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『 Karasu Konichi 』

რ who I am რ

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Identity ; ₪ Age ; 26 ans. ₪ Lieu de naissance ; Personne ne le sait, il a été adopté. ₪ Nationalité ; Américaine lorsqu'il s'appelait encore Shane Van Haren, mais japonaise depuis qu'il a changé de nom. ₪ Groupe ; Personnel au poste de surveillant.

რ Derrière l'écran რ

₪ Prénom ; Anna
₪ Fille ou Garçon ; Hermaphrodite ! Ah non, c'est pas possible ? Bah fille alors...
₪ Age ; 17 ans.
₪ Ancienneté Rp ; Depuis plus de trois ans.
₪ Comment avez-vous connu le forum ; Oulà, j'en sais rien du tout xD j'avais un autre perso avant.
₪ Votre présence sur le forum ; Tout dépend du lycée
₪ Poste Vacant ? ; Oui [ _ ] // Non [ X ]
₪ Double Compte ? ; Oui [ _ ] // Non [ X ]
₪ Avatar ; Shiki, du jeu yaoi Togainu No Chi <3
₪ Code règlement ;

რ You want to Know Me რ

₪ Caractère ; Shane, ou plutôt Karasu, est une personne qui passe son temps à manipuler n'importe qui. Et pourtant, personne ne peut lui résister. Il considère tous les êtres humains comme des déchets de l'Humanité qu'il faudrait exterminer, mais malgré sa mégalomanie, il ne faut pas réellement avoir de lui, car même s'il a déjà tué une personne il hésite encore à recommencer. De plus, ce meurtre a quelque peu bousillé sa vie. Autrefois, il vivait comme un prince dans la demeure de ses parents adoptifs, mais depuis ce meurtre, il a été obligé de fuir les États-Unis pour se réfugier dans son pays natal, le Japon.
Néanmoins, il n'a pas eu une enfance difficile, pour avoir entrainé ses « amis » dans ses délires. Il se considère comme un névropathe paranoïaque qui ne voit que douleur et souffrance dans ce monde. Et pourtant, il travaille comme tout être humain encore pourvu de sentiments réels. Pour le moment, il s'est décidé à travailler en tant que surveillant dans un lycée japonais, ayant déjà appris le japonais dès son huitième anniversaire. Cela fait six ans qu'il est en fuite, et il n'a pas eu de problème à cause d'un certain Shane Van Haren.

◤ Plus grande qualité & défaut ; Ce n'est pas un mensonge, le fait de dire qu'il n'a aucune qualité. Son âme est remplie de défauts en tout genre. La folie et la paranoïa. Mais, son côté tendre avec ses amants peut être une qualité ? Du moins, quand il a envie d'être tendre bien évidemment...

◤ Sa plus Grande Peur ; Que l'on découvre sa vraie identité.

◤ Préférences ;

★ Sucré ou salé ? ; Sucré.
☆ Livre ou Film ? ; Livre.
★ A moitié Vide ou A moitié Plein ; Tout dépend de ce que l'on entend par là
☆ Une citation ? ;
« Mentir est la chose la plus amusante qu'une fille puisse faire, hormis le fait d'enlever ses vêtements. » Panic! At The Disco

« Nul ne peut porter un masque très longtemps. » Sénèque

₪ Physique et style vestimentaire ; On ne peut pas dire qu'il n'a pas été gâté par la dame nature celui-là... Un visage fin, un regard noir et profond qui brille d'une lueur de folie. Des cheveux courts d'un noir de corbeau, ses yeux et ses cheveux contrastent parfaitement avec sa peau légèrement halée. De taille moyenne pour un homme, avec un corps ni trop mince ni trop musclé, dans le juste milieu. Il n'a jamais apprécié les couleurs, portant toujours du noir. Parfois, il ne porte rien du tout, alors... Même s'il ne gagne pas beaucoup d'argent, il arrive tout de même à s'acheter des vêtements en cuir, qui coûtent énormément cher.
Des rosaires de différentes formes sont toujours accrochées sur lui, à son cou ou sur ses vêtements. Au moins, son apparence a changé quelque peu, car Shane avait les cheveux très longs, mais s'habillait avec beaucoup d'élégance, de classe. Contrairement à Karasu...

₪ Histoire ; Nul ne peut porter un masque très longtemps. Malgré le fait d’être entouré de toutes ces personnes qui ne cessent de m’idolâtrer, ce n’est pas assez divertissant… Ou plutôt, jubilatoire peut-être. Néanmoins, c’est tout de même agréable de se dire que ces personnes sont prêtes à tout. Comme si j’étais le Bon Dieu en personne ! De moi, émane une once de folie, n’est-ce pas ? Je suis tout à fait d’accord, mais cela n’est en rien dérangeant. Bien le contraire évidemment. Ma « folie » me conduit à considérer ces personnes comme des déchets de l’Humanité, comme des serviteurs en porcelaine dont même un seul cri de ma part pourrait détruire tout. De plus, ces personnes ne me contredisent jamais, alors pourquoi ne pas profiter ? Parfois il m’arrive de les considérer aussi comme mes « amis » car je leur demande quelquefois leur avis sur ce que le groupe devrait faire. Eh bien oui, c’est une sorte de garantie, comme ça, je sais qu’ils pensent qu’ils comptent énormément à mes yeux. Ils peuvent penser ce qu’ils veulent, du moins, moi-même je sais que c’est aucunement vrai. Il y a quelques semaines, le plus jeune du groupe -dix-sept ans- a proposé une visite dans une chambre à gaz. Mais cette fois-ci, j’ai choisi la connerie. Une connerie qui pourrait mener à un meurtre, du moins indirectement bien sûr. Enfin, c’Est-ce que les membres du groupe pensent, hormis moi. J’en avais réellement marre de ces enfantillages, de ces mièvreries affligeantes. Il fallait une idée distrayant et jouissif. Et moi, je l’ai eue. N’est-ce pas magnifique ça ? Tout le groupe entier entourait cette misérable table, notre groupe ne comptait que six personnes. La pièce où nous nous trouvions était faiblement éclairée, et une espèce d’odeur de rouille émanait des murs de métal autrefois. Une autre odeur de métal semblable à l’autre suintait des murs, probablement celle du sang qui sait…
Ces personnes étaient excitées et angoissées, moi y compris mais seulement excité évidemment. Les regards des trois filles brillaient d’une lueur de détresse malgré leur excitation. Parfois, une des seules filles citait incessamment « Pas moi… » tel un leitmotiv horripilant.
Puis, ma voix rauque résonna dans toute la pièce, et d’une main tremblante, je vis cette fille assise en face de moi, prendre cet objet lourd dans ses mains. Son regard s’était voilé durant de longues secondes, voire minutes peut-être. Puis très lentement, elle approcha le flingue de sa tempe et attendit . Mon regard ne la quittait pas, je savais très bien qu’elle n’allait pas le faire. Encore de longues minutes s‘écoulèrent encore et encore lorsqu’une voix féminine arrêta un instant les tremblements de cette fille.

« Mais enfin, Shane ! Bon sang, tu te rends compte que ta copine va peut-être se tuer ?! Ce jeu n’est plus marrant ! »

Je sentais mes lèvres s’étirer en un sourire carnassier, et mon regard la foudroyait sur place. À vrai dire, ces imbéciles n’ont jamais eu le droit de s’opposer à mes idées de génie alors que moi, en toute bonté, je leur accordais parfois le loisir de choisir un autre lieu. Néanmoins, cette énergumène comprit vite qu’elle devrait se taire, car mon regard ne voulait plus quitter la jeune femme en face de moi. Et puis, instinctivement, ses tremblements reprirent et je vis une larme couler le long de sa joue droite. Tous les autres la regardaient faire, sachant parfaitement qu’aucune de mes idées n’étaient discutable, ils étaient tous à mes pieds. De plus, j’avais instauré quelques règles, du moins, qu’une seule règle importante : si le joueur n’a pas assez de cran pour tirer, quelqu’un d’autre s’en chargera à sa place. Et elle savait certainement qu’elle n’aurait pas le courage pour le faire mais elle ne lâchait pas pour autant le flingue.
Mon sourire carnassier n’avait pas quitté mon visage, je savourais, j’exaltais, ce plaisir d’avoir tous ces crétins congénitaux à mes pieds. Je pouvais faire d’eux ce que je voulais !
Brusquement, l’objet métallique glissa sur la table, et la jeune femme blonde se mit à sangloter et personne ne faisait et ne disait rien. Délicatement, j’ai enlevé ma main de la poche de mon pantalon, et je lui ai fait signe d’approcher et de s’asseoir. Avec une lenteur affligeante certainement dû à la peur, elle se leva de sa propre chaise pour s’asseoir sur mes genoux tout en me regardant fixement. Elle cherchait sûrement une once de regret, de culpabilité, de peur dans mon regard. Mais il n’y avait qu’une lueur dantesque se rapprochant à la folie. D’une main assurée, je lui caressais le dos pour qu’elle cesse ses sanglots car ça en devenait aberrant, puis d’une légère pression sur sa nuque, son visage s’approcha et elle s’empara de mes lèvres dans l’espoir de me convaincre de ne pas faire ce que ma conscience attendait depuis longtemps… Ce fut un baiser sauvage de ma part, et rempli de désespoir de la sienne. Quand je le rompis, un coup d’œil sur mon voisin de gauche me prouva que le baiser ne lui avait pas du tout plu… Sans attendre plus longtemps, un ordre sortit de ma bouche et mon voisin s’empara du flingue et me le tendit.

Personne ne pouvait se douter que la seule et unique balle était réservée à Lauren, ma copine du moment. Car, lorsque le pistolet entra dans sa bouche violemment, sans hésiter, j’ai appuyé sur la gâchette. Mon corps entier se retrouva en sang, même les parties recouvertes ou non de vêtements. Aucune des personnes n’avait le droit de quitter ce cercle et d’aller appeler les flics, j’avais énormément insisté sur le fait qu’ils étaient tous impliqués de la tête aux pieds. Puis, c’était la règle importante du jeu. Tant pis, je n’avais aucun regret. Néanmoins, ce meurtre ne leur convenait pas, car après que le corps ait glissé de mes bras, tout le monde avait fui. Je savais que je ne pouvais rester ici, malgré ma certitude que personne ne parlerait de cela. Moi j’ai voulu rester dans cet endroit encore quelques heures, il fallait que je réfléchisse à ce que je venais de m’embarquer, même si je ne regrettais rien. Il m’a fallu qu’une demi heure, car le jeune homme pour qui j’avais énormément de respect revint aussi vite, chargé de sacs de voyages apparemment. Ensemble, nous avons enterré le corps dans un jardin d’une maison non habitée de la Philadelphie. À cette époque, j’habitais encore là-bas, enfin comme tous les autres. Mais personne ne se doutait de ce que je trafiquais avec mes copains. Pour eux, nous étions un groupe d’amis sympathique. Malheureusement, ça aurait été un peu trop suspect que je disparaisse après la disparition de Lauren. Pour la peine, Josh me certifia que personne ne découvrirait quoique se soit, car ça aurait très bien pu être une sorte de voyage entre amoureux. Mais, il ne faut pas se voiler la face, quand ils découvriront le corps, tout le groupe se fera interroger, tant que ce n’est pas fait, je pouvais voyager un peu partout, travaillant comme barman ou en tant que pion dans les lycées. Après mon départ, j’ai changé immédiatement d’identité, autrefois je m’appelais Shane Van Haren, mais maintenant, c’est Karasu Konichi.

₪ Raison de votre arrivée à Shimizu ; Fallait bien que je me trouve un boulot, non ? En plus, apparemment, ce lycée a l'air sympa, d'après mon ex qui est un ancien élève de ce lycée.