Pour L'amour & La Haine "PV"

Invité

Un fantasme assouvi est un rêve déchu .

Damien Saez

Mets ta langue ou tu sais , non ne t'arrête pas
continu de lécher que j'aime quand tu fais ça
en total soumission , en total don de toi même
fais monter l'excitation , pour l'amour et la haine ...
ça fait du mal ça fait du bien , mets ta langue ou tu sais
plus profond que ça , continue de bouger j'aime quand tu fais ça
en total soumission , en total don de toi même
fais monter l'excitation pour l'amour et la haine ...

D.S

Dans une société hédoniste
aussi superficielle
que la nôtre, les citoyens
du monde entier ne s'intéressent
qu'à une chose : la fête. (Le sexe
et le fric étant, implicitement,
inclus là-dedans : le fric permet la fête qui permet le sexe.)

[Frédéric Beigbeder]

Il n'arrive pas à l'oublier , il voulait tous lui donner ... Il n'arrive pas à l'oublier c'est le temps qui lui fait dire , de jours en jours ça devient pour lui une maladie , la confiance et l'amour sont encore en embrouille , il suffit d'écouter derrière sa voix on entend encore son cœur qui tremble et qui bat , derrière ses beaux yeux qui brillent il essaye de se mentir , ses sentiments sont trop faciles à sentirent , il croit l'avoir oublié mais c'est juste ce qu'il veut se faire croire , car chaque soir il lui accorde une petite pensée , il n'a plus envie de l'aimer mais c'est plus fort que lui , la vie est faite ainsi ... Elle séquestre ses pensées , elle lui fait vivre ses souvenirs , ça l'affaiblit de jours en jours , il se méfit de chaque regards , il le sait l'amour n'a pas de loi , il avance les yeux ouverts , mais le cœur fermé , il a pris soin de castrer cupidon depuis qu'il lui a fait du charme .

Mais en fait il a juste peur , car de nos jours il n'y a plus d'amour , mais plus que des euros , plus de filles simples , mais plus que des bimbos qui ont un compte en banque à la place du cœur . Il suffit qu'il soit plein pour être vraiment aimé , l'argent , l'amour , ça va .. ça viens , tous n'est qu'éphémère , il ne veut plus gouter à l'enfer ! Alors il se préserve , il le sait bien , elles voient tous en billets verts , car elles veulent du matériels pour être toujours plus belle . Le nature laisse place au superficiel , vivre d'amour et d'eau fraîche c'est fini ! On en vis plus que de sexe et d'oseille ...

Tout le monde le sait et tout le monde le dit :
"Y'a pas que le sexe dans la vie."
- Y'a quoi d'autre alors ?

De nos jours , Kira les détestaient toutes , toutes des top-modèles , talons aiguilles et porte jarretelles , pas de cœur et rien dans la cervelle .
Elle se croient dans un monde parallèle , trop de maquillage , toutes artificielles ... elles n'aiment que les relations charnelles à mort l'amour éternelle ...
Il avait pourtant un jour trouver sa perle , mais il n'a à présent plus qu'un cœur balafré , il culpabilise et se noie dans l'alcool , car sa efface ses cicatrises , il est détruit ... sa présence lui manque , elle est dans sa tête , dans son coeur , dans ses yeux ... S'il s'avait seulement pourquoi elle était partie ... Anéantie , il l'est !
Il le sait , il faut qu'il refasse sa vie , ses larmes qui coulent en douceurs ... l'amour n'est pas si rose . Lui qui n'était qu'un vagabond égaré et qu'elle avait remonté à la surface , un homme qui peine et qui traine , dans un sale pétrin dont la faim le bouffe .

Le jeune mélomane , assit à un bar , bouteille à la main et se servant un énième verre , cigarette à la bouche , observant autour de lui toutes ses minettes superficielles au bras des hommes qu'elles jugeaient les plus riches. Avec ses yeux de jeune homme blesser il accusait cette nouvelle génération de dégradation et la preuve était bien là , beaucoup de ses étudiantes étaient ainsi et présente dans ce bar , s'en même aucune honte à se trémousser avec idiotie devant l'un de leur professeur ...
Les sentiments sont en délits de fuites , l'amour ne dépasse apparemment pas les injections de botox ! Toutes des Pop star Biatch ... Filles faciles qui se déshabillent pour quelques billets , odieuses et bien trop jeunes , petites amatrices et mauvaises actrices .

L'alcool avait finit par avoir raison du professeur , après avoir réglé sa note , s'en plus de réaction face à une addition bien salé , il sortit de ce lieu qui puait l'hypocrisie . Titubant légèrement , il se posa sur un banc à quelques pas du lieu . En cette fin de soirée un air frai lui caressait délicatement son visage fin , ses yeux à présent clos il n'y voyait plus que celle qui autrefois avait été sa femme ... ce souvenir brulant ou ensemble ils jouaient pendant des heures de chaleureuses mélodies au piano , sa passion , sa vie...
Ses mains bougeaient toutes seules comme s'il était en train d'y effectuer une mélodie , le bruit sourd autour de lui d'une ville agitée n'était plus que silence pour ses oreilles . Nostalgiquement , il sifflotait un air magnifique .
Et puis , carambolage dans sa tête , une présence près de lui l'avait reconnecté à la triste réalité ... Une jeune fille qui n'avait pas l'air de se sentir à l'aise au milieu de cette rue de Biatch avait prit place à côté de lui .

[ Je veux qu'on baise sur ma tombe ... ]

Invité

Chapitre 1 : Un lion dans la ville ?

Music Playlist at MixPod.com

« Et voici vos 30 Centimes Monsieur ! Merci encore pour votre visite ! Ah, et n’oubliez pas vos roses ! »

Avec un grand sourire, Poppy rendait la monnaie du jeune client qui se tenait en face d’elle. Il s’agissait en fait d’un petit bout d’chou, âgé de 4 ans tout au plus, accompagné par son père. Le joli bouquet de roses qu’elle lui remit alors était sûrement pour sa maman. Ah ? C’était trop mignon ! La petite blonde ne pu s’empêcher de rire de bon cœur en voyant que le garçon – tellement petit – était comme engloutit par les 12 fleurs rouges. Le père récupéra alors le bouquet avec un grand sourire et le petit bonhomme quand à lui, restait là, les mains dans le vide pendant que de petites larmes de crocodiles perlaient sur ses joues. Devant cette scène, Poppy se rua devant la boutique pour y chercher une rose blanche. Elle s’accroupit et la tendit alors au petit garçon, lui essuyant doucement ses larmes avec un sourire. Elle lui murmura que sa maman allait être très contente avec cette fleur blanche et se releva. Elle salua ses derniers clients et, une fois partis, elle rentra dans la boutique de fleurs. Pfiou ! C’était les derniers clients de la journée ! Poppy souffla et, vérifiant l’heure, elle commença à ranger les fleurs extérieures dans le magasin floral. Comme d’habitude, elle se dirigea vers la caisse et commença à faire les comptes et l’inventaire des fleurs qui lui manquaient. Hm… Poppy se mordit l’intérieur de la joue. Mamie Gâteau était absente pendant la semaine et c’était donc à Poppy de se rendre chez le grossiste pour lui faire part des fleurs qu’elle avait besoin… Et ce cher grossiste se situait dans un coin de la ville que Poppy n’aimait pas trop… A chaque fois qu’elle y allait, il ne lui arrivait que des soucis… Mais bon ! Poppy prit son courage à deux mains et, déterminée, elle prit sa sacoche, y mettant l’inventaire et d’autres choses avec. La petite blonde ferma rapidement A FLEUR DE PEAU et se dirigea vers l’arrêt du bus le plus proche pour se rendre à l’autre bout de la ville. Hey, Poppy n’était pas faignante hein et au contraire, elle adorait marcher dehors mais là, elle savait très bien que si elle se rendait à l’autre bout de la ville à pied, elle aurait rebroussé chemin, trop apeurée. Bref. Poppy patienta 5 minutes avant de prendre le bus, toute tremblante. Elle s’assit au fond comme d’habitude et observa le paysage brumeux. Elle souffla pour se déstresser et se murmurai des choses pour se rassurer. Au bout de 15 minutes, elle arriva enfin. Elle descendit du bus en soupirant, et partit sans plus attendre en direction de chez son grossiste. Hm… Poppy se demandait une chose… Est-ce-qu’elle était normale ? Nan mais… Vraiment ? Quand elle regardait autour d’elle, la jeune blondinette ne voyait que des filles de son âge différentes - sur tous les points - d’elle. Elle étaient grandes, belles… femmes, en fait, se disait Poppy. Mais, ce que la jeune fille ne comprenait pas, c’était que des filles capables d’être dans sa classe en 2.A avait un tel comportement. Un comportement de… enfin… aussi malsain. Elles étaient soit droguées, soit bourrées, soit provocantes… enfin… vous comprenez. Elle ne désiraient qu’une chose: l’argent, l’argent, et l’argent. Mais l’argent ne faisait pas le bonheur… Et le petit coquelicot qu’était Poppy ne serait jamais comme ça. Poppy était Poppy. Elle aimait la personne qu’elle était et n’aurait jamais changé pour devenir une fille comme elle voyait autour d’elle. Réfléchissant à tout ça, elle continuait de marcher et arriva finalement devant le magasin de son grossiste. Y entrant, elle salua les personnes présentes et commença à passer commande et tout ce qui s’en suit. Près d’une demi-heure plus tard, elle sortit de la bâtisse, toute joyeuse. Pourquoi ? Simple ! Parce que l’homme – le grossiste – n’était pas là. Qui alors ? Son adorable femme ! Enfin bref.

Poppy n’avait pas trop envie de rentrer chez elle tout de suite. Il faisait bon et, même si ce coin de la ville lui semblait étranger, elle décida tout de même d’y rester un peu. Elle regarda donc à droite, à gauche et aperçu finalement quelque chose qui lui fit avoir de petites étoiles dans les yeux ! Bouche bée, elle couru à l’intérieur du magasin pour y ressortir au bout de deux secondes… Avec une énorme Barbe-à-Papa dans les mains ! Elle en était folle ! Cette aspect cotonneux… ce goût sucré… cette belle couleur… Un petit nuage rose sucré <3 Poppy mêla le bonbon léger à ses doigts et commença à le manger, toute souriante. Elle gambadait presque dans la ville désormais, toute guillerette. Même un passant qui l’interpella ne la fit réagir. « Hey toi là ! Ouai, toi. T’es mignonne tu sais ? Hm, et t’aimes les bonbons à ce que je vois. Si tu veux, j’en ai un énorme là-bas. » Sur le coup, Poppy n’avait pas réagit et avait refusé gentiment, répondant tout simplement que sa Barbe-à-Papa lui suffisait. C’est ensuite qu’elle comprit ce que l’homme voulait dire. Naïve hein ? Et bien oui. Heureusement pour elle, il était déjà bien loin lorsqu’elle vira au rouge. Ah, et les hommes qui traînait ici ! Comme les filles… Sauf qu’eux, ils ne désiraient pas l’argent. Ils le possédaient déjà… Ce qu’ils voulaient, c’était la compagnie de ces filles assoiffées de richesses, de fortune et de Luxure. Et comparés aux miss, ceux-ci n’hésitaient pas à rentrer dans le tas. Mais bon ! Tous les garçons ne sont pas comme ça se disait Poppy, grignotant toujours sa Barbe-à-Papa doucement. Elle continua sa petite marche et arriva finalement devant un Bar très bruyant. De drôles de personnes s’y trouvaient à l’extérieur. La jeune petite blonde accéléra alors rapidement le pas pour se retrouver un peu plus loin. Elle avait un peu peur de ce milieu il fallait dire m’enfin. Hm. Quelque chose au loin attira le regard de Poppy. Un masse rouge vive sur un banc ? Hein ? Poppy écarquilla les yeux. Si ça se trouvait, il s’agissait d’un lion sortit d’un zoo !! Notre blondinette resta ainsi pendant quelques secondes et finalement, elle s’approcha doucement. Au fur et à mesure, elle se rendit compte que la masse rouge n’était pas un lion, mais des cheveux d’une personne. Une femme ? En tout cas, ses cheveux attiraient le regard de Poppy. Ah mais… Ce n’était pas une dame… Mais bien un Monsieur en fait. Hm ? Qu’est-ce-qu’il faisait ? Il baladait ses doigts dans le vide ? Poppy crû reconnaître là un piano invisible. Avec un petit sourire, elle s’approcha alors du jeune monsieur et s’assit sur le banc, essayant de ne pas trop le déranger. Elle mangeait tranquillement son petit nuage rosé en regardant la personne à côté d’elle timidement. Il avait l’air différent des autres hommes qu’elle avait pu voir dans la ville. Mais… il avait l’air plus triste aussi… Poppy n’aimait pas voir des gens tristes. Elle ne supportait pas ça. Gloussant gentiment et mâchonnant toujours sa Barbe-à-Papa elle essayait de décrypter ce que l’homme aux cheveux rouges jouait et chantonnait. Mais… il s’arrêta et la fillette le regarda surprise. Serrant entre ses doigts le bâtonnet de la Barbe-à-Papa avec la masse rose, intimidée, elle dit tout doucement et amusée, prenant un air faussement réfléchit :

« Hm… Un La ! Euh non, c’est un Do ! Ah nan, un Ré ! …Sol ? »

Bien entendu Poppy n’y connaissait rien et elle se mit à rire doucement de ses bêtises. Elle croisa alors le regard violet de l’homme qui se tenait en face d’elle et le dévia aussitôt, devenue toute rouge. Elle fixa le sol, un peu abrutie d’avoir réagit et de lui avoir parlé, mais c’était plus fort qu’elle. Il fallait qu’elle voit des sourires sur les visages et non de la tristesse… Enfin bref. Maintenant, elle était terriblement gênée et prit un morceau de sa Barbe-à-Papa entre ses doigts pour le manger, savourant le doux sucre. L’homme qui se tenait en face d’elle allait-il partir sans lui adresser un mot ? C’était-elle tromper sur lui et allait-il lui faire du mal ? Mamie Gâteau lui avait toujours dit de ne pas parler aux inconnus, mais Poppy était incapable de voir quelqu’un de triste.

« Pa… Pardon Monsieur de vous avoir dérangé pendant votre symphonie. »

C’était avec un petit sourire que Poppy fixait le sol. Elle était quand même amusée. Un lion rouge aux yeux violets qui jouait du piano en ville sur un banc… Ce spectacle ne se produisait pas tous les jours !

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Le rire sucre les larmes.

_ Le P'tit Bonbon Rose.

Certes , il n'y avait pas que les femmes . Le sexe opposé savait aussi très bien piétiner les sentiments , par l'envi de compagnie , de luxure , tous ça dans le seul but d'avoir du sexe . Sexe en fin de compte , n'était que le maître mot .
Une légère bise fit irruption , lui pinçant le visage . Elle lui glaça le sang . Un sang froid pour un cœur de glace .
Kira avait toujours eu cette impression d'être enfermé dans une cage ou la clé avait été perdu , des barreaux protecteurs l'empêchant de se mêler à ce monde nuisant . Ce jeune homme , il cherchait juste la force de vaincre ce combat qu'il s'infligeait à lui-même .
Cette soirée là , entre la déception de cette fade journée et la peur de ce que demain lui réservera , il voulait s'échapper dans son univers de bonheur , celui de la musique ... ce monde qui lui semblait si inaccessible .
Il avait prit cette mauvaise habitude de cicatriser sa vie à l'alcool , en fin de compte n'était t-il pas identique à tous les autres trainant dans cette rue ? Il avait besoin d'oublier , d'effacer sa mémoire et ne plus se souvenir du passée . Ne plus se soucier de l'avenir . Ses peurs , ses pleurs , sa solitude , tout ça devenait plus mortel qu'une maladie .
Le mal dans son cœur avait prit de l'ampleur avec le temps . Et ce temps , il le perdait , il le tuait constamment . Ses plaies se rouvraient à chaque fois qu'il essayait de les soignées . L'alcool lui réchauffait le sang , s'évadant de se présent , il le sortait de cette même routine perpétuelle .
Bref , revenons dans ce présent pesant .
A côté de lui se trouvait un petit bonbon rose amusant , dévorant avec enthousiasme une barbe à papa sucré .
Elle l'amusait , son visage changeait d'expression abordant une mine joyeuse , timide , puis gênée . Ses petites joues rosies identique à son gros bonbon rose dans ses mains arracha un sourire à Kira .

« Hm… Un La ! Euh non, c’est un Do ! Ah nan, un Ré ! …Sol ? »

Apparemment le petit coquelicot l'avait surprit en flagrant délit de rêverie . En train de jouer du piano ( dans le vent ) .
Kira ne réagit pas à sa réflexion . Il n'avait pas envi d'engager la conversation , surtout dans l'état d'esprit où il se trouvait . Cependant , le bonbon rose reprit :

« Pa… Pardon Monsieur de vous avoir dérangé pendant votre symphonie. »

Gênée , elle fixait le sol . Craquante . Le jeune mélomane souris calmement .

" Ne t'excuse pas , tu ne me dérange pas . C'est du Chopin . D'moiselle . " Affirma t-il . "Tu as les joues toutes roses , Miss barbe à papa ! "

Lui fit-il remarquer en attrapant un bout de bonbon rose à sa barbe à papa pour le glisser dans sa bouche . Ce goût sucré à l'effet mousseux était agréable .
Autour d'eux la ville continuait à s'agiter . Cette ville de vampires assoiffés de luxure . Le triomphe du mal .
Le mélomane avait apprit bien trop tôt que la vie n'était pas aussi rose que Barbie . Mais ce petit bonbon rose à côté de lui venait de lui apporter une pointe de couleur ( rose ? ) dans sa vie bien sombre . Kira avait sourit , Miracle !

- Délicieux !
Lui dit-il en finissant son bout de barbe à papa .

Il les voyaient , ses petites joues rosie . Le sang lui montait aux joues , ça l'amusait .
Le temps filait , les secondes et les minutes leur échappaient . Les drogués , les bourrés , dans des états complétement ridules commençaient à sortirent des bars . Certains allaient certainement finir leur soirée dans le lit de leur coup d'un soir qu'il venait de rencontré ou bien dans une des boîtes de nuit du coin .
Puis , deux hommes plus jeunes que Kira , dans la vingtaine . Marchant en titubant ; complétement " défoncer " approchaient dans la direction du mélomane et de la petite fleur , peut-être voulaient-ils juste prendre le bus ?

Kira sortit alors un paquet de cigarettes et en attrapa une , il la pinça entre ses lèvres et l'alluma . Elle commençait déjà à se consumer , comme le temps qui s'écoulait , comme la vie elle-même . Et les idiots bourrés qui s'approchaient , plus près , toujours plus près , pour finir par se planter devant la miss bonbon .

- Héhé ! Salut poupée ! Sa te dirais de venir passée la fin de soirée avec nous ?
- Haha ! Ouai ! On pourraient allés se faire un karaoké et s'amuser un peu !

Gros débiles ! Pensa Kira , exaspérer . Il glissa les yeux sur le petit coquelicot à côté de lui , les deux mains cramponnent sa barbe à papa , légèrement tremblante . Elle n'osaient pas levée les yeux sur les deux autres imbéciles en face d'elle .

- Hé ! On te parle ! S'écria l'un d'eux en commençant à s'approcher pour l'attraper .

Kira soupira . Bande de cons ! Il choppa alors sa clope allumer et la jeta devant l'andouille s'approchant du p'tit bonbon rose . Frôlant de prêt les pompes chics du crétin . L'idiot recula , surprit . Il déposa sur Kira un regard interrogateur , s'en un mot .
Le regard froid , voulant dire " bouge ou je te tue ! " du mélomane le laissait muet . Meurtrier et glaciale . Certainement , Kira n'aurait pas hésiter à lui faire manger le sol s'il était aller trop loin .

- Quoi ? Qu'est-ce que t'as t... Commença l'inconnu .
- Connard ! Le coupa si tôt Kira en se levant .

Sans demander son reste , il chopa son pote par le bras et l'entraina avec lui " Allez on se cassent , je veux pas d'embrouilles ! " Lui avait-il chuchoter .
Sourire aux lèvres , le jeune professeur reprit sa place initial .

- Ma cigarette ... Dit-il . Dégouter de l'avoir gaspiller juste pour ça .

Il commençait à faire de plus en plus frais . Ceux ayant le sang réchauffé par l'alcool devait trouver la température agréable , mais pour les autres ...
Enfin , les bus commençaient à arrivées . Kira se releva et tendit une main au petit bonbon rose pour l'aider à se levée .

- Les bus arrivent , nous devrions nous dépêcher de quitter cet endroit . Lui dit-il . Je prend la ligne 66 , et toi ?

En faite , au fond de lui il espérait ne pas avoir effrayée la jeune fille . Elle paressait si fragile . Jamais il n'aurait laisser un de ses impitoyable vampires de luxe et gentleman ratés poser ses mains sur elle . Quitte à effrayer le petit bonbon rose ...

Invité

Hm… Elle avait bien l’air cruche notre petite Poppy dans cette situation! Mais bon! Elle s’en moquait un peu! Ce qui comptait pour elle, c’était que le grand lion qui se trouvait à quelques centimètres avait désormais le sourire. Grand lion d’ailleurs qui venait de lui piquer un bout de Barbe-à-papa! Grr… Pas toucheuh ! Poppy claqua des dents dans le vide, amusée. Il l’avait appelée Miss Barbe-à-papa, c’était mignon! La petite blonde sourit alors et remit en place une mèche de ses cheveux derrière son oreille droite. Le temps filait entre ses doigts et la petite blonde se mit à rêvasser, comme d’habitude. Elle était d’ailleurs perdue dans ces pensées depuis quelques instants lorsque deux voix masculines la réveillèrent et la tirèrent de son rêve éveillé. Hm ? Elle releva suffisamment les yeux pour voir les silhouettes de deux jeunes hommes se dessiner à travers ses cheveux dorés. Pourquoi elle… Ces hommes lui rappelaient son grossiste… Elle en avait terriblement peur.. Rien que d’y penser, elle se mit à trembler, inconsciemment. Elle serra le bout de bois de Barbe-à-Papa entre ses doigts, apeurée. Elle allait réagir quand ce fut l’homme à côté d’elle qui la ‘protégea‘. Poppy écarquilla les yeux et rougit davantage. Après quelques minutes, quand l’homme violet lui adressa la parole de nouveau une fois les deux ivrognes partis, elle releva sa tête et le regarda, lui debout, elle assise. Elle le regardait avec de grands yeux ronds. Il prenait le bus n°66 et il lui proposait en somme de quitter ce lieu. La petite blonde acquiesça, un peu intimidée tout de même.

« Po-Poppy prends aussi la ligne 66 Monsieur Le Lion ! …Nyoups ! »

Elle mit les mains devant sa bouche et rougit de nouveau, les yeux écarquillées. Sans le faire exprès, elle venait de lui donner son prénom… Mamie Gâteau lui avait toujours dit de ne pas le faire mais que voulez-vous, la petite ne le faisait pas exprès. Elle s’exprime à la troisième personne. Dur dur hein d’éviter de dire son prénom. Mais bon. Poppy souffla un coup avant de se gratter la tête, toute gênée mais souriante. Comme ça au moins c’était fait. Elle n’allait pas sortir son habituel « Poppy s’appelle Poppy. » hein. Le bâton de la Barbe-à-papa entre ses lèvres, elle tendit une petite main frêle et blanche à l’homme qui se tenait en face d’elle. Elle était complètement hypnotisée par ces yeux violets et cette longue chevelure rouge. Ces couleurs n’étaient pas habituelles hein! Et elles fascinaient la petite blonde aux yeux turquoises. En plus… Il avait l’air beaucoup plus vieux qu’elle. Ah! Poppy était maintenant debout tenant la main du lion depuis une ou deux minutes déjà. Elle lâcha alors de suite sa main et se remit à rougir bêtement.

« Merci pour tout à l’heure… »

Elle jouait avec le bâton de sa Barbe-à-Papa et en dévora les derniers bout de sucre cotonneux. Elle se dirigea ensuite vers une poubelle la plus proche et y jeta le petit bout de bois qu’elle tenait entre ses doigts fins. Il n’en restait aucun cadavre de sucre rose, preuve de sa trop grande gourmandise. Elle revint alors vers l’homme charismatique à la douce voix en clopinant. Elle regarda à droite à gauche pour y apercevoir les bus et vu le n°66 se diriger vers l’arrêt à quelques mètres d’eux. Elle faillit attraper la manche du lion pour courir avec lui à l’arrêt du bus mais finalement, la petite blondinette décida seulement de montrer du doigt le bus qui allait passer devant eux. Pourquoi ? Hey ! Elle ne voulait pas passer pour une grosse cruche. Premièrement le lion l’aurait probablement laissé courir toute seule – c’est qu’il n’était plus tout jeune ! – et deuxièmement… tout simplement parce que c’était le terminus, en fait. Nyuhu… Enfin bref. Poppy se dirigea vers l’arrêt avec Monsieur Le Lion en se posant tout un tas de questions. Elle l’avait vu jouer dans le vide. Du piano. Et en plus, du Chopin. Il était prof’ de musique ? Ou alors musicien ? Peut-être qu’il donnait des cours de piano le soir en rentrant de son travail ? Poppy avait déjà essayé le piano une fois, quand elle était petite, mais elle n’était pas très douée pour ça… Elle avait sûrement de trop petits doigts ! Elle soupira un petit rire en y pensant. Et puis, si ça se trouvait, ce monsieur lui donnerait des cours un de ces jours. A tout hasard. Par pure coïncidence. La petite blonde adressa alors un regard timide au pianiste. Elle n’arrivait décidément pas à lâcher ses petites yeux bleus de ces yeux violets couleur améthyste. Cette couleur lui rappelait les violettes. Et ces cheveux rouges, les roses. De jolis roses… Une idée de bouquet ! Qu’elle appellerait comment… Elle ne le savait pas trop… Enfin bref, elle se secoua la tête et regarda de nouveau en face d’elle, les joues un peu rosies. Il fallait qu’elle arrête un peu d’être obnubilé par ce Monsieur Le Lion. Grand sourire, elle passa ses bras derrière sa nuque et s’étira en levant haut les mains, comme pour toucher les étoiles. Elle regarda d’ailleurs en l’air et sourit de nouveau quand une petite secousse la réveilla. Monsieur Le Lion tanguait un peu. Hm… Poppy hésita un instant. C’était un inconnu… Pas grave ! S’il allait mal, Poppy se devait de l’aider. Hésitante tout de même, elle passa un bras frêle et timide sous le bras du jeune homme pour le soutenir un peu et l’aider. Poppy était comme ça… Aider son prochain, c’était sa devise. Et puis elle lui devait bien ça, il l’avait aidé tout à l’heure avec les deux jeunes hommes qui voulaient l’accaparer des heures et des heures sûrement. Donc bon… C’était avec plaisir que Poppy lui apportait son soutien jusqu’au bus. Et puis… il... sentait bon… Certes un peu l’alcool et la cigarette, mais il y avait une odeur… son odeur… la petite ferma les yeux un instant et huma silencieusement l’air parfumé près de lui. Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent enfin devant la porte du bus. Celle-ci s’ouvrit et doucement, la blondinette entra à l’intérieur pour demander l’heure du départ. Ah… Le bus partait dans 10 minutes. Poppy ressortit du bus et, se grattant la joue un peu gênée, elle jeta un coup d’œil au lion qui se trouvait assis juste sous l’abribus. Elle murmura alors en allant s’asseoir près de lui doucement.

« Vous avez le temps de fumer une autre cigarette, le bus ne part que dans 10 minutes… Ah ! Et pour vous remercier pour tout à l’heure, le prochain paquet c’est Poppy qui le paye ! »

Elle lui fit alors un large sourire. Elle tenait vraiment à le remercier… Tout le monde n’était pas comme ça. Assise à côté de Monsieur Le Lion, Poppy serra alors ses petites mains au niveau de ses genoux. C’est qu’il commençait à faire froid dehors… Et Poppy n’avait pas pris de gilet… Elle avait peur d’être ridicule en sortant sa grosse peluche – Monsieur Lapin – pour la serrer fort contre elle et ainsi se réchauffer. Elle ne voulait pas effrayer le virtuose améthyste. Elle aimait bien sa compagnie…

« Dites, Monsieur Le Lion… Poppy se demandait une chose. Vous êtes pianiste ? Parc’que vous aviez l’air de savoir ce que vous faisiez… Chopin hein ? Pas du tout du n’importe quoi ! »

Elle replongea de nouveau son regard turquoise dans le sien avec un sourire, toute guillerette et joyeuse. Le sang lui montait aux joues, mais tant pis !

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