Malaise (Pv mais qui d'autre veut venir ?)

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Il était arrivé en taxi, tout simplement, descendu du train il avait appelé de manière simple ces voitures au chauffeur plus ou moins sociable. Il avait de l'argent sur lui, pas mal d'argent, son père , comme pour laver ses regrets de laisser ainsi son bien aimé fils dans la vie – et sans soutien - dans un lieu inconnu, C'est la renommé de l'établissement qui l'avait amené à choisir ce lycée. Le jeune homme soupira , en regardant par la fenêtre le paysage qui lui semblait bien monocorde, tel l'image clicher que cette scène représentait, ses yeux étaient perdus dans le vague, il pensait, son visage encore trop féminin ne dévoilant qu'une vague mélancolie. Il se délia un peu , son regard azur regardant avec une curiosité enfantine, teinté de méfiance, le conducteur, Celui ci remarqua le manège du jeune homme, et eut un sourire amusé , puis finalement il s'exclama avec un air chaleureux :

« Et bien, suis je si beau ? »

Raphaël sursauta , et son regard devenant insolent, une moue chagrinée sur le visage, il replia ses jambes contre lui, et répondit finalement, lentement, sa voix masculine respirant le renfermement :

« Et bien, non. Pourquoi votre moustache est si longue ? »

S'en suivit une discussion étrange, les réponses enthousiastes et attendries de l'un, tandis que l'autre une moue supérieure sur le visage répondait avec neutralité , un demi sourire collé aux lèvres purpurines. Le trajet fut donc plutôt court, l'arrivée au lycée un calvaire, sa nouvelle vie commençait maintenant, il avait du mal à réaliser, Avant de sortir de la voiture, le garçon ouvrit le cahier où toutes les esquisses de lui faîtes pas Monsieur Jacob étaient classées, Une ombre plana sur son visage , tandis qu'il se redressait, le masque parfaitement assuré reprenant brièvement le dessus.

Raphaël sortit du véhicule, s'étira avec maladresse et nonchalance, l'équilibre précaire, et se dirigea vers le coffre en même temps que le vieux bonhomme avec sa casquette en feutrine noire, Un sourire complice fut échangée, aucune question n'avait fusée sur la vie de chacun, et c'est ce qu'avait apprécié beaucoup notre nouvel élève, ce moment agréable sans indiscrétion. Une valise de taille moyenne tomba au sol, et un gros sac de sport remplie de livres également. L'étudiant portait en bandoulière un sac en toile US vieux et troué, arrangé par les années de diverses personnalisations, Raph' sortit un casque qu'il mit sut ses oreilles, et avant de monter le volume , paya précisément le vaillant fonctionnaire et lui fit au revoir discrètement, son visage fermé. Il se retourna d'un bloc, et observa la façade , pas très sûr de lui.

Le jeune homme regarda par pure auto rassurement sa tenue , si il n'était pas un monstre. Ce qui , entre nous, était plutôt le contraire, Ses cheveux , laissés libres avec négligence, flottaient devant ses yeux, toujours aussi clairs, un anneau pendait toujours à une de ses oreilles. Son pantalon descendait bien trop sur ses hanches saillantes, une ceinture le maintenait en place, laissant largement voir la bordure d'un boxer crème à l'élastique noir, Le jean, était déchiré en tout sens, et la longueur dépassait la normale pour un modèle comme lui. Une chaine descendait à moitié sur ses fesses, ses chaussures étaient d'une simplicité naturelle, des converses noires. Son tee shirt le moulait légèrement, d'un noir uni. Bien trop court pour la décence, car il laissait largement voir la chute de ses reins et le creux de son bas ventre. Une chemise bordeaux toute aussi simple et d'une coupe échancrée était retroussée sur ses bras , qui arboraient une montre à l'un des poignets , et une chaine triplée sur l'autre, Il était charmant, mais sa toute finesse était clairement visible. L'air désinvolte qu'il arborait dissimulait avec fougue un malaise sensible.

La musique , un groupe inconnu au bataillon, le traversait, il tapotait sur sa valise, puis décidant de décompresser d'une telle arrivée , seul , il s'installa contre l'entrée du bâtiment, sortit une malboro, c'était devenu sa lubie depuis peu de temps, et tout en l'allumant avec beaucoup de provocation innocente, songea à ses futurs moments ici . Tant de surprises...

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Kurai posa son pinceau et recula légèrement, les yeux baisser sur son oeuvre. Elle eut un faible sourire. Elle était fière d'elle, mais franchement, dessiné, même très bien, était une bien maigre consolation par rapport à tout ce qu'elle avait perdue il y a un peu plus d'un an que ça. Avant d'être envoyé dans se lycée merdique, avant d'être internée à l'hôpital psychiatrique aussi. Elle n'était pas une meurtrière, mais les cris des personnes qu'on frappe lui manquait.
La jeune femme se leva, et ouvrit la fenêtre de sa chambre, pour que l'encre de chine sèche plus rapidement. Cette fois, c'était une collégienne. Une collégienne assise sur une branche d'arbre, tenant un nœud coulant dans les mains, les yeux dans le vagues. Kurai dessinait souvent se genre de scène morbide. Mais elle n'était pas suicidaire non plus.
Accoudée au rebord de sa fenêtre, elle aussi laissa partir son regard dans le vide. Mais elle finit par soupirer rageusement. Elle s'ennuyait ferme. Alors elle sortie de sa chambre et marcha vers l'entrée (ou pour elle la sortie) avec une démarche de tueuse. Et ses yeux verts, entourés de noir, obstinément fixés droits devant elle n'était pas là pour la rendre plus sympathique. Par contre, elle avait renoncé aux ensembles cuir ce jour-là. Des escarpins noirs, un jean taille on ne peut plus basse et bustier blanc. Ses longs cheveux roses ondulants derrière elle au rythmes de sa démarches, laissant par moments paraître son tatouage sur l'omoplate droite. Il n'avait rien pour rassuré les gens non plus.

Enfin elle arriva dans le hall, après avoir fusillé du regard une collégienne qui avait osée se mettre sur son passage. Et après lui avoir lancé une méchante pichenette dans un coin sensible du derrière du crâne. Kurai avait entendu des sanglots étouffés, mais il en fallait bien plus pour l'émouvoir.
Elle ouvrit violemment l'une des portes (qui n'était, par chance, pas celle contre laquelle Raphaël s'était adossé et poussa un rugissement bestial, qui pouvait facilement s'apparenté à un cri de tigre. Les poings serrés, le jeune femme lança un regard devenu vert sombre au ciel, l'accusant de tout ce qui lui arrivait depuis qu'elle avait quitté Okinawa.
Mais elle s’arrêta brusquement de maudire tout ce qui l’entourait en sentant une odeur familière lui chatouillé les narines. Tu fumes, je fume, et comme je n’ai pas de clope… Kurai pivota si brusquement sur elle-même que ses cheveux atteignirent presque la verticale. La nippone posa son regard vert qui s’éclaircissait petit à petit sur le jeune homme assit devans l’entrée.

_ Tu n’aurais pas une clope pour moi mon ange ?

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Raphaël réfléchissait tranquillement sur l'utilité d'être quelqu'un de bien puisque le mal existait dans chacun des pores de chacun, malgré nos efforts. Il n'avait que ça à faire, je l'admets. Mais assis là, une cigarette entre les doigts, la tête penchée légèrement sur le côté, observant le taxi qui n'était toujours pas parti, il sourit. Le monsieur le vit, et là lui fit un sourire complice, tandis que le jeune homme haussa les sourcils et baissa la tête comme ennuyé par l'attitude de cet inconnu, alors qu'il souriait largement derrière sa parure platine. Il y avait des fois dans la vie, des gens , comme ça, qui vous laissait un sentiment de chaleur , alors qu'il sont communs, simples . Qui sait ce que ce chauffeur avait vécu ? Peut être avait il été lui aussi traumatisé dans sa vie ? Son frère bien aimé était inculpé pour meurtre ? Sa mère venait de mourir d'une leucémie ? Sa fille avait le sida ? On ne savait pas, et c'est ce qu'il aimait dans l'anonymat. Ne rien savoir, sur tout, rester dans l'ignorance des choses. Oubliés les ennuis ! Oubliés les difficultés !

Mais là, moi , auteur je pars dans une dérive narrative assez significative. Raph' vit son esprit revenir en courant à la réalité, quand le fracas d'une porte à sa gauche le fit lever la tête et sursauter. Un grognement qui devait provenir d'une voix féminine mais qui était plus le fruit humain et animal d'une liaison torride. Ouh, il s'emportait le petit musicien. Comment les gens pouvaient-ils faire autant d'abrutis ? Cela n'était pas croyable. Tout de même. Il tira une longue bouffée sur le petit bâtonnet toxique. Il aimait énormément fumer, c'était un acte simple et vicieux qui le satisfaisait pleinement. Sentir la fumée en lui la recracher , le geste de la langue sur la palet qu'il s'amusait à faire, tenir entre ses doigts de différentes façons, le goût si particulier de chaque tabac. Oui un tout dont il se révélait bon utilisateur. La fille qui venait d'arriver , était jolie, et se faisait remarquer. Son expression n'était pas des plus accueillantes, il la détaillait avec neutralité, tout en fumant , et sursauta donc une nouvelle fois quand elle se tourna vers lui.

« Mon ange ?! »

Cette exclamation était sortie toute seule, et il baissa la tête tout en se forçant à réfléchir correctement. C'est qu'il était encore dans son monde le petit bout, il n'avait pas prévu de rencontrer si tôt des élèves. Cette demoiselle était une élève d'ailleurs, c'était obligatoire, donc il allait pouvoir lui demander de l'aide. Ainsi, il força sa voix à se faire claire, malgré sa douceur, et tout en restant dans la même position, son expression se fit narquoise, et il prépara son masque à entrer en action :

« Une élève sans aucun doute. Bonjour tout de même. Ouais, j'ai une clope. »

Il sortit son paquet de son sac en bandoulière, prit un bâton, et le tendit à la nouvelle arrivante. Puis il l'observa, son regard azur le parcourant comme on parcoure des yeux une nouveauté. Sa moue était légèrement boudeuse et enfantine, et il finit sa cigarette à ce moment précis. Le musicien fit la même action que peu de temps auparavant, il sortit son paquet, prit une cigarette, et l'alluma tout en s'expliquant :

« Je t'accompagne. Tu ... tu pourrais m'aider ? Suis nouveau. »

Invité

« Mon ange ?! » Kurai regarda le jeune homme comme si elle avait à faire à un arrièré mental. Ou comme elle regarait chaque saloperie de créature vivante qui peuplait cette immonde grain de poussière qu'est la Terre. Moui. Cette fille est une personne très sociable avec un sens inné de la bonté. C'est évident n'est-ce pas. La jeune femme inclina la tête sur le côté et leva un sourcil en attendant la réponse. C'est mou un lycéen... Bon Dieu que c'est mou...
« Une élève sans aucun doute. Bonjour tout de même. Ouais, j'ai une clope. »
_ Nan pas une élève un cauchemar ambulant, mon ange.
Aika avait sortie ça sans but et surtout sans aucune autre expression sur son visage qu'un ennuit profond qu'elle ne dissimala pas et qu'elle simulait encore moins. Elle attrapa la cigarette d'un geste dépourvu de toute féminité et de toute délicatesse.
_ Mer...ci...
Kurai grimaça et tira une longue bouffée de la clope comme si prononcé ce simple mot avait été un effort intense. Bon. En fait, ça l'avait été. Politesse et Kurai sont deux mots qu'il vaut mieux éviter d'essayé d'associer si l'on ne veut pas échoué de manière cuisante. La jeune femme pivota sur elle-même, sans pour autant tournée complètement le dos au jeune homme et observa les autres lycéens et collègiens. Elle les observa avec une mine mi-amusée, mi-dégoutée, tout en fumant. Jeunesse, jeunesse... Vous êtes désespérants... Hou! Sutout toi là! Bourk! C'est quoi c'est lunettes Chanel de me***...? Franchement. T'as que ça à fou*** qu'enrichir une belle bande d'ab*****? La voix du jeune homme interrompit ses pensées. Kurai se retourna vers lui, les sourcils levés. « Je t'accompagne. Tu ... tu pourrais m'aider ? Suis nouveau. » Elle ouvrit la bouche pour lui répondre d'aller se faire voir parce qu'elle n'avait pas que ça à faire (dans des termes nettements moins "polis" bien sur) mais se ravisa. Elle le regarda un moment, ce rendant compte qu'il était tout à fait potable. Elle finit par hausser les épaules.

_ Bah... Pourquoi pas... Je me fais ch*** ici tu peux pas imaginer.

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Vraiment fumer était magnifique. C'était tueur mais magnifique, il maintenant et maintiendrait toujours. Moi écrivain je me sens d'humeur à raconter ma vie à travers mon personnage car après l'écriture d'invention proustienne , pourquoi pas rpg. Raphaël observait la demoiselle qui observait les élèves une moue ennuyée, elle était assez curieuse finalement, quand on voulait y prêter attention. Elle avait une attitude très imposante dirons ? Lui qui se forçait à parler, ou alors quand il devenait bavard ne pouvait s'empêcher d'employer le sarcasme, c'était une attitude étrange. Elle répondit, sa phrase intrigua, un cauchemar ? Ah , il n'était pas d'accord.

« C'est ta définition du cauchemar alors. »

Un sourire insolent ornait ses purpurines lèvres, il semblait moqueur, et l'était peut être vraiment à ce moment présent. Pour lui le cauchemar, c'était ce qu'il avait vécu, la peur , la réalité, on était souillé, ne pas pouvoir parler, vivre dans son secret, souffrir du vice , du péché commis par un être qu'on est censé adorer. Alors qu'on se définisse soit même un cauchemar vivant, cela l'amusait, il ne connaissait pas la vie de cette nana, mais il savait très bien que personne n'était mauvais à fond, alors être un cauchemar... Non vraiment il se moquait presque,et l'éclat de ses yeux était presque insensible tellement pour lui cela était risible. En quelques sortes, ce désaccord le fit se sentir plus proche de la demoiselle, chose complètement contradictoire. Le musicien jura silencieusement, avec ça il retombait dans ses penses nostalgique, il n'en avait pas envie, ou du moins pour l'instant il devait visiter l'école avec la nouvelle venue, sinon il se perdrait.

Ce qu'elle pouvait être vulgaire, belle , mais vulgaire, lui aussi l'avait été, il l'était. Mais quand les gros mots commençaient à pointer , c'est qu'il était à l'aise avec la personne, un ami, qu'il parlait, ouvert et souriant. Là en l'occurrence ce n'était pas le cas, il se contentait son regard troublant jauger, avec le côté narquois de celui qui se cache. Il décidé finalement de se lever, et entama donc le geste, quand il fut enfin debout, il remonta son pantalon qui retomba aussi sec. Je crois que Raph' ne se rendait pas compte du charme qu'il possédait ainsi que sa beauté androgyne. Pour lui, c'était naturel, la seule chose dont il se rendait compte était sa presque maigreur. Il porta sa cigarette à la bouche , avala la fumée , et se posta à côté de la fille, il demanda alors, sa voix impassible brisant le silence :

« Tu es ? Moi, Raphaël. J'espère ne pas m'ennuyer autant que toi tu sembles le faire dans cet endroit »

Il ne voulait effectivement surtout pas s'ennuyer, cela serait la dernière chose qu'il pourrait supporter.

» Qui qui veut RP ? :3
» Premier jour... [A qui veut poster, post!^^]