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| Sujet: Appoline A. Valentine [100%] Ven 16 Avr - 23:31 | |
| « Valentine, Appoline Andrews »
'xxxxxIdentité. | • Âge : 18 ans • Classe : 3.B [ Saut de classe] • Lieu de Naissance : France, Bordeaux. • Statut : Etudiante. [ Malheureusement je vais devoir me taper l'espèce de Rose horriblement "fille"] | 'xxxxxDescription du personnage. • Description caractérielle : Appoline Andrews n'est pas très facile a comprendre, du moins, à la première approche. Elle vous semblera sûre d'elle, vous penserez qu'elle se fiche de vous, qu'elle ne vous porte aucun intérêt. Vous imaginerez qu'elle n'est pas aussi sociable que le laisse paraître son apparence. Mais c'est faux. En partie. Ce que vous voyez, c'est ce qu'elle vous laisse voir, ce qu'elle vous fait voir. En réalité, si elle vous parle, elle vous trouve intéressant. Si elle est distante c'est qu'elle veut que vous vous accrochiez à elle, si elle est sûre d'elle, c'est pour que vous lui fassiez confiance. En fait, elle se déteste, elle ne se contrôle pas. Mais elle vous déteste vous aussi. Pourquoi ? Vous la jugez, vous les jugez, vous jugez les gens sur leur apparence, choisissant qui vous fréquenterez parce qu'il a « l'air sympathique ». Si l'on vous présente quelqu'un de distant, vous ne voudrez pas le connaître. C'est ainsi qu'elle vous choisit, elle vous teste. Appoline aime contrôler ce qui se passe, elle aime savoir, tout savoir, de vous, de lui, d'elle, d'eux, mais surtout de vous qui êtes là, à parler, à l'écouter. Elle vous trouvera formidable, mais elle n'est pas naïve pour autant. Elle sait ce qu'il faut ou ce qu'il ne faut pas faire. Elle veut réussir tout ce qu'elle entreprant et baisse les bras rarement, si ce n'est jamais. Au fond, elle aimerait éclater, laisser paraître ses sentiments qu'elle vous cache a tous. Elle aimerait avoir l'air sociable comme ces filles aussi bêtes que le créateur de leur toute nouvelle robe, elle aimerait vous avoir, vous, pour elle toute seule. Elle est rancunière et pardonne très difficilement si bien qu'elle a souvent plus d'ennemis que d'amis. Parce qu'on ne la supporte pas, on ne la comprend pas. Lorsqu'elle vous aura, elle ne vous laissera pas partir, comme ils l'ont déjà fait. Elle craque rarement si bien que lorsqu'il lui arrive de craquer, c'est pour un moment. Ce qu'elle n'aime pas, ce sont les hypocrites, ceux qui parlent dans votre dos, elle n'aime pas non plus ceux qui la sous-estime. Parce qu'elle vaut mieux, elle vaut mieux que tous ces préjugés que vous continuez à faire vivre. • Description physique et vestimentaire : Appoline est d'une taille moyenne, pour une française. Son petit un mètre soixante deux lui suffit amplement, ainsi que ses petits 45 kilos. Elle est maigre, certes, mais ce n'est pas pour autant qu'elle en est malade. Robuste, elle ne tombe pas malade aussi facilement que ces pimbêches hissées sur leurs talons. Si Appoline était dans un dictionnaire, on lui donnerait la signification de simple. Elle n'essaie pas de se démarquer, justement, c'est l'inverse. Plus elle est banale, plus elle a l'air banale plutôt, mieux elle se porte. Appo', comme elle aime qu'on l'appelle, opte le plus souvent pour des couleurs neutres, faciles a oublier. Sa garde robe est simple, tout comme elle. Jamais vous ne la verrez en talons, les chaussures plates lui vont parfaitement. Sa couleur de cheveux, bien qu'elle soit naturelle, est, elle aussi, très banale. Étant brune, sa chevelure ondulé ne se remarque pas très facilement dans la foule. Ses yeux vert, presque bleu, sont souvent relevés d'un trait d'eye-liner et d'un peu de mascara, elle veut rester féminine, prouver qu'une femme n'est pas forcément un camion volé. Oui, elle a mauvais caractère, mais ce n'est pas ici qu'on en parle. Si l'on ne la connaissait pas, l'on pourrait dire que Appoline est ce qu'il y a de plus normal, qu'elle a l'air un peu dépassée par le temps qui passe, un peu trop fragile pour sa génération. Mais vous n'y êtes pas. Pas du tout. Elle vous laissera le croire, elle vous laissera croire qu'elle est trop petite, trop jeune, trop frêle pour vivre seule, comme une « grande », elle est trop réservée pour vous dire la vérité. Non elle ne ment pas, elle ne dit pas la vérité, elle ne vous la dit pas a vous, c'est tout. • Histoire : Appoline, comme son premier prénom l'indique, française. Appoline lui vient de sa mère, décédée le jour de sa naissance. Appo' est donc née en septembre à la maternité de Bordeaux, entouré de sa mère, sa vraie. Pourquoi sa vraie ? Parce que celle ci avait 16 ans lorsqu'elle accoucha, elle préféra donc, porter son enfant et l'abandonner ensuite puis, elle mourut. Tous cela Appoline le sait, elle le sait même très bien, elle l'a toujours su. Elle vécu dans un orphelinat sept ans de sa vie. Comme tous les enfants de son age, elle apprit les couleurs, les formes, quelques lettres, les animaux...tous ce qu'un enfant de sept ans doit savoir pour entrer en CP. C'est donc à l'age de sept ans qu'elle fut adoptée par une famille franco-anglaise résidant plus loin, près de l'océan, Arcachon. Ville réputée pour ses huîtres et ses cabanes tchanqués, pour Appo' cette ville mérité une autre réputation. Elle sent le poisson, l'huître, l'océan et pullulent d'adolescents plus hautains les un que les autres. Elle n'a jamais aimé Arcachon, sauf peut-être en hiver, lorsqu'aucun touriste ne vient devant chez vous pour prendre le bassin en photo. Ce sont les responsables de la nurserie qui choisirent son deuxième prénom, Andrews. Pourquoi Andrews ? Aucune idée, elle sait juste que Anna, celle qui lui choisit un prénom, son premier prénom était australienne. Appoline, comme dit plus haut, lui vint de sa mère biologique. Monsieur et Madame Valentine[ quel drôle de nom dites mois] l'inscrirent donc à l'école. Appoline eut une scolarité tout a fait normal, mis a part un saut de classe,le CE2. Elle arriva donc au collège un an plus tôt que les ami(e)s qu'elle s'était faites. En ce temps là, elle était encore « normale ». C'est au lycée que cela se gâta. Des rumeurs, beaucoup de rumeurs. Des coups, beaucoup de coups. Ils furent excluent et elle fut exclut elle aussi, d'une certaine manière. Mise a l'écart par les autres élèves de son lycée. Elle essaya de revenir, en vain. Elle n'était plus des leurs. Cette foutue rumeur, tellement stupide, idiote mais tellement dure. Comme le disait cette rumeur, oui elle avait été adopté, oui elle avait été dans un orphelinat jusqu'à l'age de sept ans, mais non. Non. Non elle n'avait subit aucun attouchement, non elle n'avait pas changé de famille d'accueil. Non. Elle les aimait ses parents, aussi factices qu'ils soient, ils restaient ses parents. Aucun lien de sang ne les liés, c'était plus fort, bien plus fort. Grace a ses parents, elle était bilingue et elle partait souvent en voyage, en Angleterre, en Amérique. De plus, elle avait appris le japonais dès son entrée au collège. C'est donc naturellement qu'elle en vint au fait qu'elle devait partir là bas, quitter cette ville maudite, quitter la France qui l'avait abandonné et la fuir. Elle n'eut des amis qu'en primaire et en maternelle, bien sur, elle les avait oublié et ils l'avaient oublié. Elle ne leur en voulait pas, c'était naturel, elle leur en voulait a eux, foutus Lycéens. Ses parents lui prirent un appartement au Japon, quelque chose d'assez petits pour qu'elle ne s'y sente pas trop seule. Ils l'inscrirent dans le lycée le plus proche. Et la voilà partie. • Raison de votre arrivée à Shimizu : Envie de changer d'air, d'être sois même et de refaire sa vie. 'xxxxxAutre. • Depuis combien de temps faites-vous du RP ? Longtemps.• Comment avez-vous connu le forum ? J'y étais.• Avez-vous un double compte ? Elle est morte (?)• Personnage de votre avatar ? Deviantart m'aime. • Quel est le code règlement ? "Regardez danser le prêtre Shintoïste.". • Exemple de Rp: - Spoiler:
« Il y a une chose plus triste à perdre que la vie, c'est la raison de vivre, lus triste que de perdre ses biens, c'est de perdre son espérance. » Paul Claudel « All this feels strange and untrue And I won't waste a minute wihtout you My bones ache, my skin feels cold And I'm getting so tired and so old
The anger swells in my guts And I won't feel these slices and cuts I want so much to open you eyes Because I need you to look into mine »
Snow patrol __ Open your eyes. Un mois, un mois qu'elle était partie sans prévenir quiconque. Même pas Drew. Même pas Aaron. Elle les avait laissé. Non, elle ne s'en voulait pas non. Elle s'en voulait d'être partie trop tôt, de ne pas avoir été là lorsque sa mère leur disait « je t'aime » une dernière fois et lorsque son dernier soupire résonna dans sa chambre. Elle regrettait n'avoir pris l'avion que trop tard, elle regrettait tout. Jamais elle n'aurait pensé que ce genre de choses pouvait lui arriver à elle. Ça n'arrive qu'aux autres ces choses là. Elle était bien trop heureuse a écouler des jours heureux entre les bras d'Aaron et entre les après-midis passé en compagnie de Drew. C'est quand son père lui tomba dans les bras qu'elle comprit. Elle comprit que tout était finit, qu'elle s'en était allé, qu'elle rejoignait à présent sa propre mère., en laissant sa famille derrière elle. Lorsqu'elle la vit sur son lit, elle ne la reconnu pas. Elle n'eut qu'une envie, c'était fuir, loin. Finalement, elle s'aperçut que c'était bien elle, la femme sur ce lit. Femme était un bien grand mot a présent, sa mère n'était plus ce qu'elle était. Enfin, elle posa son regard sur elle et la plaie qui c'était ouverte quand son père l'avait mise au courant, approfondit. Cette déchirure fut si violente qu'elle en eut des nausées. Elle n'avait plus de mère. C'en était finis. Un mois, un mois qu'elle ne sortait que pour le strict minimum, qu'elle restait cloitré dans sa chambre, volets fermé, porte verrouillée. Elle n'avait pas pleuré. Non, elle avait déjà trop pleuré dans l'avion. Les seuls sons qui sortaient de sa bouche étaient à peine audible, gémissements, petits cris, lorsqu'on lui rappelait qu'elle n'avait plus que son père. A son tour, elle était méconnaissable. Elle n'était plus humaine. Ses cernes, ses yeux enflés, ses avant bras entaillé, elle avait recourt a tout pour évacuer cette rage, cette tristesse. Le sentiment qu'elle éprouvait, si l'on pouvait appeler ça un sentiment, ne pouvait se résumer par un seul mot. Doucement, son père entra dans sa chambre, alors que Joyce prenait sa douche. Une heure qu'elle faisait couler l'eau, elle restait là, sans réfléchir. Elle préférait ne pas réfléchir, sinon, elle penserait a elle. Encore et encore. Le père de Joyce prépara une valise, la plus légère possible afin que sa fille, amaigri par le chagrin puisse la porter. Il avait décidé qu'elle devait partir. Voir du monde. Il savait qu'elle avait des amis à New-York. Qu'elle avait même plus. Sortant de la salle de bain, elle vit la valise. Encore une fois, elle ne dit rien. Comme depuis un mois. Elle n'avait pas encore entendu sa voix, qui lui rappelait trop la sienne. Sans rechigner, elle prit l'avion le lendemain. Les hôtesses, face a l'état de Joyce ne surent que faire et lui proposèrent de l'aide, qu'elle refusa en les ignorant. Voir en secouant la tête. Premier signe depuis 30 jours qu'elle était bien vivante. Arrivé chez elle, elle remarqua que l'on était venue chez elle. Son portable qu'elle avait laissé, était non posé sur la table de la cuisine, mais par terre. Avait-il été jeté ? Elle posa sa valise à l'entré, se déchaussa et fila dans sa chambre. Encore. Lors de son absence s'était-on inquiété pour elle ? Qu'avaient-ils fait ? Étaient-ils venus voir si elle était encore là ? Tant de questions se bousculaient dans sa tête. Juste assez pour qu'elle n'y pense pas. Une fois sur son lit, elle réussit a s'endormir, chose qu'elle ne pouvait plus faire depuis 3 jours. Chaque fois qu'elle fermait les yeux, son visage était là, présent. Pas celui dont elle avait eu la joie de voir vieillir au fils des années. Celui de la femme sur le lit. Sans vie, sans rien d'ailleurs. Soudain, un grincement. Des pas, rapides. Elle se retourna et le vit. Elle ne sourit pas, ne voulant pas aggraver son cas, le fixant quelques secondes. Une nausée lui monta à la gorge, elle se retourna et gémit. Encore, elle avait encore mal, mal de voir quelqu'un qu'elle aimait encore en vie, mal d'imaginer celui-ci mourir. Mal de la voir encore et toujours à chaque battement de cils. Mal de l'entendre dans chaque souffle du vent, dans chaque silence pesant. Elle n'en pouvait plus, c'était trop. Trop pour elle. Trop pour Joyce Leagminton. Elle ne pourrait plus le supporter encore longtemps, n'acceptant pas sa disparition, n'acceptant pas sa mort. Joyce se leva, frêle, fragile. Marchant tel un ivrogne, s'aidant de la moindre chose, elle dépassa Aaron, s'accrochant a la porte ouverte. Vertige. Depuis quelques jours elle en souffrait. Malnutrition ou mal tout court ? Elle ne voulait pas savoir. Rien ne lui permettrait de guérir. De guérir de cette plaie ouverte, qui, chaque jour, s'infecte de cette absence pensante. Qu'allait-il lui arriver maintenant ? Allait-il l'ignorer ? L'avait-il oublié ? Et s'il la laissait, qu'adviendrait-il d'elle? Tant de questions se bousculaient en elle, elle ne pouvait pas y répondre. Trop occupé a ne penser a rien, a tenter d'oublier. Elle ne voulait pas y répondre, ne voulait pas connaître la réponse. Elle toussa, longtemps. Joyce se mourrait, elle se mourrait de l'absence de sa mère. Elle se laissait petit à petit tomber malade, ne voyant pas pourquoi on lui avait prit sa mère et pourquoi on ne l'aurait pas prit elle. « Ici-bas, la douleur à la douleur s'enchaîne ; Le jour succède au jour, et la peine à la peine. »Alphonse de Lamartine.
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