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 Jeny Stone

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MessageSujet: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeDim 5 Juin - 2:50

Hello, I'm Jeny Maria Stone.

→ Âge : 18 ans.
→ Classe : 2.B.
→ Lieu de naissance : Waterford, Irlande.
→ Statut : Etudiante.



~~ Les pieds dans la boue, la tête dans les étoiles. ~~


Caractère
Vole petit oiseau.
Une forte odeur de tabac envahissait la pièce. Allongée sur le canapé, elle regarde avec une fascination étonnante la fumée sortant de sa bouche se dissiper au plafond. Elle tire quelques barres sur sa cigarette puis tend le bras pour faire tomber la cendre au sol sans détourner les yeux. Négligente. Sans doute parce qu'elle n'a pas fumé que des cigarettes, elle trouve ce spectacle magnifique. C'est tellement calme. La fumée ne se pose pas de question, elle s'évade, elle vole. La vapeur semble hors d'emprise, hors du temps. Elle lève son bras libre en l'air et tente de saisir la fumée qui roule sur sa peau puis disparaît. Le fait qu'elle soit éphémère la rend encore plus belle et délicate. Elle est en plein bad, y a pas à dire. Bizarre. Elle redescend soudainement sur terre et se frotte les yeux. Elle attend. Elle n'aime pas attendre. Elle n'a jamais été patiente, elle lâche une sorte de grognement signe de son mécontentement et se lève. Brusque. Jeny n'aime pas rester sans rien faire. Elle ouvre la fenêtre pour y lancer son mégot puis fait inutilement le tour de l'appartement. Elle ne cherche rien, à part quelque chose pour passer le temps. Mais non, décidément elle ne voit rien à faire. Elle commence à râler, y a jamais rien à faire, elle se fait chier, elle est toute seule, en plus elle n'a aucune idée de combien de temps elle doit attendre, elle a marché sur sa cendre, la vaisselle n'est pas faite, le soleil est trop brillant et les voisins sont trop bruyants. Vulgaire. Elle referme les volets et retourne sur le canapé. Face à elle, la télévision est restée allumée depuis qu'elle s'est réveillée. Elle émet des bruits tellement aiguës que Jeny remarque enfin sa présence. La chaîne est calée sur des dessins animés, parce que c'est ce qu'elle préfère. En plus, ils passent South Park. Elle rapproche la table basse du canapé et y dépose cigarettes, briquet, feuilles slims, grinder et le pochon magique. S'en dégage immédiatement un doux parfum sucré. Droguée. La jeune femme affiche alors un sourire radieux. Y a que ça de vrai dans la vie.
"Oh my god, they killed Kenny ! You batards!"
La brune éclate de rire en même temps qu'elle éclate son joint. Lunatique. Elle adore les dessins animés, car ils lui permettent de rester enfant. Jeny, c'est un peu Peter Pan qui aurait pactisé avec le capitaine Crochet. Elle rigole et commente sans s'incommoder qu'il n'y ait personne pour partager son délire. Il lui en faut peu, mais au moins, elle s'amuse. Frivole. Jeny, malgré les apparences, est une fille qui rigole pour un rien. De toute façon les gens prennent trop la vie au sérieux. Rire est le seul moyen d'espérer échapper aux problèmes. C'est moins chiant ainsi. Bien sûr, il y a tous les produits qui aident, mais c'est un autre sujet. Non, Jeny ne veut pas grandir. Elle ne veut pas voter, payer ses impôts, bosser toute la journée, dormir la nuit, avoir des gosses et puis une relation stable. C'est pour cela aussi qu'elle est aussi excentrique, incompréhensible. Folle. La publicité a succédé au dessin animé. Jeny zape la télé à la recherche d'un programme plus intéressant. Elle appuie de son pouce sur la télécommande comme si sa vie en dépendait. Soudain, la porte d'entrée de l'appartement s'ouvre. Nate apparaît avec sa dégaine habituelle. Jeny se lève immédiatement et se précipite vers lui. Elle le regarde d'abord droit dans les yeux puis sourit.
- Alors, tu nous as ramené quoi ? J'commençais presque à m'inquiéter… Aller, fais pas durer le mystère, dis moi !
Capricieuse. Nate s'assoit sur son canapé de son appartement. Parce que oui, cet appartement est le sien, mais il est bien plus confortable que le squatte moisi de Jeny, alors elle s'est un peu installée. Mais ce n'est pas une profiteuse. Elle achète ce qu'il lui faut, elle possède un logement, même précaire, bien à elle, elle sait se maintenir en vie. C'est juste qu'elle a un peu de mal toute seule. Et puis de toute façon c'est comme ça et pas autrement.
- What's yours is mine.

Physique
Raison débile. Pas de raison en fait. Un simple coup de tête. Pourquoi maintenant, là, tout de suite ? Pour rien. Ca aurait pu être n'importe quand, n'importe où, mais pas avec n'importe qui. «We should go to Japan...» avait simplement dit Nate. Tout aussi simplement, la gamine avait acceptée. Parce qu'elle n'avait rien a perdre. Assise en tailleur, comme elle en avait souvent l'habitude, elle avait relevée sa frange qui la gênait toujours et avait tapé le cadeau que Nate avait rapporté et qu'elle avait tant attendu. Ça valait le coup. Elle resta un moment dans la même position, laissant la défonce monter. Elle se leva brusquement et se dirigea vers la salle de bain, de sa démarche rapide. Elle retira son tee-shirt gris bien trop grand et son boxer qu'elle portait en guise de pyjama. Elle est bien foutue, c'est un fait. Dans une autre vie, elle aurait peut-être pu être mannequin. Ou actrice porno. Elle est grande, mince et musclée. Face au petit miroir, elle ne voit pas se refléter son corps. Elle ne regarde jamais son corps. Elle a pas que ça a faire et en plus elle est trop plate. Elle s'habille à la hâte d'un jean noir et d'un débardeur un peu large, tout en chantant comme si elle était en concert en pleine montée d'acide.

« Got in a little hometown jam
So they put a rifle in my hands
Sent me off to a foreign land
To go and kill the yellow man. »


Elle se lave les dents en vitesse sans s'arrêter de chanter. Un coup de crayon sur les yeux lui suffit largement pour faire ressortir son peu de féminité. Ses yeux sont sombres, indéchiffrables. Malsains. Ils n'expriment quasiment jamais ses humeurs. Le noir reste noir. Cependant, à la vue de son état, ils virent plus au rouge et brillent énormément. De larges cernes assombrissent encore plus son regard. Vient maintenant la lutte des cheveux. Oui, véritable champs de bataille, c'est l'anarchie. Les cheveux, c'est le pire fléau des filles. Surtout Jeny, ses cheveux s’emmêlent au moindre coup de vent. Ils sont trop longs, trop noirs aussi. Il y a cette frange aussi, quelle idée de se faire un dégradé ! C'est vraiment pas pratique, ça vient devant les yeux, ça gratte, c'est la merde. Elle répétait sans cesse qu'un jour elle raserait tout. Derrière ses cheveux, elle n'est pas laide. Son visage, paraissant parfois vide, plein de dédain, elle est pourtant mignonne. Mignonne parce que malgré ses airs je-m'en-foutiste et ses mauvaises manières, elle a encore un visage de gosse. Un petit nez, des lèvres douces et roses et un petit grain de beauté sous l'œil gauche, Jeny dégage un certain charme - tant qu'elle ne parle pas. Abandonnant le combat contre ses cheveux, elle se contente d'y passer un rapide coup de brosse et de se faire une queue de cheval haute. Elle retourne dans le salon, s'appuie contre la porte pour garder sa stabilité. Jeny, elle marche jamais droit. Elle enfile ses rangers, parce que les escarpins à talon aiguille c'est pas son délire. Dix minutes pour se préparer. Il n'y a plus rien à faire ici. Il n'y a rien de plus a dire. Jeny, c'est une fille qui aurait pu être jolie mais qui a préférée être ravagée. Son teint est trop pâle, ses yeux trop rouges, ses lèvres trop sèches, sa langue trop pâteuse, son nez irrité saigne parfois et son cerveau est encore plus amoché que son physique. Alors même si elle paraît belle lorsque vous la voyez planer, il ne faut pas trop s'attarder, parce que Jeny n'est jolie que sur les bords. Jeny, c'est une fille d'un soir.


HISTOIRE
Good night.
« Le laisse pas chercher ailleurs l’amour qu’il devrait y avoir dans tes yeux. »
Qu’est ce que tu fais là? Tu ne le sais plus. Ça n’a aucune importance, tu ne te poses même pas la question. Tu ne veux plus rien. Tu veux juste tout oublier, juste pour une nuit. Juste le temps de cette valse grisante. C’est pour cette raison que tu me regardes. Tes yeux se voilent une seconde, éclairés par des larmes qui ne couleront pas. Tu n’oseras pas me faire ce plaisir. Tes mains tremblantes enroulent un billet. Tu sais que tu ne dois pas le faire, mais tes yeux ne peuvent se détacher de ma vue. Tu es hypnotisée. Tu n’es plus toi. Tu n’es plus rien. Tu le sais parfaitement et en aspirant cette poudre blanche qui dicte tes actes, tu acceptes cette condition de néant. Ta vie, ton entité, ton passé, ton caractère n'existent plus. Jeny, tu n’es personne. Tes appels au secours n'y changeront rien, parce que tu m'as choisie de ton plein gré. Viens dans mes bras mon enfant. Laisse toi porter par ce voyage que tu payes bien trop cher. Tu lâches un gémissement de soulagement et penche ta tête en arrière. Enfin. C’est bon. Tu te sens mieux. Ferme les yeux, écoute la musique, sens le produit de répandre dans ton sang. Tes dents se serrent, tes muscles se contractent, tes pupilles se dilatent. Tu te sens revivre. Tu aimes cette musique psychédélique qui ferait vriller n'importe qui. Tu aimes ce lieu où tu n'es plus qu'une jolie poupée loin de tout jugement. Tu aimes ces substances qui te font bien plus rêver que tes songes cauchemardesques. Une voix familière te sort de ton extase. Il en a marre. Il n'aime pas les lieux trop fréquentés, il veut rentrer. Tu ne veux pas bouger, parce que tu sais que tu n'arriveras pas à dormir avec ce que tu viens de prendre. Ose dire que tes nuits son calme et je rigolerais. Je connais mes conséquences. Tu te réfugies dans ce bar pour pouvoir t'envoler, planer quelques heures. Parce que tu en as besoin Jeny. Deux secondes. Juste le temps de laisser la came agir. Tu ne veux plus penser, tu ne veux plus être. C'est un poids trop lourd pour toi. Tu ne veux plus te souvenir de ce qui t'a conduit ici. Tu es faible.


Memories.
La chambre est totalement plongée dans le noir. Il ne fait pas spécialement froid mais l’atmosphère qui s’en dégage est glaciale. Blottie en boule contre la porte fermée, petite Jeny ne bouge pas. Elle est là depuis des heures. Ses yeux sont fermés, sa vessie et pleine et d’horribles fourmis torturent ses jambes, mais quoiqu’il arrive, elle ne bougera pas. Sa décision est prise et du haut de ses dix ans, elle a déjà les idées bien arrêtées. Non, elle ne se lèvera pas. La maison peut bien prendre feu, l’avenir du monde peut bien reposer sur ses épaules, la mort peut bien l’attendre au tournant, plus rien n’a d’importance. Jeny ne veut plus rien entendre, pas même sa respiration saccadée. Elle ne veut plus rien voir, ni de ce monde dégueulasse, ni de ce jour trop ensoleillé. Jeny pleure. Elle n’est capable de rien faire d’autre. Comme si sa vie s’était figée sur cette matinée un peu froide. Elle revoit encore le visage de son père, détruit par ces mots qu’il n’arrivait pas à dire. Il n'eut pas besoin de parler. Elle avait immédiatement compris, sans qu’aucun son ne sorte. Elle savait, parce que la fatalité l’avait prévenue depuis longtemps déjà. C’était fini. L’espoir qui avait tant raccroché ses parents et son frère à la vie s’était brisé. Il n’était plus et il ne serait jamais plus. C’était prévu depuis longtemps déjà, peut être depuis toujours. Il était malade et il n’y avait rien à faire contre ça.
Une semaine passe. Une semaine atrocement longue. Il faut retourner en cours mais elle n’en a pas la force. Elle est encore anéantie. Elle ne peut pas. Elle a l’impression qu’elle ne pourra plus jamais. Elle ne sait même pas comment elle arrive encore à dormir. Elle sait parfaitement qu'à son école tout le monde est au courant. Elle sait les regards plein de pitié qui l'attendent. Elle sait qu'elle ne pourra pas supporter de voir ces gens qu'elle fréquente depuis des années faire comme si de rien n'était alors que tout le monde sait parfaitement ce qu'il se passe. Non, ce n'était pas possible. Puis vint ce vendredi de décembre. Il ne fait pas assez froid pour neiger mais les nuages sont sombres et le vent est gelé. Au milieu de la grande place, le sapin de Noël fait au moins trois mètres. Il domine la ville de ses lumières multicolores avec une allure si noble. Elle le regarde, surtout l’étoile jaune au sommet qui la nargue par sa splendeur. Salope. Des gens viennent voir la gamine : des copines, de la famille et certaines personnes qu’elle n’a jamais vues. Elle ne répond pas. Elle n’écoute même pas ce qu’on lui dit. Ca ne sert à rien de toute façon.
Lentement, tous les gens vêtus de noir pénètrent dans l’église ancienne. Elle s’approche sans un mot du cercueil posé au centre du culte. Elle pose ses mains sur les planches de bois lisses et brillantes. Elle sait qu’elle l’observe pour la dernière fois. Elle veut le toucher, juste caresser son doux visage endormi. Elle voit sa peau pâle, elle sent le bois froid. Tout ceci n’est qu’une mascarade. Elle tremble, mais ses yeux sont secs. Elle veut se serrer contre lui, juste un instant. Un bruit détourne son attention, quelqu’un s’est approché derrière elle. Elle se retourne en sursaut pour voir son oncle. Une haine indescriptible l’envahit. Que fait-il là lui? Ne comprend-il pas qu’elle veut juste pouvoir profiter une ultime fois de son petit frère? Elle veut crier, tout casser, le frapper, elle a tellement de rage à revendre. Mais elle reste figée, sa gorge incapable d’émettre le moindre bruit. Elle sort de la grande salle. S’en est trop. Elle veut hurler sa tristesse, faire payer tout le monde pour sa douleur. Mais il n’y a aucun fautif. Personne à haïr, personne à tuer. Le bourreau est le destin et on ne peut rien faire contre lui


Requiem for a dream.
« Les feuilles tombent, les fleurs se fanent, tu cherches l’été dans du cellophane. »
Tu finis par céder, parce que ses plaintes ont eut raison de toi. Sa mauvaise humeur a fait redescendre le produit et tu sens déjà les effets négatifs se manifester. Courbature, mal de crâne, tu comprends qu'il est vraiment temps de rentrer. De toute façon, vous avez acheté ce qu'il vous faut pour un moment, il n'y a plus rien à faire ici. Ton euphorie s'évapore petit-à-petit, à ton plus grand regret. Ca ne dure jamais assez longtemps cette daube. Tu ranges avec soin ton petit matériel dans ton sac. Toi qui es toujours bordélique, c'est bien la seule chose pour laquelle tu es ordonnée. Il faut dire que tu connais la valeur des choses. Tu n’es pas comme toutes ces biatchs qui sniffent de la coke dans les toilettes des boites de nuit. Tu attrapes la main de ton ami dans un état aussi lamentable que toi et vous vous dirigez vers la sortie.
- Rentrons, ça pue trop.
Ici, les rues ne ressemblent pas beaucoup à celles de Waterford. Les anglais ont ce « je ne sais quoi » de différent. Cependant, l'aura qui se dégage la nuit et les zonards sont les mêmes. Ca ne te dérange pas. Tu n'y fais même plus attention. Enfant de la Lune ne s'incommode pas de cela. Tu as l'habitude de cette atmosphère glauque qui envahit les grandes villes dès que le soleil disparait. Tu n'oses même pas réfléchir à ta condition, mais dans le fond tu es comme eux. Tu n'es qu'une épave et les gens minables que tu croises sont simplement ton reflet. Tu te donnes des manières, mais ce n’est que pour te rassurer et ça ne leurre personne. Tu ravales ta salive, mal à l’aise par toutes ces pensées qui bousculent ton cerveau, tu remarques soudainement que ta main s’agrippe toujours fermement à celle du garçon qui t’accompagne. Tu ne l’a pas lâchée depuis que vous êtes sortis du bar et sans doute la serrera-tu jusqu’à l’appartement. Tu es tellement heureuse qu’il soit là. Tu ne veux plus jamais être seule.


Moonlight Shadow.
Des cris, encore et toujours. Des bruits de verres qui se cassent, des insultes, des menaces, des excuses vaines. La porte claque, le moteur démarre, la voiture part. Une nouvelle fois.
Maman ne sourit plus, elle reste continuellement dans son lit à se morfondre. Ses yeux n’expriment plus aucune expression, des cernes noirs et des rides rendent son visage hideux. Elle est devenue laide et vieille. Elle ne fait plus rien, elle ne vit plus. Maman est en dépression. On ne lui a rien dit à Jeny mais elle l’a bien compris toute seule. Maman veut mourir, c’est une certitude. Alors elle prend des médicaments pour se soigner. Lorsque Jeny rentre des cours, maman essaie de se lever pour saluer sa gosse, mais maman n’est plus capable de rien. Elle ne parle plus, même pas à sa fille. Peut-être a-t-elle oublié qu’il lui reste encore un enfant. Il faut dire que maman, elle était seule avec son fils dans ses bras à l’hôpital pour assister à sa mort. Alors forcément, ça a dû lui faire un choc. Forcément, elle ne peut pas s’en remettre. Papa, maladroitement, essaie de recoller les morceaux. Il a pris beaucoup de poids, on dirait qu’il est enceinte tellement son ventre a gonflé. Il ne va pas mieux que maman, mais il tente un peu plus de le cacher. Il a continué son travail lui, parce qu’il faut bien nourrir ce qu’il reste de la famille. Il essaie de faire comme avant. Mais papa aussi a changé. Il est devenu susceptible et violent. Le bruit d’une mouche serait capable de lui faire péter un plomb et de tout casser dans la maison. Il prend encore plus de médicaments que maman, mais ils sont nuls ces médicaments. Ils n’enlèvent ni la colère ni la tristesse. Parfois, lorsque Jeny parle un peu trop, il s’énerve sans qu’elle comprenne pourquoi et les coups partent. Les coups, on ne s’y habitue jamais. Quoiqu’on dise, c’est toujours la même souffrance, toujours la même prière que ça fasse un peu moins mal que la fois précédente. Ce n’est pas spécialement un mauvais père, mais il ne contrôle pas ses humeurs. Peut-être a-t-il le sentiment de se sentir en vie de cette façon.
Jeny ne comprend plus rien à ces histoires de grandes personnes. Elle est maintenant au collège mais ces souvenirs rongent encore sa famille. Le matin elle se lève avec dégoût. Une boule au ventre lui donne souvent d’atroces nausées. Elle n’aime plus l’école. Les cours ne sont plus qu’un passe temps, un passage obligatoire. Elle a peur de mourir en ayant passé sa vie sur une chaise inconfortable. Elle ne veut pas. Elle veut devenir médecin pour sauver des gens, pour sauver des familles comme la sienne. Mais les études c’est trop long. Il faut être intelligent aussi. Sonne la dernière heure de la journée. Et puis il faut déjà rentrer à la maison. Les mains dans les poches, la tête basse, le dos légèrement courbé, Jeny connait ce chemin par cœur. Elle le fait chaque jour comme un condamné irait à l’échafaud. Elle savait parfaitement qu’en ouvrant la porte de sa maison, il y régnerait une ambiance et une odeur de mort. Elle savait que sa mère était enfermée dans l’ancienne chambre de son fils à se remémorer des sentiments trop douloureux. Elle savait qu’il ne fallait mieux pas déranger et filait dans sa chambre aux murs et aux meubles blancs. Plus ou moins deux heures s’écoulaient sans le moindre signe de vie, la nuit tombait. Le père rentrait du travail, chaque jour un peu plus fatigué. La mère détectait sa présence et comme si elle avait besoin de ça pour se sentir mieux commençait à lui faire des reproches. Le ton montait toujours à une vitesse incroyable. Dans ces moments là, Jeny s'asseyait sur le rebord de sa fenêtre et fumait ses premières cigarettes.
- La prochaine fois, je ne reviendrais pas, disais toujours son père.


Get my soul.
« Choisir son avenir, choisir la vie. J’ai choisi de pas choisir la vie. J’ai choisi autre chose.
Les raisons ? Y a pas de raison.
On n’a pas besoin de raison quand on a l’héroïne. »
Te souviens-tu maintenant ? Oui, tous les souvenirs douloureux de ton enfance remontent à ta mémoire. Pourquoi maintenant ? Pourquoi est-ce que je m’acharne sur toi ? Tes questions n’ont pas de réponse. Juste parce que j’ai envie. Parce que je suis bien plus démoniaque que J’en ai l’air. Mais ça tu le sais très bien, ne fais pas l’innocente. Souffre. Je suis là pour t’évader de cette réminiscence désagréable, mais n’oublies jamais que lorsque je disparais, il ne te reste qu’un goût amer au fond de la gorge. Cependant, tu le sais déjà. Tu me fréquentes depuis assez longtemps pour savoir. Ca a commencé quand déjà ? Tu te souviens Jeny ? Cette époque où tu m'as rencontrée. Attends ne t’en fais pas, je vais te rafraichir la mémoire. Ah, je me rappelle encore avec quelle délectation tu as succombée à mes charmes. Tu n'attendais que ça dans le fond. Tu n'as pas bronché quand on t'a donné le miroir où se reflétait une longue trace blanche. Tu n'as pas posé la moindre question. Tu n'as même pas hésité. Tu t'es contentée de mettre la paille dans ton nez et de renifler comme si tu avais fait ça toute ta vie. Fille de Satan, tu étais faite pour cette débauche. Tu t'es prêtée au jeu et c'était meilleur que tout ce que tu connaissais n'est-ce pas ? Ne fais pas semblant d’éprouver des regrets maintenant, tu aimes tellement ça.


Born to be wild.
Jeny ne va pas bien. Elle étouffe. Elle a soif d'une liberté qui ne lui a jamais été accordée. Jeny est encore une enfant, elle n'a même pas seize ans, mais elle a grandi trop vite. Bien vite, l'ambiance familiale est devenue insupportable. Fuir. C'était devenu un objectif. Il fallait quitter ce lieu et le plus rapidement possible. Et puis tout est allé trop précipitamment. Le temps était devenu hors de contrôle. Les jours se passaient à une lenteur abominable, mais tout s'écoulait comme de l'eau insaisissable. Petite gamine rencontre des gens beaucoup plus âgés. Ils lui tendent la main et lui susurre des mots rassurants. Nous serons ta nouvelle famille. N'ai pas peur, nous te protègerons. Nous seront toujours là pour toi, tu ne seras plus jamais triste et tu n'auras plus jamais rien à craindre de personne. Petite fille aime bien la mélodie qu'ils lui chantent. Elle est douce est apaisante. Alors inconsciemment elle se laisse porter. Tout s'arrangera. Ses parents, la mémoire de son frère, ses amis, ses études, son avenir, elle renie tout. La rue l'attend à bras ouverts. Personne ne l'a jamais attendue alors Jeny s’agrippe naïvement à elle. Non, elle ne savait pas tout ce que cela impliquait.
Elle voit et vit des choses qui ne sont pas de son âge. Elle voit des gens dormir sur un banc avec pour seule compagnie quelques chiens et un bang. Elle voit des filles de tout âge descendre dans la rue pour offrir un peu de plaisir contre une dose. Elle voit des visages creusés et pâles, attendant la mort comme un soulagement. Elle voit des gens serrer leur cuisse avec une ceinture et l’aiguille pénétrer leur corps parce qu’il n’y a plus de place pour se piquer dans les veines des bras. Elle voit des gens se battre pour des histoires de commerce ou simplement parce qu’ils ont trop bu. Elle voit toute l’horreur du monde. Ces choses dont on ne parle pas, parce que ça dérange. Les gens face à ce spectacle détournent les yeux, c’est bien trop immonde. Ca ne les regarde pas. Mais Jeny est là, les yeux bien ouverts et elle assiste à cette vie repoussante qu’elle ne veut pas jouer. Parce que dans ses calculs, elle a fait une horrible erreur, elle n’a pas écouté la fin de la chanson. T'en as pas marre de cette vie ? Casse-toi Jeny. Abandonne tout. Tes parents, tu ne peux plus rien faire pour eux et ton diplôme ne t'apportera rien de plus que le RMI alors qu'en vendant de temps en temps tu auras assez de sous pour t'offrir ce que tu veux. T'as rien à perdre après tout ! T'inquiètes pas, nous on te lâchera pas. Tu n’as pas besoin du reste.
Jeny hésite longtemps. Elle oscille entre ces deux vies pendant un an. Oui mais. Il y a toujours des mais. Comme une once de conscience qui lui murmurerait la connerie qu’elle s’apprête à faire. Puis un jour c’est le déclic. Merde. Marre de cette vie. Elle remplit une valise de quelques vêtements, un peu d’argent et de la nourriture. Jeny part. Son choix est définitif. Non, elle ne veut pas de cette vie avec des géniteurs qu’elle ne connait même plus. Elle ne veut pas des imbéciles de son lycée incapable de comprendre sa vie parce qu’ils vivent aux antipodes de son existence. Elle ne veut pas revoir ses professeurs incompétents rejetant la faute sur elle à cause de ses notes basses. Tous, ils ne peuvent pas savoir. Ils ne veulent pas. Ils sont bercés dans leur douce vie et s’y accrochent farouchement. Mais Jeny n’est pas conne. Elle ne veut pas non plus de cette vie tracée sur des rails avec des gens répugnants qu’elle a bien observés depuis longtemps. Il est hors de question qu’elle finisse comme eux. Non elle ne veut aucune des deux vies qui s’offrent à elle.


The ecstasy of pain.
« Y a pas de mot pour tes maux. Tu vis pour elle mais c’est elle qui te tuera. »
Ca te fait plaisir tous ces souvenirs non ? Tu as beau dire ce que tu veux, tu ne peux pas te passer de moi. Tu m’aimes bien trop pour ça. Dois-je te rappeler la douleur que te provoque mon absence ? Tu t’es dévouée corps et âme pour moi. Je suis devenue ta drogue. Ta poudre. Non, tu ne veux pas l’admettre, mais tu es dépendante. Souviens toi cette souffrance lorsque tu essaies de te passer de moi. Souviens toi comment tu étais il y a quelques heures, tremblante, en sueur, implorant au ciel un peu de came. Tu es une vermine obnubilée par les drogues. Attirée irréversiblement par moi. Tu ne nies pas car j’ai raison. Que ferais-tu si cette main chaleureuse que tu tiens n’existait plus pour te guider dans le noir qui t’angoisse ? Tu retournerais à ta vie minable et pathétique. Nate Daniels Harper, tu l’as recueilli et soigné comme un oiseau blessé, mais en vérité, c’est lui qui t’a sauvée. Evidemment, tu ne le reconnaitras jamais parce que tu es beaucoup trop fière, mais c’est pour cela que je suis là.


Escape.
Sa vie a bien changée depuis son départ. Petite gamine n’est plus. Elle a bien grandi, elle pense tout connaître désormais. L’Irlande puis l’Angleterre, sa décision est prise, elle ne veut pas s’arrêter là. Elle voyagera partout. Le tour du monde, voilà ce qu’elle veut faire de sa vie. Parce que ici, il n’y a rien d’intéressant à voir. Il pleut tout le temps, les visages ne sourient jamais, les gens sont tous des traitres. Elle n’a plus confiance en personne, elle est devenue paranoïaque. Dans le commerce, elle s’appelle Maria, parce qu’il est préférable de ne pas être soi-même. Plus personne ne l'appelle Jeny. Jeny est morte. Elle a peur qu'on la retrouve, qu'on fasse le lien avec son ancienne vie. Les premiers mois en Angleterre furent les plus douloureux. Immigrée fugitive, toxicomane et en fugue, elle ne vit pas dans le luxe, s’offrant à peine un misérable squatte. Il a été aménagé, elle possède un canapé qui lui sert aussi de lit où elle passe la majorité de son temps affalée dessus. Une table basse faite maison est installée en face, dessus y est posé un vieux poste, plusieurs disques de tout genre, de la vaisselle salle et toute sorte d’objets inutiles. Le squatte se situe au dernier étage d’un vieil appartement désaffecté, les autres étages étant totalement hors d’usage à cause de l’humidité. Les volets sont toujours fermés, pour plus de discrétion. Elle est devenue un rat de ville.
Peur, manque, solitude.
Elle n’en peut plus. Il faut qu’elle sorte, qu’elle prenne l’air, qu’elle respire. Elle attend la nuit, parce qu’elle craint que les voisins remarquent sa présence la journée. Elle se dit qu’elle doit partir. Elle est restée dans son appartement miteux bien trop longtemps. Elle n’a aucune envie de voir les policiers débarquer chez elle à six heures du matin. Elle partira bientôt. Dès qu'elle aura un autre endroit où aller. Mais ça pour l'instant, elle s'en fout. Tout ce qu'elle veut, c'est s'approvisionner. Quelle heure est-il ? Elle n’en sait rien. Elle a perdu toute notion du temps depuis un moment. Elle ne se fie qu’à la lumière du jour et à ce que lui dit la radio. Or, la lumière du jour, on ne peut pas dire qu’elle soit très présente. La nuit est tombée depuis longtemps. En regardant loin à l’horizon, on peut même voir quelques nuances rosées annonçant l’arrivée du soleil. Elle se dirige vers le meilleur endroit pour se fournir, la boite de nuit.


Because.
« Dans son regard le monde s'éclaire par le briquet sous la cuillère. »
Oui, c’est ce fameux soir que tu l’as rencontré, Nate. Je paris que tu n'as pas oublié l'impression désagréable que tu as ressentie en le voyant. Tout ce sang qui s'évadait de lui, cette lente agonie, ce visage ressemblant tellement au souvenir de ton frère. Tu joues les dures, mais tu n'as pas pu t'empêcher de vouloir le sauver. Espérais-tu qu'il te comprenne ? Qu'est-ce qui t'a pris ? Ça fait un moment déjà. Le temps passe vite. Finalement, tu as bien fait. Nate est devenu le seul. Il ne te quittera pas. Il est dans la même merde que toi. Tu ne dois plus rien à personne. Et puis demain, tu ne vivras plus ici. Mais ça, tu ne le sais pas encore, parce que tu ne prévois jamais ta vie à l'avance.
Tu seras libre.



Outcome.
La réalité est parfois bien plus cruelle que ce qu’on pense. Redescente douloureuse. Atterrissage violent. La jeune fille avance d'une démarche peu rassurés. Elle regarde derrière elle, l’avion qui vient de la décharger recrache tous les autres passagers dans une lenteur mortelle, certains se poussent, pressés de poser les pieds sur cette terre inconnue. Elle regarde devant, la foule de gens est impressionnante. La plupart sont de petite taille, les yeux bridés, le teint jaunâtre. Ils se retrouvent, se quittent, sourient, pleurent, n’exprime rien du tout. Ils vomissent des sons qu’elle ne comprend pas, qu’elle n’a même jamais soupçonnée l’existence. Elle regarde à gauche, deux hommes asiatiques à la corpulence impressionnante passent à côté d’elle. Ils sont vêtus de noir et bien qu’elle ne déchiffre pas l’inscription dans leur dos, elle saisit parfaitement qu’ils assurent la sécurité. Le chien qu’ils promènent semble aussi vorace que ses maîtres. Il renifle et se tourne vers Jeny. Sans chercher à comprendre, celle-ci accélère le pas et se fond dans la masse. Elle ne regarde pas à droite, elle ne voit pas le panneau qui lui souhaite la bienvenue dans ce nouveau pays. Qu’est-ce que ça peut lui foutre de toute façon ?
Que ce soit en Angleterre, au Japon ou n’importe où, les riches restent riches, les pauvres restent pauvres et les camés restent camés. Les nuits sont froides, les temps sont durs. Mais Jeny n’éprouve aucun regret. Elle n’a rien perdu, elle n’a simplement rien gagné non plus. Elle ne sait pas ce qu’elle doit faire, elle ne sait pas si elle doit faire quelque chose. Elle ne comprend rien. Elle n’est pas la bienvenue. Elle erre dans les rues sans savoir où aller. L’euphorie du début s’est totalement volatilisée. Noyée par le courant de sa vie, elle s’échoue sur la plage de poudre. Mais sa course ne s’arrête pas déjà. Elle remplit ses poches de ce sable magique puis dérive à nouveau. Elle ne sait pas où elle va, mais ça ne l’inquiète pas. De toute façon, elle ne sait rien et le vit bien. Pourquoi Shimizu ? Pourquoi retourner en cours ? Pourquoi essayer de vivre ? Pour le délire. Parce que c’est fun. Parce que lorsqu’elle s’est inscrite, elle était totalement défoncée et qu’elle ne réfléchit jamais aux conséquences. Mais les miracles n’existent pas. Rien ne change.


Secrets of the other side.

→ Depuis combien de temps faites-vous du RP ? 3 ans.
→ Comment avez-vous connu le forum ? Par Nate.
→ Avez-vous un double compte ? Nop.
→ Personnage de votre avatar ? Original de Teru Sakura
→ Quel est le code règlement ? Ok By Abby


Dernière édition par Jeny M. Stone le Sam 25 Juin - 21:29, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeJeu 9 Juin - 18:21

J'up pour dire que j'ai fini Smile
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Abby Morrison

Abby Morrison


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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeVen 10 Juin - 6:39

Bon alors tout d'abord, bienvenue!
Je n'ai pas grand chose à dire sur ta présentation, sinon qu'elle est bien construite, intéressante, et que le nombre de lignes minimum est largement dépassé...

Un petit détail qui serait intéressant à rajouter à ton histoire, ce serait de décrire comment elle s'est retrouvée au japon, ou du moins (si tu veux garder un peu de mystère dans ton personnage), comment elle s'est sentie une fois arrivée à Shimizu.

Parce que ça fait partie de l'histoire, de savoir ce qui est advenu du personnage. Pourquoi avoir repris les études, pourquoi le Japon, des détails du genre.

Merci d'ajouter ces quelques explications,

Abby.
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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeVen 10 Juin - 14:39

Hm pour savoir ses impressions sur le Japon, son arrivée et tout ça je comptais plus développer en rp, cette fiche n'évoque son passé qu'en Europe volontairement.
Mon perso n'est qu'une junkie qui n'a pas vraiment d'objectif dans sa vie. Elle a repris ses études parce que c'est moins fatiguant que de bosser, mais ce n'est que pour la forme. Quant au choix du Japon, je le dis dans ma fiche, c'est une destination comme une autre, ça n'a pas de raison particulière.

J'espère que c'est assez clair comme ça, si tu veux quand même que j'édite (ce que je ne trouve pas nécessaire m'enfin) dis le moi.
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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeMar 14 Juin - 22:38

Bonsoir, pardon pour le retard, je pensais qu'Abby répondrait mais bon je vais tenter de le faire à sa place ^^
Pour le développement en Rp c'est d'accord, pas de problème, par contre oui c'est une destination comme une autre, mais il ne faut pas négliger qu'apprendre la langue est compliqué, il faudrait limite préciser si elle a survolé ça ou pas du tout !
Et sinon au sujet de ses études, il est préférable de tout écrire dans la fiche. Je veux dire, un membre qui voudrait RP avec toi mais qui préfère lire les fiches avant ne va pas fouiner dans les commentaires pour avoir plus d'explications, c'est pour ça qu'on préfère que les membres éditent :3

Une fois cela fait, je pense qu'il n'y aura aucun problème pour te valider ^^
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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeSam 25 Juin - 21:32

Alors voilà j'ai édité, j'espère que c'est bon maintenant (:
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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitimeDim 26 Juin - 18:47

Ca m'a l'air bon, je valide :3
Par contre il faut prendre en compte le fait que comme Jeny n'a pas l'air d'avoir eu d'apprentissage en japonais, elle va bien galérer à comprendre pendant les cours xD (quoique ça pourrait être drôle).
Et si ce n'est pas déjà fait, ce serait gentil de poster dans le recensement, au cas où ^^ !
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MessageSujet: Re: Jeny Stone   Jeny Stone Icon_minitime

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