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 McKhan Nakatsu [fini]

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4 participants
AuteurMessage
Nakatsu McKhan

Nakatsu McKhan


Masculin Nombre de messages : 145
Age : 36
Localisation : Alsace / Haut-Rhin
Emploi : Que dalle...
Loisirs : Cétacés \o/ - dessin - écriture
Date d'inscription : 20/06/2012

Feuille de personnage
Age: 18 ans
Situation personnelle: Amoureux(se)
Sort avec: Un Américain 8D

McKhan Nakatsu [fini] Empty
MessageSujet: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 14:44

Hello, I'm Nakatsu McKhan

→ Âge : 18 ans
→ Classe : 2.B
→ Lieu de naissance : Edimbourg, Ecosse.
→ Statut : Etudiant



Caractère
    Nakatsu est du genre réservé, introverti. Il cache bien souvent ce qu'il pense et n'exprime que très rarement ce qu'il ressent. Ceux qui le croisent ont tendance à le fixer avec une certaine indignation mais il s'en fiche royalement. Il a un regard froid, même glacial.
    Les apparences étant trompeuses, Naka' reste un être humain doué de sentiments et d'émotions. Ses plus beaux sourires se font généralement devant les animaux, qu'il respecte énormément. A force de s'être replié dans une misanthropie non-voulue, il est devenu la proie de son imagination et croit dur comme fer aux créatures mythiques tel que le Monstre du Loch Ness. Quand il était gamin, bien des personnes se sont moquées de lui pour ses dessins fantaisistes et ses histoires à dormir debout !
    Lorsqu'il s'attache à une personne, il est du genre à la surveiller de loin et à n’apparaître réellement que si la personne est en difficulté. Ses penchants pour la solitude lui ont fait défaut bien des fois, c'est pourquoi il ne garde généralement pas d'amitiés avec les personnes. Homosexuel, il ne le cache pas. Quelques filles, pourtant, l’approchent. Nakatsu serait alors connu pour sortir tous les deux jours avec une personne différente. Autour de lui, c’est à celui ou celle qui sera le-la prochain(e) sur la liste.
    Il ne va jamais vers les autres.
    Sa principale ambition étant de partir en mer sur un bateau afin de défendre les cétacés, Nakatsu s'intéresse bien plus aux dauphins et aux baleines qu'aux êtres humains. Là encore, reculé de la société, il est tout de même surnommé à chaque fois le Killer Whale, en rapport à l'orque, dauphin qu'il apprécie tout particulièrement. S'il préfère les grands espaces plutôt que les murs grisâtres et froids, cela ne l'empêche pas de flâner dans les villes à la recherche de magasins susceptibles de vendre des livres sur les cétacés.
    Bien que calme et posé, Nakatsu peut se montrer joueur et machiavélique à ses heures perdues. Imaginer une mort lente pour des braconniers, ou bien capturer une jeune proie entre ses filets pour une nuit, il reste la Liberté incarnée. Celui dont les pensées ne peuvent être lues.
    Force est de constater que, malgré ses quelques contradictions émotionnelles, Nakatsu se jette à corps perdu dans les situations qui lui paraissent justes. Il a un côté autoritaire, rustre, qui ajoute à son apparence froide une certaine domination vis-à-vis de lui-même et des autres. Quand il sait ce qu'il veut, il cherche toujours à obtenir satisfaction. Attention alors à ne pas se trouver sur son chemin car là apparaît alors un démon prêt à abattre ses cartes !

    Loin de tout cela, aux tréfonds de sa conscience, subsistent pourtant des doutes implacables quant à sa propre existence... Il n'a pas toujours confiance en lui, même s'il montre le contraire.


Physique
    Taciturne, oui. Mais il a quelque chose de mignon…
    On ne peut pas dire que Nakatsu soit moche. Loin de là, d'ailleurs. De son surnom Killer Whale, il a intrigué bien des petits écervelés qui ont osé lui adresser la parole. Ses magnifiques yeux bleu océan, souvent dissimulés derrière un rideau de cheveux noirs en bataille, ont fait craqué bien des cœurs. Lorsqu'il fixe ses interlocuteurs, ceux-ci sont parfois mal à l'aise sous la pression que peut avoir son regard.
    Son corps est élancé, finement musclé. Sportif dans l'âme, empreint d'un désir inassouvi d'envol, Nakatsu est un Prince du saut en hauteur. Même une fugitive seconde, il aime ressentir cette harmonie avec le vent, le son de l'air dans ses oreilles. D'autre part, il s'entraîne à la plongée sous-marine, ce qui lui confère une agilité proche des dauphins -il nage d'ailleurs avec les jambes jointes ! Il s'essaie pourtant à n'importe quel sport, du moment qu'il puisse s'extérioriser.
    Du haut de son mètre soixante-dix huit, Nakatsu ignore irrémédiablement ceux qui sont plus grands que lui. Il n’aime pas perde, même à ce jeu-là.
    Vestimentairement parlant, il est plutôt négligeant. Jamais motivé à bien s'habiller, Nakatsu Killer Whale porte bien souvent du noir ou du blanc. Rien d'autre. Adepte du débardeur style Marcel et de jeans noirs délavés, il se promène parfois ainsi même en plein milieu de l'hiver ! Pas qu'il ne ressente pas le froid, non, mais ses pensées étant toujours en première ligne, il ne capte que rarement le froid persistant qui peut l'entourer.
    Ce qui lui vaut d'être souvent malade...
    Il préfère bien souvent opter pour un jean trois fois trop grand et une bonne paire de baskets aux pieds.
    Il possède un tatouage représentant le signe Hakuna Matata au creux de son coude gauche, qu'il regarde fréquemment pour ne pas oublier que le passé est le passé (il a bien du mal !). Sur son torse se blottit le tatouage d'une orque Maori jugeant de sa liberté.
    Autres signes particuliers : Il a une cicatrice sur l'arcade droite, un trait de chair rosâtre qui lui coupe le sourcil pratiquement au centre jusqu'au début de la paupière, ainsi qu'une ancienne tâche semblable à une brûlure sur son genoux droit, derniers vestiges d'un vieil accident.


HISTOIRE

    Toutes les histoires sont différentes, n’est-ce pas ? Oh ! Rien d’exceptionnel pour Nakatsu, non. Mais laissez moi vous conter son existence jusqu’à maintenant. Installez-vous confortablement et voguez avec moi à travers les années déjà écoulées…

    La neige englobait tout le paysage et tombait encore en de minuscules flocons qui n’auraient pu rivaliser avec la tempête qui avait eu lieu durant treize jours. Le sol était jonché de traces d’animaux –cerfs, sangliers, chiens, chats, oiseaux,… humains. Tout était calme, tout était froid. Les arbres avaient déjà perdu leurs feuilles au courant de l’automne, leurs branches striées de blanc ployant sous le poids d’une poudreuse fraîche.
    Oh, des enfants ! Leurs rires s’étalaient sur plusieurs mètres alors qu’ils gravissaient une petite colline de neige et la franchissaient avec leurs luges de bois. Ils étaient vêtus pour l’occasion, avec leurs bottes chaudes, leurs moufles et leur écharpe multicolore. Quelques vieilles personnes du voisinage les observaient avec attention et envie de leur fenêtre, se rappelant leur prime jeunesse.
    Les routes étaient verglacées, si bien qu’aucune voiture n’était encore autorisée à sortir. La neige avait recouvert la chaussée, effaçant les rares traces de cigarettes écrasées ou de canettes de bière brisées. Rares étaient les adolescents à se pavaner ici durant toute l’année, préférant nettement les grandes villes aux sensations fortes plutôt qu’un petit bourg aussi calme que celui-ci.
    Cependant, l’histoire de Nakatsu ne commence pas encore là. A quelques kilomètres, dans la ville d'Edimbourg, madame McKhan occupait déjà une table de travail à l’hôpital. A ses côtés, monsieur McKhan s’évertuait à lui tenir compagnie malgré ses jambes flageolantes et son souffle court. Ensemble, ils avaient traversé bien des épreuves. Cette naissance en était encore une ; Archibald McKhan avait, jusqu’à présent, été un homme tiré d’une famille longuement distinguée par la noblesse. Aussi loin que feu son propre père eut cherché leurs antécédents, ils parcouraient une lignée de gens distingués. Sa rencontre avec Tomoyo Akiha –japonaise aux revenus modestes- avait été son seul salut pour quitter la branche aristocratique.

    Vous vous croyez aux années pleines de courtisanes, de mendiants et de royauté ? Chassez vite ceci de votre esprit ! Nous sommes bel et bien en 1993, année de naissance de notre cher Nakatsu McKhan.

    Reprenons. Ainsi donc, Tomoyo était une japonaise dévouée partie de son pays natale pour combler ses lacunes d’anglais et travailler dans le journalisme. Archibald et elle se sont rencontrés par hasard, là où tout aurait pu arriver : Point attirée par la noblesse et l’article que son patron aurait voulu d’elle, Rosalie s’était orientée sur un tout autre sujet : un proche village d'Edimbourg. Elle se rendit sur place pour prendre photos et témoignages, essayant de trouver exactement l’objet de sa venue ici. En fait, elle l’ignorait fortement… Et alors qu’elle entrait dans une petite boulangerie, elle entra en collision avec ce cher Archibald, vêtu de ses plus beaux atours.
    Autant dire qu’il a eu du mal à courtiser sa promise.
    Et aujourd’hui, un mercredi du mois de décembre, Tomoyo poussait fièrement et avec avidité pour donner la vie.

    Nakatsu n’était donc pas né dans le besoin, ni dans la richesse. Ses parents avaient fait en sorte de canaliser le tout pour un milieu parfait et saint. On ne manquait de rien, mais on ne prenait pas tout. Tout le monde parlait avec tout le monde, au village. Les médisances allaient bon train, lorsqu’il y en avaient.
    Simple modestie, donc.
    Nakatsu passa les dix premières années de sa vie dans ces vallées verdâtres et riches en faune et flore. Il était heureux, rieur, joueur. On ne lui enviait rien et il n’enviait pas les autres. Fils unique, son père partageait beaucoup de son temps. Ensemble, ils faisaient les quatre cent coups dans le jardin ou au Parc, sous le regard attendrit de Madame McKhan lorsqu’elle ne travaillait pas.
    Dix années oh ! combien fortifiantes. Les premiers jours d’école, les envies d’être vite adulte, les premières disputes avec des enfants de son âge. Ses premières bêtises ! Il les collectionnait, ces fantaisistes âneries : sonner aux portes et partir en courant, voler des petits paquets de cartes à collectionner chez le buraliste, courir après les chats, grimper aux branches les plus hautes des arbres, oser lancer des défis saugrenus à ses amis (comme sauter dans les orties !), etc…
    Mais bientôt vint la fracassante nouvelle du Japon : La mère de Tomoyo était souffrante. Un mal que les médecins attitraient à un Cancer. Sans prendre en compte les protestations de Nakatsu, les deux jeunes parents décidèrent d’un commun accord de déménager dans le pays nippon durant les cinq ou six mois qu’il restait de vie à Grand-Mère Akiha. Obligé de tourner le dos à son Enfance, Nakatsu n’eut d’autre choix que de partir.
    Terrible déchirement que de faire des au revoir à des compagnons de gaminerie. Nakatsu n’en demeurait pas moins jovial, promettant de revenir et faisant une dernière fois le pitre. Hors, une fois embarqué dans l’avion, il se cramponna à la main de sa mère tout en fixant le hublot avec deux yeux remplis de larmes. Il reniflait, se contenait, mais suait la tristesse et la rancœur. Monsieur et madame McKhan en étaient très peinés mais, d’après eux, le choc sera sans doute moins brutal maintenant que si cela avait été dans quelques années.

    Est-on sûr de connaître les mœurs des enfants de cet âge ? Certains réagissent mieux que d’autres, non ? Voyons les différentes familles occupants la planète ; certains adolescents préfèrent rejeter leurs parents suite à un conflit survenu quelques années plus tôt. D’autres restent les mêmes et grandissent simplement plus vite. C’est un schéma psychologique par trop compliqué car l’être humain est, à son sens, compliqué. Il est pourtant prouvé que c’est avec l’enfance qu’un humain se forge… Ainsi donc, quand on le prive trop vite de ce qu’il connaît, l’enfant risque bien de réagir plus durement à l’avenir.

    Au Japon, Nakatsu découvrit les us et coutumes sans y prêter trop attention. Ses oreilles perçurent bien vite les commérages alentours alliant sa grand-mère hospitalisée. N’avait-il pas appris les bases de la langue japonaise avec son père ? Mais le jeune garçon préférait le vide plutôt que tout ce monde inconnu : il restait dans son coin à observer tout autour de lui sans jamais s’impliquer. Une tapisserie vivante.
    C’était sans compter Archibald McKhan qui lui proposa un jour une partie de pêche dans un étang pas très loin. Ils y allèrent à vélo. Nakatsu ne dévoilait pourtant aucune motivation dans cette entreprise. Ils s’installèrent au bord de l’eau et Archibald lui expliqua les rudiments de la pêche, comment préparer et tenir sa canne. Le garçon faisait tout, écoutait sans jamais prononcer un mot.
    _ Il faut savoir être très patient, dit son père au bout d’une demi-heure d’attente. Le bruit dérange souvent les poissons alors ils n’approchent pas de la surface. Ils sont mal…
    _ Alors pourquoi tu parles ?
    Archibald s’était raidit en entendant son fils parler. Cela faisait deux semaines ! Après la surprise, ce fut la confusion ; Nakatsu avait utilisé un ton plutôt cynique, cru… sans pitié. Monsieur McKhan fixa le garçon pour évaluer la situation plutôt que de s’énerver sur la façon dont ce dernier lui avait parlé. Nakatsu ne quittait pas la surface de l’étang, les yeux vides. Comme s’il n’avait émit aucun mot. Autant dire qu’Archibald se demanda alors s’il n’avait pas tout simplement rêvé.
    Le fil de pêche de Nakatsu se tendit alors, prouvant qu’un poisson avait mordu à l’hameçon. Son père se dressa sur ses pieds avec un grand sourire et s’écria :
    _ Tire ! Tire-le ! Rembobine le fil, d’un mouvement régulier !
    Nakatsu ne bougea pas d’un poil. Le poisson tirait, s’approchait et s’éloignait, prisonnier. Et alors qu’Archibald allait prendre sa canne pour attraper leur dû, le garçon la lâcha dans l’eau. Abasourdi, monsieur McKhan regarda la canne s’éloigner du rivage, se faire engloutir par les eaux avant de revenir à la surface, toujours traînée par le poisson d’un bon poids.
    _ Pourquoi as-tu fais ça ?!
    Le jeune garçon haussa les épaules puis se leva de sa place et tourna le dos à son père afin de rejoindre son vélo.
    _ Je ne vois pas l’intérêt de pêcher, répondit-il avec indifférence.

    Un fossé s’était creusé entre le père et le fils. Tomoyo n’en revenait toujours pas de ce que son mari lui avait raconté au sujet de Nakatsu, le soir même. Leur enfant n’aurait jamais agi, ni parlé de la sorte ! C’était impossible ! Aussi, une dispute éclata entre les deux adultes et Nakatsu en demeura impassible. Cloîtré dans la chambre qui lui a été assignée, il feuilleta quelques magazines sportifs avant de tomber sur une encyclopédie « Baleines et dauphins ». D'abord curieux, il passa d'une page à l'autre sans réellement s'intéresser aux photos puis il tomba sur un dauphin plutôt particulier. Piqué au vif, Nakatsu se concentra sur le texte concernant ce Lissodelphis Austral. Intrigué, concentré, il reprit le livre du début et observa avec une nouvelle attention toutes les photos -même les plus affreuses (captures de dauphins, massacres de dauphins, chasse à la baleine, etc...) ! Arriva sa rencontre avec la fameuse Orque, ses techniques de chasse, ses liens sociaux, ses sens émotionnels. Nakatsu était fasciné, fier... La photo principale montrait un groupe d'orques sauvages nageant près de côtes parsemées de sapins. C'était magnifique, selon lui.
    Ce livre devint son territoire, son identité.
    Son bien le plus précieux.
    Puis vint sa rentrée dans un établissement scolaire. Il ne prêta attention à personne, même pas au professeur qui lui demanda de se présenter devant sa classe –il fut traité de malpoli. Nakatsu n’était pas heureux. Mais il n’était pas malheureux non plus. Lorsqu’on lui tendit un tract pour une rencontre amicale de basket-ball, il lut la feuille avec envie. Le collège d’à côté possédait une équipe de garçons de douze à treize ans.
    Impatient d’entrer dans l’école des semi grands, il explosa de fureur lorsque ses parents, à la mort de Grand-Mère Akiha, lui proposèrent de retourner en Ecosse. Tout se passe si vite dans une vie, alors que certains jours nous paraissent plutôt lents et ennuyeux ! Nakatsu ne trouva pas le temps long une seule seconde durant le match qu’il eut le droit d’aller voir –accompagné de son père. Ses yeux observaient les joueurs avec convoitise, suivaient les gestes et les pas avec passion.
    Le collège lui ouvrit ses portes. Ses treize ans d’existence. Et alors qu’il était froid chez lui et pendant les cours, il se mit à prier avec ferveur devant le proviseur pour qu’il puisse intégrer l’équipe de basket.
    _ Les professeurs de sport organiseront les éliminatoires pour dénicher les futurs joueurs. Cependant, un bon score en sport ne doit pas te faire négliger tes études. Je vois que tu as de mauvaises notes dans presque toutes les matières… Rattrapes moi ça avant de te présenter !
    Nakatsu ne se le fit pas dire deux fois. Et il put participer aux éliminatoires. Par ses analyses et ses observations, il avait déjà acquis les techniques visuelles. Il ne lui restait plus qu’arriver à les mettre en pratique. Oh, il échoua plus d’une fois ! Mais les professeurs s’accordaient à dire qu’il avait un bon potentiel et une telle ferveur qu’il allait être impossible de le faire arrêter là.

    Nakatsu McKhan se fit bientôt un nom dans l’équipe de basket-ball ; tellement heureux sur le terrain, c’était le seul endroit où il s’ouvrait aux autres, ordonnait des passes et félicitait ses compagnons. Quand il courrait, il se sentait libre et vivant. Son cœur s’affolait dans sa poitrine, ses jambes le portaient avec force et rapidité… Il avait tout pour lui ! Pas spécialement grand, pourtant, il réussissait des tirs à trois points et des dunks très mesurés.
    Nakatsu, l’Aigle Chasseur.
    Bon élève, sans trop en faire, il évolua seul dans son coin. Sa famille n’avait plus vraiment d’importance, tant qu’il pouvait courir, sauter et faire crisser ses chaussures sur le parquet.
    Un soir, après l’entraînement quotidien, il vit sa mère l’attendre au portail du gymnase. Un bref au revoir à ses coéquipiers suffit pour dissuader ces derniers de lui parler plus longuement et il rejoignit la vieille carlingue d’une démarche lente et accablée, son sac sur le dos.
    _ Bonsoir Naka'.
    Nakatsu ne répondit pas et s’installa directement dans la voiture. Tomoyo prit le volant et s’engagea sur la chaussée. Elle avait envisagé parler à son fils… mais voici donc qu’elle n’était plus très sûre d’elle.
    _ L’entraînement s’est bien passé ?
    Silence. Une question aussi simpliste ne méritait même pas qu’on s’y attarde. Tendue, madame McKhan prit une profonde inspiration et reprit la parole :
    _ J’aimerais comprendre ce qui ne va pas. Pourquoi ne nous parles-tu plus ?
    _ Je vous déteste.
    Réponse claire, rapide, indifférente. Nakatsu observait le paysage à travers la vitre, sans prêter attention à la route ou à la conduite de sa mère. Chose étonnamment inimaginable, lui qui se plaisait normalement à remarquer cyniquement l’aiguille du compteur kilométrique toujours au-dessus de la normale. S’il avait regardé le pare brise ce soir-là…
    Devant eux se profila l’ombre d’un camion sortant à reculons d’une cour. Tomoyo jetait trop de coups d’œil à son fils pour remarquer le feu arrière rouge –l’autre ne marchait pas. Nakatsu respirait pensivement par le nez en créant une auréole de buée sur sa vitre. Un homme aperçut les phares de la voiture et se mit à faire de grands gestes des bras.
    Le choc fut terrible : des morceaux de carrosserie se mirent à pleuvoir alors que l’énorme bruit de l’acier contre l’acier retentit. Quelque chose craqua, la remorque du camion tomba sur le côté. Engloutie, la voiture se plia en deux avant de faire un tonneau et de retomber sur le toit, de l’autre côté du poids lourd. Des hurlements éclatèrent un peu partout autour de l’accident, des hommes osèrent s’approcher des décombres en appelant de quelconques survivants.

    Nakatsu ouvrit les yeux face à du verre brisé. Un liquide poisseux pénétra son œil droit. La ceinture lui lacérait la gorge. Il commença à gesticuler pour se dépêtrer de ce merdier. Un coup d’œil sur la gauche lui apprit que sa mère était inconsciente. De ses mains parsemées de morceaux de verre et de sang, il se détacha de sa ceinture et laissa son buste aller s’écraser contre le tableau de bord. La gravité avait changé de sens ou était-il réellement à l’envers ? Oh, il ne se posa pas longtemps la question. Ses oreilles bourdonnantes perçurent des pas piétiner le sol près de sa portière et il ouvrit la bouche pour appeler du renfort. Son regard trahissait une certaine nervosité et un indicible désir de sortir de là. Mais sa voix… sa voix se fit rauque, imprégnée de poussières et de relents de sang.
    _ Aidez… moi…
    Il crut que ce n’était qu’un murmure. Mais une tête coiffée d’un casque apparut à sa fenêtre démolit et un homme s’adressa à lui :
    _ T’en fais pas, petit. On va te sortir de là. Ne bouges pas.
    Le pompier repartit en hélant ses camarades. Nakatsu gémit en s’aidant de ses bras pour se redresser un peu et gesticula une nouvelle fois. Une fulgurante douleur lui traversa le genou, remontant sa cuisse pour se perdre dans son subconscient. Il baissa alors la tête avec effroi pour envisager le pire : sa jambe droite était coincée entre son siège et la boite à gant ! Il donna toute sa puissance dans les bras pour tirer et tirer encore… en vain.

    Inconscient pendant deux jours, Nakatsu n’ouvrit les yeux que sur un plafond blanc. Imaginez un peu son désarroi à découvrir cette couleur alors qu’il pensait encore être dans la voiture ! Il lui fallut un bon moment pour se raisonner et mettre de l’ordre dans ses souvenirs. S’agitant sur son lit d’hôpital, il constata bien vite que sa jambe droite était plâtrée. Avec force grognements, il tourna la tête de gauche à droite jusqu’à entendre un toussotement non loin. Il se dressa sur ses coudes et comprit qu’il n’était pas seul : un autre type était allongé sur le lit d’en face, le dossier assez redressé pour qu’ils puissent se regarder. Amoché comme il était, l’inconnu avait sans doute aussi connu un accident de voiture.
    Nakatsu repensa alors à sa mère, chercha une autre présence du regard. Impassible, il fixa la porte blanche en entendant des voix se rapprocher. Un médecin entra, suivit de Monsieur McKhan. Ils parlaient d’un très bon japonais et Nakatsu ne put pas tout comprendre ; quelques mots lui échappaient encore.
    _ Bonjour, Nakatsu, fit le médecin d’un air jovial.
    L’adolescent n’adressa que peu d’attention à cet homme, fixant plutôt son père : ce dernier avait des cernes sous les yeux, semblait las de tout et lui accordait un sourire très pauvre. Le fond de ses prunelles envisageait la folie, le désespoir et une pointe de rancœur que Nakatsu attribua naturellement à lui-même.
    _ Bonjour docteur.
    Le médecin se tourna vers l’autre accidenté et répondit :
    _ Bonjour, Matthias. J’espère que ça va mieux aujourd’hui.
    S’en suivit une conversation que Nakatsu ne désira pas suivre, tournant plutôt la tête vers les fenêtres. Il perçut le froissement des vêtements de son père lorsque celui-ci s’installa sur une chaise, à côté de son lit. Le silence perdura entre eux sans qu’aucun ne prenne la parole. La discussion était vouée à l’échec ; le fossé entre père et fils s’était encore plus enfoncé. Nakatsu refusait tout bonnement de faire face à la réalité alors que monsieur McKhan restait figé dans son entêtement.
    Le docteur finit par revenir vers eux et, professionnel, a avoué la fin tragique de madame McKhan.

    Nakatsu resta un bon mois à l’hôpital, suivant des cours de rééducation pour sa jambe blessée et acceptant les travaux du collège que ses camarades de classe lui ramenaient. Il n’avait pas le temps de s’ennuyer, pour sûr. Son cerveau ne cessait de lui dicter qu’il avait bel et bien tué sa mère mais qu’il s’en fichait royalement.
    Peut-on réellement ressentir autant d’indifférence envers sa famille ?
    Le jeune McKhan était un exemple irrémédiable. Et nombre de psychologues et psychothérapeutes cherchaient des réponses. Archibald McKhan suivait de loin l’évolution de son fils. L’adolescence était si compliquée de nos jours qu’il était bien difficile d’imaginer même ce que pouvaient ressentir ces pré-adultes.
    Entre piscine, rééducation, devoirs et questions posées, Nakatsu demeurait inlassablement vide. Le terrain de basket lui manquait. La balle lui manquait. L’odeur de la sueur, le crissement des chaussures, les appels des coéquipiers, l’acclamation de l’entraîneur. Cette foutue équipe de dingues ! Rien n’intéressait Nakatsu à part la seule chose dont il se sentait fier : le basket ball. Aura-t-il encore l’occasion de jouer ?
    Pourtant, il s'accrochait à la vision d'une photo splendide sur laquelle des orques en liberté parcouraient leur route avec adresse. Est-ce que le basket l'intéressait tant que ça ? Ou était-ce simplement cette impression de voler lorsqu'il sautait vers le panier pour marquer un point ?

    Cet emprisonnement entre les murs blancs prit fin. Sans produire aucun mot, sans dévoiler aucune émotion, Nakatsu rentra chez lui et reprit la route de l’école. Le gymnase était le seul endroit où il voulait aller, ce lundi matin. Et ignorant la première heure de cours, il s’y dirigea et en ouvrit la porte. L’entraîneur était là, zieutait les fiches de ses équipes, comptait les meilleurs joueurs pouvant participer à un futur tournoi national. Lorsque l’homme remarqua la présence de Nakatsu, l’adolescent s’était déjà approché pour remarquer sa fiche… placée dans le tas des joueurs qui ne participeraient pas.
    _ Oh, Nakatsu. Bon retour parmi nous ! Tu devrais être en cours de maths, je me trompe ?
    Mais Nakatsu n’écoutait pas, fronçant à peine les sourcils sur ce qu’il venait de découvrir, lui, le meilleur élément de l’équipe ! L’entraîneur finit par soupirer et avoua :
    _ On m’a parlé de l’accident et de ce qui était arrivé à ta jambe. Une entorse de ligaments, ça ne part pas comme ça. On m’a demandé de ne pas te forcer à jouer.
    Nakatsu fixa son professeur avec intensité et ouvrit la bouche pour la première fois depuis un mois :
    _ Personne ne me force. J’aime ça et je ne m’arrêterai pas.
    L’entraîneur approcha une main de la tête de son cadet mais ce dernier évita l’ébouriffement de cheveux en reculant. Il montra sa fiche du doigt.
    _ Mettez moi avec ceux qui participent au tournoi. Maintenant.
    _ Tu es beaucoup trop sûr de toi, Nakatsu.
    _ Faites-le !
    La voix du jeune McKhan raisonnait dans le gymnase vide. Le professeur haussa les épaules et secoua la tête.
    _ Je ne peux pas.
    Jamais Nakatsu n’avait connu la sensation que quelque chose se brisait en lui, jusqu’à maintenant : on lui refusait sa propre place ! Lui qui avait travaillé si dur. Il avait toujours eu ce qu’il voulait, n’avait manqué de rien sans en demander de trop. Et là… la seule chose qui l’avait maintenu en vie s’écroulait. Son regard exorbité resta planté sur sa fiche alors que ses membres flageolaient sous son poids. Il se sentait terriblement mal, son cœur lui lacérait le torse et sa gorge se nouait d’impuissance.

    Avons-nous déjà clairement étudié les « troubles du comportement » des adolescents ? Si cela était le cas, aucun n’irait voir un psy. Un petit rien peut changer la vision qu’un ado s’était fait du monde. Parce que l’adolescence est le moment le plus important de la croissance humaine : on apprend, on s’enrichit, on découvre les sentiments et les émotions qui nous étaient inconnus avant. Pour nous, tout devient hostile et on cherche sa place dans une société qui, pensons-nous, ne veut pas de nous.
    Quelques adolescents s’en sortent et entrent dans l’âge adulte pour vivre leur train-train quotidien, leur routine sans importance. Disons que quatre-vingt dix pour cent arrivent à ce stade-là.
    Et les dix pour cent restants ?

    Jamais plus Nakatsu ne toucha un ballon de basket. Jamais plus il ne s’élança vers le panier pour marquer un point. Jamais plus il ne foula le parquet ciré du gymnase. Oh, cela peut vous paraître bien triste mais malgré la souffrance que cela occasionnait dans l’organisme de Nakatsu, celui-ci était assez coriace pour continuer sa vie. Il ne parlait plus que très peu, par obligation, avec quelques professeurs et quelques copains. Il ne se socialisait avec personne mais certains l’approchaient tout simplement d’eux-mêmes.
    L’Ecosse avait été son début d’existence.
    Le Japon avait été sa folie.
    Il vivait encore, c’est pourquoi Archibald McKhan ne s’inquiétait pas plus que ça pour son fils. Il en avait entendu des reportages sur les adolescents mal dans leur peau qui devenaient gothiques, rappeurs, accumulaient les déboires ou devenaient dépendants de drogues. A côté, Nakatsu lui semblait être un Saint.
    Personne, donc, ne se préoccupait de l’avenir de Nakatsu. Un comble, n’est-ce pas ?
    Pourtant, un beau jour, alors que Nakatsu accédait à ses dix-sept années de vie, Archibald McKhan brandit deux billets d’avion en direction de l'Ecosse. Le jeune homme n’affichait rien du tout mais son père expliqua simplement :
    _ On m’a accordé une mutation là-bas pour trois ans.
    Nakatsu, coude sur la table et yeux vides, fixa son aîné avec la forte envie de l’envoyer sur les roses avec cette mutation. Pourtant, il n’ouvrit pas la bouche et haussa simplement les épaules.
    L'Ecosse, sa nouvelle vie ?
    Leur départ eut lieu que quelques temps après. Et après les heures de vol, Nakatsu se renfrogna face au monde et aux grandes rues de Glasgow. Après les points de campagnes japonaises, cela faisait une énorme différence. Où étaient passés les endroits sauvages ? Les plaines vertes et les forêts luxuriantes ?
    On avait déjà prévenu l’école que Nakatsu intégrerait deux jours plus tard. Cela laissait peu de temps au garçon de se préparer. Mais lorsqu’il pénétra l’enceinte du bâtiment, on lui proposa d’intégrer l’un des clubs.
    Musique ?
    Dessin ?
    Cuisine ?

    Sport ?
    En plissant le nez, il écrasa la feuille concernant le sport dans sa main. Surpris, les anglais de l’établissement regardaient ce « gosse de riche » sans être impressionnés. Autant dire que Nakatsu s’inscrivit au club de sport, finalement.
    Mais malgré sa présence, il ne daignait pour l’instant pas participer.
    Jusqu'au jour où il tomba nez à nez avec un style bien particulier de sport : flânant sur le terrain de sport extérieur avec la seule envie d'ignorer le match de football qui ne l'intéressait guère, il entendit un son mât et étouffé qui l'intrigua. Derrière une clôture, près des premiers bosquets plantés par les jardiniers, une fine équipe d'élèves s'étiraient sur la pelouse vert pâle alors que l'un d'entre eux se mit à courir vers un matelas surélevé. Avec une pression d'un pied, le type s'éleva dans les airs tout en tournant sur lui-même et passa au-dessus d'une barre avant de retomber mollement sur le caoutchouc du matelas.
    Du saut en hauteur.
    Nakatsu ne put s'empêcher d'accrocher ses doigts à la clôture et de les fixer avec une certaine frustration, admiratif de ces sauts qu'il pouvait comparer à ces acrobaties fabuleuses des dauphins.
    _ Hey !
    Le jeune homme sursauta et se racla la gorge en retirant ses doigts du fil de fer. L'un des types de l'équipe de saut lui fit un signe de la main et l'interpella à nouveau :
    _ Hey toi !
    Nakatsu plissa le nez sous ce qu'il sentait comme étant de l'autorité. Mais en y regardant de plus près, l'interlocuteur souriait avec une certaine retenue.
    _ Tu veux tenter le saut ?
    Fier, libre, le jeune McKhan tourna simplement le dos et s'éloigna à grandes enjambées. Avait-il peur d'échouer un tel saut ? Avait-il peur de dévoiler une quelconque émotion ? En tout cas, il fui cet endroit avec le goût acre du regret.
    Ce fut quelques jours plus tard, après s'être donné un peu de courage en visionnant des dauphins sur Internet -hors MarineLand, dont il était contre!- et en se concentrant sur leurs chants qu'il se dirigea avec hargne vers le petit terrain du saut en hauteur. Tous étaient en cours, ou presque, et les lieux de sport étaient déserts, selon lui.
    Il se plaça à l'endroit même où il avait vu un type se positionner peu de temps avant le saut et se rappela exactement ce qu'il avait vu. Sans réfléchir, pensant qu'il n'y avait rien de difficile dans un saut, il s'élança vers le matelas et prit appui sur une jambe pour pivoter. Sa jambe droite lui envoya une petite douleur d'incertitude et d'effort, son dos percuta violemment la barre métallique au-dessus de laquelle il aurait du passer, puis il s'écrasa mollement sur le matelas.
    A quelques pas de là, le type qui l'avait appelé deux jours auparavant l'observa recommencer ce manège une bonne vingtaine de fois avant de juger bon de lui donner quelques conseils.

    D'abord réticent, Nakatsu finit par se laisser guider dans l'approche du saut en hauteur. Plus il en apprenait, plus il se sentait libre. Ses sauts se faisaient de plus en plus précis, de plus en plus hauts... Lorsqu'il ouvrait les yeux vers le ciel, il avait l'impression d'entendre ces chants mystérieux et magiques de dauphins qu'il n'avait jamais vu en vrai.
    Il s’entraînait jusque tard dans la journée, quittait les cours dès que la sonnerie retentissait. Même les jours de pluie ne l'arrêtaient guère, même la fièvre ne l'emportait pas sur sa détermination. Nakatsu était devenu un pionnier dans l'art du saut et ses confrères le surnommèrent Killer Whale pour la première fois.

    A quelques semaines de ses dix-huit ans, fascinant déjà bien des garçons et des filles de son école, Nakatsu décida de lui-même de repartir au Japon. Il savait que, bien qu'il avait tué sa mère sur ces côtes, sa place devait être là où il avait le plus de chance de réussir. Nombre de japonais usaient du saut en hauteur dans les écoles, et nombre étaient d'un niveau supérieur au sien. Déterminé, Nakatsu McKhan voulait se faire un nom quelque part.
    Et il pensa aussi à tous ces dauphins mutilés et massacrés qu'il pouvait aussi soutenir par sa présence au Japon.
    Qu'est-ce qui le motiva le plus ? Il l'ignorait. Mais son regard couleur océan en disait long sur la profondeur de ses intentions. Il voulait plus que le soutien de ses coéquipiers. Il voulait plus que cette fascination qu'il possédait pour les cétacés. Il voulait voler toujours plus haut, plus loin.
    S'éloigner de son père.
    Faire ce que bon lui semblait.
    Profiter. Admirer.
    Vivre.

    Pourquoi tomba t-il sur le Lycée Shimizu et pas un autre ? Pourquoi même osa t-il passer les portes de cet école alors qu'il avait soudain des doutes de ses intentions les plus nobles ?
    Nakatsu ressentait une certaine appréhension.
    Mais plus que jamais, il se voulait déterminé !


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→ Avez-vous un double compte ? Non.
→ Personnage de votre avatar ? Nakatsu Shuichi =3 (que j'ai modifié avec ma tablette graphique \o/)
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Dernière édition par Nakatsu McKhan le Ven 22 Juin - 23:50, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 17:41

Bienvenue. ^^
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 17:43

    Merci beaucoup =3
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 20:52

Bienvenue :3 (on pourra RP quand tu seras validé please ?? Very Happy)
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeJeu 21 Juin - 20:57

    Merci !! \o/
    Sans soucis pour le Rp =p
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeVen 22 Juin - 23:44

________ Bonjour !

Tout me semble cohérent, je n'ai pas vu de fautes choquantes, juste une petite faute de concordance de temps.
Citation :
On ne peut pas dire que Nakatsu est moche.
Il aurait fallu dire "On ne peut pas dire que X soit moche." x)

Au delà de ça, les proportions sont largement respectées et tout est clair x)

Je te valide donc avec joie ! Bon jeu parmi nous et officiellement bienvenue ~
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitimeVen 22 Juin - 23:53

    Même que j'avais pas fait gaffe, quoi O.O Alors que je lisais normalement à la lecture...

    J'ai édité cette erreur de jeunesse X) J'espère mieux m'en sortir avec le Rp \o/

    Merci, en tout cas ! Pour tout !
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MessageSujet: Re: McKhan Nakatsu [fini]   McKhan Nakatsu [fini] Icon_minitime

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