Namiya, the drunk girl [Terminée !]

« Namiya, Shizue »

Spoiler:

'xxxxxIdentité.

• Âge : 19 ans

• Classe : Va savoir..

• Lieu de Naissance : Banlieue de Kyôto

• Statut : Étudiante

'xxxxxDescription du personnage.

• Description caractérielle : (7 lignes minimum)

Namiya n'est pas une fille enfermée sur elle même, mais à l'inverse, elle aime se retrouver seule livrée à elle même. Elle aime avoir beaucoup de connaissances, mais ne s'attache jamais vraiment à quelqu'un. L'amitié, voire même l'amour, est quelque chose qu'elle aurait ainsi dire perdu. Elle refuse un peu d'être trop liée, comme auparavant.
Elle peut paraître antipathique, froide et silencieuse, à force de passer son temps dans son coin, mais c'est quelqu'un qui ne rechignera pas à aider. Paradoxalement, elle refuse toute aide extérieure.. Il lui reste une sorte de fierté mal placée, qui rejette tout ce qui lui semble être de la pitié ou de l'empathie. Namiya est très tatillonne à ce sujet, elle peut s'énerver facilement si on la sermonne, qu'on lui dise des choses sur elle qu'elle sait déjà.
Nami à quelque part un petit côté je-m'en-foutiste. Tant que quelque chose ne la concerne pas directement, elle ne s'en préoccupe pas le moins du monde. Il peut se passer la pire catastrophe à deux pas, tant qu'elle n'y est pas mêlée, elle n'y jette pas un regard. Cependant, si il se passe quelque chose devant elle...
Namiya est terrifiée par la mort. Trop de souvenirs remontent. Elle perd la voix, ne tient plus sur ses jambes, ne respire presque plus. Heureusement, ce n'est pas le genre de faiblesse qui se manifeste souvent.
Cependant, Namiya ne peut passer une journée sans boire, ou sans cigarette. Elle est consciente de son auto-destruction, mais ça lui est bien égal, tout comme ce que les gens pensent d'elle à ce niveau.

• Description physique et vestimentaire : (7 lignes minimum)

Namiya.. Une jeune fille à la beauté gâchée et trop souvent détruite par le manque de sommeil, et l'alcool. Son visage fin, à moitié masqué par une chevelure rousse, porte deux yeux verts, constamment soulignés de cernes noires d'épuisement. Namiya cache son œil droit derrière une frange, de toutes façons, il ne sert presque plus à rien. Elle est borgne. Une légère cicatrice, fine et verticale orne ses paupières de part et d'autre de son œil. Cet œil là d'ailleurs, à l'air tout à fait normal, hormis le fait qu'il ne voie plus grand chose. Elle ne le cache pas vraiment, elle n'en a pas honte, mais c'est disgracieux.
Sa peau est pâle, pas laiteuse, mais pas mate non plus, comme quelqu'un qui ne voit que rarement le soleil.
Ses vêtements sont souvent légers, un débardeur, une veste et un pantalon, avec une simple paire de sandales. En hiver, elle les troque contre une paire de bottes, et n'ajoute qu'une écharpe. Elle n'a pas peur du froid, non pas qu'elle ne le sente pas, mais surtout qu'elle n'en a pas grand chose à faire.
Elle cache toujours une flasque d'absinthe et un boitier à cigarettes en métal dans les poches intérieures de ses vestes. L'absinthe lui sert à être un minimum saoule, avec un minimum de consommation, de ce fait elle peut garder une flasque durant un ou deux jours sans se ravitailler.


• Histoire : (10 lignes minimum)

Nous étions trois. Trois amis inséparables, trois "S". Shizue Namiya, Shizuka Aono, et Shûichî Takeda, signe du destin semblerait-il. Nous avions grandi ensemble, dans le même petit quartier de la banlieue de Kyôto. Nous avions 18 ans, et depuis la maternelle nous vivions toutes nos journées ensemble, nous partagions tout. Nous étions comme des frères et sœurs. A un tel point, que chacune de nos familles nous accueillaient tous, toujours avec le sourire, nous pouvions dîner à tour de rôle dans chaque appartement, nous pouvions dormir chacun chez l'autre sans soucis. Même nos parents s'appréciaient. Tout allait bien pour nous, nous vivions une vie parfaite, sans soucis...
Namiya avait la réputation d'être la plus jolie du quartier, Shizuka était la petite première de la classe adorable comme un cœur, et moi Shûichi, comme étant le sportif avec un avenir de combattant professionnel.
Chacun de nous, avait de son côté un compagnon. Oui, tous sauf moi. Mais ça ne me dérangeait pas le moins du monde. Ce que je tiens à souligner ici, c'est l'élément déclencheur d'une catastrophe d'une vie parfaite. Namiya sortait avec un homme,Ken, 21 ans. Je n'ai jamais pu comprendre ce qui lui était passé par la tête. De plus, c'était un type détestable, un gros poisson dans une petite mare. Un homme qui croyait être bien plus qu'il ne l'était. C'était un patron de boîte de nuit, il s'était réservé le droit de refuser l'entrée à n'importe qui, au hasard, juste pour montrer qu'il avait le pouvoir. Je ne le supportais pas, je lui aurais même collé mon poing dans la figure.
Je ne dis pas ça par jalousie. Je l'aimais, mais nous étions jeunes. Pour moi, c'était assez bête et prématuré de sortir avec la personne que l'on aimait aussi tôt. Je préférais vivre des expériences différentes. Mais je gardais en tête l'idée que je lui dirais tout, et que je passerais ma vie avec elle plus tard.
Un jour, Namiya nous invita à une fête, une "soirée spéciale" selon son compagnon. Les trois "S" y étaient conviés. Sauf qu'à l'entrée, Ken me stoppa avec un sourire malin. Je sifflai entre mes dents, et fit demi-tour, laissant les autres entrer. Namiya m'adressa un regard désolé, et me fit signe d'attendre. Je la connais, elle aurait essayé de convaincre cette ordure de me laisser entrer. Mais deux heures passèrent, et toujours rien.
J'étais assis sur le capot d'une voiture, celle de mon père. C'est moi qui conduisait ce soir là, et dans un élan de stupidité, je sacrifiais ma santé mentale et ma patience à attendre. Je me devais de les ramener à bon port.
Une heure de plus, je fumais une cigarette à la place conducteur, la musique battait son plein de là où j'étais, je n'entendais qu'on bourdonnement grave. Jusqu'à ce que j'entende crier plus loin dans un coin, près d'une sortie de secours. Je partis vérifier, quelqu'un aurait sûrement besoin d'aide. Je regardai du coin du mur. Ce que je vis me fit enrager.
Ken. Il avait une main sur la bouche de Namiya, elle n'avait pas l'air de pouvoir lutter, comme si elle n'avait pas de forces. Un autre homme semblait s'acharner sur quelque chose dans l'ombre. Il se releva à la lumière en remontant sa braguette. La rage s'empara de moi.
Je me jetai sur Ken, et avant qu'il ne se relève, je lui mis un coup de pied, prenant sa tête pour un vulgaire ballon. Son cou craqua, et il tomba inanimé. L'autre inconnue se jeta sur moi, mais je le renversai sur le dos, avant de frapper sa tête de mes poings, encore et encore, jusqu'à ce ma furie s'estompe..
Je pris Namiya dans mes bras, lui caressai la joue. Elle ne pouvait bouger, son œil droit était en sang, tout comme son nez cassé.. Elle se mit à pleurer, une larme à gauche, une goutte de sang à droite.. J'étais terrifié. Mais dans une petite voix, elle tenta d'appeler Shizuka..
Je levai les yeux vers le corps dans l'ombre. J'allais le voir, espérant de tout cœur que ce ne soit qu'un cauchemar. Shizuka. Son corps gisait juste là. Son ventre était saccagé par de nombreux coups de couteau. Son regard était figé, son visage crispé dans une expression douloureuse, des sillons de larmes à moitié sèches étaient tracées sur ses tempes.
Namiya essayait de bouger, de ramper vers nous, je revins près d'elle. J'étais furieux. Je me retins de la gifler, elle était déjà trop mal en point. J'appelai les secours, et la police.
Tandis que je me faisais accompagner dans une des voitures des forces de l'ordre, je regardai Namiya avec un regard presque haineux. C'est de ta faute. Je n'ai pas trouvé mieux à dire, ni plus stupide.
Maintenant je gis dans une prison, pour homicide involontaire. J'en ai encore pour quelques années, mais peut être que d'ici six ans, je sortirai en conditionnelle. Je trouvais de la compassion auprès des familles de mes amis. Les parents de Shizuka étaient effondrés, les miens m'avaient pardonné cette violence enragée qui avaient entaché l'honneur familial. Ceux de Namiya étaient tristes. Leur fille était devenue dépressive. Elle était même partie au bout d'un an, vers une autre ville, dans un appartement inoccupé de son oncle, à Nagoya. Ses parents avaient approuvé son besoin de changer d'air. Elle n'avait plus jamais prononcé mon nom, et la seule chose qu'elle eut dit à sa famille me concernant, c'est "je le hais". Mon cœur s'en était arraché.
Mais peut-être qu'un jour, j'irai la rejoindre. Pour m'excuser, pour la retrouver, et l'avoir près de moi. Elle me manque tant..

Shûichi Takeda.

• Raison de votre arrivée à Shimizu :

Changer d'air.. quitter ce quartier où elle a grandi et laissé tant de bons souvenirs des trois "s". Elle ne pouvait plus supporter Kyôto, sachant qu'elle y a perdu ses seuls vrais amis, qu'elle s'est faite trahir par son petit ami. Et surtout parce qu'elle se sentait coupable de la mort de Suzune, et de l'incarcération de Shûichi.

'xxxxxAutre.

• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? Plus d'un an maintenant
• Comment avez-vous connu le forum ? Un beau jour, par hasard...
• Avez-vous un double compte ? Trois même
• Personnage de votre avatar ?Asuka Soryû Langley
• Quel est le code règlement ? Code OK by Aka