Epineuse rencontre... [PV Cho Aoki]

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Royku disposait de nombreux endroits pour habiter; l'appartement de sa mère, en centre-ville, où il n'allait presque jamais, la chambre de sn amoureuse, dans les dortoirs de son lycée, mais aussi un arbre dans lequel il se reposait souvent. Pourtant, il partit en quête d'un nouvel havre de paix, où il pourrait vivre sur une assez longue période, et dans lequel il pourrait emmener sa bien-aimée. Il opta pour un hôtel, et en chercha un en ville. Il n'y trouva que quelques hôtels miteux, ou de grands hôtels de luxe qui ne prêtent leurs suites qu'aux "stars" du Japon. Un peu plus près du lycée, il trouva le Ryokan, un splendide bâtiment au style traditionnel japonais. Il y pénétra, un peu plus d'espoir dans le coeur qu'auparavant. Il remarqua le splendide jardin, parcouru par un petit cours d'eau se déversant dans un lac plus loin. Des arbres de tous pays, notemment de France peuplaient l'endroit.

Il entra finalement dans l'acceuil, et se rapprocha d'un standardiste. Il saisit, avant de lui adresser la parole, de prendre la brochure officielle du lieu. Les prix n'étaient pas exorbitants, surtout vu cette saison peu touristique. Ils disposaient de chambres, assez spacieuses, seulement meublées d'une table basse, mais peu importe, l'endroit était paisible. Ils possédaient même des sources chaudes au fond du jardin, bâtis en pierre. Il put se payer aisément une chambre pour un mois, et précisa bien qu'il n'y serait pas tous les soirs. Il prit un trousseau de clés, un pour sa chambre, un pour son casier aux sources. Une jeune fille le regardait, assise dans un des fauteuils de l'accueil, avec un petit sourire amusé... Il s'en méfia de suite, bien qu'elle soit belle...
Il pénétra dans sa chambre, ôta ses chaussures, puis enfila ses chaussons comme demandé. Il parcourut sa chambre, La salle de bains, la terrasse. Une dame de chambre frappa à sa porte et Royku l'invita à entrer, quelle puisse installer son futon. Mais l'heure n'était pas à dormir. Il chercherait plutôt un moyen de se détendre, après cette journée à trainer en ville. Il prit une serviette dans son placard de bain, ôta son t-shirt noir et se dirigea vers les bains chauds...

Il y arriva enfin, en même temps que cette jeune fille, qui fit mine de ne pas le regarder, mais sourit quand même quand elle passa derriere lui. Il déposa ses affaires, et se dirigea vers le bain "hommes". Les bains n'étaient cependant séparés que par un mur de bois, haut de 2m... Et facilement surpassable, à cause de bancs qui y étaient appuyés...

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Je me rendais à l'hotel Ryokan, apres une soirée agitée. Comme presque tout les soirs, je m'étais disputée avec Makino. On partageait la même chambre à l'internat. Mais c'était pas tout le temps facile. Elle fesait souvent venir son mec dans la chambre. Et je devrais passer mes soirées à faire semblant de ne pas les voir se bécote? Non mais oh! Et puis quoi encore? Je preferais encore aller à l'hotel. Surtout que j'étais devenue un habituée a force de venir. Toutes les occasions étaient bonnes. Des fois je provoquais expres une dispute pour pouvoir sortir de cet internat. Et ne parlons du confort de cet hotel. Les futons du Ryokan n'avaient à voir ceux de l'internat. En bonne habituée, le propriétaire me donner toujours la meilleure chambre. Je ne pouvais pas rever mieux.

J'entrais par les grande portes et le standardiste me fit un grand sourire comme à son habitude. Il me fesait rire celui la. On dirait un homo avec ces franfreluches aux bras. Je peux parler moi. Je suis bi. Bref. Je me dirigeais vers lui pour recuperer mes clés. Je pris tout de même la peine de le remercier avant d'aller m'asseoir sur l'un des nombreux fauteuils qui meublaient l'entrée de l'hotel. Magnifique entrée soi dit en passant. Typique du style japonaos que j'appréciais beaucoup. J'aimais bien m'asseoir ici pour regarder les gens entrer et sortir. Je me moquais aussi des fois. Mais ce n'était rien de bien mechant. Je gardais mes moqueries pour moi en plus. Un jeune homme dans l'immense hall. Je n'avais pas de quoi me moquer. Il était mignon. Qu'est-ce qu'il venait faire ici? Il attendait sa copine. Ou pas. Peut-être allons- nous amuser tout les deux ce soir. Au pire, je le ferai juste chier. Un sourire se dessina sur mon visage à cette pensée. Je décida de le suivre. Il entra dans sa chambre. La mienne n'étais pas au même étage. Dommage. Je le ferai chier plus tard. Je pris la décision d'aller me baigner d'abord.

Une fois arrivée aux bains chauds, qui voila? Le jeune de tout à l'heure. Comme le hasard fesait bien les choses. Le jeu pouvait commençait. Je passa derriere lui avec un sourire aux lèvres. Quans il posa ses affaires, je m'empressais de les prendre pour les cacher dans mon sac sans que personne ne s'en aperçoive. J'entrais dans les bains "femmes" en me précipitant vers les bancs postaient contre les parois qui séparaient les deux bains. Je manquais même de tomber en voulant aller trop vite. Je monta sur le banc et passa ma tête de l'autre côté. Il était juste en dessous de moi, tout nu. Il était bien bati. Ca me donnait des idées. Mais il ne fallait pas penser à ça pour le moment. J'otais toutes ces pensées perverses de mon esprit et lui dis :

- Salut tête de rat !

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Royku entrouvrit un oeil, abandonnant ses rêvasseries. Il vit la jeune fille, du moins sa tête, par dessus le muret, l'épiant sans vergogne. Ses joues étaient rosies et ses yeux écarquillés. Il se cacha à peine, préférant plutôt s'enfoncer un peu plus sous l'eau. Il était un peu géné, certes, mais le cachiat brillamment, jetant un regard assez froid vers la jeune fille. Tête de rat... marrant comme insulte. Elle venait clairement l'embêter, et du le prendre pour cible depuis l'accueil du Ryôkan. Il soupira, levant la tête vers le ciel.

" Bonsoir, petite voyeuse... désolé, mais je ne vais pas rester ici dans ces conditions."

Il sortit de l'eau, de dos et attrape une longue serviette blanche, et la noua autour de sa taille. Elle descendait jusqu'à ses genoux. Il passa ensuite une main dans ses cheveux, pour les réorganiser. Il tourna la tête vers la jeune fille, qui se tenait toujours au même endroit, le regard toujours au même endroit. Il se dirigea vers les casiers, ouvrit le sien et...
* Mince! me dis pas que j'ai oublié de le fermer!!*
... ses affaires avaient disparues, de son caleçon à sa chemise, tout. Et elles avaient été volées, sûrement par cette fameuse jeune fille.

Il soupira, et retourna aux bains. Il entra dans l'eau, un peu plus chaude. Elle était toujours là... sûrement avait-elle prévu le coup.

" Alors? je suppose que je dois ce rapt de vêtements à ta petite personne..."

Il posa sa tête sur son poing. Il avait un sourire hypocrite, car il était un peu énervé. Sa soirée à l'hôtel commençait très bien, et ce n'était sûrement pas prêt de finir. Il sortit encore une fois de l'eau, et poussa un des bancs à hauteur du visage de la fille. Vu sa taille, son cou dépassait du rebord. La jeune fille se recula un peu. Elle aussi était seule dans les bains femme. Royku posa ses mains sur ses hanches. Puis il en tendit une vers la jeune fille.

" Rends moi mes affaires maintenant, je veux rentrer à l'hôtel."

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Quand il aperçut que je regardais par dessus la paroi, il s'enfonça un peu sous l'eau.Ca ne servait pas à grand chose. Il n'avait pas l'air d'être content. Tant mieux. C'était le but. Alors qu'il me lancait un regard noir, moi je souriait tranquillement. Petite voyeuse! Je suis pas une voyeuse: Peut-être une petite viscieuse mais pas une voyeuse. Je baissais la tête en entendant ses mots. Alors il sortit du bain et se cacha à l'aide d'une serviette et partit vers les casiers. Il allait surement revenir encore apres avoir découvert la disparition de ses vetements. Allait-il me soupconner? Au cas où la reponse serait positive, je m'empressai de prendre un papier dans ma poche. Oui, parce j'étais rester habillée quand je l'avait vu entré dans les bains. Ma serviette était dans mon sac avec les vêtement de ce cher bonhomme posé sur le banc, à côté de mes pieds. J'inscrivis à toute vitesse le numero de ma chambre ainsi que l'étage. Je gardais le bout de papier dans ma poche.

Quan il revenu, furaxe, j'eus la reponse à ma question. Il me soupsonnait. En même temps, il avait raison. Je le regardais se remettre dans le bain pour resortir tout à tout. En deux temps, trois mouvement, il se retrouvait à ma hauteur, enfin pas tout à fait. Il était un peu plus grand que moi. En me tendant une de ses mains, il me demanda de lui rendre ses affaires. J'ai toujours été polie, moi. Alors je lui serra la main avec un grand sourire.

- Enchantée, moi c'est Cho! Si tu veux tes vêtement, t'as qu'à me retrouver!

C'était tellement jouissif d'être le maître de la situation. Je descendis du banc à toute vitesse, et courus hors des bains chauds mon precieux sac à la main. Je passa en toute hate du côté des casier pour y laisser le petit bout de papier de tout à l'heure. Je le mis dans son casier. Je me rendis ensuite dans ma chambre par l'ascenseur.

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Il tendit la main, espérant qu'elle lui rende ses vêtements. Malheureusement, elle lui serra la main en se présentant. Il avait pourtant été clair, c'est bien pour récupérer ses fringues qu'il était là. Mais la jeune fille, Cho, se déroba lui disant qu'il lui faudrait la retrouver, pour qu'il récupère ses effets. Royku contenait sa colère. Il alla s'asseoir, sur un rocher, pour repenser à ce quelle lui avait dit, et comment il devrait s'y prendre. Il reprit ses esprits, en plaçant son visage au creux de sa main. Il pensa d'abord à demander à l'accueil, mais il est clair qu'il n'obtiendrait jamais une telle information de la part du réceptionniste. Il se creusa encore la tête. Profitant de l'absence de clientes dans les bains féminins pour s'y introduire.

Il sauta par dessus le muret, et atterit de l'autre côté sans bruit, comme un félin. Il renoua sa serviette fuyarde, et commença à inspecter les lieux... Mais rien, elle n'avait pas laissé de trace susceptible de remonter jusqu'à elle. Il se dirigea donc vers l'hôtel. Mais en passant près des casiers, il constata que le sien était légèrement entrouvert. Il ouvrit la petite porte, et y ramassa un petit bout de papier plié, dans lequel était écrit le numéro de l'étage, ainsi que celui de la chambre.
* Je suis piégé... Elle me tient dans le creux des mains...*

Il profita de la nuit, de l'obscurité, pour traverser tout le jardin, uniquement vêtu de sa courte serviette . Il profitait des zones d'ombre, pour s'y dissimuler, lorsque les autres résidents, se balladant dans les jardins s'approchaient de trop près. Il arriva dans sa chambre, par la terrasse. Il ouvrit rapidement sa valise, et prit une serviette sèche, pour se réchauffer, et s'essuyer un peu. Il passa un boxer, un pantalon noir, ainsi qu'un t-shirt à manches longues rouge sang. Il passa son collier d'argent sur son cou, ainsi que sa montre, qu'il avait l'habitude de porter. Il sortit de sa chambre, et eut un ressentiment étrange, celui de n'être qu'une vulgaire souris, entre les pattes d'un chat...

Il avança dans les couloirs, et toujours cette impression le dérangeait. Il sortit le morceau de papier de sa poche... "Cho"... cette fille ne lui plaisait pas beaucoup. Il prit l'ascensceur, et se présenta devant la porte. Il hésita encore un peu, puis frappa, à trois reprises. La jeune fille lui ouvrit la porte avec un grand sourire, mais pile au moment où la porte s'ouvrit, il se baissa très bas, et se glissa dans la chambre, sans qu'elle ne le voie. Royku commença de suite à trifouiller dans ses affaires, à la recherche des ses propres vêtements dérobés. Cho le retint par le bras, l'air un peu contrarié.

" Laisse moi récupérer mes affaires, et je m'en vais!", lui dit-il avec un sourire exaspéré.

Royku dégagea son bras de l'étreinte, et s'assit tranquillement, sur la table basse, en croisant les jambes. Il posa ses mains à plat sur la surface plane, et attendit en souriant. Ilessayait, tant bien que mal d'imposer une certaine autorité et un respect, de la part de Cho. Mais elle souriait, elle devait déjà avoir un plan pour la suite. Il échangèrent un regard noir, avec un sourire rival, comme pour se lancer un défi. Une sorte de jeu allait commencer entre eux...

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Une fois dans ma chambre, je prenais le temps de sortir ses vêtements et de les cacher sous mon lit. Je laissais tomber le sac par terre et moi sur le lit. Le regard vers le plafond je me demandais s'il allait avoir l'idée de regarder dans son casier. Je pense qu'il était assez intelligent pour chercher des indices. Je me changea. Avec toute cette chaleur dans les bains chauds, j'avais suée. Alors je mis un jeans et un débardeur. Je restais pieds nus. Mes yeux se perdaient dans les étoiles que je regardais du balcon, quand j'entendis frapper à ma porte à trois reprises. Je ne pensais pas qu'il arriverait si tôt. Le jeu pouvait continuer. Je me dirigeais vers la porte pour lui ouvrir.

- Déja là... l'acceuillais-je une grand sourire aux lèvres. Je n'eus même pas le temps de l'inviter à entrer qu'il était déja entrer dans ma chambre. Mais quel mal poli celui là. Je refermais porte et me retournais. Quoi?! Il était habillé...Mais c'est pas possible. Comment a-t-il fait? Je m'attendais à le voir arriver à serviette de bain, les cheveux mouillés. Mais non, mOsieur se trimballait dans ma chambre avec un jeans, une chemise et tout le tralala. Et en plus il fouillait comme un dingue à la recherche de ses habits perdus. Je le retint par le bras, au moins pour qu'il y aille molo avec mes affaires. Je lui avait piquer les siennes mis j'en avais pris grand soin, alors qu'il fasse pareil avec les miennes. Il me demandait de lui rendre ses affaires pour qu'il s'en aille. Et puis quoi encore...On avait même encore rien fait...

- Ca se passe pas comme ça! m'écriais-je en le jetant sur le lit. Je grimpais à califourchond sur lui avait qu'il n'ait le temps de se relever. Je m'assis délicatement sur ses parties intimes en prenant garde de ne pas lui faire de mal. Ce sont de précieuses choses voyons...Et je commençais quelques petites rotations avec mon bassin pour ainsi lui carresser ses bijoux de famille.

- Tu veux toujours récuperer tes affaires ? lui demandais-je sur un ton dominant avec un petit sourire victorieux aux lèvres.

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"- Ca se passe pas comme ça!"

Ne se souciant même pas de la remarque de Cho, il continuait de chercher ses affaires, dans le sac posé au sol, mais rien. Il se sentit bousculé, et se déséquilibra sur le lit. Il tomba sur le dos, et avant qu'il tente de se relever, elle était déja à cheval sur lui. Elle lui jeta un petit sourire vicieux, les joues légerement rosies. Puis elle commença à frotter son bassin, contre ses parties, cherchant sûrement à l'exciter. Voila comment elle avait décidé que ça se passerait... Il sentit monter une fièvre en lui, qu'il se devait de contrôler. Il rougit et serra les dents, mais parvint à se retourner, et passer par dessus Cho.

Royku approcha son visage de celui de la jeune fille, jusqu'à en sentir son souffle. Elle ferma les yeux, prête à mêler ses lèvres aux siennes. Il souffla délicatement sur ses lèvres, sur son visage, pour stimuler son excitation. Mais il soupira d'amusement, et recula. Il se mit même à rire. Il retourna s'asseoir sur la petite table, lui faisant un petit "non" du doigt. Il ne comptait pas se laisser avoir comme ça, il ne voulait pas tromper Tsuki, il l'aimait beaucoup trop. La voix toujours un peu amusée, il lui dit

" Tu ne m'auras pas comme ça. D'ailleurs, je doute même que tu me possèdes ce soir."

La jeune fille se releva, et croisa les bras, l'air un peu contrariée, et son visage reprenait peu à peu des couleurs normales. Royku souriait un peu. Il savait qu'il avait momentanément échappé aux envies de Cho, et qu'il l'avait déja un peu énervée. Il prenait un peu d'avance dans ce jeu vicieux, mais il s'ouvrait à une contre attaque peut-être plus forte. Une petite goutte de sueur inquiète glissa sur sa tempe, et faisant mine de remettre un mèche de cheveux en place, il la balaya du pouce. Mais Cho la vit, et réussit à déceler vraiment dans quel état se trouvait Royku. Elle recommança à sourire, ce qui inquiéta le jeune homme de nouveau... Qu'allai-t-il lui arriver encore?

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Je voyais qu'il essayer de resister à ses montée de chaleur. Il serrait les dents et ses joues se rosirent. Pourtant, je ne compris rien à ce qui m'arrivait tellement il avait été vite. Il m'avait prise par surprise quand il inversa les roles. C'est moi qui était couché sur le lit à present. Avait-il décidé de prendre les choses en mains? C'est ce que je cru quand il approcha son visage du mien. Il fit monter en moi l'excitation quand il souffla sur mes lèvres. Je fermais pour mieux apprécier son délicieux parfum. Puis...plus rien. Il s'était levé et assis à la table de ma chambre. Mais quel saliguaud celui-là. M'exciter pour ne pas aller jusqu'au bout...C'est bien une chose que je detestais. Me couper dans mon élan. J'allais lui faire vivre la plus belle nuit de sa vie et lui, qu'est-ce qu'il faisait? Il était tranquillement assis en me disant que je ne le posséderais pas ce soir. Et ben c'est ce qu'on allait voir.

Je m'assis sur le bord du lit, contrariée. Je reprenais mes esprit alors que je reflechissais à la maniere de le faire craquer. Il semblait sûr de lui. Il avait peut-être raison, je ne l'aurais pas ce soir. Qu'importe je voulait m'amuser. Même si je ne serai pas pleinement satisfaite cette nuit, je voulais jouer encore un peu. Je me levais, croisant les bras. Quand je l'observais, il semblait un peu inquiet. Pas à cause de moi tout de même? Oh...le pauvre. Je pris mon sac et je revins pres de mon lit. Là je me baissais et remis ses vêtement à l'interieur à toute vitesse. Je me precipitais dans l'autre piece a toute vitesse et je fermais la porte a clé. Comme j'avais une des plus belle suite, je disposais d'une deuxieme piece pour me detendre.

- C'est bon, je vais te les rendre tes fringues ! criais-je assez fort pour qu'il m'entende a travers la porte. Je me mis nue le plus vite possible et je m'accoutrais de ses vêtements à lui en prenant soin de ne mettre aucun sous-vêtement. Un fois recouverte de sa tenue, j'ouvris la porte. Il était juste devant, attendant ses habits.

- Mais tu vas devoir me les enlever d'abord, lui murmurais-je à l'oreille avec un petit sourire vicieux. Même s'il ne se passerait rien ce soir, ma soirée n'aura pas été gaché, je me serai quand même amusé.

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Cho saisit son sac, se baissa sous son lit à toute vitesse et... * hey mais... !* ... elle ramassa les vêtements de Royku. *j'aurais dû y penser plutôt bordel!* Il essaya de lui sauter dessus, mais agile, elle passa par dessus le lit, et alla s'enfermer dans la salle d'à côté, prenant bien soin de la verrouiller. Il s'y heurta, et tambourina contre la porte.

"C'est bon, je vais te les rendre tes fringues!" cria-t-elle de l'autre côté de la porte.

Royku posa son avant-bras sur la porte, puis y apposa son front. Il était soulagé, elle devanait raisonnable. Quoique... non c'est impossible, elle ne se serait pas enfermée dans la salle de bains... Elle mijotait un sale coup. Royku ouvrit les yeux, essayant d'imaginer à quel jeu elle jouerait cette fois.

Elle ouvrit la porte, et il dut constater en effet qu'enne n'en avait pas encore fini avec lui. Cho portait ses vêtements, ceux-là même qu'il attendait.
"...Tu vas devoir me les enlever d'abord", lui glissa-t-elle à l'oreille.
En bref, elle lui demandait de la déshabiller, sûrement pour le pousser à s'enflammer. Elle lebouscula au passage, et se remit à le fuir dans la pièce. Il la poursuivit un peu, tournant autour de la table basse. Elle tenta de repartir dans le sens opposé, mais Royku sauta par dessus le petit obstacle, et l'attrapa par le poignet. Bien décidé à récuperer sa possession, il déboutonna toute la chemise d'un coup sec, petit tour qu'il avait appris quelque années auparavant. Mais à sa grande stupeur, il découvrit la poitrine de la jeune fille. Il lâcha le poignet de Cho, qui se laissa tomber doucement par terre. Son visage était rosi, et elle était par terre à le regarder comme si elle le traitait de pervers. Elle cachait à peine ses seins, les laissant à la vue du jeune homme.

Ce regard qu'elle lui jetait, avec un petit sourire de jeune fille innocente commençait à l'énerver. Mais il fut vite calmé, lorsquelle se releva, sans rattacher la chemise. Le pantalon qu'elle lui avait dérobé était trop grand pour elle, redescendait, découvrant le corps exquis de Cho, jusqu'au pubis. Il fit quelque pas en arrière, au fur et à mesure qu'elle approchait. Il heurta un mur derriere lui, et sa tête frappa. Il eut mal, mais ce n'était pas sa préoccupation première. Elle colla son corps au sien, posant sa poitrine contre son torse. Il n'arrivait plus à prononcer le moindre mot, et elle déboutonna tout doucement sa chemise à lui. La pupille azurée des yeux de Royku se rétracta. Il attrapa les mains de Cho, en secouant sa tête, tentant le mieux possible de résister, mais c'était dur....

* Je...suis...coincé?*

Il se dégagea, et partit quelque pas plus loin, la tête vers le bas, les yeux toujours rétractés, le visage raide, fixant le sol...

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Je m'écartais de lui et essayais de le fuir quelques instants, rien que pour faire durer ce moment. C'était drole quand même. Il me poursuivis quelques instants et finis par attraper mon poignet. Je me laissais faire quand il ouvrit à la volée sa chemise qui était sur moi. Un vrai pro. Je n'imaginais même pas ce que ca donnerait au lit. Il fut tout de même surpris lorqu'il découvrit l'absence de soutien-gorge. Il me lacha le poignet, je m'assis par terre. Il me regarda. C'était un homme, rien de plus. Il aimait les belles choses comme tout les autres. Je rougis, puis je me relevais mais...OUPS. Le pantalon, trop grand pour moi, avait glisser le long de mes jambes. Je me retrouvais alors toute nue devant lui. Royku recula comme pour me fuire, mais je n'allais pas le laisser faire.

J'avançais doucement avant de coller mon corps nu au sien. Lentement, je déboutonnais sa chemise, determinée à le mettre en tenue d'Adam. Soudain, il prit mes mains et secoua la tête comme un refus. Il se gégagea de mon étreinte et reprit ses esprit plus loin. Mais pourquoi resistait-il à ce point? Ce n'était que pour une nuit. Une nuit de plaisir. Une nuit de jouissance. Rien de plus. Rien de moins. C'était tellement facile de se laisser aller. Mais lui prenait le chemin le plus ardu. Quand j'y repense, c'est mon point de vue ça. Je sais tres bien que beaucoup de personne désaprouvent mes aventures d'un soirs. Je ne vais pas changer pour eux c'est sur, mais je ne suis pas non plus sans raison. Et je n'impose pas mon mode de vie aux autres. J'ai fait mon possible pour le pousser à bout mais rien n'y fait. Ca doit déja etre tres dur pour lui de resister, pas la peine d'insister. Je me demande quand même pourquoi tant de resistance...

- Tu peux partir, lui lachais-je simplement. De mon côté, je me dirigeais vers la pièce où je m'étais changée tout a l'heure pour enfiler mes vêtement du debut. Quand je revins, dans la chambre, il était toujours là. J'alla m'asseoir en tailleur sur le lit.

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" -Tu peux partir"

Il releva son visage, vers Cho. Elle avait enfin décidé de le laisser partir. Royku la vit, l'air plus déçu qu'exaspéré. Elle se rendit vers la salle de bains, et s'y déshabilla. Royku souffla, et alla s'asseoir sur la table basse, les coudes sur les genoux. Il plaça ses mains sur son visage, le frottant, soufflant pour essayer de se calmer. Il n'étais pas passé moin, et avait failli fondre sur elle, avant qu'elle ne prononce ces mots. Elle en ressortit, ses vêtements sur le bras, et les lui lança. Elle alla s'asseoir sur son lit en tailleur, appuyant la paume de sa main sur sa joue, et essayant de regarder autre chose que Royku.

Il ne put s'empêcher de quand même, se sentir coupable, et il ne savait pas pourquoi. C'est Cho qui avait essayé de le piéger, mais elle voulait juste passer une nuit agréable en sa compagnie, et il avait préféré jouer avec elle à ce mauvais jeu, plutôt que de lui donner les raisons de son refus. Il l'avait déçu, et il lui fallait s'ecuser auprès d'elle. Il prit, dans la poche du pantalon qu'elle lui avait volé, une petite chevaliere de platine, somptueuse. Il soupira doucement, et se leva, la ferme intention de tout expliquer. Il s'assit près d'elle, sur le lit, et y ramena une jambe. Il lui montra la large bague, avant de dire:

" Peut-être vais-je t'ennuyer avec mes histoires mais... Si j'ai résisté, c'est pour cette bague. Elle représente l'amour que je porte à ma copine. Et c'est surtout pour ça que j'ai insisté pour récupérer mes affaires. Je ne peux pas me permettre de la tromper, je l'aime trop pour ça. Mais j'avoue, avant que tu ne mette fin à ce jeu, que j'ai failli succomber à ton charme."

Il se releva, se passant la bague sur l'annulaire gauche. Il posa ses vêtements sur son épaule et se dirigea vers la porte. Il marqua un temps d'arrêt en plein milieu de la pièce...puis reprit son chemin vers la porte. Il tourna la poignée, et sortit, en lui souriant doucement, et sincèrement.

" J'espère que tu me comprends maintenant..."

Il referma la porte, derriere lui...

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Il faut dire que j'étais quand même decue. Je pensais passer une nuit pleine de plaisir et de tendresse. Mais non. Quand il m'expliqua pourquoi il avait tant voulu resister, je me sentis honteuse. Oui, j'étais une mangeuse d'hommes et de femmes. Oui, j'aimais faire l'amour. Mais jamais je n'obligeai quelqu'un à le faire avec moi. Et jamais je ne m'attaquais aux couples. C'était un principe pour moi. Car je partais du principe que je ne ferais pas aux autres ce que je n'aimerais pas qu'on me fasse. J'étais certe tres libertine, mais j'avais tout de même un coeur. Je rougit quand il m'avoua qu'il n'aurait pus fallut grand chose avant qu'il ne craque et se lache avec moi.

Quand il se releva pour partir, il mit ses affaires par dessus son epaule tout en me disant qu'il esperait que je comprenais. Evidemment, que je comprenais. Pour qui me prenait-il? Bon c'est vrai que je n'ai pas du lui donner une tres bonne impression. Quand je le regardait de dos, il semblait tout de même tres seduisant et la fille que j'étais ne pu s'empecher de lui demander une derniere faveur. Alors je me levais et me précipitais vers la porte pour la rouvrir et le tirer à l'interieur de la chambre. Je le plaquais contre cette derniere, la tete baissée.

- Laisse-moi te demander quelque chose. Je voudrais t'embrasser...une seule fois, lui dis-je dans un murmure. J'esperais tant qu'il dise oui. Ne pas coucher, j'étais d'accord. Mais un baiser, va ne representait rien et pourtant ca fesait aussi du bien. Je sais je n'aurais pas du, mais que voulez-vous c'est dans ma nature.

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Assez secoué par cette anventure, Royku se demandait si pour finir, il trouverait quand même le sommeil. Il commença à prendre le couloir, se frottant l'arrière de la tête, ébouriffant un peu ses cheveux. Il sentit cependant un coup de vent, la porte s'ouvrant, et avant même qu'il ne tourne la tête, il était déjà à l'intérieur. Cho le plaqua contre la porte, lui tenant fermement la chemise au niveau des épaules. Elle était légerement plus petite, mais gardait la tête baissée, avant de lui demander quelque chose.

- Laisse-moi te demander quelque chose. Je voudrais t'embrasser...une seule fois

Il ne sut quoi répondre sur le coup... Un baiser, ne représente pas d'acte sexuel, mais pour lui, c'était une marque d'affection profonde, presque d'amour. Royku comprit quand même qu'elle ne cherchait pas seulement à lui faire l'amour, mais qu'elle avait peut-être un petit faible pour lui. Il hésitait beaucoup, devait-il répondre à l'appel de Cho, ou tout simplement refuser ce simple baiser... Elle était belle, il avait peur de s'enflammer à la suite, mais peut-être était-elle respectueuse de son couple. Il posa une main sur sa joue, et la glissa jusque dans les cheveux de Cho.

" Je te l'accorde... Juste ça.."

Royku releva le menton de la jeune fille, tout doucement à l'aide de son autre main. La main qu'il gardait dans les cheveux de Cho descendit sur sa hanche. Elle était belle, une fois qu'il la regardait calmement. Ce n'était pas seulement une fille aux courbes bien tracées, mais une vraie beauté. Cho se révéla à lui comme une étincelle, dont la beauté émanait d'une vive apparition magique, comme une danse folle, s'en allant de tous côtés et finissant par disparaître, tout comme elle apparu dans une vie. Royku ferma les yeux, et approcha son visage du sien, mais s'arrêta juste devant ses lèvres. Il reprit le mouvement, et les posa délicatement sur celles de Cho. Il ne tarda pas à la voir l'embrasser bien plus franchement. Il sentit comme une brûlure provenir de sa chevaliere.

* désolé Tsuki...*

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Nous étions proche l'un de l'autre. Assez pour sentir la chaleur qui émanait de nos corps. Toujours la tête baissée, j'attendais sa reponse. Il mit une main dans mes cheveux et m'avoua qu'il m'accorder mon petit caprice. C'était déja ça de gagner. En tant normal, j'aurais profiter de cet accord pour le pousser encore plus loin jusqu'à l'emmener sous les draps. Mais je savais qu'il aimait déja quelqu'un, donc je me contenterai d'un baiser. Il souleva mon visage à l'aide d'un doigt. Avant de m'embrasser, j'ai remarqué qu'il hesitait. Un baiser ne representait rien pour moi. Enfin si. Juste le debut d'une nuit chaude et tout en sueur. Une fois qu'il avait gouté à mes lèvres, il m'embrassa plus fougueusement. Evidemment, je lui rendis son baiser, me servant lentement de ma langue pour jouer avec la sienne. Je lui mordillait les lèvres avant de stopper le baiser.Mais je restais collé à lui. Dans le feu de l'action, j'aurais voulu le jeter sur le lit et le mettre en tenue d'Adam. Malheureusement, il fallait s'abstenir. J'étais contrarié, car j'étais tout bien partie. Je me sentais tout excité mais je n'avais rien le droit de faire.

- Ca suffit, murmurais-je en lui mordillant l'oreille. Si on continue, je ne pourrais plus m'arreter. Je désserais mon etreinte et me recula le regardant dans les yeux avec un air de chien battu. Je n'essayais pas de le faire changer d'avis, juste de lui montrer que j'étais déçue de ne pas aller plus avec lui. J'étais sur que c'était un bon coup, en plus.

- Maintenant tu peux y aller, ajoutais-je.

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Cho relâcha les lèvres de Royku après un doux baiser. Le jeune homme baissa la tête, les dents un peu serrées. Elle se recula, et ils se regardèrent dans les yeux. Un peu honteux, le jeune homme rabaissa sa tête de nouveau, et commença à chercher la poignée de la porte de la main. Il la trouva, et passa une main dans ses cheveux blods pour les plaquer vers l'arrière, avant de prendre la sortie. Il referma la porte doucement derrière lui en silence. De l'autre côté, il s'adossa à cette dernière, enfouissant san visage transpirant, et ses yeux humides au creux de ses mains.

Il s'était vu, une seconde, avec elle sur le lit de cette chambre. Il en avait des sueurs froides, et regrettait désormais son geste. Ce n'était qu'un homme, capable de succomber au charme de Cho, mais il se le refusait catégoriquement, quitte à s'en torturer. Il s'assit alors sur le sol, se laissant glisser contre la porte, réfléchissant et repensant à cette scène, à tout ce jeu qui l'avait conduit ici. Il soupira, en relevant le tête, et replaqua ses cheveux vers l'arrière. Il aggripa sa nuque des deux mains, et se replia sur lui même.

Royku se releva, rapidement avec ses affaires, il ne sentait pas en sécurité, et avait peur de retmober entre les griffes du désir. Il s'éloigna de la chambre, titubant un peu tant il était déconcerté par la situation. Le jeune homme se déplaçait assez lentement, le regard dans le vide, et passa par les escaliers. Il arriva devant sa porte, et sortit sa clé. Royku ouvrit la porte, et jeta ses affaires près de son sac. Il s'assit sur sa table basse, et replqua encore une fois fois ses cheveux batailleurs derriere la tête. Il se leva d'un bond, et partit se changer les idées dans les jardins, baignés d'obscurité. Le grand blond sortit de sa chambre, et se dirigea donc vers ce splendide jardin. Il rangea ses mains dans ses poches, pour les protéger de la fraîche brise, et alla jusqu'au bord du ruisseau, et il s'appuya contre la rembarde du pont. Royku y regardait l'eau couler tranquilement, observant le reflet de la pleine lune se tordre et frémir.

Il entendit à peine la personne qui s'adressa à lui...

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Je le laissais partir, evidemment. Je nétais pas contente de moi. J'aurais du le charmer encore plus. J'y étais presque. Pourquoi avais-je decider de lui foutre la paix...Ma nuit était gachée. Je me dirigeais vers le lit et sautais a plat ventre dessus. Coucher comme une étoile, je fermais les yeux en imaginant ce que nous aurions pu faire tout les deux. Et qu'allait-il faire maintenant? Rentrer chez lui? Ou rester à l'hotel? Dans les deux cas, il allait s'ennuyer. Alors que s'il avait passer la nuit à mes côté, il ne aurait eu de quoi s'occuper, c'est sûr. Je connaissais les hommes. Il suffisait qu'ils voient un bout de peau de trop pour s'emballer. Je dois avouer que ce jeune homme avait su tenir sa queue en laisse. Il m'inpressionner tout de même. Et si moi aussi je tombais amoureuse un jour, arrivais-je à me retenir? Me contenterais-je d'un seul homme? Pour le moment, ma vie me plaisait comme ça. Je ne me sentais pas capable de rester longtemps avec le même homme. La routine me faisait peur. C'est pour cela que j'admirais les couples car ils arrivaient à rester de longues années ensemble sans que leur amour ne perde son ardeur. Bref. Ce n'était pas pour moi.

Assez ruminer comme ça. Il fallait trouver quelque chose pour terminer ma soirée sans trop m'ennuyer. Je me levais pour aller observer le clair de lune. J'aperçue Royku qui se balladait à travers le jardin qui ornait le centre de l'hotel. Il semblait rempli de remord. Je baissais la tete car je savais que c'était de ma faute. Il était de mon devoir de le rassurer. Apres tout, il n'avait pas à s'en vouloir puisqu'il ne s'était rien passer. S'il devait s'en prendre à quelqu'un, c'était bien moi. J'avoue que j'y étais aller un peu fort. Enfin, un peu fort envers un homme déja casé. S'il n'avait eu personne dans sa vie, il n'aurait été qu'au debut de ses surprises.

Je me décidais à sortir de la chambre sans prendre la peine de la fermer à clé, mais juste de la claquer. Je courais dans les marches en esperant qu'il serait toujours en bas quand une fois ma course terminée. Je ralentit quand je le vis encore sur le pont en plein dans ses songes. Je m'approchais tranquillement pour reprendre ma respiration. Je crois qu'il était tellement concentré sur ses pensées qu'il ne m'entendit pas quand je lui dit :

- Arrete de te miner, va!

Alors pour le faire réagir je me mis dans la même position que lui et je lui donner un coup de coude. Le sourire aux lèvres, j'essayais de le rassurer :

- C'est bon, il s'est rien passé. Arrete de te morfondre !

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Royku ne répondit pas de suite à la première phrase de son visiteur. Il l'avait à peine entendue, mais Cho était bien revenue à la charge. Le blond ne sut pas pourquoi, mais tourna la tête dans le sens presque opposé à celui d'où venait la jeune fille, mais elle se rapprocha de lui et lui donna un petit coup de coude dans le bras, qui d'ailleurs soutenait sa tête. Un peu secoué, il se tourna vers elle.

"- C'est bon, il s'est rien passé. Arrete de te morfondre !"

Royku eut envie de rire, pensant aux raisons de ce retour impromptu. Il sourit, amicalement. C'était la meilleure chose à faire. Et puis, après tout, elle avait respecté son couple, elle ne devait pas être si méchante que ça. Ce devait être quelqu'un de bien au fond. Il ne s'agissait surement que d'une célibataire endurcie, cherchant pluôt une aventure d'un soir, et ayant peur de sombrer dans la monotonie. " Carpe diem" comme on dit... Il s'adressa à elle avec un léger rire en transparence.

" Me dis pas que c'est encore une manoeuvre d'approche..."

Il se redressa en souriant. Il s'étira un peu le dos avant de se l'appuyer contre la rembarde et regarder directement la lune, tête levée au ciel. L'astre d'argent qui lui rappelait tant de souvenirs avec sa petite amie. D'ailleurs, son nom l'évoquait.

" Je ne morfonds pas. On va dire que je suis encore secoué par cette soirée. Quand je penses que je suis venu ici pour savoir si c'était suffisemment calme et tranquille pour y inviter ma copine... Et encore heureux qu'il ne se soit rien passé. Je sors avec elle depuis peu, et je compte bien rester le plus longtemps possible avec elle."

Royku expira un grand coup, faisant apparaitre un nuage de vapeur dans la fraîcheur nocturne des jardins. Il regarda sa bague et la fit tourner autour de son doigt, comme il aimait le faire. Le jeune homme poussa un coup sur la rembarde pour se relever,et mit ses mains dans ses poches. Il esquissa un sourire a Cho et l'invita à poursuivre sa ballade dans les jardins obscurs. Royku regarda la jeune fille avec un sourire mesquin au coin des levres.

" Pas de pièges dans le noir.."

Il entra dans la partie sombre des jardins avec elle. Royku essayait de se tenir hors de portée de main, sans trop s'éloigner pour ne pas donner le sentiment qu'il l'esquivait. Ce n'était d'ailleurs pas son but. Il tenta alors une discussion franche avec Cho.

" Alors... Tu n'es pas du genre à avoir un copain toi.. ou à chercher à te caser..?"

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Je me demandais si il aller se sauver en courant ou bien s'il allait sortir le ballet qu'il avait coincé dans son cul. Je l'observé, attendant sa réaction. A croire que j'allais le manger tout cru. Je n'avais pas l'intention de le forcer à quoi que ce soit. Je connaissais ses principes. Enfin je pense. Et ce n'est pas demain la veille qu'il me cedera. Même si je n'aime pas qu'on me dise non, je respecte toujours les decisions des autres. Apres tout, c'est lui qui perd aux changes. Une nuit de rêve vient de lui passer sous le nez. Avec un petit sourire, il me posa la question que j'attendais, evidement. A savoir, si tout ceci n'était pas une excuse pour lui sauter dessus à nouveau. Je ne pu m'empecher de rire. Ce n'était plus dans mes projets.

- Je crois que j'en ai finis avec toi, lui repondis en levant les yeux au ciel. Dos contre la rembarde, il regarda les étoiles qui illumaient cette soirée mouvementée. Il continua sur sa lancé. Cette fois, c'était pour parler de sa copine. Il avait l'air de vraiment beaucoup l'aimer. C'est beau l'amour mine de rien, mais trop peu pour moi. Comment peut-on se contenter d'une seule personne dans sa vie sans se lasser? Je ne suis jamais tomber amoureuse, alors je suppose que je ne peux pas repondre a cette question qui me hante tout les jours. Enfin, elle me hante...mais je l'oublie vite dés que je vois une belle proie qui pourrait faire l'affaire. En l'ecoutant, il arrivait presque à me faire sentir coupable de vouloir pimenter ma vie sexuelle. J'ai bien dit presque...

Il me fit signe de le suivre pour continuer notre discussion tout en nous promenant dans les jardins de l'hotel. Vu l'heure qu'il était, il fesait tout noir. Seules les petites lumieres tapis dans le sol nous permettaient de voir où nous mettions les pieds. Autour de nous, on ne voyait pas grand chose, même pas les arbres qui traçaient le chemin.

- Pas de pièges dans le noir.., ne put-il s'empecher de sortir. Il me fesait rire. Il croyait vraiment que je n'avais aucune humanité. Il m'a dit non, je ne vais pas l'embeter encore plus.

- Je ne suis pas une mante religieuse, tu sais. Tu n'as pas besoin d'avoir peur, je ne te violerais pas, lui dis-je sur un ton ironique. Il garda quand même ses distances le temps que nous marchions. Je ne tentais pas de me rapprocher de peur de l'effrayer. Apparement, il voulait en savoir plus sur moi. Pas du genre à me caser? Il avait tout compris. Je tentais alors de lui expliquer mon point de vue:

- Non. tu as raison. M'engager...c'est pas pour moi. Je crois que je me lasserais vite en fait. Voir jour apres jour la même personne quand tu te leve le matin, ça me donnerai des boutons je crois. J'imagine que je ne dois pas etre la seule dans ce cas.

J'imaginais bien. Puisque si j'étais la seule à penser de cette facon, je ne trouverai pas si facilement des compagnons pour assouvir mes pulsions sexuelles. Je lui retournais sa question :

- Mais toi apparement, c'est ton genre ?

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Royku sourit. Cho lui dit alors qu'elle avait peur de sombrer dans la monotonie. Lui c'était l'inverse, il voulait quelqu'un pour lui, condamner la solitude.

" Moi je vois les choses dans l'autre sens. J'ai peur de la solitude au fond... Le fait de savoir que je me lèverai avec quelqu'un, que je partagerai mes émotions avec elle. Tous les soirs avec un personne différente, au fond, ce n'est pas connaitre beaucoup de gens, mais très peu..."

Roy se laissa se rapprocher d'elle, après tout il n'y avait plus de danger... il respirait l'air froid, puis rangea ses mains dans ses poches, pour les réchauffer. Les basses températures, il n'y avait pas l'habitude. Ils arrivèrent à un deuxième pont, et Roy s'y arrêta encore, lançant un galet sur l'eau.

" Un an auparavant, j'étais comme toi. A 16 ans, je faisais déja des histoires d'un soir. J'aimais une personne qui m'était inaccessible, alors je passais mes nuits avec n'importe quelle fille. Du coup mon amour s'est tarit, et je me suis rendu compte que j'étais seul, et que je n'aimais plus personne!"

Royku haissait ce sentiment de solitude, que l'amitié ne pouvait combler. Cette sensation d'avoir un coeur vidé, et au fond, de se sentir déchiré. Sentir un vide dans sa vie...

" Plus aucune fille ne voulait d'une relation sérieuse avec moi, j'avais la réputation de mec trop frivole. Je sais pas pour toi mais ça m'a fait un choc, j'ai senti un grand vide. Du coup j'ai profité de la séparation de mes parents pour venir ici et changer d'air.."

Pourquoi s'ouvrait-il autant avec elle? Cho pourrait se lasser de cette discussion.. elle voulait l'avoir dans son lit en première intention, mais lui il racontait sa vie après l'avoir rembarrée. Il soupira en lançant un autre galet, qui fit presque une dizaine de ricochets. Il se retourna ensuite et sauta sur la rembarde, balançant ses pieds, et regarda Cho en souriant.

" Et toi.. tu as une histoire passionante à raconter de ton côté?"

» Kaori Aoki