Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

 

 Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV]

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
avatar



Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Empty
MessageSujet: Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV]   Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Icon_minitimeJeu 18 Mar - 13:10

[Pardon pour la mise en page, parfois ça saute des lignes sans raison ^^' J'essaye de corriger mais parfois je n'y peux rien.]

Il y a des secrets dans les arbres. Des histoires que seuls les enfants écoutent. Des berceuses chantées par la brise, faites pour apaiser les enfants de la forêt, de la lumière, de la nuit. Il y a le calme. Il y a l’oubli. Ici on respire. Petit oiseau enfermé dans une cage de gris et de fumée, elle se libérait doucement, lentement, presque douloureusement dans les entrelacements verts d’une forêt qu’elle ne connaissait que trop bien. Qu’elle avait connue tout à fait par hasard, alors petite fille perdue qui ne trouvait plus son chemin vers les géants de la ville. Et maintenant elle te dira que c’est tellement plus beau, les sentiers d’une forêt, c’est tellement plus souriant et même si l’on s’y perd, et même si l’on risque d’y rencontrer un méchant loup, ce serait encore moins dangereux que de se perdre en ville, ou que de rencontrer un loup de la ville. Et puis Machi- dont le prénom signifie Ville, triste ironie- préférait les fleurs de la forêt. Simple fille de seize ans qui garda son âme de petite fille. Simple fleur sans âge qui gardait une âme de petite fille. Elle te dira que les fleurs de la ville ne sont plus des fleurs. Que ce sont juste de petits pétales tristes et fanés, dont le parfum avait été volé par le boucan des bus et la poussière des tapis suspendus aux balcons. Ce sont juste de pauvres petites mains vertes tendues dans l’air, désirant vainement respirer, creusées dans les entrebâillements des pavés imparfaits. Ce n’est plus des fleurs, ça ! Te dira-t-elle. C’est triste. C’est flétrit. Vide et béat. Comme la ville, comme la vie. C’est tout sauf des fleurs. Alors allons ailleurs. Cueillons les fleurs ailleurs, regardons-les ailleurs que dans cette sombre ville.

Alors c’était un peu ça, en somme. A cause de tout ça, grâce à tout ça et encore plus, c’était devenu presque une routine. Machi y allait les vendredis après-midi, parce qu’elle n’avait pas cours et qu’elle devait aérer son petit corps étouffé par les fumées de la ville. Parce qu’elle voulait retrouver son joli coin près de la rivière. Ce coin, elle l’avait trouvé en suivant quelqu’un. Une personne qu’elle ne connaissait pas. Un homme dont elle n’avait même pas vu le visage. Elle l’avait aperçu au loin, il arpentait les sentiers indécis à pas résolus, et ça l’avait plu. Alors elle le suivit, tout simplement. Sans qu’il s’en rende compte. Et puis elle se retrouva près de la rivière. Et l’homme avait disparu dans le vert. Et puis elle trouva cet endroit tellement beau, tellement pur, elle s’y voyait tellement bien, et s’y retrouvait tellement mal, que ça s’était décidé tout seul, sans qu’elle eut à le formuler, à le dire à qui que ce soit ; Ce coin serait le sien.

Elle y voyait tout ce qu’elle ne pouvait pas trouver en ville, la pureté, les vraies fleurs, la vraie vie. Tout ce qui n’était pas factice. Et Machi, cette petite fille des champs et de la rosée, s’y plut comme une fleur dans un pré. Et alors, ce vendredi-ci, elle était là. L’eau de la rivière était glacée, grisante, elle y plongea ses pieds nus, son pantalon plié jusqu’aux genoux, et elle s’épanouit. L’eau n’était pas du tout profonde, et tellement transparente qu’elle voyait ses petits pieds sautiller sur les cailloux du fond.

Alors elle se sentit bien. Ah, les petites joies simples.

Mais alors qu’elle s’abandonnait à ses jeux enfantins, un bruit attira son attention. Elle se retourna vers les buissons et aperçut une silhouette fragile, et de l’or. Des cheveux d’or. Elle s’approcha sans vraiment y songer. Et une idée effleura son esprit. Elle se pencha, se cacha, se faufila entre les buissons et s’y cacha. Et elle attendit. Approche. Approche. Ah, irrécupérable petite fille qui voulait s’amuser. Inoffensif prédateur. Mais les jeux, c’est tellement plus amusant à deux. Et lorsque la fille eut été si près qu’elle pouvait voir les moindres traits de son visage, elle tendit la main pour effleurer ses mèches de sable. Et elle apparut. Brusquement et gracieusement.

« Bouh ! Jolie demoiselle. »

Et elle sourit. Un sourire confiant, défiant, comme ceux que les garçons font. Et puis, le ton de voix toujours amusé, ne lui laissant même pas la chance de répondre.

« Ici c’est mon coin, tu devras payer pour y être entrée sans autorisation. »

Les mains sur les hanches, le regard pétillant, elle n’attendait que ça. N’est ce pas que tu n’attendais que ça, Machi ? Ah là là…
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Empty
MessageSujet: Re: Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV]   Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Icon_minitimeMar 23 Mar - 4:40

Chapitre 1 : Dans la forêt lointaine ~



MusicPlaylist
Music Playlist at MixPod.com


Aujourd’hui, on était vendredi. Et qui disait vendredi disait aussi..? Et oui! Dernier jour de cours de la semaine pour Poppy! La petite blonde ne travaillait pas le samedi, ou du moins, pas au Lycée. Elle avait toujours sa petite boutique avec Mamie Gâteau mais bon… C’était le Week-End quoi! Enfin bref. La fin des cours avait sonné et Poppy était la première à s’être échappée de la petite prison grise qu’était son Lycée. Ne vous détrompez pas surtout, Poppy adorait apprendre mais aujourd’hui il faisait tellement beau et chaud qu‘elle ne désirait qu‘une chose: ressentir les rayons du soleil sur sa peau blanche. C’était un temps idéal pour sortir et se promener en plus… Poppy se mit à réfléchir en se dirigeant vers l’arrêt du bus. Elle ne voulait pas retourner chez elle. Il faisait tellement beau! Une idée lui vint alors en tête: partir cueillir des fleurs pour Mamie Gâteau! Mais pas en ville… Les fleurs des villes sont moins belles et épanouies que les fleurs des champs et des bois ~ Poppy releva alors la tête vers le Soleil chaud qui lui éblouissait la vue, souriante. Elle allait passer une superbe après-midi! Elle sursauta alors lorsque le bus arriva. Il avait klaxonner comme un bourrin pour la « réveiller » et la sortir de ses pensées fleuries. Ricanant doucement, amusée, elle rentra dans le mini-car et s’installa dans les places du fond pour regarder le paysage à travers la grande vitre. Quelques minutes plus tard, elle descendit au terminus qui se trouvait près des bois. Elle salua le conducteur et commença à trottiner et sauter à cloche-pied vers la forêt pour finalement y entrer. Hm… Il faisait bon à l’abris des branches et des feuillages! Et c’était toute heureuse que Poppy regardait à droite, à gauche, par terre, et en l’air. Le ciel était bleu turquoise comme ses grands yeux et le soleil d’un éclat vif comme sa chevelure dorée. Elle ne put s’empêcher de sourire à nouveau en fermant les yeux. Ecoutant la douce mélodie du vent, elle laissait aller ses petites jambes et laissait marcher ses petits pieds, complètement inconsciente de la direction qu’elle prenait. Elle se laissait totalement portée par la nature. C’était son milieu, sa « maison » . Une Osmose parfaite. Peut-être que Poppy était la fille de Dame Nature après tout?

« Dans la forêt lointaine,
On entend le coucou,
Du haut de son grand chêne,
Il répond au hibou,
Coucou hibou,
Coucou hibou,
Coucou coucou coucou. »


Telle une enfant, Poppy gambadait dans les bois en chantonnant une petite comptine. Elle ramassait quelques fleurs par ci par là et les assemblaient pour en faire un très joli bouquet. Rien que de penser que c’était pour Mamie Gâteau lui donnait un immense sourire aux lèvres. Des fleurs sauvages des bois… Quelles sublimes fantaisies pour une grand-mère fana de fleurs! C’était alors avec le bouquet entre ses doigts que Poppy continuait sa petite promenade. Son sac pesant un peu sur son dos, elle décida de faire une pause et s’arrêta sur un coin d’herbe rempli de pâquerettes. Elle s’y allongea, joua avec Monsieur Lapin, son doudou qu’elle avait toujours sur elle, puis commença à fabriquer quelques colliers de pâquerettes pour passer le temps et profiter de la brise. Sourire aux lèvres et reposée, elle se releva et continua sa petite route qui la menait elle ne savait trop où. Elle n’était pas perdue, nan nan. La forêt, elle la connaissait comme sa poche, mais elle se dirigeait un peu au hasard dans les bois aujourd‘hui. Elle n’avait rien d’autre de prévu, alors autant en profiter! Oh! Tiens! Poppy écarquilla les yeux face à ce qu’elle voyait. Une petite bête poilue avec de longues oreilles était sortie de sous la terre et était en face d’elle à quelques mètres. Avec de gros yeux étincelants, elle essaya de se rapprocher de l’animal. Son animal préféré d’ailleurs: un lapin. La blondinette très joueuse se mit à courir alors vers la petite bestiole pour l’attraper, et riant aux éclats, elle ne rêvait que d’une chose, toucher son petit pelage et lui faire des tonnes de câlins tout doux! Sauf que… A force de courir, Poppy s’essouffla et le mignon petit lapinou s’était enfuit. Elle se retrouvait de nouveau seule et continua alors sa petite promenade. Ah? Bizarre… Elle tendit l’oreille. Un bruit d’eau qui coulait? Y’avait-il une cascade? Une rivière? Un lac dans ces bois? Poppy ne s’en souvenait pas… Peut-être parce qu’elle ne l’avait jamais vu, tout bêtement? Elle s’approcha donc du bruit devenant de plus en plus fort, et arriva au bout d’un moment près d’un lac. Elle contemplait le lieu, bouche bée, alors que tout doucement, des doigts vinrent lui effleurer les cheveux. Un cri perça alors le silence de la forêt transcendant les piaillements de moineaux et autres oiseaux. La jeune fille sursauta et reculant alors sur le coup, elle dérapa sur un gros branchage et tomba net sur les fesses. Apeurée, elle secoua alors frénétiquement la tête, lâchant sans le faire exprès les fleurs qu’elle tenait dans ses mains. Un… Un fantôme? N-Non! Dans les bois… Le seul danger qu’il puisse y avoir était… Oh nan! Le Grand Méchant Loup comme celui qui est dans les histoires de Mamie Gâteau! De petites larmes de crocodiles apparurent alors au coin de ses petits yeux bleus et la petite blonde releva alors sa tête, s’écriant, toute agitée:

« Oh nioooon ! Ne mangez pas Poppy, Monsieur Le Louuup! S‘i‘vous plaîîît! » 


Et puis soudain, le choc. Le silence… Quelle gourde elle avait été! Il ne s’agissait pas du tout du Grand Méchant Loup mais d’une fille qui avait le même âge qu’elle à peu près! Poppy se sentait ridicule et se frotta alors les fesses. Elle s’était fait mal quand même! Puis elle regarda un peu autour d’elle et y aperçut les fleurs. Son regard azur se reposa sur la jeune fille qui lui adressait la parole de nouveau d’un air amusé. Cette fille était peut-être méchante vu comment elle parlait à Poppy? Même dans cette manière de parler affective et dans ses mimiques tout mignonne, le blondinette avait peur de la fille qui se tenait en face d‘elle. Apeurée et attentive, elle resta donc là, assise sur le sol, fouillant dans ses poches pour y trouver une quelconque monnaie, en vain. Elle y trouva par contre quelques petits bonbons qu’elle avait acheté le matin même. Elle les avaient complètement oublié d’ailleurs! Bref. Toute penaude, Poppy répondit à la fille:

« Kyoû..? Payer..? Mais mais mais… Poppy n’a pas de sous sur elle! Pardooon! Elle… Elle n’a que des bonbons! »

Poppy tendit alors ses mains avec les petits bonbons dedans vers la jeune fille. Elle esquissa un petit sourire gênée tout de même. La demoiselle qui se tenait en face d’elle allait-t-elle lancer en l’air ses bonbons et s’en prendre à la petite blonde? Allait-elle vraiment devoir payer? Han, et si ça se trouvait, la fille jetterai Poppy à l’eau pour la noyer après avoir mangé tous ces bonbons! Des scénarios les uns plus saugrenus que les autres courraient, volaient, et nageaient dans l’esprit du petit coquelicot totalement perdu et innocent.
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
avatar



Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Empty
MessageSujet: Re: Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV]   Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Icon_minitimeLun 29 Mar - 20:36

[Normalement je n'ai pas de pc au cours de la semaine mais je voulais absolument la poster. J'aurais la conscience tranquille après 83 Elle est naze, pardon ;__; Et je me suis complétement "perdue" en l'écrivant .__. Je ferai mieux la prochaine fois !]

Elle étouffa un éclat de rire. Le grand méchant loup ? Elle porta instinctivement sa main à son visage. Avait-elle une tête de loup ? Ah. Elle était tombée sur plus gamine qu’elle. La chance. Et c’était vraiment rare, par-dessus le marché. La fille avait des larmes au coin des yeux, sa peur était-elle feinte ? Peut-être que Machi jouait un peu trop, après tout.

La fille fouilla dans ses poches et lui proposa des bonbons. Des bonbons…

Elle n’entendait plus rien.

Des bonbons ? Machi n’aimait pas les bonbons. Contrairement à ce que l’on pourrait penser. Contrairement à ce qu’elle pourrait faire croire. Elle ne les aimait pas. Petits cristaux sucrés au bout de la langue, comme un bonheur éphémère que l’on aspire pendant quelque temps. Et qui laisse un arrière un goût. Un arrière goût de sucre, de nostalgie. Tellement que c’en était amer. Comme le souvenir qu’elle haïssait. Tout y revenait, irrémédiablement. Machi soupira doucement. Elle aimait les bonbons, elle. Elle… Tout ce qu’elle aurait pu être, tout ce qu’elle avait aimé… Machi avait appris à haïr tout ce qui la reliait à cette fille, parce que l’indifférence était trop douloureuse à feindre. Parce qu’elle aurait pu être indifférente à tout, au monde, aux gens, à la forêt, mais surtout pas à elle. Alors haïssons tout, ma petite Machi. Virons tout. Les bonnes choses, comme les mauvaises. Les petits quelques choses futiles et stupides. Comme les bonbons, par exemple. Et pendant un moment elle eut comme un blocage, un instant où les souvenirs s’échappaient et virevoltaient dans sa petite tête comme des plumes. Blanches. Acides. Elle ferma les yeux.

Plus rien n’existe…

Elle les rouvrit brusquement. La fille en face d’elle ! Le jeu… Ah oui, le jeu. Il fallait jouer ton rôle, Machi. Pour que personne ne sache. Pour que personne n’y entre, dans le fatras de ta tête. Il lui en fallait de si peu, pour se perdre. Pathétique. Elle tendit la main, l’air subitement, tellement, doux, mielleux.

« J’aime les bonbons. »

Et puis une montée de bonne humeur lui bouffa la poitrine. Elle était comme ça. C’était une habitude, presqu’un instinct. Celui d’étouffer la peine. De l’enfouir là, quelque part, pour un petit moment. Juste un petit moment. Tu pensais que la douleur, le regret, les « si » et les « Je t’aime », la trouille et compagnie…Tu pensais qu’ils se faisaient étouffer aussi facilement, ma petite Machi ?

La preuve, il en suffit d’un petit mot. De ce cristal sucré enveloppé dans du papier. D’un souvenir.

Le jeu. Elle l’avait oublié. Zut, marmonna-t-elle. Elle se créa rapidement un visage. Un visage d’ironie, un rictus amusé. Comme la petite chipie qu’elle était.

« Mais il y a un mais ! Des bonbons ce n’est pas suffisant. Je te rappelle que tu as piétiné avec tes pieds mes pauvres plantes. »

Elle déballa un bonbon et le mit dans la bouche. Juste pour faire genre.

Elle ne sentait pas le goût.

« Il te faut compenser… Voyons… »

Elle réfléchit. Que pouvait-elle bien faire de cette fille ? Elle claqua de la langue et marmonna, concentrée.

« Je pourrai très bien faire de toi mon esclave pour la journée. »

Son regard tomba sur les fleurs éparpillées à côté de la jeune fille. Faisait-elle un bouquet ?

« Ah et puis, tu me feras un bouquet. Un joli bouquet parce que moi je m’y prends comme un pied, avec ce genre de choses ; Décorations, blabla. »

Elle lui tendit la main pour la relever. Maman disait qu’il fallait toujours se montrer assez gentil avec ses employés, lorsqu’on est un grand chef –et elle l’était, à ce moment là !- pour que ça parte pas en cacahuètes. Elle hocha la tête et esquissa un sourire assez dominateur.

« Moi c’est Machi. »
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Empty
MessageSujet: Re: Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV]   Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV] Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les coquelicots ne poussent pas dans les pavés [PV]
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Et Paf !!! Dans le nez !
» Dans la cour...
» Les pieds dans l'eau
» les pieds dans l'eau
» Aka dans le coin

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: ARCHIVES :: ARCHIVES & Co :: RP FINIS OU ABANDONNES :: Ville-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser