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 Journée grise et terne [Kanvaël]

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MessageSujet: Journée grise et terne [Kanvaël]   Journée grise et terne [Kanvaël] Icon_minitimeDim 14 Nov - 20:40

Journée terne et froide, le vent semblait décider à se déchainer aujourd'hui. Étrangement on pouvait dire que le temps reflétait exactement ce que je ressentais en ce moment... Non que je ne fasse partie d'un quelconque mouvement Romantique, je ne peux m'empêcher de comparer mon humeur massacrante au chaos qui régnait dehors. Car en effet j'étais de mauvaise humeur et les choses allait de mal en pis, mais ça n'est pas très surprenant, puisque curieusement lorsque qu'une crasse vous arrive, elle n'arrive jamais seule, non dans son sillage elle vous en amène d'autre histoire de vous gâcher la journée...

Tout commença ce matin. Alors que je m'étais réveillée tôt,une fois n'est pas coutume, pour visiter un peu Nagoya, fraichement arrivée de Tokyo, je me suis dit qu'il fallait que je visite... Et que je songe hypothétiquement à aller au lycée histoire de confirmer mon inscription et récupérer mon emplois du temps.
Étrangement cette ville connaissait un flux migratoire important et ce, pour d'obscur raison, le fait que j'arrive en cours d'année, sans véritable raison valable, ne semblait choquer personne, surtout pas l'administration. Non qu'elle soit laxiste... Enfin je pense. Il s'agit juste d'une habitude locale, or cela ne semblait gêner personne, je suis même sûre que personne ne c'est jamais posé de question par rapport à cela. Soit, il fallait que je m'adapte, ce qui semblait mal partit... Que le ville et les habitants soient en constant changement m'angoissais, un peu, beaucoup même! Comment allais-je m'adapter et trouver mes repères s'ils changeaient en permanence?
Pour l'instant mieux valait ne pas y penser. Visiter me semblait une bonne chose. Je me suis levée rapidement et avait littéralement bondit dans ma douche pour me laver rapidement puisque je ne devais pas perdre de temps, la partie suivante allait prendre du temps... Énormément de temps. Il fût un temps, ou je ne prêtais aucunement attention à ce que j'allais mettre, il me suffisait d'ouvrir mon armoire et de saisir deux trois trucs qui me tombaient sous la main, après tout, je ne faisais pas attention à cela. Cependant pour certaines promesses que j'avais faite... Je ne pouvais plus me permettre de faire ça... Je sortais donc de ma salle de bain une serviette nouée autour de moi, bien entendu, j'ouvrais mon armoire/penderie en me figeant, muette devant les vêtements qui s'y trouvaient, cela me faisait mal au cœur, me piquait les yeux, me donnait envie de vomir lorsque je posais les yeux involontairement sur des machins rose à dentelle... J'avais demandée à ma tante de m'acheter des vêtements, féminins. Expliquant mon désir de changer d'image et d'oublier le garçon manqué et brutale que j'avais fini par devenir. Ça n'était pas réellement un mensonge, puisque je voulais réellement changer d'image mais non par choix comme semblait le croire ma tante mais par obligation. Je lui avais laissé carte blanche et elle savait qu'elle pouvait dépenser autant qu'elle voulait, puisque mon père payerait sans rechigner, content que je ne décide enfin à « améliorer » mon image, par extension la sienne et celle de sa multinational... Elle c'était donc lâchée... Et une chose est sûr, j'aurais dû refroidir ses ardeurs, l'accompagner surtout... Maintenant je me retrouve avec un tas de fringue mignonne, composé essentiellement de robe, de jupe ou autre pantalons taillés assez bizarrement... Or pour moi qui ne portais que de vieux jean délavé et de sweat-shirt tout aussi vieux auparavant, le changement etait assez brutal... Je dois même avouer que j'avais eu du mal à m'adapter aux jupes/robes... Surtout celles qui m'arrivaient bien au dessus des genoux, malheureusement ma tante semblait n'avoir acheté que ce type de vêtement donc je n'avais pas réellement d'autre choix que de m'adapter, encore maintenant j'ai du mal... Sans parler du fait que les chaussures de filles c'était difficile à porter. Tout cela m'avait amené à me demander réellement si j'étais réellement une fille vu que je n'avais jamais aimer ce genre de chose, or j'avais une paire de sein et l'appareil génital d'une femme donc conclusion j'en était une... Mais là n'était pas le problème, qu'allais-je donc mettre aujourd'hui... J'optais pour une des robes les plus longue que je possédais ce qui est plutôt ironique puisqu'elle m'arrivait tout juste aux genoux, je prenais les chaussures qui allait avec, ainsi que, et là on voit que ma tante est assez niaise, des rubans assortit. Je me dirigeais vers la salle de bain de nouveau puis me préparais...
Une heure plus tard je contemplais hébétée le résultat... Je ressemblais à une de ces filles mignonne et introvertie qu'on ne voyait que dans des mangas, passant une main dans mes cheveux que j'avais attachés en deux couettes avec l'aide des rubans assortie... Je soupirais... J'espérais ne jamais rencontrer des personnes que j'avais rencontré auparavant, à coup sûr ils se moqueraient et à coup sûr je les taperais... Et j'avais également promis d'être moins violente... Il fallait vraiment prendre sur soit... Bref ce n'est pas ce qui m'a mise de mauvaise humeur... C'est ce qui se passa ensuite...

Lorsque je mis le pied dehors, le temps qu'il faisait me sapait le moral déjà mais je décidais de rester optimiste. C'est donc de manière plus ou moins motivée que je me dirigeais vers le centre ville, il y avait peu de monde et tout semblait bien ce passer … Malheureusement, ma petite ballade de reconnaissance se transforma bientôt en une espèce de calvaire, bien évidemment ce look de fille naïve et innocente sans défense attirait les regards, pour je ne sais qu'elle raison d'ailleurs , je n'ai pas l'habitude qu'on me dévisage comme cela. Et puis après tout je m'y étais habituée, je faisais tout mon possible pour faire semblant de ne pas avoir remarquée leurs petit manège... Tant qu'on ne m'approchait pas cela devrait aller...
Je continuais donc, comme si de rien n'était lorsque deux jeunes s'approchèrent de moi, je me figeais presque, me demandant ce qu'ils me voulaient, pour moi lorsque deux garçons venaient me voir ainsi c'est qu'ils voulaient me frapper, m'attaquer, or qu'elle ne fût pas ma surprise lorsqu'ils me proposaient de faire un karaoke... On sait tous comment ce genre d'invitation tourne en général, une fille, seule avec deux garçons, ces deux là n'allaient certainement pas se contenter de chanter bien sagement non non, ils tenteraient certainement de s'amuser autrement. Je refusais donc poliment, mais comme je l'avais toujours pensée un garçon c'était stupide et ils ne comprenaient pas mon « non » , au contraire il semblait comprendre « oui »! Ils commençaient à m'entrainer et qu'est-ce que j'étais donc sensée faire d'autre? Les suivre et leurs laisser prendre ma vertu?( enfin vertu, tout est relatif). Bref je me suis enflammée, j'étais paniquée, je ne savais pas quoi faire d'autre, ça n'était pas réellement ma faute! Mais de la leur... J'ai tout simplement fait ce que j'aurais fait auparavant, je les ai cognée avant de m'enfuir...
Oui je sais, j'avais promis mais ça n'était pas ma faute! Sans parler du fait que dans ma course je ne me suis pas rappelée que je ne connaissais absolument pas le coin et avant de pouvoir dire ouf je me suis retrouvée dans un bois et lorsque je me décidais de ralentir l'allure et de retourner sur mes pas je me suis pris les pieds dans une racine et écorchée mes genoux...
Il faut savoir que j'ai horreur de la douleur, quelle qu'elle soit, c'est pour ça que j'ai appris à cogner et à esquiver les coups... Le simple élancement que me procurait mes genoux écorchés me faisait bondir de douleur... Je me trainais donc vers l'étendu d'eau, d'autres appellent ça un lac les larmes aux yeux, j'avais teeeeeeellement mal... Et nous voilà de retour à l'instant présent, je suis entrain de me vider de mon sang par mes genoux, je vais mourir et de douleur et parce que j'aurais perdu trop de sang, si si je vous jure!! Pauvre de moi! En plus si je désinfectais avec l'eau je suis sûre que cela me piquerais, en même temps je ne pouvais pas laisser les plaies s'infecter... Qu'allais-je faire? Je ne savais pas et je continuais à pleurnicher, comme la chochotte que j'étais sur mes petits bobos, espérant secrètement que personne ne me verrais ainsi.
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MessageSujet: Re: Journée grise et terne [Kanvaël]   Journée grise et terne [Kanvaël] Icon_minitimeLun 15 Nov - 17:09

Journée d'merde, voilà ce qu'avait pensé l'irlandais de ce que je vais vous raconter. Enfin, tout est relatif, il y eut pas mal de bonnes choses, mais disons plutôt que, depuis qu'il était arrivé dans cette nouvelle ville, le temps n'était jamais beau. Certes dans son pays natal il pleuvait souvent, mais, cela faisait cinq ans maintenant qu'il était au Japon, et, Kanvaël avait prit l'habitude d'un temps un peu plus ... Dégage. M'enfin, revenons là où nous en étions.

En y réfléchissant un peu mieux ... Nous n'étions nulle part en fait, donc, commençons la dite journée de l'ex-boxeur professionnel.

Le lever se fit, sans la moindre sonnerie de portable, ce qui en soit, était prodigieux pour un samedi matin. Enfin, ce qui était prodigieux surtout, c'était que, le prof' était debout avant "15h du matin" comme il le disait si bien. A vrai dire, il n'était pas encore 10h. C'est donc avec une mine zombifiée que l'étranger déambulla, à une vitesse ahurissante d'environ 1 pas toute les 12 secondes, jusqu'à la salle de bain afin de prendre une douche, dans l'espoir que cela le réveille, ou au moins que cela lui ouvre l'oeil. Car oui, pour ceux qui débarquent à peine, il est à signaler que Kanvaël est bel et bien borgne.
Après cette loooongue douche, le jeune homme finit par sortir de la cabine pour se pointer devant le miroir. Lorsqu'il se vit, une mine de dégoût s'afficha sur son visage. Le creux remplaçant son oeil, était toujours si repoussant, même après cinq longues années, au fond de lui, Moon avait peur de ne jamais s'habituer à une telle chose.
Afin de ne plus se faire peur tout seul, le jeune homme récupéra son cache-oeil sur le rebord du lavabo et l'enfila, ce qui lui convenait bien mieux. Suite à cela, il se "coiffa" en attachant ses dreads avec ... Une dread. Après tout, pourquoi se faire chier hein ? S'en suivit une séance de rasage, puis de "sent bon". Il était fin prêt pour s'habiller, chose qui prendrait nettement moins de temps.
En effet, à peine l'armoire était elle ouverte que ces deux bras plongèrent rapidement dans celle-ci pour récupérer un baggy de sa main droite, et une chemise blanche de sa main gauche, Kanvaël balança le tout sur le lit avant de faire repartir ses deux mains pour récupérer des sous-vêtements.

Une fois fin prêt, le sportif sortit, et vit à grand regrets que le temps était plutôt pourri, d'où cette phrase dite plus haut "Journée d'merde". Mais bon, cela ne suffit pas au professeur pour déprimer. Il rentra dans sa chambre récupérer un parapluie noir pour pouvoir aller balader. Un petit tour en ville, afin de voir un peu du monde, et savoir où était quoi, ce qui était particulièrement interessant, étant donné que cela faisait un mois qu'il était à Nagoya, et qu'il ne savait toujours pas se repérer. Enfin ... Plus ou moins.
Il y avait un petit quelque chose, enfin, "petit", que l'irlandais retrouvait facilement, c'était les bois, endroit qu'il aimait particulièrement, car, ceux-ci lui rappelaient sa terre natale, plus particulièrement la forêt près de son village où il avait passé d'inombrables heures à s'entraîner. Enfin, la forêt l'appaisait. C'est d'ailleurs pour cette dernière raison qu'il fut décidé dans son petit cerveau de ce rendre en ces lieux. Vu la météo, il n'y avait pas grand chose à faire, puis ... Un petit tour dans la forêt ne fait jamais de mal.

Comme à son habitude, la forêt était accueillante, malgré la pluie. L'on pouvait entendre quelques chants d'oiseaux, et des cris d'autres animaux.
Quelque chose, ou plutôt quelqu'un vint perturber tout cet équilibre naturel que Kanvaël aimait tant. Alors qu'il arrivait près du lac, qui, soit dit en passant était magnifique, un bruit retentit suivit de très près de pleurs. En grand héros, le boxeur se dirigea vers l'origine de ces bruits pour y découvrir avec stupéfaction, Haine, une élève, rencontrée dans ces lieux, comme quoi le destin faisait bien les choses ... Apparement, elle s'était fait mal au genoux, et cela semblait très très douloureux. Moon s'approcha donc pour voir ce qu'il en retournait, balançant au passage une petit phrase, qu'il pensait drôle, dans l'espoir de la faire sourire, et lui faire oublier un minimum la douleur.


"Et voilà ... J'te laisse seule 5 minutes, et j'te retrouve dans cet état, s'pas possible ça."

Arrivé près d'elle, il lui tapota sur la tête, comme à son habitude, en affichant son habituel sourire. Sourire qui, d'ailleurs, ne plaisait pas du tout à la demoiselle, qui avait prit l'habitude de lui pincer les joues lorsqu'il l'affichait.
L'irlandais prit alors avec délicatesse la jambe de la jeune fille pour examiner la blessure, enfin, les blessures, qui, au fond n'étaient pas si blessantes que ça, juste des écorchures.


"Bon, t'vas peut être trouver ça dégueu, mais sache que la salive possède de grandes heu .... J'sais plus l'mot dans ta langue ... "Notion" peut être ? Enfin, notion curative. S'pour ça qu'un chien aimant viendra toujours lécher une tite blessure. M'enfin, laisse faire j'm'en occupe."

L'infirmier improvisé sortit de sa poche un mouchoir dans lequel il cracha, avant de le passer avec une infinie tendresse, qui ne va pas spécialement à un boxeur, afin de lui faire le moins mal possible. Suite à cela, Kanvaël sortit un petit paquet de pansements qu'il avait toujours sur lui, afin d'en sortir deux et cacher la plaie. Il la regarda de nouveau avec un large sourire chalereux, et remarqua enfin, que ... Contrairement à ce qu'il avait vu auparavant, la demoiselle était vêtue en fille, ce qui, il faut l'avouer lui allait plutôt bien. D'ailleurs, en tant que "grand" commique, Kanvaël tenta une petite blague.

"Tu sais, tu devrais t'habiller plus souvent comme ça, ça t'vas très bien. De loin, j'aurais cru voir une fille tu sais."


A la fin de sa blague, nulle, il faut l'avouer, le boxeur se mit à rire comme un idiot.

{HRP : J'me sens honteux à côté de ton rp >.< }
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MessageSujet: Re: Journée grise et terne [Kanvaël]   Journée grise et terne [Kanvaël] Icon_minitimeJeu 18 Nov - 2:15

J'étais toujours à l'agonie, je continuais de me vider mon sang et m'imaginais déjà mourir, lorsque j'entendis des pas derrière moi,je m'apprêtais à essuyer mes yeux avec mes mains lorsque je découvris avec horreur qu'elles aussi étaient blessé, en y réfléchissant c'est vrai que je commençais à sentir des petits picotements tandis que j'observais, comme fascinée la peau meurtrie qui commençait à se détacher, avant de détourner les yeux ce n'était pas super beau à voir... Mais ce n'était pas cela qui importait là tout de suite. Non non, il fallait faire disparaître ses vilaines larmes et prier pour qu'on ne constate pas à quel point j'avais les yeux rouge. Je m'essuyais donc les yeux à l'aide de mes avant bras et attendit patiemment que la personne se décline.
Et de toute les personnes sur qui je pouvais tomber, il s'agissait encore une fois de Kan', décidément il se trouvait toujours dans les parages lorsque je me ramassais lamentablement... En effet lors de notre première rencontre, je m'étais également retrouvé par terre, dans les parages il me semble, à cause d'une pente trop raide.
Je souriais néanmoins à sa remarque, me rappelant qu'il n'était pas du tout d'ici, quelque fois il se trompait sur certains mots. C'était amusant, enfin je trouvais ça amusant mais je me gardais bien de le lui faire remarquer... De toute façon, je n'en aurais pas eu le temps puisque avant que je ne puisse dire quoi que ce soit il examina mes genoux, je le regardé, paniquée mais curieuse également, qu'allait-il bien pouvoir faire? Mais j'eus bientôt la réponse, alors qu'il m'expliquais les propriétés surprenante de notre salive, je secouais énergiquement la tête.

«Ça va piquer! Ça va faire mal! Je refuse je préfère encore me vider de mon sang ! »

Bien entendu, autant parler à un mur, sans qu'il ne me laisse d'autre choix il cracha dans le mouchoir et le posa sur mon genoux, j'avais au préalable fermé les yeux, me préparant psychologiquement à souffrir puis à crier de douleur … Sauf que je n'ai pas crié parce que ça ne faisait pas mal, enfin, pas aussi mal que ce à quoi je m'étais attendu. Je rouvris les yeux et me contenta de le regarder faire, puis lorsqu'il eu fini il me sourit, comme à son habitude remarquez, puisqu'il semblait que son sourire était vissé à son visage. Un candidat idéal pour faire des pubs pour dentifrice...
Je m'apprêtais à le remercier lorsqu'il ouvrit la bouche pour me taquiner. Je crois qu'il espérait sincèrement que ça allait me faire rire, mais, voyez vous, je suis une fille et une fille c'est extrêmement susceptible, surtout quand on parlait de son apparence. Or cet homme en face de moi trouvait chaque fois le moyen de me vexer. D'une manière ou d'une autre. Le tact, je ne pense même pas qu'il sache ce que c'est.... Enfin théoriquement oui mais il ne savait absolument pas être délicat. J'attrapais ses joues et les tirais en fronçant les sourcils:

« Parce que de près je ne ressemble pas à une fille? Qu'est-ce que je suis alors un canard? »

Je les tirais bien fort en affichant une mine boudeuse puis me relevais après les avoir relâché. Je me baissais et regardais mes genoux, ainsi que les pansements puis plissais ma robe, je regardais si je ne l'avais pas salit à part un peu de terre ça allait, je me redressais donc semblant toujours irritée et fit face au lac.
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MessageSujet: Re: Journée grise et terne [Kanvaël]   Journée grise et terne [Kanvaël] Icon_minitimeDim 21 Nov - 17:04

Haine révéla une partie de sa personnalité encore inconnue pour le boxeur jusqu'à lors. La demoiselle s'avéra être une vraie chochote. Celle-ci exclama haut et fort le fait qu'elle ne voulait pas du tout se faire soigner avec de la salive. Elle avait peur que ça pique, et que donc cela fasse mal, et surtout, elle disait préférer se vider de son sang, chose qui d'ailleurs avait fait rigoler l'infirmier de fortune. A vrai dire, il la croyait être une dure à cuire, le genre de fille qui ne craignait pas la douleur, genre ... Xena, enfin Xena ... En bien moins sexy hein. Enfin, ça, fallait peut être pas lui dire, connaissant la miss ...
Enfin, passons. D'après de ce qu'Haine avait dit, Moon avait immaginé une guerrière, qui aimait se battre, et ne reculait devant aucun coup, avec des cicatrices un peu partout sur le corps. Pensant à cela, il fixa son visage, et remarqua que ni son nez, ni ses lèvres, ni même ses arcades n'étaient déformées, et que donc, elle n'avait pas prit beaucoup de coups.

Pendant que le jeune homme appliquait le désinfectant fait main, enfin ... Fait bouche plutôt, l'étudiante ferma les yeux, sûrement de peur que cela fasse mal, cependant, elle remarqua bien vite que cela ne faisait pas mal du tout, et finit par rouvrir les yeux pour le regarder faire. Une fois finit, l'irlandais prit la parole.

"Tu vois, ça fait pas mal. Puis ... S'pas comme si j't'avais déjà fait du mal hein, puis, t'penses que j'pourrai faire du mal à toi ?"

Il lui sourit alors comme à son habitude, avant de se faire pincer les joues, comme d'hab', aussi hein. Sûrement que la demoiselle était susceptible, et n'avait pas encore été impregnée de l'humour pas drôle du professeur. D'ailleurs, cela faisait mal à chaque fois qu'il se faisait pincer les joues, mais en grand garçon, le boxeur ne montrait aucun signe de douleur, préférant sans doute sourire. Le jeune homme savait que la japonaise n'aimait pas le voir sourire tout l'temps. C'était en quelques sortes une tite vengeance personelle. Elle lui demanda alors, tout en pincant les joues à si elle ne ressemblait pas à une fille de près, mais pas plutôt à un canard.
Seulement, cette fois, elle paraissait un peu énervée, tellement qu'elle le lâcha pour aller se rapprocher du lac, affichant encore une mine qui ne plaisait guère au boxeur.

Celui s'approcha donc de la belle demoiselle pour la prendre par derrière, n'y voyez nullement une allusion perverse, dans ses bras pour la câliner comme il le faisait si souvent, avant de poser son menton, et au passage quelques dreads sur l'épaule de son amie pour lui dire quelques mots, afin de la rassurer.


"Rah, j'te taquine c'est tout, tu est très belle, ne t'en fais pas, puis ... Tu as tout les atouts d'une fille hein. M'fin, ce que j'voulais dire, c'est que, t'habiller de façon féminine t'allait très bien, s'juste que heu ... J'ai jamais été doué pour les compliments, désolé."

Au moment où il parlait des atouts féminins, son oeil, qui était à l'exterieur du champs de vision de la blessée, tomba machinalement un peu plus bas, pour joindre l'image à la parole pour son petit cerveau. C'est là qu'il remarqua quelque chose, un peu plus bas, n'ayant même pas le temps d'admirer les deux belles colines. Ce qui attira son regard fut la vue du sang, non pas sur son genoux, mais, sur ses mains. Le boxeur fit donc, avec rapidité et agilité une succession de pas-chassé pour se retrouver devant la demoiselle, afin de lui prendre avec delicatesse ses deux mains, afin de mieux les oberserver.
Après un cours examen, le dreadeux prit la parole.


"Heu ... T'as fait quoi encore là ? Tu t'es battue ? T'es tombée ? Ça par contre, j'peux pas soigner, j'ai que des petits pansement sà la con, désolé, va falloir rentrer soigner ça hein."
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MessageSujet: Re: Journée grise et terne [Kanvaël]   Journée grise et terne [Kanvaël] Icon_minitimeMer 24 Nov - 3:43

J'étais toujours face au lace et je pensais... J'imaginais très bien Kan en train de se moquer de moi parce que j'étais douillette... Mais je pense lui avoir suffisamment fait comprendre que même si je suis une chochotte, je ne suis en rien faible et sans défense. Il est vrai que j'ai pris la poudre d 'escampette tout à l'heure après avoir cogné les deux autres gars lourdingue mais c'était bien entendu pour leur propre sécurité, mais également parce que j'étais prise de remords. Non par rapport à ces deux personnes, mais par rapport à une autre personne, qui ne fera plus jamais partie de ma vie, certes, mais à qui j'avais fais une promesse. Celle d'arrêter de taper les gens, sauf en cas de légitime défense entre-autre choses, j'avais au moins réussi à faire apparaître cette close dans l'espèce de contrat moral que nous avions passé.
Pourtant je me suis sérieusement posé la question. Avais-je agis dans mon droit? Peut-on considérer que cette invitation tendancieuse puisse être perçu comme une sorte d'attaque faite à mon encontre, ou quelque chose dans le même genre qui puisse justifier le fait que je leurs ai sûrement cassé le nez? On avait pas parlé de ce genre de chose avec mon ami, notamment si j'avais le droit de taper quand même ou pas, non, parce que jamais je n'aurais crû que ce genre de chose puisse m'arriver à moi, le garçon manqué de Tokyo, celle que l'on craignait, celle qui était considérée comme une rebelle, celle qui dirigeait plus d'une centaine de petite frappe ou de jeunes marginaux qui ne savaient pas très bien où était leur place et qui ne savaient s'exprimer que par la violence. Qui aurait pu un jour imaginer que ce genre de chose puisse m'arriver? Non personne ne l'aurait pu.
Mais ici les règles du jeu avaient changé. Je n'étais plus qu'une fille albinos ordinaire, fragile, sans défense. Une proie facile pour les prédateurs de cette ville. En théorie. Mais on a beau être animé de toutes les meilleurs intentions du monde et de la plus grande volonté qui soit, on ne pouvait changer nos anciennes habitudes. Parce qu'elles étaient tenaces. Une tigresse déguisée en gazelle reste une tigresse.
Je venais donc de me rendre compte des véritables closes du contrat. Non il ne s'agissait pas uniquement de me ranger. J'avais promis de me transformer intégralement en pauvre machin apeurée. Comme disait mon père: « Ne signe rien sans avoir montré le contrat à tes avocats ma fille »... Il est déjà trop tard pour appeler mes avocats Père...

Je soupirais pour diverse raisons, là, planté devant le lac, ayant oublié où j'étais, avec qui même, lorsque la présence du professeur venu d'Irlande me revint en mémoire subitement lorsque celui-ci m'enlaça. Un geste devenu rapidement familier, on s'habitue facilement aux choses surtout aux bonnes choses. Cependant lorsqu'il faisait cela je devais m'attendre à ce qu'il me présente des excuses, enfin quelque chose qui y ressemblait. Après tout je savais qu'il n'était pas méchant, juste très maladroit.
Je relevais la tête pour essayer de croiser ses yeux, mais tout ce que je pouvais voir c'était son menton, tandis qu'il me parlait, je tendais le cou pour pouvoir essayer de voir ses lèvres bouger, comme pour être certaine que les paroles que j'entendais venait bel et bien de lui, je souriais, tout en reportant mon attention sur l'horizon, il trouvait que j'étais belle, mieux il n'avait pas critiqué ses choses un peu petits qu'étaient mes seins, choses que la plupart des hommes que j'avais rencontré n'avaient pas pu s'empêcher de critiquer. Ces deux choses qui me complexaient devenaient tout à coup moins... moins critiquable?Moins petits. Ils n'étaient pas si petit que ça, mes yeux se fixèrent sur ceux-ci alors que j'étais en train de m'en faire la réflexion. Lorsque Kan changea de sujet. Je grimaçait puis lui répondit gênée:

« Mes mains? Ah oui, ça … Je me suis pas faite ça lorsque je me suis battue... Enfin je ne me suis pas vraiment battue! On peut pas considérer ça comme une bagarre... D'ailleurs c'était moi la victime, ils n'avaient qu'à pas se montrer insistants et je ne leurs aurais pas cassé le nez!... Ah zut... Je divague … Ce n'était pas vraiment la question...Pour te répondre je me suis faite ça juste quand je suis tombée je me les suis égratigné aussi... »


Je fronçais les sourcils:

« Rentrer? Mais non pas besoin ça ne saigne même pas regarde! Attends...»


Je me détachais de son étreinte et allais vers le lac, je décidais d'aller sur le petit ponton pour immerger mes mains dans l'eau complétement, m'agenouillant et me penchant en avant puis les ressortie. Je me relevais et marcha vers lui en agitant les mains:
« On voit plus rien! Ça picote juste! »

Je posais mes mains trempées sur ses joues pour les tapoter affectueusement:

« Enfin, merci de ta sollicitude!! »
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MessageSujet: Re: Journée grise et terne [Kanvaël]   Journée grise et terne [Kanvaël] Icon_minitimeDim 28 Nov - 18:01

Lorsque le professeur demanda, sur le ton de la rigolade, à son amie si elle s'était battue, celle-ci eut une réaction des plus étranges, disant en premier lieu qu'elle ne s'était pas fait ça en se battant, puis, enchaînant sur le fait qu'elle ne s'était pas battue, qu'en fait on ne pouvait pas vraiment appeler ça une bagarre, que c'était elle la victime, qu'elle ne leur avait pas cassé le nez, et ce genre de choses, auxquelles Kanvaël ne comprit rien. D'ailleurs, celui-ci la regardait d'un oeil écarquillé, tentant de comprendre où elle voulait en venir. Haine finit par se ratrapper en disant qu'elle ne s'était pas fait ça en se battant, mais en tombant, au même titre que ces deux genoux. La belle demoiselle finit par se libérer de l'étreinte de l'étranger pour lui dire qu'il n'était pas nécessaire de rentrer, et que cela ne saignait pas. Elle se dirigea alors vers le lac pour y plonger ses deux mains, et revenir vers lui, agitant celle-ci, lui éclaboussant, au passage, le visage, et sa chemise blanche. L'étudiante, toute contente disait qu'on ne voyait plus rien et que ça picotait juste. Kanvaël lui sourit avec tendresse. C'est alors qu'elle vint poser ses mains humides sur ses deux joues pour les tapoter avec amour, dans un *splash splash* à chaque coup, pour le remercier de sa sollicitude. Le boxeur lui tapota les joues à son tour.

"N'est il pas normal que je m'inquiète pour toi ? Tu es ... Tête en l'air, maladroite, mais surtout, tu es ma seule amie, la seule personne qui s'est approchée de moi, autre que pour la renommée. N'est il pas normal que je veille sur toi ?"

Il lui sourit une dernière fois avant de lui tourner le dos, et faire quelques pas jusqu'à un cercle de pierre où, logiquement, un feu de camps avait été fait. Il s'assit à côté avant de sortir une cigarette, l'alumer et commencer à fumer. Malgré son passé de "star" Moon était resté quelqu'un de très simple, qui ne se prennait pas la tête, et qui aimait les choses simples en toutes circonstances. Une petite clope dans un beau paysage accompagné d'amis, était largement suffisant pour le rendre heureux. Mais, après quelques inspirations nocives, quelque chose lui vint en tête. Comment était elle arrivée dans la forêt ? Cela le perturba quelques instants avant de trouver une solution à ce problème. Non pas qu'il ait trouvé la réponse comme un grand garçon, mais plutôt que la plus simple des solutions était de poser directement la question à la concernée.

"Heu ... Dis moi au fait ... Comment t'as fait pour te réfugier dans la forête ? Alors que t'as un sens de l'orientation plutôt ... Aproximatif ? J'veux dire, tu comptais pas v'nir là en fait c'est ça ? Tu t'es paumée ?"

N'y voyez point une quelconque méchanceté ou une moquerie de sa part. Il essayait juste de savoir ce qu'il se passait. Bien entendu, c'était sans doute la moins bonne façon de demander, il n'était pas très doué pour le contact humain, la demoiselle le savait plutôt bien. C'est à se demander d'ailleurs comment elle pouvait tout le temps rester avec ce gar. Lui par contre, ne s'en rendait pas compte. Heureusement qu'Haine avait un très gros coeur.
Entre deux bouffées, l'irlandais lui adressa de nouveau la parole.


"Si t'es pas pressée, on rentre ensemble s'tu veux, histoire que j'revienne pas dans la forêt à deux heures du mat' pour t'chercher. J'comptais rester un peu là, au calme, c'est ... Zen comme coin."
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