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 Littérature. [PV]

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MessageSujet: Littérature. [PV]   Littérature. [PV] Icon_minitimeDim 4 Avr - 10:39

« If we shadows have offended,
Think but this and shall is mended,
That you have but slumbred here,
While these visions did appear.
And this weak and idle theme,
No more yielding but a dream,
Gentles, do not reprehend.
If you pardon, we will mend.
And, as I am an honest Puck…
»

Tintement ardent. Insupportable sonnerie. De celle qui vous écorche le cœur tant elle le bouscule. J’ai senti mes épaules frissonner et se crisper, ma mâchoire se serrer et mes mains agripper la couverture de l’ouvrage. Je me suis entendu souffler, assez bruyamment, d’ailleurs, d’ennui, de lassitude, d’un « pas envie » grinçant. Vous savez de quoi je parle, n’est-ce pas ? Ce sentiment qui se creuse dans vos entrailles, bouilli doucement et vous fait froncer les sourcils ou perdre le moral de désespoir : vous n’avez pas envie. Tant que ça en devient viscéral. Et pourtant vous n’avez pas le choix. Que ce soit pour un universitaire qui doit passer une épreuve mensuelle ou une femme qui doit rentrée chez elle en sachant pertinemment qu’elle sera battue. Un enfant qui refuse manger. Un vieillard qui ne veut pas mourir. Comme si cette non-envie ne vous érodait pas assez l’esprit, il fallait qu’elle s’attaque aussi aux viscères. Alors. Vomissez la ?

« If we have unearned luck
No to ‘scape the serpent’s tongue
We will make amends, ere long :
Else the Puck a liar call.
So, good night unto you all.
Give me your hands if we be friends :
And Robin shall restore amends.
»

On lève les yeux, on soupire, on médite. On ferme le bouquin sans bouger, sans même réfléchir. Finalement, on ne fait que fixer le plâtre blanc au-dessus de sa tête, sans vraiment penser à grand chose, tentant plus d’ignorer cette non-envie qui dévore l’estomac. Ou cette envie de passer la porte et affronter l’air renouvelé et chargé de printemps, si agréable contre la joue, d’ouvrir un autre livre, reposant sagement sur la table d’à côté, de se refaire un de ces cafés à l’amertume digne d’un premier prix, mais un café quand même, d’aller sympathiser et s’apercevoir qu’ils ne sont pas tous dénués d’intérêt ou détestable, ou juste de rester ici. Indéfiniment. Pendant que l’agitation presse les gens aux alentours, réveille la salle du bruit du temps qui passe. Des mots. Des gestes. Des regards. Vers moi ? Aucune idée. Qu’en ai-je à faire ? Je continue de regarder le plafond. Lui seul mérite mon attention, lui seul est assez blanc, simple et silencieux pour m’intéresser. Ainsi que ce livre qui hurle mon nom à mes côtés. L’ouvrir me demanderait… Un rien ? Même pas une fatigue dans mes gestes, plus une satisfaction à sentir le papier râper doucement sous mes doigts et mes yeux courir les pages blanchâtres. Mais ce serait mal vu, n’est-ce pas ? Ces gens qui s’agitent autour de moi, qu’en penseront-ils ? En temps normal, peu m’aurait importé, n’est-ce pas ? C’est donc ça de travailler ? Faire attention à ceux qui font attention à soi ? Je veux dire. Dans les deux sens. Positivement ou négativement. J’imagine que les deux marchent tout aussi bien l’un que l’autre. Suis-je seul, alors ?
Coup d’œil à l’horloge. Ca a sonné depuis trois minutes. Déjà. Putain de temps, ne peux-tu pas tout simplement passer inutilement ? Pourquoi les secondes doivent être toujours trop courtes… Le passé court et le futur avance. Que doit-on faire du présent ? Suspendu entre deux mondes, si bref et si fragile. N’avons-nous donc pas le temps de le savourer ? Comme quelques notes sur un piano. On a beau répéter la même mélodie sans arrêt, jamais elle ne sera identique au possible. Les habitudes sont vaines. On ne peut échapper au futur et au passé. Nos yeux ne seront que fixés sur l’un ou sur l’autre, nostalgiques ou appréhensifs. Quand pourrons-nous voir le présent ? Le coup d’œil sur l’horloge se prolonge. Je compte les secondes. Je les regarde défiler, une par une. Je ne les entends pas, mais les ressens s’écouler. Durant cinq minutes. Durant cinq minutes, mes yeux n’ont pas cillé, mon esprit ne s’est pas affaibli. L’ennui et la non-envie m’obligent à compter les secondes, juste pour occuper mon esprit. Pathétique. Et pourtant, j’espère et implore silencieusement le temps de prolonger ce pitoyable ennui auquel j’essaye tant d’échapper par le simple fait de me brûler les yeux sur la trotteuse. Et j’ai beau la fixer, je ne peux me détacher de cette idée qui se fait à chaque seconde plus claire dans mon esprit : on ne peut jamais revenir en arrière.

Tant pis.


    - Asseyez vous et sortez vos portables.

J’imagine que vers moi se lèvent des regards… divers. Oui, vous avez bien entendu, oui, j’ai dix minutes de retard et je vous… Non. Pas d’injures envers les élèves. Grand Dieu, rappelez moi de ne jamais faire un tel métier dans une autre vie. N’importe quel autre genre de métier, d’ailleurs. Marre d’être traité comme une merde, marre de ne pas pouvoir prendre les autres pour de la merde, marre de devoir faire des efforts, marre de me faire chier à apprendre aux autres ce que moi, je sais déjà. Ce savoir que j’ai mis si longtemps à ériger, je devrais leur léguer sans même avoir la certitude qu’ils écoutent? Ce cours sur lequel j’ai passé (ou étais censé passer) plusieurs heures à structurer qui va s’éroder en une heure à peine, une heure seulement dans des oreilles probablement désintéressées. Vous devez savoir ce que c’est, non, de parler dans le vide ? Quelle désagréable sentiment, n’est-ce pas ?

    - Posez les sur la table.

Je relève les yeux. Arh. C’est ça que j’ai oublié. Masquer mon ennui. De mon sac, j’ai sorti deux ou trois bouquins. Je n’ai aucunement l’intention de m’en servi, mais c’est juste au cas où un de mes chers supérieurs rappliquait. On est jamais trop sûr de rien. Puis les fiches de mes élèves qu’ils avaient eu à remplir pour pouvoir participer à mon cours. Je n’ai pas mis le mot « participer » en italique pour rien, vous vous en doutez. Je tire ma chaise et m’assoit sur le dossier, pieds sur le siège, les yeux posés sur les fiches que je tripote et analyse, le tout en prenant mon temps. Quatre fiches. Pourquoi la littérature décourage-t-elle tant de monde de nos jours ? A méditer. Lorsque j’aurais le temps.

    - Appelez moi Vane, Monsieur ou Maitre, peu m’importe tant que ça ne vire pas à l’obscène ou au foutage de gueule, compris ? Si vous avez des commentaires disons… désagréables à mon sujet, merci de les faire entre potes, dans mon dos. … Des questions avant de commencer le cours ?

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Uriko Koyama

Uriko Koyama


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MessageSujet: Re: Littérature. [PV]   Littérature. [PV] Icon_minitimeVen 14 Mai - 2:11

[Désolé du retard d'un mois, j'avais un peu oublié ce Rp ^^', Mieux vaut tard que jamais, et ne laissons pas un joli post perdu en vain >:3 ]

Driiiiiiiing Driiiiiiiing ! Le reveil sonne, c'est le matin, il est exactement 6 h 47 du matin ! Uriko tend la main et eteint son reveil... Puis leve le haut de son corps.... Brrr... Il a toujours froid le matin, c'est en effet le problème, la nuit, la temperature du corps diminue lorsque l'on s'endort, et avant d'etre bien reveillé il faut que le corps soit réchauffé... Uriko s'étire un peu et attend... Attend... Attend... Hein ? Il est en retard... Il est quelle heure ? 6 h 48.... Aaaah ! Nan ! Il y a eu un accident ? Que s'est il passé ?! Uriko envisage le pire, se pourrait il que... (Bon il raconte quoi là ?)

"Uriko ! Désolé du retard, Ouaf m'a trainé devant sa gamelle ! Mais j'ai fait ton chocolat chaud !"
"Nii chaaaan ! ♥ Haluuut ! ♪"

Et oui, tous les matins de jours d'école, le grand frère bienveillant de notre petit protagoniste débarquait exactement a l'heure du reveil du pitit Uriko afin de lui donner son petit déjeuner au lit, bien au chaud et lui permettre de réchauffer son corps (Brother complex, quand tu nous tiens). Et quand on dit heure pile, c'est pile, 6 h 47 exactement... pourquoi 47 ? Et bien, d'apres Uriko, cela lui permet de se reveiller apres les 45 mais avant 50 pour éviter le retard... Ouais, enfin bon, chaucun font comme ils veulent... Bon, apres le chocolat chaud et le calin matinal, c'est l'heure de la douche, une douche bien chaude pour reveiller et sentir la fleur tropicale des le matin en soupirant des "ouiii ! ♥" sous la douche parce qu'Uriko utilise du shampoing Herbal essence, et qu'il faut faire comme la pub sinon c'est pas drole (Ha ha... >.> ). Puis une fois la douche et le brossage de dent terminé on peut aller en cours... Ah ! Mais faut dire au revoir aux Tontons !
Uriko va donc ouvrir leur chambre doucement... doucement... Faudrait pas les déranger...

"AU REVOIR TONTON KIT ET ONCLE NEVAAARH !!!"

Puis comme on est pressé on ferme bien vite en claquant la porte. Bah oui, faut leur crier l'au revoir, parce que sinon, comme ils dorment, ils peuvent pas entendre Uriko qui leur dit au revoir... C'est triste... (C'est idiot...) M'enfin, il leurs sert de reveil de toute manière donc ils ne devraient logiquement rien lui reprocher. Dernier petit calin a Ryuu nii chan et Ouaf et on part en cours avec nos fidèles rollers ! Bon, qu'ils se souviennent, il a.... Littératuuure ! Un cours avait été mis en place sur la base du volontariat et comme Ryuu nii est prof de philo, et bien il lui avait conseillé d y faire un tour vu que c'était "relativement interessant" d'apres lui, quant au petit, lui, il ne sait pas, tout ce qu'il sait c'est qu'il peut se faire tout plein d'ami et rencontrer un autre professeur comme tonton, oncle et grand frere. Ah, on est arrivé devant le lycée, on enlève les rollers et boum boum on cours, on saute, on rampe (on danse) et on ouvre la porte !

"Juliette ! Quelle est cette lumière qui jaillit a la fenetre !"
"....."

Hum... Se serait on tromper de salle ? Ah oui... Logiquement, a cause de l'aménagement du cours de littérature dans son emploie du temps, les salles ont étés réaffecter pour les divers cours... Du coup, Uriko avait fait comme si il avait des cours normaux en allant dans les salles habituelles.... Mais nan, il a Litté... Et apparemment ici se déroulait le cours de théatre... Bon, Eclipsons nous... Ah mais avant...

"Faut faire attention monsieur Roméo, a la fin, si vous réfléchissez pas bien vous allez touuuuus mouru !"

Puis on ferme la porte et on s'en va, il faut bien leur dire, sinon ils vont encore mourir... Et avoir des gens qui meurent sur scène c'est pas drole... (Oui bon, c'est Uriko, faut pas chercher...) et doooonc.... On arrive en cours... Legerement en retard.

"Pardoooon ! Uriko présent bien qu'un petit peu en retard !"

Mais vu que l'on n'avait pas raté grand chose et qu'ils n'étaient pas nombreux dans la salle... Cela prouve qu'il n'était pas en retard... Celui ci s'installe sur une table tout content, et déballe ses affaires, un cahier et sa trousse bien remplie et avant que celui ci ne puisse poser son sac que le professeur les interpella... Sortir les portables et puis les poser sur la table... Portables ? Tous ? (Ca sent l'ennui ca...) bon... Bien... Executons nous, Uriko ouvre bien grand son sac lapin magique et déballe ses portables...

"Alors euh... Téléphone portable, plus le second téléphone portable d'urgence, mon ordinateur portable, ma console de jeu portable, mon aspirateur portable, ma ptite lampe portable, ma batterie portable, ma caméra portable, mon appareil photo portable, mon... Euuuh... M'sieeuuur ! Est ce que le gouter de poche c'est considerer comme "portable", parce que dans la pub ils disent, a emporter partout dans sa poche, donc ca a une fonction portable nan ?"

Rires dans la classe, et oui, Uriko met de nouveau l'ambiance dans la classe...Toujours faire attention aux mots que l'on peut prononcer, car la naiveté affolante de ce gamin font qu'il prend tout au premier sens des termes employés... Bon... Sa table était un peu encombré... Mais bon... (On se demande vraiment ou est ce qu'il a la place de les mettres dans son sac...). Entre temps, le professeur s'était présenté, m'sieur Vane... Oh, il a demandé des questions si y en avait. Uriko lève bien haut la main en l'agitant de manière excessive...

"Gniaaah... Gniaah... Gnioon... Moiii ! Moiii.... ><"

Oui, c'est ca Uriko, lève haut la main, trop haut la main, mais ne t'envole pas hein ? Mais tu la vaincras la crampe du bras ne t'inquiete pas, nous te faisons tous confiance... Bref, sérieusement, celui ci bien que le bras a moitié endoloris par les mouvements bizarre que le jeune garcon avait fait, posa finalement sa question. (Et quel question !)

"Et, et si on a des choses agréables a vous dire m'sieur, on le fait aussi dérriere votre dos ?"

Demanda t-il avec son air et sa voix tout mimi... Oooh comme il est chouuu.... Il le fait expres ? Nan ? Ah mince... Bon, Uriko ouvrit son cahier, tout souriant en attendant une éventuel réponse du professeur et attendre les instructions ou le cours afin de prendre des notes, c'est que a l'écrit, notre jeune garcon est vraiment doué... Dommage qu'a l'oral... Mais bon... Au moins, la classe, elle, s'amuse... Bien que peu... Trooop peu... Ah ? On était que 4 ? (Pnj/Autres joueurs, mais bon, vu que personne n'a répondu... x3 ).
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