Soejima Genji ft. Gareki

Caractère

Depuis son plus jeune âge, Genji s'est démontré perspicace et intelligent. Il a mené des études dans le commerce et la gestion à Todai. Son père l'y avait inscrit sans son avis. Ceci lui a développé un certain goût pour les chiffres mais son avis sur l'argent n'a point changé depuis qu'il est tout petit : il le déteste et l'argent rend bête. De manière polie. Non, franchement, pour Genji l'argent ça rend con. Il veut s'en éloigner au possible. Aujourd'hui il vit au jour le jour et son gagne pain c'est un petit boulot merdique. Mais au moins il aime ce qu'il fait. Il organise des courses de voitures. En effet, sa passion c'est les voitures. Les bidouiller, les trifouiller et les habiller. Oui, d'un certain côté c'est un artiste aussi. Le tuning, il adore ça. Et quant le moteur, après maints et maints bidouillages, fait enfin vroooom vroooom... c'est une satisfaction bien profonde qu'il éprouve. Toutes les personnes qu'il a rencontré dans le domaine l'ont trouvé très doué pour ce qu'il s'agit des voitures. Par contre, pour ce qu'il s'agit des femmes... c'est un autre domaine. Le jeune homme semble avoir une aversion certaine pour l'amour. Son éducation joue un rôle primordial dans sa conception des sentiments. En fait, il n'en a pas. C'est aussi simple que ça. Il est horriblement froid et impassible. Antipathique jusqu'au bout des ongles, il ne se mêle pas aux autres, c'est ainsi. Certains disent qu'il est homosexuel refoulé (parce qu'on ne le voit que très peu avec les femmes) et il s'en fout complètement de ce que l'on peut dire sur lui. Mais... il y a un mais. Geniji a un profond respect pour sa mère et selon lui c'est un femme forte. Il se dit que peut-être, éventuellement, un jour une personne pareille croisera sa route. Et s'il paraît machiste sur les bords... il n'en est rien ! En fait, au fond de lui, il respecte beaucoup plus les femmes que les hommes. Mais il ne sait pas comment le démontrer extérieurement parlant. Pour l'heure, c'est quelqu'un qui trie beaucoup et fait des sélections intransigeantes des gens qui peuvent prétendre avoir sa confiance, que ça soit homme ou femme. Ce qu'il faut savoir c'est que Genji a vu pleins de choses horribles au cours de sa vie et s'il projette cette image de garçon sans coeur et indifférent, c'est justement pour ne plus avoir a subir ces choses. Les gens, on les perd facilement. Si on ne les aime pas, on ne souffre pas. Il a sûrement trop souffert et ne veut plus souffrir. Il trace sa route, tête posée d'une manière droite et à aucun moment il ne vacille. Sa conception du monde est très pessimiste et trop souvent Genji ne semble voir que les côté sombres des gens. Et trop souvent aussi il associe les autres à des connards. Lui-même se prétend connard et c'est un connard sans coeur. Il s'assume parfaitement ainsi. Ce qu'il aimerait, parfois, tout au fond, c'est pouvoir faire confiance à quelqu'un... mais il se méfie tant et tant des autres... que c'en est devenu maladif chez lui. Autant dire, avec tout ça, que vous avez tout intérêt à ne pas le provoquer. Il sait se battre, avec ou sans armes. Mais il ne vous tuera pas et ne vous attaquera pas pour rien. Non, son domaine à lui, c'est la défense. Dans ce cas, s'il en tient de sa survie que de vous tuer, il n'hésitera pas.

Physique

Rhooo chui obligé ? Vraiment ? C'est barbant !!... Bon, bon, ça va. Je vais le faire. Comme vous pouvez le voir... une coupe des plus banales colorée de noir. Couleur naturelle, soit dit en passant. Tout ce qui est artificiel au niveau physique, trop peu pour Genji. Chez les femmes aussi, il trouve ça laid. Il ne pourrait décemment pas sortir avec une femme qui met une si grosse couche de fond de teint que ça colle quand on lui donne un bisou... baaaaah !! Bref. Ses cheveux sont tout le temps ébouriffés et ça lui donne un côté sauvage. Ca le rend aussi over-seksoual. Son secret ? Ne pas se coiffer le matin..... ¬¬ je vois ! Par contre les accessoires, il adore ça. Il porte très souvent sur la tête des lunettes qui ressemblent à celles d'un aviateur. Il aime bien dire , souvent, que c'est parce qu'il a toujours voulu devenir aviateur. Comme ça, les soupçons sur ses organisations de courses de voitures (illégales) sont détournés. Mais, en fait, c'est parce qu'il bidouille à longueur de temps des voitures... alors c'est plus pratique de les avoir tout le temps sur lui. Comme ses gants ! Été comme hiver il a ses gants... bon, il les enlève aussi parfois. Mais c'est presque devenue une seconde peau. Autrement, il n'est pas impossible de le voir avec un casque de musique. La musique est un art qui le détend profondément. Il a toujours dans l'optique d'apprendre la guitare... mais pour l'instant cette envie n'est pas assez forte, selon lui. Oui, il aime avoir envie jusqu'au point où l'envie prendre le dessus et qu'il n'y a pas d'autre choix qu'assouvir cette envie. La motivation vient naturellement, dans ce cas ! Un mètre quatre-vingt-quatre, rien que ça ! Pour un corps plutôt mince. Ce corps est habillée d'une façon punk. Même si pour Genji donner un nom a un style est talement absurde. En effet, ses t-shirts son souvent troués, ses jeans aussi. Il porte des couleurs flash... vert, rouge, bleu. Et quand il travail sur ses voitures, il revêt une combinaison. Voilà. Rien d'autre à dire. C'est un sujet rébarbatif. Vous voyez bien à quoi il ressemble grâce à l'avatar, pas besoin d'en faire tout un cinéma ! Soejima Genji est sexy, il le sait, mais ne s'en incommode pas et ne joue pas avec son apparence. En fait, sa démarche est très nonchalante et zen. Il ne titube pas comme les racailles, il n'est pas pressé comme les hommes affaires. Il est juste... Genji. Il marche de façon assuré, droite, sans faille, mais tranquille. Sa voix est située sur les tons graves et il a un accent japonais fortement prononcé.

Histoire

Les murs de la cellule étaient peint à la chaux et une seule fenêtre à barreaux éclairait la pièce. Un homme y entra et attrapa par les cheveux celui qui dormait paisiblement (ironie) sur le lit. Couché sur le mince matelas, il méditait plus qu'il ne dormait. Saisit par les cheveux, l'homme riposta directement en attrapa violemment la main de son agresseur, tout en prenant appui sur sa jambe droite, il envoya sa jambe gauche valser en direction de sa tête. Bim, latéral dans ta gueule. Eh non, l'agresseur para magnifiquement le latéral, tout en projetant son auteur contre le mur. Qui aurait pu penser qu'il s'agissait là d'un père et son fils ? Soejima Genji, un enfant comme les autres... ou presque ! Bien entendu, il allait à l'école, revenait tous les jours pour le repas du midi, retournait à l'école l'après-midi et rentrait bien sagement le soir. Bien sagement ? Oui. C'était un enfant calme... presque trop calme, même ! Ses professeurs se posaient des questions, sa mère aussi, d'ailleurs ! Sans défaut, aucun, ou peut-être un seul : trop taciturne. Mais on ne pouvait décemment pas lui jeter la pierre parce qu'il était impassible, froid et ce depuis le primaire... Non, vraiment. Ses notes étaient excellentes et était promis à un grand avenir universitaire, selon tous ses enseignants. Mais lui, Genji... savait qu'il en serait tout autrement. En effet, son père, comme beaucoup d'autres d'ailleurs, était Yakuza. Des Yakuza, il y en a partout, au Japon, me direz-vous. Mais... là... c'était différent. Son père était le dirigeant du gang de Yakuza le plus dangereux de sa génération. Soejima Hiroyuki. Craint de tous et jamais un mot plus haut que l'autre n'était prononcé à son égard. De peur qu'on retrouve sa femme ou son gosse pendu à un réverbère de sa jolie petite rue résidentielle. Non. Jamais. Et en tant que parfait chef, il se devait d'avoir un successeur. Et pour cause, il ne donna qu'un enfant à sa femme... par chance le premier fut un fils... sans ça, si cela avait été une fille... elle aurait mystérieusement disparue et Hiroyuki aurait été le premier à être triste... on en est sûr ! Soejima Hoshino Mitsuyo. Une gentille petite femme au foyer qui a toujours été droite, propre, belle à mourir et qui n'a jamais contredis son mari. Son mari qui, selon elle, est un employé de banque modèle et qui s'occupe parfaitement de son fils chéri. Oui, Mitsuyo est vraiment l'un des personnages sur qui on ne peut rien dire dans cette histoire... elle est parfaite du début à la fin et sa vie est un conte de fée. Elle a eu tout ce qu'elle voulait... si ce n'est qu'elle aurait bien aimé que son mari lui donne également une fille... Quant à Genji. Né dans les quartiers tranquilles de Tokyo, avec une cuiller en or dans la bouche, autant dire que les autres, à l'école, le trouvait bizarre et le surnommait le "Gosse de Riche". Ses camardes, et ce du primaire jusqu'à l'université, ont toujours pensé que si Genji était si tacite et si antipathique c'était à cause de sa branche sociale. En d'autres termes, selon eux, il ne se prenait pas pour de la merde. Alors que ça n'avait rien avoir. Depuis son plus jeune âge, il a été formé pour tuer. C'est ainsi. Son père l'a repris sous son aile et en a fait limite un cyborg. Aucun sentiments, aucune compassion, aucune émotion. C'était ainsi qu'il devait se comporter. C'est tout. S'il voulait faire de lui un parfait Yakuza, l'amour était interdit. Même pire, prohibé, amputé. Et pourtant... la délicatesse de Mitsuyo semble avoit eu un fort impact sur Genji... il se pourrait bien qu'il y ait là-dessous une brèche à exploiter... C'est à ses vingt-deux ans, exactement, que sa vie prit une tournure totalement différente. Son diplôme de commerce en poche, délivré par Todai, Genji se sentit des ailes pousser. Il avait pleins d'envies et de projets. Mais... son père prit les devants en le nommant à la tête de son clan. Mais... inutile de préciser que c'était loin de ce que Genji avait projeté pour son avenir. Il partit une première fois. Son père le retrouva sans peine grâce à ses nombreux contacts. * Les murs de la cellule étaient peint à la chaux et une seule fenêtre à barreaux éclairait la pièce. Un homme y entra et attrapa par les cheveux celui qui dormait paisiblement (ironie) sur le lit. Couché sur le mince matelas, il méditait plus qu'il ne dormait. Saisit par les cheveux, l'homme riposta directement en attrapa violemment la main de son agresseur, tout en prenant appui sur sa jambe droite, il envoya sa jambe gauche valser en direction de sa tête. Bim, latéral dans ta gueule. Eh non, l'agresseur para magnifiquement le latéral, tout en projetant son auteur contre le mur. Qui aurait pu penser qu'il s'agissait là d'un père et son fils ? « Tu vas reprendre ma succession, Genji. Que tu le veuilles ou non. » Étalé la gueule contre le mur, Soejima junior était définitivement laté. Ca n'était pas aujourd'hui que l'élève allait dépasser le maître et il n'en avait pas envie. Alors, il se laissa choir sur le lit, la gueule en sang... « D'accord, père. » Satisfait, Hiroyuki quitta la pièce en ordonnant aux deux gardes de le laisser là-dedans encore deux heures... "ça lui fera les pieds", qu'il disait. Une fois hors de sa cellule, Genji se devait d'agir et vite. Surveillé en permanence, il ne savait pas comment faire pour s'échapper. C'est alors que l'idée fulmina dans sa tête. C'était une idée très égoïste et elle allait détruire la vie de plusieurs personnes... mais... il fallait qu'il le fasse. Absolument. * C'est par un beau jour qu'il invita sa mère à marcher aux alentours de la ville de Tokyo, dans les anciens jardins. Son père ne pouvait rien redire à cela. S'il empêchait son fils d'aller marcher avec sa mère, Mitsuyo se douterait que quelque chose n'était pas en ordre. Au préalable, le jeune homme avait laissé un message bien caché dans le bureau de son père. Il savait qu'il le retrouverait le soir. Car ça n'était que le soir que son père sortait cet arme de son coffre. A la nuit tombée, il saurait enfin tout. Une fois seul avec sa génitrice, le Yakuza décida de tout lui avouer. Certes, avec un manque de tact qui lui vaut son surnom de Devil ... mais en définitive, c'était mieux qu'elle sache tout. Bien vieille déjà, elle décida qu'elle resterait auprès de son mari et continuerait de faire semblant, comme durant toutes ces années. Et c'est ainsi que Genji et sa mère se virent pour la dernière fois. Par delà les collines, il s'en alla et Mitsuyo rentra seule. À son mari, elle raconta que Genji avait des courses à faire en ville et qu'il rentrerait tout bientôt... mais en réalité... il ne rentrerait plus jamais. * Regarde-moi. Je suis ton fils. Tu es l’Empereur. Mais comme Le Dit du Genji, je ne peux pas prétendre au trône. Je serai à l'origine d'une nouvelle branche, qui renaîtra de ses cendres et qui ne vivra pas la tête baignée dans le sang. Dans ton sang. Regarde-moi.... je m'envole si haut que tu ne peux pas me rattraper... regarde-moi. Regarde-moi. Je suis dans le ciel, père. * Aujourd'hui ? Son père le recherche toujours et à juré sur son nom qu'il lui ferait la peau s'il le retrouvait. Enfouis dans une petite préfecture de Nagoya, il organise des courses de voitures. Depuis maintenant deux ans, environ. La mécanique est un domaine qui lui a toujours plu et aujourd'hui il peut, avec rien en poche, vivre tranquillement comme il l'entend. C'est tout ce qu'il veut. Vivre pénard. Sans soucis.