Une envie de nostalgie et de luxure [Pv: Don Luis]

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Une semaine et trois jours.

C'était le nombre jours pendant lesquels elle n'avait pas vu celui qui la pertubait et la tourmentait depuis maintenant plusieurs jours...Oui, il la tourmentait, elle avait beau se répèter obstinément qu'il n'était qu'un "pauv' con", ce dit "pauv' con", elle n'arrêtait pas de penser à lui. Amoureuse? Non. Disons simplement que cet individu l'intriguait car il lui ressemblait. Elle voulait étrangement le connaître, sans pour autant faire le premier pas. Surtout que ses pensées en rapport avec ce "Don" était d'une ambiguité déconcertante. Déjà lorsqu'elle avait eu ses lunettes, elle les avait posé contre son coeur. Qu'est ce que c'était censé signifier? Garder un objet se rapportant à lui, contre son coeur, pouvait dire qu'elle éprouvait quelque chose pour lui, mais tirer des conclusions aussi hâtives concernant une jeune femme comme Shiori était ridicule. La personnalité de Shiori était plus complexe que ça. Ou du moins, c'était ce qu'elle se disait.

Citation :: I wanna outrace the speed of pain for another day

Voilà ce qu'elle avait écrit sur sa feuille. Qu'est ce que ça voulait dire au juste? Pas grand chose, c'était une parole d'une chanson qu'elle aimait bien qui s'était inconsciement écrit sur la feuille de papier. "Je voudrais ralentir la vitesse de la douleur encore un autre jour". Eprouvait-elle de la douleur pour pouvoir écrire ça? Oui, elle en éprouvait. Elle en éprouvait chaque jour et c'était d'ailleurs ce qui avait fait d'elle cet être complexe qu'elle était devenue.

Pourquoi était-elle dans la cours? Seulement parce que c'était la récré...Non. Elle avait la ferme attention de rester ainsi, sans aller en cours. Les cours ne l'intérèssaient pas, elle avait beau avoir le potentiel nécessaire pour être une excellente élève, elle ne l'exploitait pas car elle n'en voyait pas l'intérêt. C'était un cancre destinée à ne pas connaître ni l'amour, ni l'amitié, solitaire et mystérieuse...

Son calepin à la main, un crayon dans l'autre, elle regardait les gens qui étaient autour d'elle avec un certain dégoût. Franchement, regardez les! Ces putes à l'aspect rebutant, ces groupes de gars immatures, et ces quelques couples qui s'amusaient à se montrer ouvertement aux autres...N'importe quoi. Les gens la dégoûtaient plus qu'autre chose. Et lorsque leurs regards se posaient sur elle, elle se sentait nue, impuissante face à la cruauté du monde. Et l'impression de n'être que la potiche de service condamnée à ne rien connaître de la vie, mais elle aussi avait envie de connaître les plaisirs lubriques de la vie. Elle aussi, avait envie de connaître ce qu'était la luxure et la débauche...Normal, non? Elle avait beau être "bizarre" et compliquée, elle n'en restait pas une jeune fille de seize ans, plus ou moins comme les autres...

Citation :: I want to know how it is to be stimulant

Une nouvelle phrase écrite, un peu plus malsaine, mais elle écrivait ce qui lui passait par la tête...A savoir si c'est sain ou pas, là n'est pas la question...

"On peut s'asseoir?" dit-alors un jeune homme accompagné de deux de ses amis qui avaient vu qu'il restait de la place

Ses yeux bleus se posèrent sur le groupe de garçons, puis elle reposa son regard sur son calepin, disant d'une voix étrangement douce et calme:

"Non..."

A première vue, le groupe fut très étonné de la réponse, mais ne s'y attarda pas tant. Ils devaient sans doute se dire que la place était réservée...Et qui, c'était eut-être le cas, puisque Shiori, sans trop comprendre pourquoi avait la drôle d'impression que cette place allait être prise d'une manière ou d'une autre...Voulue ou non. Drôle d'impression, n'est ce pas? En effet, c'était une drôle de sensation. Une sensation de nostalgie et d'amertume semblable à celle qu'elle avait ressenti quelques jours auparavant...Une sensation mêlée cette fois-ci, d'une montée d'envies lascives...

Invité

Une
journées comme les autres.. Don avait but sa rincette matinal. Il avait ensuite
été en cours. C'était maintenant le premiers cours de la journée. Beaucoup le
trouvèrent long ce cour. Mais pas don... l'alcool avait encore une fois réussi
à le projeter dans ce monde.. Le cours avait été si long.. Encore une fois il
n'avait pas travaillé. Les professeurs avaienyt beau lui dire qu'il avait un
potentiel infini, qu'il pourrait devenir un élève brillant.. N'étais-ce pas
déjà le cas? Du moment qu'il pointait son regard dans son travail, il
réussissait facilement à toucher le 90%. Mais pourquoi quelqu'un d'aussi
brillant que lui ne ce sert pas de ce potentiel pour arriver à quelque chose?
Beaucoup de professeurs lui avaient finalement posé la question et ils avaient
toujours reçut cette même réponse. "Parce que ç'est ennuyant" et
ensuite il avait toujours cette même réaction que de sentir l'alcool. Mais
étrangement, bien que l'alcool fut interdire dans l'enceinte de l'école.
Personne n'osait venir l'avertir.. Peut-être étais-ce parce qu'il était le fils
de Diego De Cruz... Mais encore la espérerait-ils recevoir une récompense??
Peut-importe.. Le cours était enfin terminé, le premier cours de la journée. Le
jeune homme avait alors tout juste le temps d'aller à sa chambre. Il marcha
ainsi dans les corridors, il n'étais pas encore saoul. Peut-être chaud
pourtant.. Mais bref, il traversa le jardin qui était un bon raccourci, puis
emprunta plusieurs interminable couloirs. Quand enfin, il atteint sa pièce
préféré. Il entra sa clé dans la serrure pour la déverrouillé. Il entra ainsi
dans son entre.. Il déposa tranquillement ses livres sur son lit, puis sortit
une autre bouteille, du fort cette fois. Il en but une gorgé. Si les
professeurs se demandaient pourquoi il buvait autant, alors les élèves eux, se
demandaient d'où sortait-il autant de bouteilles... Mais c'était encore une
fois une information qu'il ne comptait pas révéler.. Garder sa pointe de mystère, c'est toujours dans la beauté de l'art..

Il
attrapa alors ainsi finalement sa bouteille, il en but plusieurs gorgés. Son
taux d'alcool grimpa alors au dessus de la normal. Pour lui les habitudes
quoi... Mais à force de boire, il avait développé une super résistance à
l'alcool. Il arrivait à se contrôler en partie et de garder souvenir des
évènements. Alors, comme il était réchauffé et en sécurité, il quitta sa
chambre. Lui dans son monde croyait toujours qu'il marchait droit et fièrement,
mais n'importe qui qui l'avait étudié le moindrement savait qu'il était complètement ivre. Le jeune homme marcha ainsi, sans se rendre compte qu'il
avait oublié de prendre ses prochains livres. Il marcha ainsi longuement, quand
lui vint cette sensation. Il ne se sentais pas très bien à l'intérieur, il
décida finalement de sortir.. Il choisi la cours de l'école, et marcha ainsi longuement sans trop savoir où
il allait. ce devait être simplement la pause entre le premier cours et le
second mais pour Don c'était aussi maintenant un endroit où il resterait plutôt
jusqu'à ce qu'il en ait marre.. Luis regarda ainsi les gens. Quelque filles
potentiel étaient la, certaine jetèrent, laissant parfois sourire.. D'autres
couples roucoulaient tranquillement. Bah voyons, ils avaient simplement l'air
d'une bande de crétins. Puis, quelque filles passaient par la, se faisant une
beauté. Des filles facile à première vue.. Puis, il aperçut quelqu'un dos à
lui. une jeune femme semblait-il.. Peut-être une prochaine conquête. Après
tout, Don n'avait pas vus la jeune femme qui avait ses lunettes depuis lustres.
Il s'arrêta alors subitement, il avait tellement bus qu'il l'avait oublié..
Mais maintenant, il réfléchissait.. il ne voyait pas trop claire dans ses
pensées, mais il arrivait tout de même à réfléchir. Il s'approcha, quand il vit
qu'elle écrivait dans un cahier.. Étrange. Mais pourtant, Don s'approcha pour
reconnaître une crinière noir, même de dos. Ainsi elle était la... il remarqua
aussi que le banc n'avait pas été prit par personne d'autres. Pas étonnant..
contrairement à lui, elle souffrait seule dans son monde. Tandis que lui,
passait d'un fille à l'autre. bref, il vint s'asseoir près d'elle, subtilement
et lut cette phrase tout haut..

want to know
how it is to be stimulant

Il
sourit en regardant la jeune femme. Elle pouvait donc avoir quelque pensées perverse? Elle se retourna alors vers lui.. Ce serait probablement l'orage..
mais cette fois il saurait quand prévenir le moindre coup de sa part. Même avec
les facultés affaiblies, il se souvenait toujours de ce coup.. Il se retourna
ensuite finalement, se placa confortablement sur la banc sans aucune gêne.
Puis, sortit encore une nouvelle flasque qu'il but d'une trait. Mais même pour
un gaillard endurant à l'alcool il fit la grimace. C'était toujours aussi fort
ce Jack Daniels.. Puis il commença à regarder les gens passé. Il n'avait rien
perdu de son charme de la dernière fois, simplement que cette fois, il était un
peu plus réchauffé...

Invité

want to know
how it is to be stimulant

Elle se retourna vers le jeune homme qui venait de dire cette phrase assez fort pour que toutes les personnes qui se trouvaient autour, l'entendent. Et s'en suivirent des remarques du genre "c'est qui qui veut être excitée?". Bien évidément les regards se posèrent sur eux et rien que pour cette désagréable sensation, Shiori pouvait avoir une haine intense pour cet individu...Seulement qui était cet individu? Pas un simple gars trop curieux mais...Mais "Don". Le jeune homme d'il y a quelques jours. Le jeune homme qui engendrait à la fois la haine et l'attirance. Contradictoire, n'est ce pas?

Ses grands yeux se posèrent sur lui. Sans la moindre gêne, il buvait devant elle, montrant explicitement son goût pour l'alcool et son état d'ivresse...Il aurait été fort ennuyant de profiter de cet état pour se plaindre et l'énerver. Non. Elle le prendrait bien, sagement. Et puis à première vue, il ne lui en voulait pas tant pour le coup mal placé, autant jouer les gentilles petites filles...Histoire de s'amuser un peu...

"Comment perçois-tu cette phrase que tu viens de dire si fort?"

Oui, il aurait été tellement intéréssant de savoir. Même si cette phrase était bien explicite, la réponse pouvait s'avèrer attrayante. Peut-être répondrait-il qu'elle avait simplement envie de s'adonner à quelque pratique sexuelle, ce qui aurait été la réponse la plus logique. Mais tout de même...Elle voulait savoir la manière dont il le dirait, si son état d'ivresse changerait la réponse...Quelque chose comme ça.

Sans lâcher le jeune homme du regard, la jeune femme baissa les yeux, jusqu'à poser son regard vers son entre-jambe. Oh mais ne voyez rien de vicieux là dedans (quoi que si, imaginez tout ce qu'il y a de plus obscène). Elle avait envie de s'amuser, ce jeune homme était intéréssant, elle avait essayé sur lui la haine et la colère, qui la répresentait en soi...Mais maintenant, elle se jourait de lui, lui montrerait une image faussée d'elle...Pour le simple plaisir de jubiler silencieusement, de la maîtrise qu'elle pouvait peut-être avoir sur lui.

"T'as pas l'air de m'en vouloir pour le coup de la dernière fois...L'"engin" aimerait sûrement être réconforter..."

Oh que c'était vicieux! Oh oui, ça l'était. Mais n'y croyait pas un mot, ce n'était que des paroles dites pour chercher le divertissement, pas de réelle vérité là-dessus. Quoi que si...A la base, elle avait une certaine envie de luxure alors c'était une raison de plus. Elle voulait aussi savoir comment il percevrait toutes ces phrases lubriques et comment il réagirait. Si ce n'était pas intéréssant, elle laisserait tomber son jeu, sinon, elle poursuivrait. Néanmoins malgré ce qu'elle avait envie de faire, le fait de voir ce visage rayonnant la ravivait. Il lui plaisait vraiment, et elle, elle se contentait d'essayer, comme elle le faisait si bien, de trouver son point faible pour ensuite l'humilier...Pour certains, de simples paroles et des mots blessants, comme elle l'avait fait la dernière, suffisait. Pour d'autres, il fallait user de ce qu'il préfèrait. Elle avait choisi le sexe...C'était peut-être son point faible et puis son humeur du jou l'en obligeait presque. Et si ça l'était, elle s'amuserait à l'exploiter pour ensuite, lassée, qu'elle ne lui parle plus. C'était toujours comme ça. Il y avait des gens sur qui elle aimait avoir le dessus, d'autres qu'elle ne trouvait pas assez intérèssant pour en profiter. Complexe, n'est ce pas? Une jeune femme pseudo déprimée, qui aime se plaindre et crier, qui aime jouer des autres, qui aiment avoir le dessus et s'amuser à exploiter les autres...Mais la question qu'on pouvait se poser, c'était bien, pourquoi?

Dans ce cas-ci, désespérée par l'attirance qu'il exercait sur elle, elle avait tout d'abord essayer d'en faire un ennemi potentiel, ce qui n'avait pas forcément bien marché...Désormais elle s'était décidée à le traiter comme un jouet, ou du moins essayer. Bien sûr elle n'userait que de mots, pas de gestes ambigue, non que des mots, ça suffisait. Une nouvelle fois, pour échapper à cette attirance et qu'elle finisse par se lasser de lui...A croire qu'elle voulait être seule jusqu'à la fin de ses jours...

Invité

L'îvresse... drôle de sensation n'est-ce pas? Qui rend parfois les plus fier et les plus ventard, les plus malade et pitoyable. Cette boisson laisserait sortir des bétises de la bouche du plus sage des hommes qui en aurait consommé. Cette boisson, à la fois bénédiction pour certains et malheur pour d'autres. Boisson divine, ou démoniaque. Mais est-ce probablement mieux de ne pas l'approcher. Don Luis, lui ne connaissait maintenant que trop bien ces petites bouteilles qu'il vides presque à chaque jours. Ses professeurs avaient presque l'habitude de le voir soul. Ainsi tournait le monde.. Mais bref, il leva les yeux vers le ciel. Il n'avait pas dit mot depuis qu'il était arrivé près de cette jeune femme. Pour qui il avait à la fois éprouvé une répugnance et une certainne attirance.. Le Don serait-il amoureux? Bien sur que non, il la trouvait amusante plus qu'autre chose. Mais au fond, c'était la même situation que Shiori, ils essayaient simplement de pratiquer de l'auto-persuasion. Quand on a un caractère comme eux, la simplicité est un mot bien lointain... Il avait répété précédemment cette phrase, qu'il avait comprit immédiatement. Des regards s'étaient immédiatement posé vers eux. Des commentaire vinrent rapidement entrer dans le bal. Mais Luis n'avait cure de ce que les autres pensaient. Il resta la simplement.. Lui, avec son charisme il arrivait à se faire oublier rapidement et si il en sentait le besoin, il arriverait probablement à se faire des amis. Mais shiori elle, les rumeurs de cette même cours fut lancé. Mais encore une fois, Don était indifférent à cette femme.. Elle posa son regard vers lui, il le savait. Mais ne chercha pourtant pas à trouver le siens.. Ce qu'elle pouvait ressentir à cet instant, il s'en moquait. Seule sa petite personne pouvait compté pour lui même. Égoïste qu'il s'était fait dire à plusieurs reprises et toujours il avait répondu. "Et puis?" C'était lui et personne ne réussiraient à le changer. À moins d'un miracle... mais il n'y croyait même pas, simple conneries selon lui. Et puis finalement, une voix vint percer le silence d'une question.

"Comment perçois-tu cette phrase que tu viens de dire si fort?"

Il feint de réfléchir un moment. C'était une question intéressante, certains auraient probablement dit une manière de vouloir faire du sexe, mais lui il n'avait pas cette mentalité perversse. Du moins, pas de cette manière..

"Je me moque totalement de cette phrase.. simplement bonne pour excité des crétins."

Si elle avait cherché à trouver une réponse au sens profond, elle n'aurait pas du lui en parler à lui. Vus son état, il n'était pas trop en mesure de parler des grande lignes de la vie.. Il était plus direct et du genre à réfléchir que quand il en voyait le besoin. Une cloche retentit alors ainsi, les élèves jetèrent en majorité un dernier regard à cet étrange "couple". Avant d'entrer, mais l'adolescent n'avait pas envie d'aller en cour, donc il n'irait pas. C'était aussi bête que ça sa façon de penser, celle d'un enfant gâté. Mais pourtant c'était particulier, parce qu'il n'était pas du tout le genre fils à papa, il aussi indépendant qu'un chat et aussi imprévisible qu'un ouragan. Ainsi la cours ne laissa maintenant plus que 2 personnes assise sur ce même banc. C'était presque étrange que maintenant plus aucun son ne retentisse.. Probablement le calme avant la tempête.. On ne peut pas toujours prévoir comment réagiraient ces 2 personnes.. Tellement différente et tellement pareils. C'était une alchimie presque étonnante que de les mettre ensemble. Il regarda ensuite ainsi le paysage qui le laissait encore une fois indifférent. Si il devait le décrire en un mot, ce serait probablement "laid qu'il dirait. Ainsi il est. Puis, étrangement la jeune femme ne disait plus rien elle qui d'habitude éclattait de colère, il la regarda finalement du coins de l'oeil, quand il s'apperçut qu'elle regardait la où il avait reçut plus tôt un coup. Il n'eut pas de pensées obscène, pour la simple et bonne raison que le regard de la jeune femme était emplit de malice, elle préparait quelque chose. Un jeux... Pas que Don savait toujours tout sur tout, mais en matière de jeux il savait tous les reconnaître... Comme quelqu'un qui consomme de la drogue qui sera facilement capable d'en reconnaître un qui est sous ces effets. Puis, elle commença finalement à parler. Cette phrase des plus perverse, elle mettait les pions en place.

"T'as pas l'air de m'en vouloir pour le coup de la dernière fois...L'"engin" aimerait sûrement être réconforter..."

Il sourit simplement, elle essayait de le lancer directement dans un piège au début de la partie, comme cette tactique qui consiste en trois coups. Mais ce pourrait être drôle de jouer son propre jeux et de lui laisser croire qu'il était perdu. Ainsi, cette fois il répondit étrangement plus rapidement que à son habitude. Il retira le mauvais pion, ce qui laisserait une grande ouverture dans son jeux. Il lui caressa la joue d'une manière des plus douce, ce qu'il savait qui ferait bouillonné la jeune femme. Serait-elle capable de tenir son calme?

"Il a reçut un bien mauvais coup, peut-être en effet que tu devrais te faire pardonner un peu non?"

Il plongea sa main en pleins dans le gilet de la jeune femme, pour lui faire croire qu'il était un obssédé impatient, ce qui engendra une réaction directe de la part de la jeune femme. Il en profita ensutie pour lui fouiller dans la poche et en retirer ses lunettes. Il retira ainsi son autre main. Il se leva avant qu'elle n'ait le temps de le frapper ou de le gifler. Il retira rapidement ses lantilles de contact pour les mettre. Il venait ainsi de repoussé éventuel assaut, et avait même révoré son pion.. L'alcool s'était estompé, parce qu'il n'avait pas assez bus et qu'il n'avait pas bu depuis un moment, puis il s'adressa vers la jeune femme.

"Tu es aussi perfide que moi, vouloir trouver le point sensible pour l'exploiter.. Trouve mieux que ça."

Coucher avec elle parce qu'elle avait envie de luxure, pourquoi pas. Coucher avec elle qu'une fois et repartir sans histoire sentimental, pourquoi pas. Mais se faire joué de lui, exploité et riddiculisé.. Ça il n'en était pas question et le regard qu'il lui lança directement lui fit comprendre.

Invité

"Je me moque totalement de cette phrase.. simplement bonne pour excité des crétins."

Shiori se mordit la lèvre inférieure luttant pour ne pas sortir cette phrase: "Ah, mais t'es un crétin, non?". Par chance, elle n'ajouta pas à un mot, à la fois deçue et intéréssée par la réponse. Si il s'en moquait, aurait-il pris la peine de la lire aussi fort? Ou l'avait-il lu de manière irréfléchie? A première vue, ça semblait avoir été dit totalement machinalement. Mais peu importait à vrai dire...Pour l'instant, ce qui comptait était de réussir ce qu'elle avait en tête...

Et là, elle dit cette phrase perverse...La réaction fut qu'il lui caressa la joue. Etrangement ce geste excitaient ses sens. C'était doux, agréable et...Excitant? Lentement ses yeux se baissèrent lentement, ses joues se rosèrent et elle sentit que son corps chauffait. On ne l'avait jamais "touchée" de cette manière-là. Oh grand jamais. Et elle n'avait aussi jamais touchée quelqu'un de cette manière...Et maintenant que ça se produisait ce n'était pas une envie de gueuler ou encore moins de continuer le jeu, qui l'animait, mais bien l'envie de garder cette chaleur en elle...

"Il a reçut un bien mauvais coup, peut-être en effet que tu devrais te faire pardonner un peu non?"

Sa main...Elle la touchait, avec cette douceur...Le genre de douceur qui vous rend tout chose. Qui engendre en vous tout ce qu'il y a de plus lubrique. La douceur d'une caresse, du contact entre deux corps, de ce qu'il y a de plus tendre au monde. Mais lentement bien qu'elle se sentait renaître, la raison lui fit comprendre ce qu'il se passait. Il lui avait touché la poitrine?! L'idée même que cette douceur qui l'avait fait virvolter venait de ce contact obscène, l'énervait mais si elle voulait que tout se passe bien, mieux valait qu'elle joue le jeu. Mais avant qu'elle puisse faire quoi que ce soit qui pourrait trahir sa colère, il se leva d'un bond, sûrement par sécurité...

"Tu es aussi perfide que moi, vouloir trouver le point sensible pour l'exploiter.. Trouve mieux que ça."

Un sourire s'installa sur les lèvres de Shiori. Ce n'était pas seulement pour pouvoir profiter de lui qu'elle avait agi ainsi, mais aussi parce qu'elle en avait envie. Peut-être l'avait-il compris? En tout cas, il avait vu clair dans son jeu, un mélange d'exploitation et de désir sexuel, ça donnait un drôle d'ensemble, non? Soit, si il n'avait compris que ses gestes avaient eu leur effet...

Sincèrement qu'aurait-elle pu lui répondre? Elle s'approcha de lui, d'un air agacé, lui disant purement et simplement:

"Comme?"

Drôle de réponse, mais il lui avait bien dit de trouver mieux. Alors elle le ferait...Ironiquement, elle lui avait demandé quoi, mais bien sûr ce n'était pas à prendre au sérieux. C'était la réponse d'une fille agacée, énervée d'avoir perdu à son propre jeu, et pas seulement par les mots de ce jeune homme...Maintenant qu'elle était énervée, elle était lancée, ayant remarqué qu'il avait remis ses lunettes, elle se prêta un malin plaisir à lui répondre:

"Et si tu savais où je les avais mis ces lunettes..."

Qu'il le percoive comme il le veule, c'était dans un sens vrai...Bien sûr elle n'en était pas venue à des points extrêmes, mais elle l'avait tout de même portée à son coeur...Et cette idée la répugnait.

"Comme tu m'as pris les lunettes, je supposes que tu as ce que tu as pris la dernière fois..."

Elle soupira avant de répondre:

"D'ailleurs, je me demande bien pourquoi tu l'as pris...Et pourquoi tu parles encore à la "fille qui ne t'intérèsse pas"."

Oh mais elle était énervée! Oui, énervée que ce jeune homme puisse contrer toutes ses "attaques". Pas moyen de l'exploiter...Au contraire, si ça continuait, celle qui serait exploitée, ce serait Shiori. Alors, comprenez bien qu'elle avait comme on pourrait le dire famillièrement "la rage".

Invité

Elle était tombé bien bas la jeune femme, essayer de lui jouer ce genre de tours pervers. Même Don ne passe pas par des chemins aussi traître. Mais au fond, ça lui plaisait.. Elle avait essayé de trouver son point faible pour l'exploiter. Signe qu'elle est intelligente.. Luis prit alors conscience qu'il ne trouvait point nom sur son visage. Mais peut-être ne serais-ce pas vraiment le temps de lui demander.. Pour le moment, il lui avait répondu tranquillement qu'il se moquait bien de cette phrase, qu'elle qu'en soit la signification. Il posa de nouveau son regard dans le siens, il était tellement dépourvu de vie ou peut importe l'émotion qu'il était simplement un océan.. 2 Océans se croisèrent, montrant pourtant qu'ils n'avaient pas vécu les même expériences. Elle, elle avait un regard pleins de cette rage de vivre, de cette souffrance, mais il lui restait toujours ce fond de vie.. Tandis que son regard à lui, il était troublant, il ne restait pas l'once d'un seul sentiment ou d'envie de vivre, simplement à la fois vide et emplit de mal. Ils avaient souffert tout 2, mais lui avait sombré bien plus bas qu'elle dans le mal. Mais peut-être remontrait-il un jour, juste pour être à son niveau... Mais la encore, il n'était pas question d'amour, ils étaient en plein milieux de ce "jeux". Dont encore une fois Don remportait le dessus.. Elle lui cherchait une faiblesse, mais c'était lui qui l'avait trouvé, il regarda doucement cette jeune femme, quand il lui avait caressé la joue, elle avait été étrangement douce, elle avait aussi rougi. Luis en écarquilla presque les yeux. Il avait vus beaucoup de filles rougir, mais déjà est-ce qu'il avait ressentit cette sensation? Une chaleur le gagna, même si elle venait de loin, il avait cette même chaleur qu'il éprouvait saoul. Il avait ensuite fais ce geste pour pouvoir reprendre ses lunettes.

"Comme?"

Voyons, le cherchait-elle?? Il n'était tout de même pas pour lui faire un dessin.. Mais elle était toujours intéressante, elle était le parfait cobaye pour tester toutes sorte de nouveaux jeux. Don l'avait bien remarqué, elle éprouvait la même sensation que lui éprouvait tout le temps, cette envie de luxure, cette envie de connaître ce qu'est une vrai nuit de folie... Alors il décida de s'approcher, doucement, il lui souffla à l'oreille de cette voix au fort accent. Cette voix qui pousse sur les nerf, cette voix qui est si agaçante..

Ce ne serait pas amusant si je te soufflais toutes les réponses...

Il savait qu'il avait trouvé le point fort, elle avait essayé de prendre le dessus avec lui, mais il n'avait pas tardé à recommencer à prendre la situation sous son contrôle après tout, n'était-il pas le bourreau des coeurs? Et il se croyait en plus... finirait-il un jour par comprendre qu'il n'est pas grand chose face au reste du monde... il le comprendrait forcément un jour malgré lui. Le jeux était alors terminé, elle avait perdu... Don sortait vainqueur pour la 10e fois au moins depuis son arrivé dans cette école hideuse... Mais la c'était stupide, pourquoi toujours se vouée toujours au jeux?? Cette antagonie prendrait-elle un jour fin entre ces 2 êtres? C'était peut-être la seule chose que le vrai Luis avait espéré depuis des années. Cette pensée qu'il lui avait laissé sur papier. Mais pourtant, sans pouvoir se contrôler, il avait toujours ce malin plaisir à la voir bouillonné. Peut-être étais-ce sa façon à lui de lui faire une blague. Puis, il retira ses mains, se leva et attrapa ses lunettes. Il les porta sur le bout de son nez, quand la jeune femme lui posa cette étrange question..

"Et si tu savais où je les avais mis ces lunettes..."

À ces mots, Don pensa d'abord à quelque chose de méchant ou d'inhumain, mais il prit aussi conscience, ce souvenir dans ce jardin. Elle lui avait dit qu'elle le trouvait attirant. Il prit ensuite conscience de tout ce qui s'était passé. Depuis quand c'était son genre de touché la poitrine de quelqu'un? Même pour le Don luis emplit de mal, il était surtout artiste et non pervers. Ce serait salir sa ligné que de touché une femme si ce n'est qu'elle est sienne.. Alors, finalement, peut-être le jeux ne serait-il pas terminé et prendrait une tournure différente.. Une première à l'histoire. Luis se rassit simplement. Elle parle ensuite de cette feuille, puis de cette question qu'elle s'était posé quand il l'avait prise. De "cette femme qui ne l'intéressait pas." Luis reprit ses lunettes sur son visage, il les retira. Il s'approcha de la jeune qui eut presque un moment de recul. Il glissa ensuite les lunettes sur le nez de l'adolescente. Simplement sans rien dire. Elle pouvait comprendre tellement de choses par ce simple geste, quand Don regarda finalement par la fenêtre les gens qui étaient en cours. Shiori venait-elle de comprendre qu'il lui avait précédemment mentis. Il se retourna vers elle, puis lui dit ces simple mots..

Tes yeux sont encore vivant contrairement au miens. Ces lunettes en font ressortir leur beauté...

À elle de comprendre ce qu'elle voudrait. De penser ou non si Don lui avait mentis comme il l'avait fait avec tant d'autres où de le croire... elle seule pouvait décider.

Invité

Tes yeux sont encore vivant contrairement au miens. Ces lunettes en font ressortir leur beauté...

Etait-ce...Logique? Il lui posait les lunettes sur le nez puis changeait totalement d'attitude. Est-ce par rapport à ce qu'elle avait dit précédement? Et bien, ça ne pouvait être que ça. Elle avait fait référence à ces mots qu'il lui avait dit au jardin, ces mots qui étrangement l'avaient blessés au plus profond de son coeur, et tout à coup il lui parlait de "beauté", comment est-elle censée le prendre? Elle ne comprenait pas tellement. Il aurait été néanmoins simple de savoir ce qui aurait pu faire changé si soudainement l'attitude du jeune homme, mais elle, elle ne comprenait pas. Ou plutôt elle ne voulait pas comprendre.

Elle se contenta de le regarder avec ces lunettes, bien qu'elle voyait assez mal avec, d'un air surpris. Jouait-il avec elle ou étais-ce sincère? Elle ne le savait pas mais ses dires l'avaient touchés. Du fait, surtout, qu'on ne lui avait jamais dit qu'il y avait quelque chose en elle qui pouvait être "beau". Non jamais. Pourtant on ne pouvait pas dire que la jeune femme avait un aspect rebutant bien au contraire, elle avait un certain charme et certains diraient même qu'elle était "bien roulée". Néanmoins, elle n'en avait pas conscience. Contrairement aux apparences, Shiori avait très peu confiance en elle, elle se trouvait laide et se destinait à ne rien connaître des plaisirs de la vie. Depuis la mort d'Honoka, c'était ainsi...Elle n'avait jamais pu lui dire les mots qu'elle aurait tant voulue lui dire: "je t'aime". Et le regrettait amèrement, même si elle s'était doutée que celle-ci n'était pas "du même bord", le simple fait de lui avoir dit l'aurait soulagé. Raison pour laquelle elle se refusait à aimer qui que soit, peut-être pour éviter de perdre à nouveau un être cher sans avoir pu y faire grand chose.

Quoi qu'il en soit, elle était là, les joues rosées, à le regarder dans les yeux, essayant de comprendre ce qu'il faisait et ce qu'elle devrait faire. D'une voix étrangement douce, elle lui demanda purement et simplement:

"Qu'as-tu fait pour que mes yeux réussissent à être plus vivants que les tiens?"

Elle retira les lunettes puis se mit sur la pointe des pieds pour les poser sur son nez:

"Jourais-tu avec moi ou est-ce sincère?"

Deux questions. La première était sincère, puisqu'elle avait envie de la connnaître. L'autre question était, quant à elle, presque ridicule, mais cela montrait explicitement qu'elle trouvait son comportement louche. Elle même, ne savait pas si elle était encore en train de jouer ou agir de manière sincère. Peut-être que c'était les deux. Une envie de luxure, une envie de le connaître, une envie d'avoir le dessus...Des envies contraires mais qui coincidaient étrangement dans ce cas-là.

Elle s'éloigna un peu avant de dire, cette fois-ci d'un air plus distant:

"Dis, est ce que tu voudrais coucher avec moi?"

Une question assez directe, me diriez vous. Une question tellement obscène qu'elle ne devrait pas être posée. Mais il y avait tout un sens caché derrière elle. Déjà, si elle posait cette question, c'était pour montrer que son envie de luxure pouvait peut-être alimentée par lui. Mais un simple coup d'un soir, est-ce vraiment ce qu'elle désirait? Pas tout à fait, elle avait posé cette question, surtout pour savoir ce qu'il désirait, ce qui le tentait, si l'idée d'avoir une aventure avec elle lui plaisait. Et aussi, pour savoir si il en avait dans le ventre, c'est-à-dire de savoir si ce qu'il disait n'était que de simples paroles en l'air, ou des mots qui pourraient être réalisés. C'est sûr que question sexe, elle ne pouvait pas avoir le dessus, mais n'allons pas prendre ces paroles totalement au sérieux. C'était un test. Un test pour savoir si le sexe était, comme elle le pensait, son point fort...Mais aussi, étrangement et surtout, car l'envie lui prenait.

Remarquons que les trois questions qu'elle avait posé étaient totalement diffèrentes. La première était sérieuse, la deuxième était une question de prudence et la dernière, à la fois un test et son envie lubrique qui reprenait le dessus. Trois questions qui témoignaient parfaitement de la complexité de la jeune femme. Elle était à la fois sérieuse, méfiante, hypocrite et comme les filles de son âge.

Invité

Elle était vivante, elle avait encore une avenir devant elle, Contrairement à lui, elle pourrait arriver à de grande choses, si elle s'en donnait un minimum la peine. Don le savait, et il savait aussi que ces mots qu'il avait prononcé étaient sincère. Mais il était toujours Don, il devait alors obligatoirement la remettre en question. Sur ses sentiments, sur ses manière, ses dires... C'était tout le contraire de la logique, c'était probablement même tellement illogique... Mais Luis faisaient les choses ainsi. Il lui avait dit qu'elle ne l'intéressait pas et maintenant il lui laissait comprendre qu'il lui faisait un compliment. Prendrait-il conscience du mal qu'il avait fait? C'était d'ailleur presque surprenant qu'elle lui parle encore... L'amour secrets entre ces 2 êtres aurait-il déjà opéré de sa magie, éloignant toutes entrave... Une autre question où il n'aurait probablement aucune réponse. Il ne voyait plus grand chose, sans ses lunettes, il était presque comme une poule qui court partout sans sa tête. Il resta donc debout, regardant une silhouette qui devenait maintenant flou à ses yeux. Mais maître de lui même, il contenait son calme, malgré ses yeux qui forçaient la vue pour essayer de voir quelque, une lutte perdu d'avance... c'était son problème à lui si il n'avait pas fourré ses yeux aux bon endroits. Il en payait maintenant le prix.. Il bailla alors. Il était fatigué, l'alcool venait d'atteindre le point sensible. Le poussant à avoir une soudaine envie de dormir.. Mais la n'étais pas le moment, en pleine discussion ou peut-être aussi en pleins jeux avec cette femme. Il ne comprenait plus vraiment ce qui se passait autour. Il n'arrivait pas trop bien non plus à y voir claire. Mais les yeux sont éphémère.. Antoine de Saint-Exupéry a écrit: "l'essentiel est invisible à l'œil nu, l'on ne le voit qu'avec le cœur.." Arriverait-il cependant à y voir claire d'un cœur de pierre? Peut-être étais-ce la justice divine qui le condamnait pour tout ce qu'il avait fait. La jeune femme avait maintenant les joues rosés. Il pouvait presque le deviné de sa chaleur, il n'avait pas besoin de le voir.. Puis, elle se leva pour dire ceci..

"Qu'as-tu fait pour que mes yeux réussissent à être plus vivants que les tiens?"

Don ne dit rien, il resta immobile ainsi... réfléchissant à ce qu'il pourrait lui répondre. Il n'étais pas du genre à prendre de grande réflexions quand il faisait un compliment, mais cette fois il parla aussi calmement qu'elle..

Toi seul peux le savoir...

Il aperçut encore une fois cette silhouette s'approcher de lui, il n'y voyait rien, mais il se doutait bien qu'elle n'allait pas le frapper ou lui faire quoi que ce soit de méchant. Il laissa donc les évènements se dérouler comme il le devrait. Soudain, il senti un contact contre ses yeux, puis la silhouette se transforma en image. Elle, qui était maintenant si près de lui.. Il regarda cette fois ses lèvres bouger pour articuler une autre question.

"Jourais-tu avec moi ou est-ce sincère?"

Il s'approcha doucement d'elle, pour souffler une seconde fois dans ses oreilles..

Croirais-tu vraiment en la parole de quelqu'un qui a envoûté tellement de ???

Il se recula ensuite. Ces 2 questions, déjà il aurait la flemme de lui répondre. Mais surtout, il n'en possédait pas les réponses, elle seul pouvait savoir l'effet qu'il lui faisait pour que ses yeux regagnent ce bleu, elle seul devait savoir si elle devait faire confiance au démon ou non. Ses questions lui appartenaient et il n'avait pas à y interférer. Le vrai sage sait quand se taire qu'il se remémora.. Alors c'est ce qu'il fit, se contentant simplement d'aller se rasseoir sur le banc. Il porta son regard dans le siens, peut-être que ça l'aiderait à comprendre... Don regarda ensuite une seconde fois pas la fenêtre, des lycéens à quelque endroits s'ennuyaient comme à chaque fois dans leur cour et jetaient des regards sur ces 2 personnes, la plupart se demandant pourquoi ils n'étaient pas en cours. D'autres essayant simplement de lire sur les lèvres pour essayer de comprendre ce qu'ils disaient, sans pourtant aucun succès.. Puis, la troisième question arrive, celle qui était plus perverse que les 2 autres, mais aussi plus décisive. Don ne comprit pas immédiatement le sens de cette phrase. Il ne la comprenait simplement plus du tout.. Cette question, il aurait répondu oui n'importe quand à une autre fille, pour une nouvelle aventure sans lendemain. Mais pour elle, que voulait dire cette demande? Il baissa les yeux par terre, réfléchissant.. Il était maintenant tellement silencieux qu'il pouvait entendre les feuilles danser en parfaite harmonie avec la brise. Voulait-elle vraiment coucher avec lui juste pour le plaisir de coucher? Voulait-elle sceller une relation par cet acte dernier?? Voulait-elle simplement encore se jouer de lui pour essayer de le faire souffrir. Cette fois, les idées n'étaient pas claire dans sa tête. Il n'arrivait plus à se concentrer.. Elle le troublait, elle le troublait jusqu'au plus profond de son âme.. Jamais une telle question avait autant cherché le Don et même Luis. Jamais au grand jamais, il n'avait ressenti de pareil confusion.. Il s'arrêta finalement, il prit une grande respiration.. Il ne pouvait pas parler avec son coeur, parce que de toutes manière il n'y croyait pas. Cependant, il réussi tout de même à articuler ces mots après peut-être 5 minutes de réflexion...

NON...

Il marqua ainsi un ultime temps de pause, ce qui créa peut-être pendant ce temps une zizanie totale dans le coeur de la jeune femme.. Mais après un moment, il termine tout de même sa phrase..

...À moins que ce ne soit ce que tu désire vraiment.

Invité

NON...

Shiori grimaça, à vrai dire elle ne s'attendait pas à une réponse négative. Si il voulait jouer avec elle, il aurait plutôt dit oui. Si il le voulait vraiment, il aurait dit oui. Alors pourquoi avait-il dit, non?Parce qu'elle ne l'intéréssaitp pas.

"Je suis pas assez bien pour toi peut-être..." se contenta-t-elle de dire d'un air vexée avant que celui-ci ne réponde

...À moins que ce ne soit ce que tu désire vraiment.

Elle baissa les yeux, se rendant compte qu'il était inutile d'aller plus loin. Ce n'était pas ce qu'il voulait, ce n'était pas ce qu'elle voulait, alors pourquoi est-ce que ça devrait se faire? Pour se donner l'idée absurde que si elle était attirée par lui, c'était juste temporaire, qu'elle ne voulait juste qu'avoir une simple aventure d'un soir et qu'une fois fait, il ne la troublerait plus. Grossière erreur. Déjà, elle était vierge. Perdre sa virginité pour potentiellement l'oublier, c'était con! Vraiment con. Et pourtant...Si la manipulation ne marchait pas, si la maîtrise de soi ne marchait pas, si le sexe n'y changeait rien...Que devait-elle faire? Se laisser emporter et accepter qu'elle, Shiori Masatoki, pouvait avoir le "beguin" pour quelqu'un, et abandonner lâchement ce rôle qu'elle s'était forgée...Peut-être bien.

Elle fronça les sourcils, avant de lui répondre légèrement furieuse:

"Mais, ça veut dire quoi ça?! Que tu es prêt à offrir ton corps à la première venue alors que tu ne le veux pas? Si tu veux pas, ça le fait pas."

Elle souffla un bon coup histoire de se calmer. Sincèrement le fait qu'il était prêt à coucher avec elle, alors qu'il n'en avait pas envie, la mettait hors d'elle. Quoi que, elle n'avait pas de raison de réagir ainsi, puisqu'au final, ce qu'elle avait demandé c'était un soir...Alors il fallait savoir si c'est ce qu'elle voulait vraiment.

"Je le désires. Oui mais..."

Elle s'approcha du jeune homme et s'installa à ses côtés, cette fois-ci, elle semblait sincère...Plus sincère que jamais. L'expression de son visage trahissait le fait qu'elle était indécise.

"Pour être sincère...Je me disais que si ça se faisait, on en finirait. Et que...Qu'on ne se parlerait plus ensuite."

Là, elle avait agi en toute franchise. Le fait que Don lui avait répondu "non", montrait qu'il ne jouait plus et qu'il était plus ou moins sincère. Alors peut-être était-il temps qu'elle le soit aussi? Même si ça impliquait, entre autre, de montrer qu'elle était faible et d'installer une atmosphère embarassante. Ainsi, elle respira un bon coup, se tourna vers lui, un léger sourire aux lèvres, avant de reprendre:

"Mais faut dire que t'as l'air de bien t'y connaître...Je supposes que t'as dû en briser des coeurs. Et moi à côté, je suis encore vierge...Alors au final, deçu, tu m'aurais jetée et on en aurait fini...Voilà ce que je me disais. C'est con, hein? Et pourtant...C'est ce que je me dis..."

Pas très clair, n'est ce pas? Ce qu'elle redoutait surtout en faite, c'était bien d'éprouver des sentiments pour lui. Que ça se produise à nouveau, quelle horreur! Mieux valait ne pas y penser et pour l'instant ce n'était heureusement pas le cas. C'était juste un beau jeune homme intéréssant, voilà tout...

"Mais toi qu'est ce que tu veux? Si tu veux pas que ça se passe, qu'est ce que tu veux vraiment? Pourquoi es-tu venu vers moi? Pour le simple plaisir de te foutre de ma gueule? Si je ne suis pas une de tes "proies" alors qu'est ce que je suis au juste?"

Elle approcha son visage de celui du jeune homme, lentement, afin qu'il y ai une distance ambigue entre les deux visages. Elle le contempla un moment, passant deux de ses doigts sur les lèvres de Don. Le sourire aux lèvres, gênée, mais néanmoins entreprenante. Elle n'était pas du genre à agir de la sorte, mais à vrai dire l'idée qu'elle pouvait peut-être l'attirer lui était venu à l'esprit, alors elle en profitait. Elle se sentait bien, et agissait en conséquence. Mais elle ne jouait pas, à proprement parler.

"Je suis peut-être quelqu'un qui te plais vraiment, finalement?"

Provocation? Pas vraiment puisqu'elle avait précédement dit pourquoi elle lui avait demandé si il voulait qu'il se passe quelque chose. Là, c'était juste l'hypothèse invraisemblable qu'elle s'était faite. Peut-être ne voulait-il pas jouer, ni la blesser, mais tout simplement que ça ne soit pas basé sur le sexe, mais sur autre chose.

Elle éloigna rapidement son visage, avant de dire presque amusée:

"Que je sois une fille d'un soir, une petite amie potentielle, une amie ou même une ennemie, dans tout les cas, je supposes qu'on finira par ne plus se parler au final...Alors tout me va...Alors ne me demande pas ce que je veux...Il serait peut-être temps que ce soit toi, qui fasse ce que tu veux."

Elle grimaça, elle venait de s'avouer vaincue, elle s'offrait presque à lui. L'air de rien, l'expression de son visage montrait qu'elle ne voulait plus jouer et que son "Non" l'avait marquée. Jouer ne servait à rien...C'était ce qu'elle disait. Elle s'offrait à lui, comme elle s'était offerte aux profondeurs des ténèbres depuis un an.

Invité

Une grimace avait parcourut le si joli visage de la jeune femme.. Pourquoi au juste? peut-être parce qu'il avait été déçu de la réponse... C'était presque obligatoirement cette réponse, mais au moins.. avait-elle vraiment comprit ce que don avait voulut dire? Il ne lui avait pas répondu non parce qu'il ne le voulait. Si c'était elle, c'était sur qu'il répondrait oui.. Mais elle, elle était aussi instable que lui psychologiquement, mieux valait ne pas la brusquer..c'était pour cette unique raison que Don lui avait répondu ceci.. Mais encore une fois le doute avait fais des ravages.. Il avait planer sur Don et sa compagne. Le doute... une autre sorte de mal encore plus diabolique que les autres... Laissant son venin comme le ferait un serpent.. Elle avait baissé les yeux, il resta la, immobile devant elle impuissant devant la situation. Encore une fois, Don avait été un incompris.. Il ne savait plus à quoi elle pensait. Et cette idée le saoulait royalement.. C'était agaçant à la fin tout ses sensations qui s'étaient réveillé d'un coup.. Serais-ce l'œuvre de cette jeune femme? Peut-être que au fond, ce que Don avait besoin, peut-être n'étais-ce pas un exorcisme, ou quoi que ce soit du genre. Peut-être, qu'il lui faudrait simplement un peu d'amour dans toutes sa solitude.. Mais le comprendrait-il? Elle avait parlé de ne pas être assez bien pour lui. D'abord il pensa qu'elle avait raison, mais il finit par prendre conscience qu'elle n'était pas inférieur à lui. Au fond, probablement étais-ce lui qui n'était pas assez bien pour elle. Mais bref, il se contenta encore une fois d'observer, les mots fuyaient ses lèvres comme la peste. Puis, la jeune femme avait reprit..

"Mais, ça veut dire quoi ça?! Que tu es prêt à offrir ton corps à la première venue alors que tu ne le veux pas? Si tu veux pas, ça le fait pas."

Mais elle ne comprenait vraiment rien.. Ou sinon, peut-être étais-ce lui qui ne comprenait rien. Cette situation lui enlevait beaucoup de terrains. Non, même que le jeux était maintenant terminé.. Elle avait gagné. Don s'était forgé cette image pour combler sa solitude, il s'était lancé dans l'alcool pour éviter le suicide.. Il avait fait de femme en femme parce qu'il avait eu peur de la réalité.. Mais maintenant finirait-il dans les bras de cette jeune femme? Le don deviendrait alors son mec.. Il pensa la même chose qu'elle..
..~Peut-être bien~
Puis, la jeune femme avait respiré profondément. Pas un seul de ses mouvements n'échappaient aux yeux de Luis. Pervers? Non, disons simplement qu'il l'admirait.. Elle avait du potentiel cette fille...

"Je le désires. Oui mais..."

Don écarquilla les yeux, un coeur de pierre tourna dans sa poitrine.. Pour la première fois de sa vie.. elle le désirait vraiment, elle voulait être avec lui.. Elle s'assit près de lui qui venait juste de se rassoir, puis, il écouta la suite de ce qu'elle avait à dire.

"Pour être sincère...Je me disais que si ça se faisait, on en finirait. Et que...Qu'on ne se parlerait plus ensuite."

Une prise de conscience gagna immédiatement Don. Elle croyait absolument que si ils couchaient ensemble il était pour la quitter. Don fit alors le liens que cette souffrance qu'elle avait éprouvé avait probablement été du à une personne sur qui elle avait tenu beaucoup.. C'était presque logique vu ses réactions.. Alors ça montrait qu'elle tenait réellement à lui. Ce qui le gagna immédiatement. Voilà surtout ce qui l'avait poussé à répondre non.. c'était pour ne pas qu'elle ait peur, qu'elle soit prête et qu'elle ne croit plus à cet abandon.. Mais encore une fois, Don devait reprendre la situation, parce qu'il s'était mal exprimé.. Mais étrangement, elle s'était montré très bavarde, avant même que le lycéen ait le temps de placer quelque mots, déjà elle continuait de parler.. disant encore une fois qu'il devait s'y connaître, qu'elle contrairement à lui était encore vierge. Et puis?? Étais-ce vraiment un problème.. Si elle le voulait vraiment, alors il lui ferait goûter ce plaisir auprès d'une personne chère à son coeur.. Mais la elle le saoulait vraiment.. Ensuite elle continua d'entrer le couteau dans la plaie.. Elle approcha son visage du siens, il garda simplement et purement silence... qu'avait-il à dire après tout? il la regarda simplement, puis ces mots qui furent de trop..

"Je suis peut-être quelqu'un qui te plais vraiment, finalement?"

Provocation... c'était la première fois que Don Luis se faisait dire quelque chose du genre... Et le pire, c'était qu'elle avait raison, oui elle lui plaisait, oui elle avait percé toutes ses défenses et toutes ses moyens, oui elle avait traversé la pierre qui recouvre un coeur et oui il était prêt à se donner à elle comme elle l'était pour lui, puis quand encore une fois il voulut parler, elle le coupa et recommença encore avec ses phrases, il ne lui laissa même pas le temps de répondre qu'il hurla, de tout ses poumons, il hurla au ange, il hurla,
pour elle...

POURQUOI TU NE FAIS QUE DIRE QU'ON NE SE REPARLERA PLUS TU ES SOULANTE!!!!!!!!!

Il se calma, se rassit près d'elle, attrapa sa main. Puis dit tranquillement..

oui, tu me plais vraiment.. alors arrête de dire que ce ne sera que d'un soir.. je resterai avec toi. Alors cette décision, prenons la ensemble..

Invité

POURQUOI TU NE FAIS QUE DIRE QU'ON NE SE REPARLERA PLUS TU ES SOULANTE!!!!!!!!!

Elle le regarda d'un air hébété, bouche bée. Ce n'était pas comme si c'était la première fois qu'on lui disait qu'elle était soulante, loin de là. Et d'ailleurs qu'est ce que ça voulait dire être "soulant"? Etre simplement épuisant et ennuyeux? Etais-ce les adjectifs qui la qualifiaient réellement? Peut-être bien, mais ce n'était pas ce qui l'étonnait le plus. Ce qui l'éberluait, c'était le fait qu'il s'étonne du fait qu'elle s'était mise en tête qu'ils ne se parleraient plus. A vrai dire, ça lui paraissait logique, elle. Elle ne répondit néanmoins pas, elle se contenta de baisser les yeux d'un air accablé. C'était bien la première fois que des paroles l'attristaient à ce point...
Et sans comprendre pourquoi, elle sentit une chaleur au niveau de sa main. Elle se retourna alors face à lui, remarquant qu'il l'avait pris par la main puis écouta ce qu'il avait à dire:

oui, tu me plais vraiment.. alors arrête de dire que ce ne sera que d'un soir.. je resterai avec toi. Alors cette décision, prenons la ensemble..

Son air hébété se fit de plus en plus visible. A vrai dire, elle ne s'était absolument pas attendu à ce qu'il lui dise ça, et maintenant que c'était dit, elle se sentait gênée et tellement mal à l'aise. Elle sentait même ses joues rougirent et son coeur battre à la chamade. L'ambiance fut-elle qu'elle ne put s'empêcher de serrer la main. Oh que c'était gênant! Chacun abandonnait le jeu et se laissait sudmerger de sentiments, qui auraient en temps normal été perçues comme risible par la jeune fille.

"D'accord..."

Elle respira un bon coup, puis se souvint tout à coup que Don ne connaissait pas son prénom. Etait-il concevable qu'il se passe quoi que ce soit, alors qu'il ne connaissait pas son nom? Non. Alors autant le lui dire, et ce, dès maintenant:

"Tout d'abord, je m'appelle Shiori Masatoki...Je pense qu'il faudrait que tu le saches avant tout."

Elle respira à nouveau un bon coup, sentant son coeur battre de plus en plus fort, puis s'approcha de lui avant de dire lui demander la voix tremblotante:

"J'aimerais qu'on apprenne à se connaître avant d'envisager quoi que ce soit."

Et bien oui, tout deux ne connaissaient pas. Jusqu'à maintenant ils s'étaient contentés de "jouer", de se plaindre ou de gueuler. Rien de plus. Sinon ils ne connaissaient rien de l'autre, alors comment pouvaient-ils envisager quoi que ce soit de sérieux? Et d'ailleurs si ils en venaient à se connaître, peut-être bien qu'ils verraient qu'ils n'ont rien en commun, ou au contraire, ils s'entendraient très bien. Enfin quoi qu'il en soit, Shiori estimait qu'ils se devaient d'attendre avant qu'il se passe éventuellement quelque chose. Il lui fallait un lapse de temps conséquent pour être sûre de la sincérité du jeune homme. Il ne faut jamais faire confiance à quelqu'un dont vous n'êtes pas sûr de la fiabilité, sinon vous vous retrouverez anéanti au final.

Elle grimaça le temps d'un instant, se rendant compte de la situation actuelle. Il venait de lui dire ouvertement qu'il était prêt à sortir avec elle. Tu parles d'une nouvelle...Et elle, comme le plus grosse des godiches, elle lui disait comme une de ses filles prudes "Apprenons à nous à connaître avant". Ridicule! Tout simplement ridicule! Elle avait la possibilité de rejouer, de le ridiculiser, là, maintenant, mais elle ne le faisait pas. Avait-elle perdu la tête? A première vue, oui. Puisqu'elle avait en quelque sorte accepter, bien qu'elle doutait qu'il "rester avec elle", comme il l'avait dit.

"Déjà...Tes yeux. Tes yeux qui, soit disant, auraient perdu tout signe de vie et qui ont envoûté. Est-ce que je dois leur faire confiance?"

A la fois submergée par l'envie de le ridiculiser et l'envie d'agir comme une adolescente normale, elle regardait les yeux du jeune homme. Tout deux étaient étranges, vraiment, c'était à se demander si il était effectivement possible qu'il se passe quelque chose de sérieux et à long terme. Tout deux, s'ils se décidaient à se lancer dans cette "aventure" dangereuse, avaient conscience qu'ils pouvaient à tout moment être bernés par l'autre, et qu'ils pouvaient berner l'autre. Un choix dangereux, mais néanmoins intéréssant. Il fallait peut-être prendre des risques pour se divertir, mais il fallait en prendre encore plus pour se sentir aimée.

Invité

Ces mots qu'il avait l'habitude de dire avaient portés fruit cette fois. Cette comédie qu'il avait joué avait été parfaite.. En faites, il n'avait pas réellement hurlé parce qu'elle l'intéressait. Du moins, encore une fois c'était étrange mais il avait cette sensation qu'il essayait encore une fois de pratiquer l'auto-persuasion.. Il se persuadait qu'il n'était pas amoureux, il se persuadait que cette crise était simplement la comédie parfaite.. Il était si doué dans ce domaine.. il avait fait le coup à plus d'une femme ce vieux Don.. quel veinard! Alors que l'adolescente affichait d'abord un visage surprit.. c'était une phase tellement importante de son jeux cette fois. Elle avait des soupçons sur le fait qu'il puisse la quitter, il s'était alors empresser de recommencer le chevalier servant, le mec qui feint d'être avec elle.. Depuis le début, il avait prévu pièce par pièce, certaines lui avaient causé beaucoup de difficulté, mais il avait terminé encore une fois le puzzle.. Elle se donnait maintenant à lui, il ne restait plus que à continuer de jouer le gentil garçon.. Quel cruauté... il était méchant et mesquin et ne se gênait encore une fois pas pour faire prochainement souffrir une jolie jeune femme, simplement parce qu'elle était sois disant "bien roulé". Alors qu'il pourrait commencer à mener une vie tranquille, ne plus penser simplement au e, peut-être même avoir une fin heureuse dans toutes ces ténèbres, le Don avait renvoyé toutes ces signes à ce dieu qui se croit tellement supérieur. Pour lui, seule le mal existe encore.. Même si au fond, il avait dit ces mots par réflexe, il savait tout de même à quelque part au fond de lui que c'était honnête.. Peut-être la jeune femme l'avait remarqué vus comment elle s'était calmé, lui et elle qui formaient pourtant le jour et la nuit. C'était le meilleur des exemples, parce que malgré qu'elle s'était elle aussi protégé par ces ténèbres, Elle n'était rien du tout comparé à la noirceur de ce jeune homme aux yeux envoûtant.. Si le diable saurait avoir une fils, beaucoup diraient que ce serait lui, si le diable pouvait avoir une réincarnation, beaucoup en sont certains qu'il en est l'incarnation...

La jeune femme était de plus en plus surprise, ses joues devinrent rouge, ce qui n'échappa pas aux jeune homme, Il garda silence, il avait eu tellement de pensées dans un laps de temps si court qu'il devait maintenant se concentré de nouveau si il ne voulait pas perdre son rôle de gentil.. Il se doutait aussi que son coeur battait maintenant la chamade, tout se déroulait pour le mieux, sans incident possible rien ne viendrait contrecarrer ses plans.. Puis, la jeune femme venait de prononcer ce petit mot, qui sans le savoir avait été comme un signal pour lui, en gros, dans sa tête... Elle venait de lui dire tiens prend mon roi et gagne cette partie. Elle avait abandonné toutes stratégie, ou enfin presque.. Il ne faut jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tuer.. diction qu'il connaissait bien. Mais quel genre de monstre il était, il dépassait toutes entente. Il avait dit ces mots qu'il l'aimait, qu'elle l'intéressait.. Et toutes en parfaite honnêteté, même la jeune femme l'avait laissé pénétré ses défenses, et lui.. Il réussissait à prendre la justice comme une vice. Il se servait de ses propres sentiments pour atteindre plus facilement sa cible. Le mot le plus probable pour le décrire serait un "malade".. Il se faisait souffrir lui même pour arriver à ces besoins. La il avait mal, au fond de lui Don faisait souffrir la petite partie Luis qui était amoureuse.. Mais encore une fois, l'alcool viendrait réparer tout les problèmes et selon lui il aurait tout oublié après une nuit bien agitée. Puis, le bruit d'une respiration le rappela à la réalité.. Il regarda la jeune femme, essayant d'esquisser un sourire aimable. Puis, il écouta ce qu'elle avait à dire.

"Tout d'abord, je m'appelle Shiori Masatoki...Je pense qu'il faudrait que tu le saches avant tout."

Shiori... Shiori... Shiori... Ce nom prit place dans l'inconscient du monstre, il lui fit simplement un signe de la tête en continuant de garder parfaitement cette image du même gars qu'il était toutes à l'heure, sans que la jeune femme puisse percevoir ses véritable desseins. Puis, elle pronnonça une deuxième phrase qui ne plut pas vraiment à Don. Apprendre à se connaître avant quoi que ce soit.. Mais au fond, il savait qu'elle n'en avait pas vraiment envie, elle brûlait de cette envie de luxure, elle l'avait laissé entrevoir à tellement de reprises depuis leur rencontre. Peut-être serait-il temps de faire quelque chose, même en restant de la beauté et l'élégence de ce nouveau personnage.. Mais elle avait encore des doutes. Il devrait peut-être continuer de l'amadouer.. Heureusement qu'elle ne pouvait pas lire ses pensées, sinon il serait découvert et la ne serait probablement plus grand chose. Mais pour le moment tout était correct, Shiori n'avait aucune chance de deviner ses intentions, parce qu'elle, elle s'intéressait peut-être à la seule chose qu'il avait de bien en lui. Sinon, il ne serait jamais amoureux de personne. Mensonge! Il était amoureux de cette jeune femme, son coeur avait même fait un bond dans sa poitrine.. Encore une fois il se croyait supérieur à toute chose, même si il devait pourtant se corriger...

Et que veux-tu savoir au juste.. Que je suis un coureur de jupons alcoolique? Ha et puis aussi que comme tu peux t'en douter je ne viens pas d'ici, mais bien d'Espagne..

Il avait toujours ses mains dans les siennes, il voulait simplement lui montrer qu'il n'était pas grand chose.. Qu'il n'était pas le prince charmant sur son cheval blanc. Il était simplement lui.. Puis, il regarda de nouveau la jeune femme. Elle semblait en trains de se convaincre de quelque chose. Peut-être la seule chose qu'il n'avait pas pu décerner. Mais une fois envoûté, elles devenaient si prévisible.. maintenant c'était presque de l'ennui. Peut-être bien qu'il lui faudrait rapidement une bonne dose de e. Vicieux et pervers n'est-ce pas?? Mais bref, elle posa sa dernière question.. Quand comme par réflexe, perfidement. Et aussi parce que au fond il le voulait, Don déposera une deuxième fois ses lèvres sur les siennes, dans un contexte complètement différent de la dernière fois, sans once de perfidie cette fois, du moins.. de perfidie visible. Mais, comme il n'était pas certains de sa réaction, il retira presque aussitôt ses lèvres des siennes, puis souffla à son oreille.

C'est à toi de savoir si tu dois leur faire confiance.. Mais ne serais-ce pas des moments comme ceux la qui font que tes yeux sont vivants??

Il se releva tranquillement pour venir s'asseoir par terre entre les jambes de la jeune femme, s'accotant le dos contre le banc et posant sa tête contre l'estomac de shiori. Ce n'était pas un sale tour de sa part, simplement que cette fois il voulait être près d'elle ou plutôt le laisser paraître..

Invité

Il était si facile de jouer des sentiments des autres. Si facile de considèrer les autres comme de simples jouets. Si facile de détruire intérieurement quelqu'un...Et on avait beau faire confiance aux gens, aucun n'était réellement digne de la mériter. Vraiment aucun. Car finalement, chaque être cache une part de maléfice en lui. Une part plus ou moins grande, mais néanmoins toujours omniprésente. Et si, par malheur, vous lui faite entièrement confiance, vous prenez le risque d'être berné, utilisé...C'était ainsi que Shiori voyait les choses. Une vision du monde pessimiste, certes, mais peut-être assez réaliste si on y réfléchit bien. Combien d'âmes pures et innocentes se sont laissées inconsciement berner par les ténébres? Combien ont souffert le martyr pour avoir osé être naive? Beaucoup. Plus qu'on ne le penserait. En faite, Shiori faisait partie de ces êtres avec qui ont avait joué, ainsi, par peur, elle s'était décidée à jouer le rôle du "méchant" plutôt que de la victime. Cependant, on ne peut échapper à sa véritable nature. Elle était une victime qui essayait maladroitement d'agir contre sa nature, mais n'en restait pas moins une "victime". La preuve, elle se laissait berné par ce jeune homme, sous prétexte qu'il était attirant et qu'il éveillait en elle de sentiments lubriques voire même amoureux. Ah, l'amour! Un moyen infaillible pour ces êtres maléfiques, de faire souffrir leurs victimes au plus profond de leurs âmes. Un simple mensonge où deux êtres, en apparence amoureux, partagent ce sentiment doux et envoûtant qu'est l'amour...Mais une nouvelle fois, ce n'est qu'une apparence. L'amour est un mensonge. Un triste mensonge qui fait pleurer les jeunes filles une fois découvert. Un simple mensonge qui permet à certains s'assouvir leurs envies sexuelles. Et plus rarement, un véritable sentiment.

Shiori, elle, avait cru naivement que Don l'appréciait vraiment et qu'il avait abandonné le jeu. Pour elle. Elle y croyait. Comme une parfaite godiche, elle croyait qu'une véritable histoire était possible, que c'était sincère. Lourde erreur! Voilà ce que c'est d'avoir une once d'espoir et de bonté dans ce monde de brute. Elle courrait à sa propre perte. Elle avait douté, et doutait encore un peu...Mais dans le fond, elle voulait croire que le monde n'était pas aussi noir...Que les ténébres avaient cessés de jouer d'elle. Qu'elle pouvait être une de ces jeunes filles épanouies qui vivent leur amour.

Et que veux-tu savoir au juste.. Que je suis un coureur de jupons alcoolique? Ha et puis aussi que comme tu peux t'en douter je ne viens pas d'ici, mais bien d'Espagne..

Shiori ne lâchait pas Don du regard. Elle savait qu'il était un coureur de jupons alcoolique originaire du Japon. Elle avait pleinement conscience qu'elle ne pouvait qu'être qu'une parmi tant d'autres, mais ne changeait pourtant pas d'attitude...Elle n'eut pas le temps de répondre, avant qu'elle puisse faire quoi que ce soit, les lèvres du jeune homme se posèrent sur les siennes. Pendant un instant trop court à son goût. Elle sourit alors. Ce baiser lui avait procuré une sensation de chaleur. Son coeur battait à la chamade, et elle n'arrivait pas à se calmer. Saleté de coeur! Tu es la source de tout les problèmes, de toutes ces larmes versées. Si on arrivait à limiter tes battements, ça éviterait le pire...

C'est à toi de savoir si tu dois leur faire confiance.. Mais ne serais-ce pas des moments comme ceux la qui font que tes yeux sont vivants??

Les battements de coeur s'accélérèrent. Il avait tout à fait raison, et c'était d'ailleurs ça qui était troublant. Elle reprenait son rôle de jeune fille pure et victimisée. Pour lui, et rien que pour lui...Elle lui montrait ses véritables yeux à lui. Rien qu'à lui. Pourquoi? Tout simplement car son coeur la détruisait. Elle ne pouvait faire autrement. D'ailleurs il n'y avait pas que son coeur qui désirait ce jeune homme...Elle désirait son amour, son coeur, son corps. Tout son être. Pour elle, et pour personne d'autres. Quitte à s'offrir en échange...Mais est-ce réellement possible? Est-ce une bonne chose de laisser son coeur prendre le dessus? De laisser ses envies d'adolescente en quête de partie de jambes en l'air également? Ou devait-elle calmer toutes ses pulsions et ses battements, afin de ne pas risquer le pire? Peut-être, mais ce genre de chose ne se calme pas...
Elle passa ses doigts le long de la chevelure puis du visage du jeune homme, puis dit d'un air étrangement triste:

"Si...Mais ce n'est pas forcément une bonne chose..."

Elle pencha sa tête de sorte à ce que son visage soit face à celui du jeune homme, puis sourit, avant de reprendre:

"Et toi, hein? Tes yeux reprennent-ils de leurs vivacités dans ces moments-là? C'est moi qui devrait le savoir, comme tu le dis...Je sais pas si je dois faire confiance en tes yeux, en tout cas...Je veux être avec toi..."

Etre avec toi? Mais quelle phrase pitoyable. Elle était pitoyable. Elle se laissait bernée en beauté...Quelle humiliation.

"Je veux être avec toi. Pouvoir t'embrasser, coucher avec toi, te sentir près de moi..."

Lentement les larmes se mirent à couler, puis releva son visage d'un coup. Elle pleurait. Sincèrement. Comme le premier jour où ils s'étaient vus. La même sorte de larme. Des larmes de désespoir. L'être bon qu'était en vérité Shiori sortait peu à peu de ce corps diabolique. Sous le signe de l'amour, il était sorti. Les mains posés sur sa tête, elle luttait. Lutter contre ses battements de coeur, ses envies. Elle luttait désespérément pour essayer d'échapper au pire, mais en vain...Son corps n'agissait pas comme le voulait le mal...

"La honte...Qu'est ce que je raconte..." dit-elle à voix basse plus à elle-même qu'autre chose

Oui. La honte. Elle lui avait dit ce que son coeur et son corps désiré...Mais pas ce qu'elle pensait bon pour elle...

Invité

Étais-ce possible d'être aussi méchant et de sang froid? Est-ce possible d'avoir un regard aussi démoniaque et aussi mauvais que le siens? Non, probablement parce qu'il est le malin en personne. Détruire les gens, probablement la seule chose qu'il fait de bien, toujours sans scrupule, il n'était pas grand chose d'autre qu'un maraud ou un gredin, lui qui se prenait tellement supérieure, il était encore une fois sur le point de faire souffrir. Il était comme un tueur qui fait couler les larmes. Elle, elle s'offrait à lui et lui disait je t'aime, et lui il en prenait note pour la faire souffrir encore plus. Quel ironie que la confiance, elle qui était resté seul depuis si longtemps, elle se laissait enfin attirer par les flots de l'amour, de la confiance. Et lui, comme le calme avant la tempête finirait par la jeter comme un vieux jouet dont un gamin s'est désintéressé. La perfection n'existe pas, les hommes sont nées avec du bon et du mauvais. Mais essayer donc de trouver la lumière en Luis De Kruz.. Si il avait à être jugé, probablement qu'il serait suivi par beaucoup de péchés.. Ainsi peut-être l'enfer devrait l'accueillir. Mais bref, instrument malin et perfide du démon, il continuait à tourner près de cette proie qu'il lovait petit à petit comme une serpent.. Inconsciemment, la jeune femme le savait bien que Don était un monstre. Mais elle lui avait laissé une chance, encore une fois, elle se laissait avoir par cette confiance qu'elle lui avait enfin accordé. Quel crétine avait mainte fois pensé le coquin. Elle, elle était une fille naïve de nature qui essayait de changer. Mais Don réussissait toujours à découvrir les femmes sous leur véritable jour. La créature en lui serait-elle un jour vaincu? La pierre de son coeur serait-elle transpercé par cette flèche nommé amour?? Lui en tout cas n'y croyait pas. L'amour, il avait de la pitié pour ce bas sentiment.. Ce n'était qu'une métaphore l'amour, et il le savait probablement mieux que quiconque. Pour avoir dit lui même tellement de fois ces mots "je t'aime" sans jamais éprouvé quoi que ce soit. Encore une fois la scène était en trains de se répété. Le seule bon côté qu'il lui trouvait, c'était qu'elle était distrayante. Les femmes avaient toujours été une distraction pour Don dont l'ennuie était éternel.. C'était la seule sensation qu'il avait encore cette ennuie.. Au début, il trouvait ça complètement génial de coucher avec tout le monde, dans un temps lointain où il était pervers et gamin. Mais maintenant il avait beaucoup évolué, il avait fini par se lasser aussi de faire fille par fille.. à la longue, il n'éprouvait même plus rien à les séduire. Voilà où Shiori entrait en jeux, elle avait été différente, elle avait été aussi diabolique et pleine de caractère que lui, elle ne s'était pas jetés dans ses bras si facilement, elle avait doutée.. Elle était son portrait tout craché. Voilà en quoi elle lui ressemblait, elle avait même réussi à lui faire passer le temps. Pouvait-elle se rendre compte de se miracle??

Pour le moment, la seule chose qu'il cherchait à faire était de continuer de jouer la comédie. Il finirait bien rapidement par coucher avec elle.. Mais il devait se montrer patient. La patience est une vertu lui avait tellement souvent répété son père. Au fond, cet homme ne pourrait jamais se douter à quel fin atroce son fils avait pensé à se servir de cette vertu. Peut-être ne devrait-il jamais le savoir non plus après tout.. Un regard échangé avec elle lui avait montré qu'elle était pleine d'espoir. C'était évident qu'elle croyait qu'il avait changé pour elle, qu'elle avait commencé à voir du bon dans un monde de brute. Mais elle reviendrait bien rapidement à la réalité. Dès que le prédateur serait satisfait.. À ce qu'il voyait, elle avait beau se combattre des milliers de fois pour se dire que l'amour était une chose fausse et stupide. Au fond d'elle même elle était simplement triste d'avoir perdu cet être cher sur qui elle était attaché. Luis finirait bien pas le découvrir de toutes manière.. Mais à la fois ça le rendait encore plus cruel. Enfin elle se décidait à revenir un peu dans le monde, à accorder sa confiance à quelqu'un. Il était certain de ne pas remplacer cette personne pour elle, mais en être une autre maintenant probablement tout aussi importante. Elle était sensible émotionnellement et de toutes manière, il la larguerait. Ce n'était pas humain, c'était même inhumain.. Mais peut-être c'était l'inévitable. Quand il lui avait expliqué qu'il était un coureur de jupons alcoolique. Elle l'avait regardé, ce regard était celui de l'espoir, celui d'une jeune femme qui croyait peut-être renaître dans l'amour.. Mais encore une fois au fond d'elle, elle savait qu'elle était pas plus importante qu'une autre pour lui. Voilà un mensonge, dans l'inconscient du monstre, elle occupait une place des plus importante. Mais Don noierait probablement encore une fois cette vérité dans l'alcool. C'était ainsi, les fort gagnent et les faibles périssent. C'est la loi de la jungle. Cette jeune femme qui se montrait pourtant forte au fond était faible, elle était redevenu fragile et pure. Elle s'était décidé à croire en l'amour.. Elle combattait contre son coeur, elle ne pouvait pas aller contre ses sentiments ou se mentir à elle même. Toutes ces réactions qui étaient si bien décrite, c'était ce que Don percevait, lui qui comprenait mieux que personne ce qui est de se mentir. Lui y était arrivé mainte fois. Cette fois, quand il l'embrassa, elle ne dit, elle lui répondit même par un autre baisé. Il la regarda ensuite, il pouvait presque entendre les battements de l'adolescente tellement il battait maintenant. Et lui même, avait éteint son seul battement en pensant à bien des choses. elle le caressa, alors que la main de la jeune femme était sur sa joue, il posa sa propre main sur la sienne. Il ferma les yeux un peu dans une comédie parfaite, écoutant les doutes de Shiori Masatoki que ce n'était peut-être pas une bonne chose. Il ne dit simplement rien, il ouvrit doucement les yeux, pour replonger le bleu dans le bleu. Elle avait de jolie yeux qui rappelaient vaguement l'océan. Il s'en aperçut quand elle se pencha près de lui pour continuer de phrase.

"Et toi, hein? Tes yeux reprennent-ils de leurs vivacités dans ces moments-là? C'est moi qui devrait le savoir, comme tu le dis...Je sais pas si je dois faire confiance en tes yeux, en tout cas...Je veux être avec toi..."

Il commença sur le coup à poser une question, Luis commença subtilement à se retenir de sourire. Elle était des plus sérieuse et lui il pensait seulement à rire. Rire de joie? Non, rire parce qu'elle était ridicule, elle était en trains de devenir comme ses filles qu'il l'avait vus tant de fois essayer de revoir, cette pensée lui vint alors compensant un rire qui aurait été ironique..

*Elle me fait presque pitié avec ses phrases à l'eau de rose..*

C'était peut-être la phrase qui revenait le plus souvent, mais qu'elle monstre qu'il était, il était dégoutant le Luis, comment pouvait-il être aussi stupide et insignifiant. Elle trouvait le courage d'être honnête avec lui, et elle lui faisait pitié. C'était bien son genre, encore une fois se croyant beaucoup trop important pour entendre des phrases aussi modeste. Il méritait bien son sort de finir seul. Beaucoup avaient souhaité qu'il finisse seul pour sa méchanceté et bien la il était bien parti pour être seul une fois de plus. Mais la il songea à une réponse, il devait bien lui répondre un jour ou l'autre.. il réfléchit et répondit alors la vérité..

Mes yeux seront mort à jamais, ils ont vus trop de choses qu'ils n'auraient jamais du voir, la seule que je peux encore t'offrir c'est mon coeur..

Un autre mensonge de sa part.. Comme depuis le début, mais la il l'écouta une fois de plus parler..

"Je veux être avec toi. Pouvoir t'embrasser, coucher avec toi, te sentir près de moi..."

Don n'eut pas de mauvaise pensée cette fois, elle avait touché un point intéressant, coucher avec elle... elle était vierge donc serait probablement une bonne proie. Le jeux commençait à se terminer, il ne restait pas beaucoup de choses de plus que le roi adverse sur le jeux alors que l'espagnol lui n'avait perdu que quelque pions. Il regarde ensuite vers le ciel sans dire un mot. Il observa la journée qui continuait de son bon train. Les oiseaux commençaient à migrer vers le sud, les feuilles continuaient de virevolter au rythme de ce vent. Douce brise, presque dommage que les autre lycéens manquent ce beau spectacle. Mais c'était probablement mieux ainsi. Il entendit alors un gémissement, il se retourna pour voir shiori pleurer. Elle devait être bien malheureuse pour pleurer encore une fois quand elle ignorait tout des plans de Don et croyait encore à l'amour. Elle devait avoir souffert atrocement. Mais encore une fois la seule pensée qui traversa la tête de l'incorrigible fut de se demander pourquoi elle était maintenant si "boulet". Oh que c'était méchant, tellement gratuit et facile.. Mais il devait cependant la mettre en confiance, la curiosité le poussa à vouloir apprendre pourquoi elle était si triste, il décida alors simplement de se la prendre dans ses bras. Il fit poser la tête de Shiori dans le creux de son cou, puis il la serra contre lui. Il la prit sur ses jambes pour la bercée. Au grée du vent. comme si elle était encore une gamine. il avait fait ce geste juste après qu'elle eut dit que c'était ridicule. Il la serra contre lui, la mettant en confiance avec lui, elle pourrait ensuite probablement lui dire qu'elle était le problème.. Il décida alors de prendre le dessus, de demander.

Tu as perdu un être cher n'est-ce pas?? Tellement visible, tu es renfermée sur toi même, si ne parle presque plus à personne, tu ne crois plus en l'amour et tu pleure quand il reviens vers toi.. raconte moi tout.

Le bleu mort de ses yeux était cependant convaincant même si il était que mensonge et tromperie. Il lui avait posé cette question, parce que tout montrait que c'était cette forme de souffrance qu'elle avait eu, alors en tant que bon "petit copain" il la mettrait encore plus en confiance en l'écoutant. Même si au fond il se moquerait probablement de son histoire, qu'il ne voulait déjà pas réellement entendre.
Qu'il était vilain!!

Invité

Qu'est ce qui va ?". "Tu peux tout me dire, tu sais". "Raconte moi tout". C'est ce que disent les gens qui nous apprécient, en apparence, un minimum, lorsqu'ils ont l'impression que ça ne va pas. Mais généralement, c'est dit par pur politesse, pour se donner le rôle du soit disant confident, prêt à tout écouter. Ou tout simplement par curiosité. Bien sûr, des fois, ces mots sont sincères, mais ça ne l'est qu'avec des personnes dignes de confiance. Confiance...Dur, dur de l'accorder aux bonnes personnes, puisqu'il est complexe voire quasiment impossible de savoir si quelqu'un en est digne. Dans ce cas-là, on se fie à de belles paroles dites. Parfois aux nombres de mois ou d'années depuis lesquels on connait cette dite personne...On se fie à son instinct, quoi! Ce qui n'est pas une bonne chose en soi...

Tu as perdu un être cher n'est-ce pas?? Tellement visible, tu es renfermée sur toi même, si ne parle presque plus à personne, tu ne crois plus en l'amour et tu pleure quand il reviens vers toi.. raconte moi tout.

Shiori baissa les yeux. Comment pouvait-il savoir qu'il s'agissait de la perte d'un être cher? Est-ce que ça se voyait tant que ça? Peut-être bien...En tout cas, la jeune femme avait la drôle d'impression d'être totalement "nue", vulnérable, qu'il pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Et cette sensation était vraiment désagréable. Le sentiment de se sentir presque dominé par l'autre. Ce sentiment d'impuissance...Elle n'avait pas tellement l'habitude de le sentir celui-là. Elle faisait tout pour être celle qui domine et non le contraire. Cet être, Don, était plus "fort" qu'elle. Il avait réussi à dominer entièrement la partie et à se jouer d'elle. Elle ne pouvait donc que lever les bras au ciel.

"En effet..."

Honoka. Voilà la source de ses problèmes : Honoka. Cette jolie asiatique qui avait troublé de toutes les manières possibles Shiori. Et ce, jusqu'à maintenant. Celle qui avait fait bondir son coeur, pour la première fois. Oui, "celle". C'était bien une fille. Raison pour laquelle, entre autre, cet amour avait troublé Shiori. L'impression d'être un monstre de perversité, d'être anormale, l'avait habité tout au long de la découverte de son amour pour elle. Lorsque vous voyez ces couples hétérosexuels, vous ne pouvez penser être normal et n'arrivez pas à vous dire posément: J'aime quelqu'un du même sexe. Ainsi, on essaye d'aller à l'encontre de ses sentiments afin d'être comme les autres et au final, on est le plus malheureux des Hommes et on regrette de ne pas avoir accepté cette différence. Oui, Shiori, au plus profond d'elle, avait regretté de ne pas avoir fait part de ses sentiments avant qu'il ne soit trop tard. Elle ne voulait pas refaire la même erreur. Shiori éprouvait quelque chose pour ce jeune homme et si, elle ne l'avait pas dit, elle l'aurait regretté. Elle ne voulait plus se mentir, elle avait seulement envie d'aimer et d'être aimée. Tout simplement.

Shiori se demandait bien comment réagirait Don face à la découverte de sa bisexualité. Certains étaient étroits d'esprit et Don pouvait en faire partie, bien qu'elle en doutait fortement. A vrai dire, elle l'idéalisait. Elle voyait en lui un être partiellement bon, qui partageait les sentiments qu'elle éprouvait pour lui. Or c'était bien le contraire. Elle lui attribuait des qualités, sans même être sûre qu'elles lui correspondent. C'était ridicule et infondé. Mais comme on le dit si souvent: "l'amour rend aveugle". Il serait peut-être plus judicieux de dire: "l'amour rend con". Oui, Shiori était conne de croire en l'amour d'un gars pareil. Conne, oui, mais ce n'était pas de sa faute. On ne peut pas lutter contre ses sentiments, alors on finit par les laisser nous abrutir. Et puis Shiori trouvait Don diffèrent. Il était à la fois si diffèrent et si commun. Commun, puisqu'il n'avait rien de bien spécial en lui-même. Diffèrent puisqu'il éveillait en elle, bien des sentiments. Alors, elle se confirait à lui, pour cette raison. Elle lui dirait pourquoi elle souffrait autant. Elle lui faisait confiance. Ou plutôt elle voulait lui faire confiance. Elle se contenta de continuer de pleurer, comme la plus désespérées des femmes, puis lui dit d'une voix tremblotante:

"En faite...Cet être cher...C'était...Quelqu'un que j'aimais. Ma meilleure amie...Je l'aimais vraiment...Et je n'ai jamais pu lui dire que je l'aimais plus qu'elle ne le croyait. Je n'ai jamais pu lui dire que j'étais amoureuse d'elle...Et lorsque je l'ai perdu. J'ai perdu non seulement ma seule véritable amie mais aussi celle que j'aimais...Je supposes que c'est pour cela, que je me "renferme" comme tu dis..."

Elle s'écarta le temps d'un instant de Don, histoire de le regarder dans les yeux, puis l'embrassa avant de se blottir de nouveau dans ses bras. Elle se sentait si bien. A la fois libérée et apaisée, elle savourait cette douce étreinte. Elle sentait la chaleur du corps du jeune homme et celle que lui procurait les battements incessants de son coeur. Cette sensation était affriolante, en soi, et pour cette seule raison, Shiori n'avait aucune envie de le lâcher. Elle se contenta de dire, comme la plus parfaite des abrutis:

"C'est gentil de t'en soucier."

Elle avait réellement l'impression qu'il s'en préoccupait, que quelqu'un avait essayé pour de bonnes raisons de percer sa coquille, et ça lui faisait vraiment plaisir. Savoir que l'on se soucie de notre sort, il n'y a rien du plaisant. C'est un fait.

Invité

Il continuait de la bercer, longuement et simplement.. Elle était belle cette jeune femme, même quand elle était triste elle avait de quoi faire battre les coeurs. Don continuait ainsi son manège. Il en avait complètement marre de la bercer, il avait simplement hâte qu'elle crache le morceau pour qu'ils changent enfin de sujet. Mais il devait être patient. Rome ne s'est pas construit en un jour lui avait tellement répétés de fois quelqu'un dont il n'avait plus aucun souvenir. Alors il continuait ainsi, probablement plus orgueil que vrai raisons. Quel crétin!! Surtout cette fille, il lui jeta un regard subtil et méprisant qu'elle n'arriva pas à distinguer. Un regard qui montrait le genre "Tu es ma chose". Il retint un autre fou rire. Il était sénil.. Personne dans ce lycée ne devait être aussi dément que lui. Et personne ne devait être aussi joueur que lui.. Et il s'en sentait terriblement fier. Bref, il venait tout juste de lui poser cette question pour qu'elle arrête de pleurer. Il lui montrait simplement ce qu'elle voulait entendre, comme ça si elle allait mieux elle serait probablement plus en forme pour quelconque aventure.. Mais bon, il devait tout de même jouer dans l'art, comme ces séducteurs espagnol dans les films bidon. C'était sa nature, le beau mec musclé qui fait fondre d'un regard.. Mais la n'était pas le temps, il reposa sa tête contre la sienne. Il agissait maintenant avec elle comme si il la connaissait depuis bon nombre de temps. Ce qui était complètement faux. Mais encore une fois il l'avait mit à ses pieds en un temp record. Il embrassa le front de Shiori pour jouer encore mieux le rôle du parfait petit copain. Mais c'était complètement absurde et ennuyant. Si au moins il avait eu de l'alcool sur lui le temps aurait passé probablement plus rapidement dans des moments comme ceux la. C'était bien don en, penser encore à la boisson alors qu'une belle se jete à ses pieds. Serait-il satisfait un jour? Non, tant qu'il vivrait il était certains de rencontrer plusieurs femmes. Loins de se douter que cette Shiori changerait peut-être sa vie. Elle avait baissé les yeux, silence régna un long moment... Où était maintenant cette jeune femme qui jurlait sur lui comme s'il n'était qu'un bon à rien? Elle avait laissé place à une femme pure et amoureuse. C'était du suicide, laisser une vierge entre les mains du démons.. Mais elle était trop aveugle pour voir du mal en lui. Mais qu'elle gourde!! Mais bref, le jeune homme avait touché un point sensible, juste par sa réaction il pouvait très bien le voir.. Il la berce encore et encore, jusqu'à ce qu'elle finisse pas pronnoncer un mot qui le rammena bien rapidement à la réalité.

"En effet..."

Il se tut, Retenant un crit d'indignation. Est-ce qu'il avait rien que sa à faire de son temps attendre après les petit mystère de miss caprice? NON!! C'était ce qu'il venait de penser à l'instant même, Mais le silence retomba. Elle songeait maintenant à cette personne qui lui était cher, bien trop logique de le voir du fait qu'elle était perdu dans ses pensées et qu'elle avait l'air d'avoir des regrets. On dit que l'on ne se rend compte de la valeur d'une chose, qu'après l'avoir perdu. Dans le cas de Luis, c'était probablement son humanité qu'il avait perdu laissant place à un radin. La jeune femme finit par lever les yeux sur lui, elle semblait pourtant cette fois redouté de dire quelque chose. Deux yeux bleu océan admiratif se plongèrent dans 2 yeux bleu infernal. C'était visible qu'elle voyait en lui quelqu'un complètement différent de ce qu'il était réellement. Il avait finalement réussi à gagner sa confience. Plus facilement que d'habitude en plus, il avait déjà eu beaucoup plus de difficulté à mainte reprises, sauf que cette fois elle souffrait autant que lui. Bientôt après une discussion, l'alcool entrerait innévitablement en jeux, Don souffrait aussi au fond, bien qu'il le masquait mieux que personne, les démons aussi connaissent le mot souffrance, il le savait très bien ce mot, avant de devenir aussi cruel il avait traîné longuement cette partie humaine en lui. Il avait même frôlé le suicide. Bien qu'il n'avait plus vraiment de qualité de vie, il courrait une fille par soir et buvait comme un marin. Elle n'arrêtait pas de pleurer. Mais même Luis pouvait se rendre compte que peut-être elle devait se vider de sa peine un peu. Elle continua ensuite de parler pour dire ces mots qui feraient probablement bien réfléchir Don..

"En faite...Cet être cher...C'était...Quelqu'un que j'aimais. Ma meilleure amie...Je l'aimais vraiment...Et je n'ai jamais pu lui dire que je l'aimais plus qu'elle ne le croyait. Je n'ai jamais pu lui dire que j'étais amoureuse d'elle...Et lorsque je l'ai perdu. J'ai perdu non seulement ma seule véritable amie mais aussi celle que j'aimais...Je supposes que c'est pour cela, que je me "renferme" comme tu dis..."

Don ne dit rien, il aurait pu s’attendre à un membre de sa famille qu’elle aimait beaucoup, une grand-mère, un oncle.. Mais la dépassait toutes ses attentes, c’était réellement une autre femme qu’elle avait aimé. Ainsi elle était bi. Ce n’était pas mal, c’était même bien. Il avait tout de même du respect pour celles qui savaient s’assumer sans essayer de ressembler à tout le monde. Il avait tout de même un point de vue derrière un monstre dépourvu d’humanité.. Mais il ne se doutait pas que les évènements qui suivraient lui créeraient autant de réaction, ce qu'il découvrirait à la suite de ce message..

"En faite...Cet être cher...C'était...Quelqu'un que j'aimais. Ma meilleure amie...Je l'aimais vraiment...Et je n'ai jamais pu lui dire que je l'aimais plus qu'elle ne le croyait. Je n'ai jamais pu lui dire que j'étais amoureuse d'elle...Et lorsque je l'ai perdu. J'ai perdu non seulement ma seule véritable amie mais aussi celle que j'aimais...Je supposes que c'est pour cela, que je me "renferme" comme tu dis..."

Ainsi elle était donc bi? Don n'était pas étonné, mais ne s'attendait pas à une telle réponse. Il devait plus s'attendre à la perte d'une grand-mère, ou d'un oncle qu'elle aimait bien, mais la c'était complètement différent.. Elle s'écarta de lui pour l'observer, il ne dit rien.. Il repensa lui aussi à mariah. Cette gouvernante... Le fruit de tout ses problèmes... à cause d'elle qu'il était devenu ce qu'il était aujourd'hui, quand elle parlait d'une amie qu'elle aimait vraiment, il l'avait connut tellement longtemp cette gouvernante qu'elle avait changé ses couches.. Et puis un beau jour comme ça, elle avait décidé de mettre fin à ses jours comme si de rien n'était. Et lui en? Avait-elle pensé qu'il souffrait?? Qu'il repassait maintenant chaque scène de ces sources thermal dans sa tête et que ça le rendait fou... Il porta une main à son front, sans comprendre il avait quitté le monde réel, il était complètement dans le monde des rêves, revoyant chaque geste qu'elle avait fait sans se retenir de toucher ce qu'il avait de plus précieux.. Et puis que maintenant elle continuait... Don commença à suer à grosse gouttes... ce rêve, c'était osn unique point faible, la jeune femme put bien le voir, elle lui poserait certainnement des questions à ce sujet, il se devait de battre en retraire, de sortir de ce monde. Quand des lèvres se posèrent contre les siennes, il sursauta puis l'image d'une grosse gouvernante reprit forme de Shiori. Il la regarda longuement dans les yeux, mais lui souffrait, son coeur était maintenant en feu. Il avait d'abord été suportable, mais maintenant qu'elle s,était approché il brûlait de souffrance. Probablement une punition pour avoir voulut la faire souffrir. Luis se leva subitement de la pièce, Il avait maintenant très mal au coeur, et ses souvenirs revenaient il se devait de boire... Ainsi il quitta la cours comme il était venu peut-être avec la jeune femme à ses trousses..

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Don se leva soudainement, puis partit sans le moindre mot. Bouche bée, Shiori regardait le jeune homme partir. Elle ne comprenait pas ce qui se passait. Pourquoi partait-il si brusquement, sans rien lui dire? Lui avait-elle dit quelque chose de mal? Le fait qu'elle soit bisexuelle en était-il la cause? Probablement pas. Shiori avait plutôt l'impression qu'il s'agissait de tout autre chose, mais elle n'arrivait pas à comprendre quoi, elle se devait pourtant de le savoir.

Shiori avait passé tellement de temps à regarder la scène d'un air hébété, que Don avait fini par ne plus être dans son champs de vision. A cette idée, elle se leva d'un bond, puis cria le premier mot qui lui vint à l'esprit:

"Don!"

Elle commença à courir dans la direction qu'il avait pris, sentant l'anxiètude montait en elle. Elle savait qu'il se passait quelque chose. C'était évident! Alors, elle ne le laisserait pas partir ainsi. Oh grand jamais! Même si elle pouvait paraître collante et desespérée, elle continuait de vouloir ne pas le lâcher. Elle ne voulait pas le perdre...Non, elle voulait pas perdre une nouvelle fois, toute trace d'amour. Si quelque chose n'allait pas, elle devait le savoir au plus vite, pour pouvoir essayer d'arranger les choses au mieux...Pourquoi? Parce que...

*Je t'aime...*

Elle s'arrêta le temps d'un instant. Elle en était déjà venu à cette conclusion? Après une simple semaine, elle avait déjà développé des sentiments amoureux pour lui. C'était du rapide! Tellement que ça en devenait étrange. Pouvait-on réellement être amoureuse après un lapse de temps aussi court? La réponse était incontestablement "oui" et elle serait "oui" même si il avait s'agit d'un ou deux jours, même d'une heure. Car il suffit de regarder cette expression triste, ces yeux larmoyants, ces mains tremblotantes et cet air hébété, pour comprendre qu'il s'agissait bel et bien d'une fille amoureuse.

Elle reprit rapidement sa course. Pendant celle-ci, elle réfléchissait. Leur première rencontre se reproduisait presque. On parle puis on part sans raison particulière. Sauf que cette fois-ci, Shiori tentait de le rattraper. Il semblait qu'il y avait eu bien des changements d'attitude depuis la semaine dernière. Désormais, elle lui courrait après et avouons le, c'était une situation assez ridicule.

*Bordel mais qu'est ce que je fais?*

Voilà ce qu'était la faiblesse: le fait d'aimer et que cet amour vous fait faire des choses que vous ne feriez pas d'habitude. Shiori était donc faible. Elle se sentait presque honteuse de son comportement. Pourquoi ne le laissait-elle pas seul? Pourquoi lui courrait-elle après? Parce qu'elle l'aimait? Quelle raison ridicule! Se laisser agir comme une imbécile sous prétexte qu'elle l'aimait supposément, ça ne lui ressemblait pas.

"Don!"

Elle accélèra sa course, cherchant du regard Don. Elle avait beau penser agir comme une imbécile, rien n'y changeait. Elle agissait toujours comme une imbécile. Les couloirs n'étaient pas totalementt vide. Quelques élèves passaient par là et ces derniers regardaient la jeune femme d'un air intrigué, se demandant pourquoi elle criait ce nom. ils pouvaient voir à quel point elle se comportait comme une imbécilé.

"On ne crie pas dans les couloirs, Mademoiselle. Et on cours pas non plus." dit alors un surveillant qui passait par là

Les grands yeux bleus de la jeune femme se posèrent sur la personne qui venait de parler. Le démon refaisait surface lorsqu'il ne s'agissait pas de Don.

"D'ailleurs, vous n'êtes pas censée être en cours?"

*Bordel...I' va me faire chier combien de temps celui-là?!*

Elle se mordit la lèvre inférieure. Elle avait envie de lui retorquer une méchanceté, mais mieux valait ne pas s'attirer des ennuis à un moment pareil. Elle retarderait encore ses recherches, qui soit dit en passant, était déjà ralenti par ce surveillant. Il fallait vraiment qu'il arrête de parler.

"Nop. Excusez moi mais j'ai un truc urgent à faire, je peux pas attendre." dit-elle affichant le sourire le plus faux qu'il soit

Elle courrut alors, essayant d'échapper au surveillant. Celui-ci, par chance et comme prévu, ne lui courrut pas après, mais se contenta de crier:

"Hé, attend!"

Et voilà, elle s'était débarassée de lui, maintenant elle pouvait reprendre ses recherches. Don...Où était-il au juste? Elle le recherchait depuis maintenant quelques minutes et ce, en vain. C'était désespérant! Elle voulait tellement le voir, tellement pouvoir le prendre dans ses bras et savoir ce qui le tracassait.

"Don."

Il était là. Elle courrut alors vers lui. Elle avait courru suffisament vite pour pouvoir le rattraper. Heureusement.

"Don...Dis moi ce qui te tracasse...S'il te plait..."

Elle marcha de sorte à être face à lui, puis reprit:

"Ne pars plus jamais comme ça!"

Elle fronça les sourcils, ne lachant pas le jeune homme du regard.

"Je suis là alors...Si tu as un problème, fais m'en part...Mais ne pars pas comme ça..."

Invité

Il avait eu si bien la partie dans sa poche, il avait tellement été bon que maintenant il devait encore arriver un obstacle avant de lui permettre d'atteindre son but, et voilà que maintenant... Il se retrouvait à fuir, il fuyait la jeune femme. Il ne la fuyait pas parce qu'elle était bis. C'était même correcte selon lui, si il y avait peut-être une chose qu'il pouvait respecter, c'était probablement le fait que tout le monde pouvait "aimer" ou coucher avec qui il veut. Elle avait aimé une femme, il l'avait comprit malgré lui cette histoire, et elle l'avait envoyé tête première dans son pire cauchemar. Don avait fait confiance à une femme un jour, et depuis elle avait détruit sa vie. Il se souvenait pourtant qu'il lui parlait de ses journées, qu'il conversait de tout et de rien avec elle.. Qu'il parlaient de longue réflexions sur la vie alors même qu'il était un gamin, qu'elle lui avait dit qu'il était érudit pour son âge. Il se souvenait qu'à partir de ce moment il avait eu une soif d'apprentissage, devenir quelqu'un qui sais tout. C'était un peu ironique, mais il devait avoir simplement 7 ans à cette époque. La où comme tout les enfants innocent tout est si facile dans la vie, que se faire des amis c'est simple comme tout. Il était terriblement loin dans ses souvenirs, ne se souvenant presque même plus qu'il était dans la réalité. C'était la seule moment où il pouvait vraiment payer de ses actes, quand il était perdu dans ses pensées.. Dans le temps il rêvait encore de travailler pour son père Diego, de devenir fleuriste. Il avait même apprit par coeur le noms de toutes les fleurs que son père parlait.. À l'époque il était un garçonnet mignon, mais il avait vieilli.. 8,9,10,11,12,13 et puis finalement 14 ans.. Il était devenu populaire, avait pleins d'amis.. c'était peut-être la dernière époque dont il avait encore souvenir. Et puis il passait un peu moins de temps à la maison, c'était probablement normal parce que à cet âge on passe probablement beaucoup plus de temps avec ses amis. Il avait eu sa première petite amie de l'époque, la première sur des dizaines.. Mais elle n'avait été qu'une amourette d'enfant, mais probablement la personne pour qui il avait le plus un semblant d'amour. Il la connaissait depuis qu'il avait 11 ans et finalement à 13 il avait décidé de se mettre avec elle. Et puis jusqu'à l'évènement.. Ironique non? Que le chasseur devienne la proie. Que le Don si puissant soit si impuissant devant de simple souvenirs. Il avait maintenant quitté Shiori depuis quelque secondes. Il devait rapidement boire, ce n'était probablement pas la meilleur des solutions. Mais c'était la seule solution pour lui d'oublier cette souffrance.

Il marcha longuement dans la cours, son but, d'atteindre sa chambre ou d'atteindre un haut taux d'alcool.. Il avait cette souffrance qui le déchirait, elle le faisait tellement souffrir qu'elle avait même été jusqu'à lui retirer une proie, du moins, encore une fois pour le moment.. Ainsi Don continua toujours droit devant lui, sans même jeter un regard vers l'arrière, il trébucha ainsi et tomba par terre, sans même s'en rendre compte parce qu'il était maintenant de nouveau prisonnier de ses pensées. Cette fois, il revoyait tout les bon moments qu'ils avaient passé ensemble, juste avant l'incident. Il était plus vieux, alors elle le traitait comme tel, tout avec elle était toujours sous forme de jeux rigolo. Même à 14 ans, il avait tout de même conservé une petite partie de son coeur d'enfant. Puis, quand il avait décidé de louer les sources thermales, ce fut la dernière journée où Luis avait vraiment vécu. Il se souvint qu'il lui avait demandé de déposer sa serviette et ses choses devant lui. Il était alors déjà dans le bain, puis la jeune femme avait fait ce sourire étrange qui hantait maintenant le chasseur. Il plaça sa tête entre ses mains, comme l'avait plutôt fait la jeune femme, mais parce qu'il était submergé de souvenirs.. Son cauchemar continua quand elle s'approcha tranquillement de lui, il l'avertit qu'il ne voulait pas de compagnie et qu'il était nu. Mais elle avançait quand même, probablement le malin avait-il commencé son manège pour prendre possession d'un si beau jeune homme. Mais elle le prit par le bras, il ne comprit pas tout de suite ce qui se passait. La réaction des gens est si différente, certains sont impulsif et ce seraient défendu, d'autres plus réfléchi aurait attendu le bon moment pour fuir ou d'autre comme Luis restaient faible et laissaient leur jours se comptées. Puis, elle l'avait touché, partout même aux seul endroits où il voulait se réserver pour une petite copine.. Il ne trouvait pas l'énergie de se défendre, son corp ne réagissait plus il était simplement esclave. Puis, la vieille gouvernante avait posé ses lèvres sur sa chose.. Il avait voulu réagir cette fois, mais il ne put que s'horrifier, perdre totalement possession de lui, de la où le petit Luis disparaîtra. Il retint tout les cris de douleurs possible, mais laissa échapper quelque grognements. C'était ce moment qui lui avait retiré son âme, c'était ce moment qui l'avait poussé au suicide. Comment pourrait-on vivre normalement après un tel traumatisme? Il semblait qu'un meurtre aurait été plus doux, au moins il ne serait pas devenu la chose qu'il était aujourd'hui et probablement qu'il n'aurait blessé aucune fille.

Mais, au fond peut-être ne voulait-il pas aller directement boire un verre, peut-être voulait-il simplement s'enfuir de la jeune femme. Elle était si semblable à lui qu'elle le troublait, elle avait éveillé un petit quelque chose en lui qui n'avait pas sa place.. "DON" Cette voix perça ses pensées, il ne comprit pas immédiatement que c'était elle, mais pendant ce bref moment de lucidité, il avait comprit qu'il devait faire vite.. Il serrait les dents, quelqu'un d'autre comme lui aurait probablement coulé bon nombre de larmes. Mais Jamais au grand jamais Don Luis ne pleurait. Ainsi, il entra finalement dans l'école, marchand d'un pas rapide, il passa près des surveillants sans problème sans même se faire poser de questions, sa destination principal était sa chambre.. Ainsi pendant un temps interminable à son goût, il franchit quelque mètres, quand il entendit une dispute éclater entre Shiori et le surveillant. Elle semblait pressé de le retrouvé, mais lui il ne voulait pas la revoir maintenant, elle était le point même de sa souffrance. Elle souffrait elle aussi, mais pas quand elle était près de lui, pour la bonne raison qu'elle l'aimait. Mais lui, il ne l'aimait pas (il voulait s'en convaincre du moins), il lui avait tout simplement sortit le même jeux que à toute les autres. Mais elle était la première avec qui cette histoire prenait une telle tournure. Il finit par marcher encore un peu, quand il finit par voir la porte de sa chambre. Le jeune homme avança, quand il entendit encore crier son nom, il s'arrêta cette fois. Mais sans pour autant se retourner vers la jeune femme, elle courut devant lui. Wow, un autre boulet qui lui bloquait maintenant le passage. Il écouta cependant ce qu'elle avait à dire, pour la simple et bonne raison qu'il n,avait pas encore eu ce qu'il désirait d'elle..

"Don...Dis moi ce qui te tracasse...S'il te plait..."

Le jeune homme la regarda, elle le regardait aussi. Puis, il se surprit à penser qu'elle était la première fille à voir autant sa souffrance. Ce qui la rendait encore plus troublante, il la regarda longuement dans les yeux, pendant qu'elle articulait tout ce qu'elle avait à dire. Mais le jeune homme n'était vraiment pas d'humeur à poser un mot dans une discussion. Il y avait simplement maintenant un obstacle entre lui et son but et si elle se plaçait en travers de sa route, elle serait anéantie. C'était comme un robot programmé.. Mais c'était quand même ainsi! Mais, grâce à Luis, le Don laissa finalement la jeune femme tranquille, sans articuler un seul mot, il s'approcha d'elle, puis lorsqu'elle fut à quelque centimètre de lui, au lieu de la prendre dans ses bras, il passa à côté d'elle, sans se retourner pour entrer dans sa chambre. Mais elle devait un peu le comprendre, si elle avait vus son regard et étudié un peu son comportement, elle l'aurait très bien vus qu'il était aussi troublé qu'elle d'un évènement..

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