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 Welcome to the unreality [Pv : Yokiro]

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MessageSujet: Welcome to the unreality [Pv : Yokiro]   Welcome to the unreality [Pv : Yokiro] Icon_minitimeMer 26 Aoû - 17:36

La balade sans fin : c'est ainsi que l'on pourrait nommé le court passage de sa vie, ce long moment à déambuler dans les corridors. En fait, Azami y marchait depuis déjà une bonne demie-heure, tourna au hasard des itinéraires que les corridors proposaient. Toujours elle suivait un couloir et quelques mètres plus loin, rien que quelques minutes après, elle se retrouvait devant deux ou trois autres couloirs. Sans même s'arrêter, sans réfléchir, elle prenait l'une de ces nouvelles possibilités, arrivant plus loin à un "noeud" de couloirs. Il faut dire que les couloirs se ressemblaient tous - mais toutefois, ils étaient bien moins luxueux que l'impressionant hall du lycée -, au point qu'elle était déjà passé plusieurs fois devant la bibliothèque, les douches et les bains, les chambres aussi ! A deux reprises l'artiste dépressive passa devant son ancienne chambre, celle qui lui était attribué, et qui plus tard le lui a été retirée. Mais curieusement, Azami s'était plantée devant celle-ci, regardant avec insistance le numéro inscrit sur la porte, presque hypnotisée par celui-ci. La première fois, elle avait posée sa main sur la poignée mais ne se décida pas à ouvrir la porte. Elle ne savait même pas si la porte était verrouillée ou non mais il était de toute façon plus logique de penser qu'elle avait été verrouillée sauf si une élève (- ou un, cela va de soi.) était à l'intérieur.

Maintenant, la lycéenne ne savait où elle se trouvait - ou du moins Azami pouvait écarter l'endroit où elle se trouvait -. Elle continua donc sa promenade dans les corridors qui s'assombrissaient au fur et à mesure que les ténèbres de la nuit montaient en chef en ce début de soirée. L'adolescente était aussi passé devant le dortoirs des lycéens sans trop s'y attarder pour la simple raison qu'il n'y avait aucun intérêt à s'y trouver si l'on était une fille. - D'ailleurs elle fût surprise de voir à quel point un adolescent ou toute une bande pouvait hurler, rire, se jeter des canettes, pendant des heures sans reprendre sa respiration - A l'occasion elle repassa encore devant sa porte mais sans s'arrêter cette fois.

Ombre parmi les ombres, une jeune fille se baladait dans le gigantesque édifice que représentait ce lycée. Finalement, ce lieu et les personnes qui s'y trouvaient étaient bien différente des personnes qui l'avait cotoyé ces deux dernières années, entre les psychologues et les psychiatres. Mais il n'y avait pas qu'eux. Il y avait ceux qui lui donnaient toute leur compassion, la soutenaient comme si elle avait besoin de cette pitié envahissante. Mais qu'apporte la pitié ? Rien, strictement rien ! Lorsque l'on se hait, qu'on est dévoré par la culpabilité qui ne peut vous quitter, la pitié ne peut vous guérir. C'est juste de l'égoïsme humain de se sentir rassurer en compatissant pour une personne souffrante. Quand vous le faite, vous vous dites que ça va aider la malheureuse personne mais en fait, vous ne faites que vous sentir soulager de ne pas paraître trop inhumaine. Mais qu'est-ce que l'on peut y faire ?

Ici, c'était différent. On ne s'apitoyait pas sur le malheureux passé d'Azami. Tantôt, une jeune lycéenne la bouscula sans s'excuser. Puis une autre rasée les murs en hochant sa tête en voyant Azami, un salut ? Mais jamais il n'y avait eu de la pitié pour elle. C'était enfin une délivrance de voir qu'il n'y avait personne pour réagir comme l'avait fait la famille et l'entourage de la dépressive. Elle avançait le regard droit, toujours avec cette attitude un peu hautaine qui se lisait dans sa démarche et son air presque abscent pourtant alerte. Elle tourna directement à droite après les escaliers. L'endroit était somptueux, elle avait beau le connaître (- après son second passage) , Elle n'était toujours pas habituée à son luxe pour autant. Des boiseries anciennes, des lustres étincelants... Tout ce faste apparant, c'était même presque un peu trop pour elle. Les propriétaires avaient de l'argent et ils ne s'en cachaient pas... Elle repensa à la jeune fille qui rasée les murs (- par habitude, timidité ?) qu'elle venait de croiser. Peut-être avait-elle un pass, ou quelque chose comme ça, qui lui permettait d'accéder aux chambres. Elle la voyait déjà revenir, armée, peut être : katanas en main, la provoquant. Elle sourit à cette idée. Saurait-elle seulement s'en servir ? Sa silhouette, si frêle, ainsi que sa cécité ne laissaient rien imaginer de tel, mais elle était bien placée pour savoir qu'on était jamais au bout de ses surprises par ici, et elle ne doutait pas des ressources dont elle pouvait disposer... Si les élèves pouvaient paraître un peu étrange, ce n'était rien en comparaison des professeurs et autre personnel du manoir, qui semblait tous couver ensemble quelque chose. La vision du monde d'Azami peut parraitre étrange, déplacé. Toutefois, pour elle, les bizarres sont partout.

Bref, elle chassa ses pensées de son esprit, en essayant de penser à la suite des choses. Manger un bout, puis remonter et probablement terminer son dessin en cours. Elle allait atteindre la porte du réfectoire, quand une petite silhouette pas loin de là attira son attention. D'abord incroyablement bruyante et gesticulante pendant un certain temps, la fille prit bientôt un air boudeur et renfrogné. Par pure curiosité, elle s'arrêta et regarda cette personne... trop envahissante. Elle leva les yeux un instant, l'effleura du regard une seconde, puis le détourna à nouveau. Pas besoin d'attirer son attention, elle ne voulait pas s'encombrer d'une plaie pareille. Et d'ailleurs, elle non plus n'avait pas l'air d'humeur à être dérangée.Azami ne fit guère attention aux petits mondes regroupés, et encore là, elle se faisait bousculer. Sans excuses, encore une fois. Mais elle n'en avait cure.


[Hrp : Mes excuses, post baclé --']
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MessageSujet: Re: Welcome to the unreality [Pv : Yokiro]   Welcome to the unreality [Pv : Yokiro] Icon_minitimeJeu 27 Aoû - 6:19

Yokiro aimait les couloirs de l'école vu qu'on pouvait facilement se perdre. Tu pouvais avancer de dix pas et te retrouver en face de deux autres chemins pour deux autres couloirs c'était amusant. Comme sa si tu te perdais, tu pouvais avoir un peu d'excitation pour une aventure afin de te retrouver. Par contre ce n'était pas assez grand pour vraiment être perdu, tu pouvais prendre un couloir, passer devant la bibliothèque et y repasser deux ou trois fois après vu que tous les murs de l'école étaient peinturés avec le même blanc de couleur neige. En gros si tu voulais aller à ta classe, il fallait que tu regardes les numéros des portes, car sinon tu ne pourrais rien savoir de l'endroit où tu dois te diriger. Cela faisait à peu près deux semaines que Yokiro était arrivé à ce lycée, mais il trouvait encore le moyen de se perdre dans ces couloirs identiques. Il avait déjà passer quatorze fois devant la bibliothèque, trois fois devant le hall et deux fois devant les toilettes. Il avait même réussit à arriver quatre fois devant une porte pour le concierge et devait retourner sur ses pas. Il montait et descendait les escaliers à sans trouver l'endroit qu'il cherchait de puis environ vingt minutes.*C'Est où le réfectoire? J'ai faim moi!* Son ventre faisait des siennes et il n'avait aucune idée de comment trouver cet endroit.

Il continuait d'avancer en prennant un paquet de couloirs, mais sa ne donnait à rien, le réfectoire était introuvable. Il continua regardant l'heure et se pressant un peu plus.*Je ferais mieux de me dépêcher sinon je vais manquer le dînner.* De plus l'obscurité s'y mettait en se rajoutant au couloir qui lui montraient le noir du début de la nuit. Il se décida de se dépêcher à retrouver la cafétéria avant qu'il ne soit trop tard. En plus de tout cette perdulation, Il entendait les cris et les rires forts des autres. Mais vraiment, il ne savait donc pas se tairent à la fin. Continuant sa promenade dans les couloirs, il regardait les autres tapant des cannettes et les frappant pour qu'elles revolent un peu partout comme un match de canettes entre eux, rien de plus amusant.

Il tournait de droite à gauche puis de gauche à droite sans trouver le moindre écriteau lui montrant la salle à manger. Tout ce qu'il voyait était des pièces des couloirs et toutes sortes d'objets rares. Ces riches propriétaires pouvait bien décorer vu qu'ils devaient avoir une quantité énorme d'argent, mais il étaient incapable de mettre une simple affiche lui montrant le réfectoire. Ils sont pas trop fort côté accueil disons. Il continuait, descendant les marches du hall d'entrée en se disant finalement qu'un réfectoire ne peut être au deuxième étage. Puis il progressait de plus en plus en ayant la bonne idée de suivre le peu de monde dans ces couloirs si obscures. Après avoir traversé un petit regroupement de couloirs, il arriva finalement au réfectoire. L'odeur était délicieuse rien qu'en traversant ses narines. Aussi tôt dit, il prît un pas extrêmement rapide. Il n'avait qu'un mot en tête "manger".

Il coura à une vitesse folle pour passer par la porte d'accueil, mais il frappa une personne de plein fouet. Il eu juste le tend de tendre son bras pour soutenir son dos et se retenir avec son autre main. Il finit par s'arrêter, regardant son visage envahit par une colère, puit il prît la peine de regarder comment il avait réussi à s'arrêter. Sa main était appuyé sur le sein gauche de cette lycéenne. À peine avait-il le temps de dire "Ce n'est pas ce que tu penses" que "Bang" le coup partis tout seul et Yokiro fût projeté dans le mur avec brutalité. Il se releva de peine et misère la regardant:

-Je voudrais bien m'excuser, mais dans situation comme tel cela ne m'est d'aucune utilité.

Puis il repartis l'air déprimé par ce maudit réflexe qui l'avait encore mis dans une mauvaise situation. La regardant une dernière fois puis disparaissant derrière la porte du réfectoire.
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MessageSujet: Re: Welcome to the unreality [Pv : Yokiro]   Welcome to the unreality [Pv : Yokiro] Icon_minitimeSam 29 Aoû - 23:12

Ennui. Mortel ennui. Voilà les deux (ou trois) mots qui résumaient malheureusement trop bien la situation de la jeune dépressive. De temps en temps, elle avait des espèces d'images qui venaient butter dans son esprit. Il s'était subitement cogné contre elle et la regardait avec une intensité qui aurait pu être dérangeante. Azami n’en fit rien, elle se contenta de soutenir ce regard inquiet et curieux, il réussit même à parraitre cool et détachée. Elle était toujours curieuse de la réaction de ses jouets préférés, l’espèce humaine. Elle finit par remarquer la main baladeuse du garçon sur sa poitrine, chose qu’elle n’avait pas noté de prime abord, trop aveuglée par sa très récente montée de colère qu’elle n’avait pas manifestée. Elle était d’une neutralité affligeante. Son regard ne pouvait être réveillé par une partielle nudité même si l’être pouvait être particulièrement enviable. Un garçon resterait un garçon. Faible et futile.

La jeune chose qui lui agripper encore sa poitrine où il semblait être à son aise quelques instants plus tôt fit enfin connaître sa voix. Une voix d’une sonorité tout à fait agréable et de ce fait plus qu’insupportable. Pas de présentation. Pas d’excuse à cette violation d’intimité ni même une explication sur cette fabuleuse apparition. Il fit entendre un écho d'un semblant d'excuses..., à l’évidence cela l’avait troublé. Pensait-elle qu’il parlait de sa personne ? Evidemment que non, elle ne se souciait guère de cet individu sinon pour le faire souffrir quoi que la conjecture actuelle prenait un tournant d’une saveur différente. Elle entendait par « bonnes choses » ce plaisir charnel que prenait le genre humain pour assouvir une soif personnelle de pouvoir. Pur égoïsme. Ce mécanisme qui voulait que deux corps inconnus s’emboîtent par pures pulsions animales… Elle sentit un frisson tout le long de son dos remontant jusque dans sa nuque, cet homme lui rappelait vraiment de très mauvais souvenirs. Elle fut ramenée à la réalité par les tâtonnements de son interlocuteur. Il cherchait quelque chose... ? Elle sentit en elle une envie de meurtre. En plus de la peloter, il semblait ravie à sa manière. La discrète dépressive n'aurait jamais - Ô grand jamais - lever sa main sur quelqu'un. Mais parfois - comme cette fois-ci - elle ne resista pas. Azami gifla fortement le jeune homme. Sa joue prit une couleur rouge vif - En remarquant la joue écarlate, Azami eut l'air satisfaite. Suite à cela, le jeune garçon se confondit en phrase inaudible - surement parce qu'Azami ne lui prêta plus aucune attention. Puis il tourna les talons...


- Abuser, désabuser ... peut-être voulez-vous simplement en profiter.


La voix qui s'éleva et qui lança un écho au corridor, avait des accents asiatique et les « r » étaient sensiblement roulés, suggérant un exotisme un tantinet antithétique. Profondes et graves, ses intonations étaient de ceux qui faisaient d'excellents orateurs en général ; il s'agissait d'une voix suave, affirmée, et immanquablement audacieuse et cynique... Elle laissa la question en suspens, continuant d’observer la personne qui lui tournait le dos. Il fit un mouvement vers le refectoire. Elle balada son regard sur cette chevelure abondante. C’était vraiment singulier. Cela provoqua chez la fille un sourire ironique.

Le petit spectacle qu'offrait l'autre énergumène en parlant fort et brassant l'air de ses bras, faisait rire l'assemblée. Plus les gens riaient, plus d'autres arrivaient. L'endroits fût très vite fréquentés par la populace. Ce n'était pas les personnes les plus distingués qui déambulaient pour y chercher détente et fou rire, certes, mais c'était le plus sur moyen de voler sans se faire prendre. Trop de monde, trop pressé. L'attention n'était pas à la bourse mais, à ne pas se faire piétiner. Après tout, c'était de leur faute, quand on ne voulait pas perdre ses affaires, il ne fallait pas les laisser traîner n'importe où. C'était une chose bien connu. Les quelques personnes venus jusqu'ici pour voler ne faisait qu'accélérer le processus inévitable de la perte. Au moins, ça ne l'était pas pour tout le monde et son estomac ne s'en portait que mieux.
Se faufilant avec souplesse entre les badauds, laissant ses mains baladeuses découvrir de nouveaux trésors. Elle avançait. C'était tellement facile. Se mettre derrière une personne, se laissait aller au mouvement de la foule. Attendre un remous, faire semblant de trébucher et laisser les mains s'emmêler dans les étoffes tandis que des doigts expérimentés se refermaient sur la proie sans défense. On s'excuse et on sourit. Très important le sourire. Puis on se volatilise dans la foule. La personne se redresse, sourire bête au visage, simple réponse stupide à celui reçu. Elle s'époussettent, et remarque qu'il manque quelque chose. Tout aussi niaisement, elle regarde par terre. Mais il est déjà trop tard. La foule a tout engloutis sur son passage. Puis, la victime hausse les épaules, déçu, mais ne se doutant pas que c'est le visage d'ange au sourire si charmant qui ait pût faire tel miracle de disparition. [Hrp : Azami pense presque comme une pro- du cambriolage. xD]

La foule.

Elle était sa meilleure alliée. Sa petite taille la cachait aux yeux de tous. La demoiselle s'y mouvait avec aisance. Tous était dans le bassin, pencher le buste d'un côté ou de l'autre, faire un écart, tout en délicatesse. C'était comme danser, elle dansait, jouait et virevoltait avec la foule. La demoiselle se faufila près de l'unique porte menant au réfectoire. Enfin de l'air. Entourée de tant de personne, elle avait toujours cette impression désagréable d'enfermement, d'être compressée. Ce n'était pas si faux que ça. Vu son gabarit des plus développé, ce n'était pas avec sa carrure qu'elle pouvait encaisser les mouvements subite de la foule sans rien ressentir. Entassé les uns sur les autres, se dirigeant au même endroit. Dans un brouhaha innommable, se croyant indépendant mais, si un paniquait, le reste suivrait. C'était toujours ainsi. Les hommes étaient fait pour suivre, pas pour mener. Sauf pour ceux qui sortaient du lot. Ceux qui profitaient. Laissant sa tête tomber en arrière, Azami prit une grande inspiration, fermant les yeux. Profitant de cette vague d'accalmie dans cette rude journée. Puis elle s'accroupit, les doigts caressant distraitement le carrelage froid. Elle laissa ses yeux vagabonder d'un individu à un autre, elle remarqua enfin le "pervers de tout à l'heure". Etait-il à la recherche d'une autre proie - ? D'un mouvement souple, elle se leva et s'écarta légèrement. Faisant comprendre d'un signe de main à l'homme qu'elle l'interpellait. Il ne semblait pas l'avoir vu... Passait-elle à ce point inaperçu ?!


- Hey !
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