Tsukasa était sur le toit depuis un petit moment et il avait décidé d'en faire le tour afin de voir quelles opportunités il offrait. La vue était tout simplement belle mais les yeux de Tsukasa ne semblait émus, émerveillés par tant de resplendissance, tant de sublime. Il semblait un peu triste, blasé. Lorsqu'il revint à sa place de départ, il y trouva une jeune femme dos à lui. Il l'observa un moment comme si il était pris entre deux choix, partir ou rester ici malgré la présence de la demoiselle. C'était souvent ce que Tsukasa faisait et c'était surement ce qu'il faisait le mieux : fuir. Il fuyait tout ce monde qui l'agressait continuellement, il fuyait les filles qui tombaient a ses pieds, il fuyait les garçons qui se pavanaient devant lui comme un paon fait la roue. Il fuyait tout cela, il fuyait les sourires qui ne voulaient plus dire grand chose pour lui, il fuyait tout ce bonheur qui émanait des autres et qu'il n'était pas capable d'assumer. Il fuyait même les mots, destructeurs, annonceurs de mauvaises nouvelles, briseurs de rêves...
Alors que Tsukasa réfléchissait à tout cela, la jeune femme prononça surement pour elle même une phrase. Une question un peu existentielle. Sa voix suivait la caresse que le vent offrait ce jour-ci. caresse qui d'ailleurs agitait les cheveux de la fille comme ceux de Tsukasa. Le garçon répondit alors d'une voix mélancolique presque triste:
Une salle d'attente...
Il avait donné une autre option de ce que pouvait être la vie sinon du temps. Tsukasa savait qu'on ne s'adressait pas à lui mais devant tant de questions, il n'avait put se retenir de proposer son avis triste toujours. Le brun avait une main dans sa poche de pantalon, il portait une chemise noire ainsi qu'un gilet de même couleur. Le vent agita ses cheveux qui volèrent lentement autour de son visage pâle. Il avança alors d'un pas se rapprochant un peu plus du bord. Ses yeux s'étaient détachés de la jeune femme pour se portés sur le ciel. On aurait dit qu'il y cherchait quelque chose, quelqu'un. Et a cette pensée, dans cette recherche, son regard s'assombrit, s'attrista. Comme si un regret s'y formait...