Luce Kurumi. [Finito]

Caractère

Dix lignes minimum ♥ Une seule phrase pourrai résumer ma façon d'être : je suis tordue. Voilà c'est tout, ma description pourrai s'arrêter là. Je suis un être dur à déchiffrer, pleines de contradictions et de définitions personnelles bien arrêtées. J'aime décortiquer et analyser le comportement des gens, mais je déteste que l'on me détaille de trop près. J'ai du mal à supporter le son de quelconque instrument, pourtant je joue de la guitare. Je déteste les scénaristes qui nous pondent des séries totalement inutiles, pourtant je ne fais qu'en regarder. Et ainsi de suite. Je n'ai comme préoccupation que celle de ma petite personne, les autres m'importe peu. Ce que les gens pensent de moi m'importe peu également. Je reste bien réfugiée derrière un mur que certaines personnes ont baptisé "méchanceté gratuite". Oui si on veut, c'est surtout que taquiner les gens est un de mes passe-temps favori. Je cherche toujours la petite bête, le sujet sensible. C'est aussi un moyen de se faire remarquer, car même si je suis un être à part, plus évolué que la moyenne, j'apprécie le fait d'être vu. Je n'ai pas non plus de sentiment. Enfin, c'est ce qui ressors derrière mon apparence sombre et hostile. Un dialogue avec moi est quasi-impossible, tout simplement parce que j'ai toujours le dernier mot et que j'ai toujours raison.. Les gens m'ennuient. Je déchiffre leur façon d'être tellement rapidement qu'il en devient ennuyant de les fréquenter. Donc quitte à s'ennuyer, autant rester seule. Et puis je n'ai encore jamais rencontré de personne capable de soutenir des propos réfléchis et justifiés, mais où va le monde ? Seule dans mon petit monde ou je suis l'être le plus important qu'il puisse exister, j'ai développées quelques petites manies : comme celle de me balader avec un stylo noir sur moi partout où je vais... Rien de plus important que ce stylo. Pourquoi noir ? Parce qu'il est sombre, comme l'effet que je dégage. Mon petit stylo chéri, il ne me quitte jamais et peut causer bien des dégâts s'il est bien utilisé... J'vous laisse imaginer le tableau. C'est sûrement à cause de ce stylo que l'on m'a qualifié de psychopathe, ou peut-être à cause d'autre petit accès de violence. Qui sait, c'est que je n'aime pas vraiment que l'on me contredise trop longtemps. En gros tout se résume en ma phrase de début : je suis tordue. Bon, j'avoue qu'il m'arrive de sourire. Mais pas d'un sourire qui vient du cœur, plus un espèce de leurre qu'autre chose. J'ai remarqué qu'une personne s'ouvrait plus et se laissait plus facilement décrypter avec un ou deux sourires par-ci par-là... Qu'elle bande d'idiot facile à berner. Quoi d'autre ? Ah, oui ! Je suis comme qui dirait lunatique, je garde rarement la même humeur plus d'une journée. C'est bête hein ? Qu'est-ce que je pourrai encore rajouter... Maniaque ? Certes, mais tout le monde s'enfiche de savoir ça. Au revoir les enfants.

Physique

Dix lignes minimum ♥ Ah le physique. Une chose superficielle qui a prit une bien trop grande importance dans notre vie quotidienne. De plus le physique ne sert à rien, seulement à être jugé : "Hé t'a vu celle là, elle a une de ces tronche de merde !". Mon dieu j'vous jure... Allons bon je m'éloigne du sujet. Malgré le point de vue que je porte sur le physique, je pense avoir une opinion assez juste sur le miens. D'un point de vue masculin je me jugerai comme étant vraiment pas mal. Non seulement d'être plus évoluée mentalement, je suis aussi presque parfaite physiquement. Presque pour ne pas dire parfaite. Hé oui, soit on a la classe comme moi, soit on l'a pas. Je suis d'une taille que je jugerais de raisonnable, 1 mètre 63 exactement. Pas trop grande, pas trop petite, juste parfaite. Mes cheveux sont longs, doux et soyeux et bien lisse grâce à un entretien quotidien. L'obsession du physique m'énerve mais j'aime prendre soin du miens, encore une contradiction ? De plus d'être longs et soyeux, ils sont d'une couleur pure, d'un brun chocolat envoutant. Mmh, bon appétit... De même pour mes yeux, ils sont exactement de la même couleur que mes cheveux. Toute faite de chocolat, le rêve. Au fait, quand je disais "long" pour mes cheveux, je ne plaisantais pas, ils m'arrivent très exactement au creux des reins. Mes traits du visage sont soigneusement dessinés, sans aucun défauts. La seule chose qui pourrait me contrarier, c'est ma frange droite qui a tendance à cacher mes sourcils. A me regarder, on pourrait croire que je suis la fille sans sourcils. Mais bon, à ma connaissance c'est la seule chose contraignante qu'il y ait chez moi. En ce qui concerne le reste de mon corps, je le qualifierai d'harmonieux. Une taille fine, de belles hanches, des fesses rebondi juste comme il le faut. Peut-être un peu plate niveau poitrine... Je dis bien peut-être. Tiens, je pourrai sûrement me lancer dans le mannequina, puisque je suis parfaite rien ne s'y oppose. Passons à une autre partie qui a toute son importance, mais qui m'énerve aussi. Le monde cruel de la mode. Mode, un style de vêtement qui est censé refléter ce que nous sommes, mais qui n'est en fait qu'une vague de personnes sans cervelles qui souhaitent toutes ressembler aux unes et aux autres. C'est vrai que d'avoir son propre style est tellement mal vue... Moi, je n'ai pas de style. Je mets tout et n'importe quoi tant que mes vêtements s'accordent parfaitement -oui j'aime le mot parfait. J'aime pouvoir être libre de mes mouvements, ne pas être limitée par de simples bouts de tissu. En général j'arbore un bon jean moulant mais pas trop, slim et pas trop taille basse non plus. Sinon rien que le fait de s'asseoir devient un parcours du combattant. Avec ça j'associe en général et selon mon humeur, un top gris -par exemple- et un gilet bleu foncé -un autre exemple. J'aime bien les shorts et les sweats aussi quand j'y pense. M'habiller chique de temps en temps ne me dérange pas non plus soit dit en passant, c'est que tout me va ! Je suis tellement... Parfaite, vous l'aviez deviné n'est-ce pas ? Pour finir, rien ne vaut de bonnes vieilles basket d'un blanc éclatant ou d'un noir de jais. Quoi que de temps en temps des chaussures à talons peuvent être les bienvenues...

Histoire

Quinze lignes minimum ♥ Il est temps pour nous de remonter dans le temps et de revenir 17 années en arrières, lors du moment de ma naissance... Ou pas. Et puis comment je pourrais vous en parler, puisque même ma mémoire sur-évoluée ne me permet pas de m'en souvenir. Je vais donc commencer par le blabla habituel, c'est-à-dire l'histoire que vous servent vos parents. Je suis originaire de Nagoya, c'est là-bas que je suis née et à ma connaissance j'y ai toujours vécu. Pourtant, me diriez-vous, Luce ne fait pas trop japonais comme prénom. Hé bien je vous répondrai d'aller vous expliquer avec mes parents qui ont toujours eu une préférence pour les noms aux consonances étrangères. Voilà. Donc oui, je suis bien une japonaise de pure souche. Mes cheveux et mes yeux bruns chocolats et mes traits typés en témoigne. J'ai eu une enfance tout ce qu'il y a de plus normal, bien que dans mes jeunes années mon très fort caractère se manifestait déjà. Petite, j'étais déjà pleines de contradictions. Je ne supportais pas la musique, pourtant je voulus comprendre le fonctionnement de la guitare. Apprendre à en jouer. Peut-être était-ce pour comprendre pourquoi l'art musicale me rebutait tellement ? Mais ce n'est vraiment que dans mes deux dernières années de primaire que mes côtés égocentriques s'affirmèrent. Je voyais le monde de mon propre point de vue, toute chose était réduite à la définition que je lui avais attribuée. Les gens commencèrent à m'ennuyer, même mes amis ne me distrayaient plus. Je les avais tous déchiffrés et ils étaient tous sans surprises, d'un ennuie mortel. Je ne coupai réellement les ponts avec eux que lors de mon entrée au collège. C'était un endroit exaltant, pleins de rigolos en tout genre qui ne demandaient qu'à être décryptés. Mais l'endroit perdit vite de son attrait. Tous se ressemblaient, avaient les mêmes idées, les mêmes envies. Je m'ennuyais, voilà tout. Il était même inutile de se consacrer aux études, je comprenais tout avant tout le monde. Par contre, je ne comprenais toujours pas mon rejet pour la musique. Je me perfectionnais sur ma guitare, devenant vraiment douée. Mais rien n'y faisait, le son qu'elle émettait m'énervait toujours autant. J'étais un être à part voilà tout. Certes, j'ai eu quelques petits copains, mais ils m'ont tous lassés. Une relation ne durait pas plus de deux jours. Deux ou trois personnes qui ne me considéraient pas comme une folle ont bien essayé de m'approcher. Le résultat ? Toutes se sont enfuient, sauf une. D'après elle, elle disait qu'à force de me fréquenter on s'habituait à mes sarcasmes. Que nénies. Toutefois, sa présence ne me dérangeait pas. Il y avait chez elle, quelque chose que je n'arrivais pas à déchiffrer, pour la première fois depuis longtemps. C'est dans cette période que je développai mon attrait pour ce fameux stylo noir. Allez savoir pourquoi, ce stylo me fascinait, comme cette fameuse personne dont quelque chose m'échappait. Même si j'avais sous la main une personne un tant soit peu différente, je voulus changer d'air. Trouver d'autres personnes capables de susciter mon intérêt. Si j'en avais trouvé une, il devait bien en avoir d'autres, enfin j'espère. Voilà la raison de ma venue ici. Quitte à chercher du neuf, autant faire les choses en grand et entrer dans le prestigieux lycée shimizu, remplit de centaines de nouvelles têtes prêtes à être analysées. Bien entendu, toujours accompagnées par cette fameuse guitare qui me cassait toujours autant les oreilles.