de personne. Et surtout pas d’un seul homme.


Pantin, tu le sais bien
Que celui qui tire les ficelles,
N’est autre que Gail.
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MessageSujet: Re: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeMer 5 Aoû - 6:16

" Des paumés et des camés qui, à leur façon, essayaient eux aussi d'oublier, de fuir leur réalité. Exempt de folie ordinaire. La dérive du morbide, le fumier évaporé. J'suis resté prostré comme un con devant lui. Sûr, je les connaissais, ces nuits, je savais qu'elles se remplissaient de types désespérés et oubliés, mais en entendre parler et le voir de vos yeux, c'est comme monter sur une échelle qui passe de dix à un barreau."

Les mots trop maux pour qu'on se les révèle, là, dans l'intimité de l'autre. L'affection ne compense pas la haine, il s'y marie. Les révélations sont des secrets que l'on répète, similaires aux voeux que l'on s'avoue pour mieux les assassiner. Ôh juste ciel, s'il pouvait l'assassiner, là, qu'il n'y avait personne. Faire taire le refrain qui le pousse à Poursuivre la partition, à gratter les cordes, Vocales, Buccales, Abyssales. il n'y a pas d'âge pour se noyer. Observer le corail drot dans les yeux, lui expliquer qu tu es aussi rare que lui, et que toi, tu es ta propre barrière. Mais allez leur expliquer à eux. Eux et un, ca n'a jamais fait l'ensemble du nous. ils sont ailleurs, il te font peur. Et si tu cries ? Tu plies. Hop, ferme ta valise, tu n'es plus de ce monde. Bon sang, il donnerait quoi pour l'emmener avec lui. V ne prend pas de place. Sauf dans l'Organe.Manque de bol pour G, il ne sait pas lequel.

un endroit où tu ne remettras -Mordicus- jamais les pieds. T'es dingue. C'est là qu'il y a tes racines. Tu te nourris de ce que tu détestes, tu évicères ce que tu épouses, tes tripes te font mal, tu grimaces, les plaies se réouvrent, regarde - les, tu les connais : tu y enfonces le couteau. Tu le sais, le bourreau, c'est Lui. Gail détourne les yeux. Cette fois, ses lèvres embrassent l'épaule. Elle n'est pas nue. On ne dénude pas dans une salle de classe. On se rhabille, la fête est finie ? Refus. Try Next round. C'est la morale de la fable, il le jure par dessus tout : Non, non, il n'est pas coupable.

Penché sur ses lacets, Vivian organisait. Agencer et lier, il savait faire. Mener par le bout du nez, davantage sinon plus. Peut être involontairement. Peut être pas. Mais c'était délicieux, l'amour du vice, l'amour du risque, La surface de la peau lisse, là, étalée sur le comptoir, Prends - moi, mords -moi. Celle qui te suggère ce que tu ne fais pas. Résister est un mot cruel. Dans l'asbolu, existe t - il quelque chose qui ne le soit guère ?


- On se barre si on veut. D'où ils retiennent des adolescents sans défenses, eux. C'est vrai quoi, Merde.

Des Adolescents délaissés, un paumés comme tous les autres, sauf qu'il s'estiment différents. Un peu méchants, un peu semblants. Un jeu d'enfants.
Sa main s'enfuit. A nouveau par sa faute. A l'autre. A ses mèches noires tels les souvenirs divins de nuits trop vite affranchies, Pas assez mouvementées, juste ce qu'il faut. Pour ne pas se désirer trop tôt. Savoir, apprendre. Choisir, faiblir. Sauver, périr. Le paradoxe est décidément son meilleur atout. Ami. Am...Lui non plus, il ne peut pas. Le juge le commande à la barre ? Il ne se croit pas témoin valide. Il ne se commande pas. Non, il se perd. Taisez vous, je ne le sais que trop bien, qu'il n'en n'a pas l'air.


- Bouge toi, V. Il va sonner Midi, le moche de concierge, et on sera nos propres enculés.

Pas faux. Pour sûr que s'ils ne se fondaient pas dans la masse, juste pour sortir, évidemment, juste pour se penser un peu plus libre, à chaque instant, ils seraient encore là l'heure d'après. Et même le jour. Et les années, qui sait. Surement pas lui. Surement pas son gosse là, juste à côté. Le gars qui lui tape dans l'oeil, jusqu'à lui faire verser un torrent de larmes dans toute l'ignorance du monde. Prends ma main, viens, un autre tour de ronde.

Et ensuite ?

Et ensuite c'est contre la porte que Gail se laisse prendre au corps à corps. Pardon V, il ne tient plus. C'est contre le mur qu'il te colle, mon grand. Un jeu d'adulte que vous ne connaissez que trop bien. Des catins, Des Kathy, que tu cotoies. Une chance qu'il y est le vêtement. Une fois de plus, comme quoi, l'habit ne fait pas le moine. L'habit n'est pas un mur. Tu n'es pas assez mûr.
Gail Cajole. Gail prend soin. De toi, de lui. C'est à toi qu'il sourit.

Cette fois c'est lui qui te griffe.
Cloués Sur le mur porteur,
Le crucifix est dans ces heures.
Tic, Tac.
Tic, Tac.
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MessageSujet: Re: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeMer 5 Aoû - 6:47

Il est là, il le colle contre le mur. Le crépi lui griffe le dos mais il n’en a cure. A quoi sert d’être adolescent si l’on ne tombe pas amoureux? Une fois, deux fois, peu importe le nombre. Du moment que le cœur palpite rien que quand l’autre nous touche. Nous parle. Il est niais, et il le sait. Mais il sait aussi qu’il pourrait encore tomber si bas, si l’autre lui montrait son paradis à lui. Paradis? Enfer aussi. Les flammes lui chatouilleraient le corps, son sang entreraient en ébullition et à l’ orgasme, ses larmes se répandraient aussi rapidement que le sperme entre et en leurs deux corps. Il n’a plus droit de jouir. Il ne veut plus en tout cas. Plus si le plaisir lui rappelle sa souffrance, plus si le désir lui remémore son ultime humiliation.

Fils de catin, pute qu’il est, il le sait, il en est certain. Surtout lorsque ça le brûle au creux de ses reins. Que son organe se tends, comme la maintenant, et que malgré tout ses efforts, il en est sur, Gail le sent. Un afflux de sang dans son bassin et sur ses joues. Il est bouillant. L’enfer c’est la chaleur. La chaleur c’est son envie. Il est démoniaque. Bastion encore pantelant d’une armée de prostituées avide de sensations. Il est la succube qui chevauchera et qui prendra. Qui se délectera de la semence chaude et fertile qui vous privera de votre vie. Il se vomira ensuite d’avoir été si vil, et de voir son Gail, sali. Par sa faute à cause de lui. Alors, le cœur serré, la main s’agrippant à la chemise d’uniforme de celui qui l’envoûte, il le repousse mollement. Il a du mal à s’en détacher de son baiser bouillant.

Ritournelle d’excitation, Vivian frissonne.

« West est une Pute, comme sa mère »

Il le repousse vraiment cette fois. Pas trop près ton corps Gail, il ne supporte pas. L’enfant sali est un adolescent en plein repentir. Noyé par les péchés qu’il croit déceler dans ses souvenirs. Poor, poor little thing. Il croit voir dans les yeux de celui qu’il aime , du ressentiment. Mais ce sont les yeux de Clear qu’il voit. Ces yeux qu’il hait. Ces yeux qu’il méprise. Alors il se concentre sur les iris dorées du jeune stolenfield, et tandis qu’il n’a qu’une envie. Il marmonne avec bagout.

«  On va bouffer donc? »

Sale menteur. Il n’a qu’une envie , s’effondrer sur le sol et se rouler dans la fange de sa propre bassesse. Et il repense à la phrase que le blond à prononcé. Sans défense, Gail? Lui qui lui semble si fort, presque infaillible. Mais il ne lui dira jamais. Il a sa fierté d’ado violé dans son estime, humilié dans sa fierté. Profondément mal foutu dans toute sa personne.

Je chantonne, tu chantonne. Gail tu l’aimeras quand il ne sera toujours pas un homme?

Quand à vingt ans , vous devrez choisir vos vies, et que Vivian ne trouvera rien pour lui. Qu’il sera là, sans argent et sans gloire. Ultime résidus d’un trop bel adolescent. Homme par le corps, enfant dans tous ses torts. Et que si tu l’abandonne, sans aucun doute, cette fois, il préférera la mort ?

Est-ce que le blond se rend vraiment compte de l’implication qu’apporte sa relation avec l’adolescent si mince. Que sous les yeux noisettes se cache une âme torturée et complexe? Que sous la tignasse brune, il n’y a qu’un tréfonds de mal -être qui se dissimule. Mais comme si l’ultime point de leur lien était cet amour ? Non, il y avait cette franche camaraderie, ces fous rires étranges qu’ils partageaient. Et cet art de s’agacer mutuellement.


-" Je te préviens, moi je veux de la pizza"


Il veut se nourrir et vomir un peu aussi. Il veut voir les autres, et observer les regards envieux de ceux qui admirent Gail. Et aussi il veut se délecter de l'air de résignation qu'ils affichent car ils savent, que Gail est un peu à lui. En tout cas, plus qu'a n'importe qui. Un être à sa hauteur, qui l'entoure de ses bras protecteurs tandis que les autres , la bas, se consument de jalousie.


Alors il joue avec son amour,
comme s'il n'était pas à lui,
mais qu'il serait toujours.
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MessageSujet: Re: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 2:56

" Là, j'ai comme qui dirait hésité entre chialer et me bidonner. Putain, mais y'avait que des moutons. Je me disais, quoi, ces gens, c'est nos parents ? Ils sont si crétins ? Je veux dire, on a vraiment besoin de gens qui nous disent ce qu'il faut faire de nos fichus vie ? Merde, on est pas capable de décider par nous-mêmes ce qui est naze ou ce qui l'est pas ?
Alors j'ai rigolé, et la fille à côté aussi. Elle savait pas pourquoi je rigolais mais elle trouvait ça cool que quelqu'un s'éclate en regardant une messe. Sérieux, c'était vachement chouette de rigoler avec elle. Entre nous, si vous voulez savoir, ça a tout de suite passé. On sentait trop bien qu'on était sur la même longueur d'onde et tout. Qu'on pensait la même chose sur les gens qui s'enchaînent à leurs peurs, juste pour croire qu'un monde meilleur les attend. Sauf qu'on les attend nulle part. "


Le Repousser. Comme si tu pouvais toi, le sexe lasà, Le sexe froid sous le pantalon. Pas folichon, juste moins bon, de le voir. De le voir dire Non. Il peut pas, Gail le sait, Gail le fait, Gail le Gay. Oui, le beau garçon qui t'admire dans la pénombre du mur, tu sais, le mec assis au dernier rang, qui t'observe du coin de l'oeil, le sourire en coin, le sourire dans le poing, le poing dans ton coeur, dans ton corps, un peut ailleurs, un peu plus mort. Le point qui fait mal, inlassable, celui qui fait que les fins doigts agressent ton col. A qui la faute? A ton égo, qui creuse le sol. ils ne peuvent pas. Les victimes préposées ne désirent plus jouer avec n'importe qui, n'importe quand. Non, l'amour ca s'importe pas, ils en sont conscient, bordel. Tiens, c'est vrai ça, le joyeux bordel dans l'esprit mis à nu, Dans les petits cris aigus. Tu sais, là ou le désir sous jacent de l'animal perdure, tout dur, dans le froid des abîmes un peu trop profondes pour que t'ouvres les yeux. C'est sale, c'est crade, pas chic, tu nous l'as déjà dit, c'est là ou tu ntiques. Tu sais, le pathétique.

Gail colle son front sur le sien, lui colle les yeux en face, lui ancre le regard qui dit tout, on y voit ce qu'on veut y voir, et en fait pas grand chose. Désillusion iréelle. Tu crois que, et en fait t'es désespéré. Un peu trop loin, pour ne pas sentir sa main, là, le long de l'échine, qui descend, qui descend. Pour éviter la masturbation de quelque chose dont tu n'es pas acteur, non, sans le savoir, tu réalises, t'écris le scénario sans le regarder, ce putain de film d'horreur. Et le rejet se renouvèle. Dans la fièvre. Savoir remuer la tête et arrêter l'acte, parce que ca va trop vite. Parce que c'est trop fort pour tes remords, parce que tu peux plus et que ca t'emmerde bien. Et pourtant.

Pourtant tu les mordrais bien, ces lèvres. Les lèvres de V. Vous à Vous. Les tiennes, les siennes, un trou est un trou, une bite n'a pas d'oeil. Des métaphores pornographiques pour illustrer ce qu'il ne se passera pas, mais après tout, c'est difficile d'écrire quand on ne vit pas, qu'on s'essouffle à leur manière, mais qu'on le fait à deux. Mieux. Orgueilleux. Envieux de l'un, et puis de l'autre, Blanc, Noir, l'arc en ciel. Ensuite ? L'artifice. L'aller/retour dans les coulisses. Anatomie, Anathème. Anatomie, je t'aime. Je t'aime, toi ma douce, ma Chrysanthème.

Et puis c'est quoi qui te fait reculer, G ? Quoi, c'est la sonnerie qui t'affole ? Quoi, les regards des autres dans ton étreinte, ca y fout un frein ? Blague à part, on sait que tu t'en fous. Oui, le foutre, ça tu connais, ça tu évites. Non, tu te rétractes parce que V, ton autre, il a du mal, lui aussi. un mal à guérir ce que toi tu as provoqué par le passé. La culpabilité qui te démange, il en est aussi à la source. Alors tu peux la lécher, ta lèvre inftérieure, ton fantasme c'est lui. Le poison, ta pomme d'Adam. La feuille morte de l'automne fut autrefois celle de la vigne.


- Ouais. Bon fin là, faut se tailler vite fait t'as vu.

En sortant, Gail entoure son bras du sien. Aujourd'hui on est deux, mon grand. Deux chiens, c'est ça, le bien. Tu le jure, ôh toi mon unique, mon beau futur. Dans ta gorge il accompagne ta bile, cet avenir de la décadence, l'âge d'or d'une déception trop prévisible. Sous la forme de ta glotte, elle se noie, ta propre honte, d'avoir tenté de le prendre, là, alors que t'y arrives plus, pas. C'est ça, un pas dans le noir. Tu frappes à la mauvaise porte. Tu y fous un grand coup de pied, et si elle veut toujours pas, tu remplis tes ongles de son vernis, tu l'écorches, tu la saignes, en voilà une de plus dans la partie, de chienne.

Tu le connais le jeu d'échec.
Est - ce lui le Roi, ou toi le Fou ?
Tu le connais, oui, et il est infect.
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MessageSujet: Re: ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G]   ~I Hate Ya, But I Love Ya. ~ [ sweet V] [ hard G] Icon_minitimeJeu 6 Aoû - 16:31

Une main contre son torse, qui frotte qui gratte, qui érafle comme si ses organes prisonniers avaient appelés à l’aide. Un pas, puis deux, puis trois. Les regards qui convergent sur eux. Sur lui. Vivian est invisible dans ce monde écoeurant. Et il aime ça, passer inaperçu, que son corps abject et que son visage trop beau ne puisse critiqué, sali, hué. Il n’y a que lui qui peut se détester. Il rejette leur mépris avec autant de force qu’il a rejeté sa dignité. Leurs bouches avides de paroles odieuses, avilissantes et si dépendante du chaos qu’elles produisent. Murmures de couloir, bruissement au fond de la salle, chuchotements dans les dortoirs. Le monde est noir. Il s’efface dedans, ne laissant aucune prise à leurs jeux honteux. Parce qu’il n’est pas assez fort pour lutter contre ça. Il se cache. Il disparaît.

Il s’imagine qu’il est mort. Que la pourriture gangrène son corps. Il se surprends à avaler de la terre, a la respirer, elle sa mère. Analogie familière. Il mourra et retournera à la poussière. N’ayons pas honte des mots. Il est mort et invisible. Et il aime ça.

Alors pourquoi s’agite-t-il? Pourquoi calque-t-il un sourire sur sa bouche toute rouge? Il trottine, il rit, il envoie des sourires et des signaux favorables alors que toute sa personne hurle. N’approchez pas, laissez moi. J’ai peur de vous, et ce que vous êtes capable de faire contre moi. Je ne serais jamais assez beau et assez bête pour vous plaire.

Cesse de te plaindre.

Prends conscience du rythme de tes pas. Un son de basse, ta vie c’est ça. Ca doit être ça. Un air de métal bien maîtrisé. Ta langue affûtée. Arrache, déchire. Délecte toi de leur douleur quand tu les fais souffrir. Deviens l’acide qui les défigure et l’alcool qui les enivre.

Tu es dangereux quand tu veux. Quand t’as dignité à un sursaut de vie parce que tu n’es plus seul avec lui.

« Salut sophie. »

Elle a sucé dans un couloir, tu l’as vue tard le soir. Et tu l’as répété ce bruit. Cette mélodie agaçante, grinçante qui te fait jouir quand tu sais que ses yeux seront aussi vides que les tiens. Blesse, agresse. Défends toi, en les malmenant éternellement.

Vivian est ce qu’il est. La plus grande langue de pute de ce monde qui a soif de saloperies. Il tourne, son visage sage colporte. Être deux en soi, c’est tellement plus que ça.

Fais semblant. Faire genre qu’ils auraient dit. Quand le monde est là , et qu’il est seul. Qu’il se crée son monde, se façonne son image, et disparaît sous cette devanture attirante et malsaine. Alors pourquoi?
Pourquoi quand il est seul avec lui, son cœur s’effrite et dévoile ses blessures et sa peau à vif. Il se sent faible, manipulé, anxieux de par la précarité de ce qu’il appelle avec dégoût parfois, avec niaiserie aussi.

Amour.

Il s’énerve quand on le touche, mais cajole. Baton, et carotte. C’est le système de la vie, une machine complexe et élitiste. Il a choisi alors. Il en a fait son élite, de ce Gail. Son adoré. Son idole. Mais pas un mot, car sa rancœur n’aime pas que les sentiments s’y collent.


Et ils sont la, les deux adolescents frustrés. Aux désirs inassouvies et aux envies grandissant proportionnellement avec le temps.

«  La cafet’ est pas loin, mais j’ai pas envie de me coltiner, s’ te pute de Maggie. Elle mouille quand tu la regarde en souriant. M’donne envie de gerber. »

Deux petites souris,
Dents cariées, sourcils froncés,
Grignotent, grignotent, ton âme sous ton lit.
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