Yay Bakaaaa! [ Libre ]

Il accepta l'alcool sa problème rigolant. Il venait de se rendre compte qu'il venait de se faire servir une excellente boisson. Il sourit au barman prenant l'alcool et y trempa les lèvre et ferma les yeux pour déguster la première gorgée.

Fantastique monsieur...?

Il jeta un regard partout au tour puis soudainement se senta un peu gèné. Il fixa son verre se frottant la nuque. Il prit un glaçon à l,aide de la cuillère et le croqua. Il se mordit la langue par inadvertance.

* Ouille! *

Si il ne se retenait pas il sautillerait sur place tellement il était content aujourd'hui, nouvelle ville, nouveau bar, nouveau travail et après un bout de temps, nouveaux amis. Il tendit la main vers le barman afin de la serrer. Tout en faisant sa il voyait qu'il venait presque * d'attaquer * le barman en entrant comme sa à l'improviste alors qu'il semblait ranger les affaires du bar. Il allait lui proposer quelque chose.

Je m'appelle Chase et je vous dit immédiatement que si votre alcool est toujours aussi bon, vous risquer de me voir souvent ici, après le travail.

* Je doit vraiment le demander? Bah pourquoi pas, je suis libre encore pour un bout. Et... j'ai encore soif. *

Votre nom de bar accroche l'attention, et je suis désoler de mon invasion si soudaine, vous voulez de l'aide?

Tout en disant ses derniers mot il regarda son verre puis en cala la moitié essuyant le coin de sa bouche avec une petite serviette de papier.</div>
Son regard était franc, ainsi que son sourire.

L'après-midi était bien avancé, le soleil maintenant haut dans le ciel toisait les personnes qui osaient marcher dans la rue. Sous cette chaleur presque matérielle, on écrasait, on se sentait étouffer. Tout le monde se réfugiait dans les restaurants, les bras ou un bâtiment quelconque pour profiter d'un peu de fraîcheur. Parmis les rares courageux qui affrontaient le soleil, une personne se détâchait du lot par son apparence différente. Vêtue d'une jupe jean courte, d'un haut bleu, de soulier converse(très confortable), de bijoux et accessoirs colorés et étranges, Enza marchait sans se presser. D'une main, elle jouait avec son colier noir serrait au cou sans le réaliser. Ses prunelles couleur des océans parcouraient les alentours à la recherche d'un endroit ou s'arrêter. Un porte sur sa droite attira son attention. Sans même regarder de quoi il s'agissait, l'étrangère entra dans le bar. La fraîcheur de l'endroit l'accueillit en une douce bise glacée et elle soupira d'aise. Son regard percant parcourut l'endroit, détaillant le moindre recoin. Il était évident que le barman venait d'arriver car il était justement entrain de défaire une boite tout en parlant au seul client. Celui-ci, appuyer au bar, semblait conversait gaiement avec le propriétaire.

Enza s'avança tranquillement vers les deux hommes, d'un mouvement de la tête repoussa une mèche de cheveux devant ses yeux avant de saluer:

-Bon après-midi!

Rapidement, elle fut assise au bar, près du client déjà présent et demanda au barman de sa voix melodieuse:

-J'aimerais avoir quelque chose de froid, de rafraichissant s'il vous plait. Peut importe se que c'est...

Après avoir commandé, Enza croisa ses jambes et ferma un moment les yeux en inspirant. Comme il faisait chaud. Elle s'attendait bien sûr à se que l'homme devant elle lui demande de répéter sa demande car étant étrangère, elle avait un accent différent des autres clients. Ses prunelles bleues se posèrent alors sur le jeune homme à ses côtés, le détaillèrent avant de revenir au barman. Elle murmura plus pour elle-même:

-Il fait une de ses chaleurs aujourd'hui!

(Hj: Meme chose que Chase)

Enza était perdue dans sa contemplation de l'endroit, du barman et du bar lui-même. Son regard couleur des océans vagabondait lorsque du coin de l'oeil, elle apperçu un main qui se tendait en sa direction. Enza tourna la tête vers le client qui rendut encore plus simpatique pas la tonne d'alcool qu'il venait d'ingurgiter, la saluait. Avant même que l'étrangère ait pût ouvrir la bouche pour répondre, le jeune homme devant elle commendait quelque chose pour elle. Et bien, il était amusant celui-là... Un petit sourire effleura le visage d'Enza alors qu'elle répondait au geste du denommé Chase. Un nom qui ne faisait pas du tout Japonais. Lui aussi devait être un étranger...

-Enchantée Chase, je suis Enza!

Chantonna Enza avant de regarder Chase engloutir un appéritif. Il semblait de très bonne humeur. À la mention du mot lycée, une expression interrogative se peignit sur les traits de la jeune femme alors que ses yeux se posait sur son interlocuteur:

-Vous travaillez pour le lycée?

Demanda-t'elle incertaine. Il ne pouvait pas être une élève, il paraissait beaucoup trop vieux. À moins d'avoir redoubler souvent....

La sonnette d'entrée du bar tinta. La chaleur étouffante de l'air ambiant s'engouffra un instant dans la salle, puis fut rapidement dissipée par les ventilateurs lorsque la porte se referma. D'un pas assuré, Makoto se dirigea vers le comptoir, prit place sur un haut tabouret et leva la main en direction du barman.

"S'il vous plait, une vodka orange."

En attendant sa commande, Makoto desserra sa cravate. Il détestait les costumes trop serrés, et détestait plus encore les cravates qui l'étranglaient. Enfin, il ne pouvait pas avoir l'air d'un professeur respectable s'il ne s'habillait pas convenablement...
Il retira ses lunettes pour se frotter le coin des yeux. La journée avait été longue. Premier cours, emménagement de ces derniers jours, premiers contacts. Toute la vie qu'il avait eu dans son précédent lycée était à refaire. Il ne s'en plaignait pas, à dire vrai. Son ancienne vie était fade, triste, et n'avait rien à voir avec les années passées à Paris.

Il jeta un coup d'oeil autour de lui, et reconnut immédiatement Enza, l'une de ses élèves. Elle semblait bien plus mature en dehors des cours. Ou peut-être était l'apanage de tout le monde... En grande conversation avec un homme, elle n'avait pas prêté attention à son professeur d'Histoire, qui préféra ne pas interrompre leur discussion.

Enza était entrain de faire les présentations avec le dénommé Chase lorsqu'un brise chaude vint caresser sa joue. De la chaleur? N'était-ce pas pour la fuir qu'elle était entrer dans le premier commerce qu'elle avait trouvé? La jeune femme tourna la tête vers le porte et chercha des yeux à voir si elle n'était pas mal fermé. C'est à ce moment qu'elle vit son professeur d'histoire entrer. Il semblait avoir eut une dure journée... Les prunelles couleur des océans d'Enza le suivirent jusqu'au bar ou il prit place. Oubliant un moment Chase et la curiosité qu'il avait provoqué chez l'étrangère, elle tourna la tête vers le nouvel arrivant.

-Bonjour Makoto-sensei! Vous allez bien? Dure journée?

Chantonna sa voix à l'accent québecois. Enza était de bien bonne humeur aujourd'hui et ses yeux petillaient. En attendant une réponse de son professeur, elle jeta un regard en coin pour voir si le barman arrivait avec la commende de l'homme. Il était bien silencieux celui-là depuis qu'elle était arrivé. Pourtant, grâce à la vitrine, elle avait put voir qu'il semblait en grande discution avec Chase tout à l'heure.

*Peut-être ais-je dérangé un conversation "d'homme"*

Songea Enza avec amusement.

Makoto sourit à Enza.

"Ca va. Journée habituelle pour un professeur, dirais-je."

Il ajusta ses lunettes, soulagé de pouvoir quitter le lycée pour un temps. C'était un petit mensonge. Il détestait les premières journées de cours. S'habituer à toutes ces nouvelles choses était excitant, mais il avait toujours la crainte de ne pas pouvoir retenir le nom de chacun, ou de ne pas réussir à convaincre son auditoire. C'était sans doute la chose qu'il craignait le plus. Les jeunes ne s'intéressaient guère à l'Histoire. Ah, si : l'histoire des jeux vidéos et des groupes de Visual Kei. Il se rappelait encore la fois où, innocemment, après qu'il eût cité le château de Versailles, l'une de ses élèves lui avait demandé si le groupe habitait réellement un vrai château. L'expression de son visage avait dû trahir son hébétement. Ce souvenir lui arracha un nouveau sourire, plus large que le précédent.
Il aimait son métier, malgré tout, mais il appréciait de pouvoir s'en détacher de temps à autres. Et quoi de mieux qu'une petite virée dans un bar pour oublier un moment les tracas lycéens ? Il n'aurait peut-être pas dû commander d'alcool - un verre en entraînant souvent un autre -, mais il se sentait d'humeur à boire un peu.

"Et vous, Collins-chan, comment s'est passée cette journée ? Les cours vous plaisent-ils ?"

Il appuya sa question d'un charmant sourire.

Enza fut surprise que le professeur devant elle se souvienne de son nom après rien qu'un cours. Décidément, il avait bel et bien une mémoire phénoménale car il se souvenait de chacun de ses élèves et aussi de toute la matière qu'il avait à enseigner. Lorsqu'elle vit Makoto sourire, l'étrangère ne put s'empêcher de faire de même.

-Je dois avouer que je suis encore un peu déroutée. L'école au Japon est loin de ressembler à l'école au Québec et de plus c'est une nouvelle école, une nouvelle ville, des nouvelles personnes... Je crois que avec un peu de temps, je finirai pas me sentir plus à l'aise. Pour se qui est des cours, je n'ai pas encore eut l'occasion d'assister à tous mais j'ai rencontré quelques professeurs dont vous et je dois avouer que ça me rassure de savoir que je peux poser des questions sans problème!

Dit Enza en riant. Elle arrêta pourtant de rire lorsqu'elle sentit un souffle contre son oreille suivit du murmure. C'était Chase dont le quantité d'alcool ingurgitée ne cessait d'augmenter. Il était donc infirmier au lycée! Ah ben voilà! C'est pour cela qu'il avait dit devoir se rendre au lycée. Enza se rendit compte que Chase avait mit un verre dans sa main avant de la refermer sur celui-ci. Du coin de l'oeil, elle l'observa un instant de son regard perçant avant de siroter un peu le contenu de son verre. Reposant un moment son attention sur le professeur près d'elle, Enza demanda:

-Vous semblez beaucoup connaître Emy Kido, la Poupée de Porcelaine, du moins c'est se qu'il m'a semblé durant le cour mais qu'elle était cette histoire de perdre ou gagner?

L'étrangère réalisa soudainement à quel point sa question était impolie. Enza fit une petite moue et baissa les yeux un moment et dit:

-Désolé, vous n'êtes pas obligé de me répondre...

La Poupée de Porcelaine… Makoto eut un sourire qui, pour une fois, était bien mystérieux. Son regard se perdit dans le vague tandis qu’il repensait à Emy. Froide, calculatrice, bornée et irrespectueuse…Les qualificatifs pour désigner Emy ne manquaient pas. C’était une bien étrange jeune fille. Il espérait pouvoir l’intéresser à son cours, lui prouver que l’Histoire, et les professeurs en général, n’étaient pas dénués d’intérêt.

Se rendant compte qu’il laissait Enza attendre sa réponse, il se reprit et secoua la tête.

« Non, je ne la connaissais pas avant d’arriver ici. C’est une élève… intéressante. Quant à notre pari, il portait sur ma capacité à l’intéresser à l’Histoire ou non. Je pense que j’y suis plutôt bien arrivé ! »

Il sourit à cette idée. Il se demandait bien ce que Emy avait pu penser de tout cela. Peut-être avait-elle fait exprès de perdre pour le laisser gagner le rendez-vous ? Non, sa participation avait semblé sincère.
Il regarda de nouveau Enza.

« Je suis heureux que vous vous sentiez à l’aise dans mon cours, Mlle Collins. Après tout, c’est le souhait de tout professeur. »

Il sourit, l’air toujours aussi charmeur.

Enza était un peu gênée et n'osait pas regarder le professeur à qui elle parlait. Il allait sûrement s'offusquer qu'une élève pose des questions sur sa vie et ses cours. Heureusement, le professeur sembla plutôt amusé par la question et y répondit sincèrement du moins, c'est l'impression qu'eut l'étrangère. Alors c'était ça l'histoire du parie, amusant! Un sourire éclaire le visage d'Enza qui répondit:

-Moi j'ai rencontré Emy il y a pas longtemps et je dois dire que nous nous entendons bien... Nous avons certaines choses en commun! Et pour votre cour, je dois avouer qu'il pique beaucoup ma curiosité. L'histoire européenne m'est presque inconnue donc j'apprends beaucoup.

Le regard perçant de la jeune femme remarqua le sourire charmant de Makoto-sensei et elle le lui rendit. Il était bien simpatique ce professeur! Pendant qu'il parlait, Enza avait remarqué que quelqu'un était entré dans le bar mais n'avait pas vu de qui il s'agissait. Lorsqu'elle porta attention, elle remarqua qu'elle le connaissait. L'élève reconnu le professeur Aki Toki qui était venu dans le cour d'histoire. Elle n'avait pas encore assisté à un de ses cours mais en avait beaucoup entendu parler. Chase invita le nouvel arrivant à les rejoindre et la voix à l'accent québecoix d'Enza chantonna:

-Bon après-midi Sensei! Vous allez bien?

Un sourire suivit les salutations. Chase confia son verre à Enza tandis qu'il se levait pour se diriger vers la salle de bain. Avant tout, il lui fit une petit révérance et rigola, Enza ne put s'empêcher de faire de même avant de lancer:

- Ok je surveilles ton verre!

Entendant Chase chantonner, Enza murmura de même. Elle adorait cette chanson mais sa voix, plus jolie, y mettait un accent exotique que Chase n'avait pas. Lorsque le concerné fut disparut, Enza tourna la tête vers les deux professeurs et dit:

-Il n'y a pas un de vous qui veux boire ce verre?

Elle designa le verre de Chase avec un sourire malicieux. Ses prunelles bleues brillèrents.

(Hj: Vous avez fait les paraisseux pendant mon absence )

Enza sirotait son verre en observant les personnes près d'elle. Ni Aki ni son professeur d'histoire ne semblait vouloir réagir à sa proposition. Aucun d'eux n'avaient soif? Un sourire malicieux orna les lèvres de la jeune femme lorsque Aki vida d'un trait le verre de Chase qui était disparut dans les toilettes quelques minutes plus tôt. Enza en profita pour répondre à la question du professeur:

-Je dirais que j'ai eut une journée chargée de surprise et que j'ai été surprise par cette chaleur. Je ne m'y suis pas encore habituée mais sa va...

Alors qu'elle terminait sa phrase, deux bras surgirent de chaque côté d'elle et deux mains verres se poser sur le bar devant elle. Conte son dos, Enza sentit un torse et contre son oreille un souffle qui commençait à beaucoup sentir l'alcool. C'était sûrement Chase, songea-t'elle en rigolant. Pourtant, il lui avait fait peur en surgissant ainsi et il semblait avoir vu Aki boire son verre. Pour répondre à sa question, l'étrangère à la crinière noire répondit sur le même ton malicieux que précédement:

-Qu'est-ce qui va arriver?

Tout en restant assise, Enza se retourna face à Chase et plongea son regard dans celui du jeune homme devant elle, le provoquant silencieusement mais sans se montrer agressive.

Silencieux, Makoto observait la provocation d’Enza et la réaction de l’homme qui se tenait au-dessus d’elle. La jeune fille avait de la ressource. C’en était amusant. Néanmoins, il trouvait l’homme un peu trop alcoolisé – il avait lui-même l’habitude de boire, mais il ne flirtait que rarement avec les lycéennes lorsqu’il était ivre. Quel âge pouvait bien avoir ce type ? Vingt-cinq, vingt-six ans ? Un peu trop pour une adolescente, même si Enza-chan semblait avoir la tête sur les épaules.

Sirotant son verre de vodka, il continua d’observer la scène. Fort heureusement, le professeur Toki était là lui aussi. Si les choses se passaient mal, il pourrait compter sur son aide. Makoto n’était pas spécialement épais, ni particulièrement musclé. Il était plus que certain qu’une simple gifle, bien portée, pouvait le clouer au sol très facilement.

« Voler un verre à un homme n’est pas sage », glissa-t-il à l’oreille d’Enza. « Je pense que vous allez devoir en subir les conséquences. »

Il lui adressa un clin d’œil malicieux et reprit son verre. Il avait hâte de voir la suite des évènements. Si tout se passait bien, cela pouvait être amusant.

Sagement immobile, Enza fixait de ses prunelles bleues celles de Chase. Que mijotait-il? Tout l'alcool qu'il avait ingurgité en si peu de temps devait lui donner un esprit encore plus imaginatif. Peut-être la jeune élève allait-elle s'en mordre les doigts de l'avoir provoqué... Pendant un moment, elle pensait l'avoir bouchebée avec sa question mais le jeune homme retrouva vite, trop vite, son aplomb en lui répondant. Devinettes!? Pourquoi pas. Enza refit face au bar, sirotant sa boisson avant de jeté un coup d'oeil à Makoto qui lui avait chuchoté quelques choses. La jolie demoiselle commeçait à se demander si elle avait eut une si bonne idée que ça, après tout elle ne connaissait pas encore assez bien Chase pour prévoir ses réactions... Tout en haussant les épaules en signe d'impuissance, Enza sourit au professeur. Un sourire qui disait: Je le saurai la prochaine fois qu'il ne faut pas plaisanter avec le verre d'un homme!

-Tu vas t'en commender un autre!

Lança Enza comme réponse à la devinette tout en faisant face à Chase un moment. Un éclair d'amusement zèbra son regard alors qu'intérieurement, elle se demandait bien qu'elle serait la réponse de cette étrange devinette.

-Je ne suis pas douée aux devinettes mais peut-être que Makoto-sensei est meilleur?

L'élève tourna la tête vers le professeur en question, attendant une réponse tout en gardant un oeil sur Chase derrière elle.

Makoto eut un petit rire, puis avala d’un trait le reste de vodka qui traînait dans son verre. Ne jamais gaspiller… Il observa Enza. Définitivement, elle n’avait pas l’air d’une lycéenne lorsqu’elle se trouvait en dehors des murs de Shimizu. Il posa un coude sur le bar, appuya son menton dans sa main et se tourna vers elle.

« Je peux essayer. Mais je crains de ne pas être d’une grande aide. Et qui plus est, vous avez voulu jouer avec lui en lui volant son verre : pourquoi est-ce que j’irai risquer de perdre – surtout que je ne sais même pas ce qu’il va demander en échange ! »

Il sourit. En réalité, il n’était pas du genre à laisser tomber quelqu’un, surtout une élève. Mais ce n’était qu’un jeu. À moins que l’homme ne demande à l’adolescente quelque chose de trop important pour une jeune fille de son âge. Auquel cas, conscience professorale oblige, il devrait intervenir. Bon, Enza était une grande fille, mais tout de même. Il s’en serait voulu de la laisser faire n’importe quoi pour les beaux yeux du premier alcoolique venu. Il jeta un coup d’œil à son verre vide ; souriant innocemment, il le reposa sur le comptoir et le repoussa quelque peu vers le fond.

« Alors, monsieur, quelles sont les devinettes ? Si je ne participe pas, j’essaierai quand même de souffler les bonnes réponses à mon élève. »

Il dévisagea le jeune homme. Mignon. Ivre mort et arrogant. Ça s’annonçait plutôt drôle.