[Shin Yôji Allen] terminé

« Shin Yôji Gabriel Allen »

'xxxxxIdentité.

• Âge : 18 ans, né le 17 mars 1991. • Classe : Lycéen 2.B (si j'ai tout saisi) • Lieu de Naissance : New-York, USA. • Statut : Étudiant.

'xxxxxDescription du personnage.

• Description caractérielle :
Un emmerdeur. Lorsque l'on parle de moi, c'est un mot assez récurant. Em-mer-deur. Il a fini par perdre son sens, je trouve. A force de l'entendre être répété encore et encore, il ne devient qu'une suite de syllabes, un son comme un autre. Pourtant, c'est ce qui me décrit le mieux. Je suis toujours là où on ne m'attends pas. Je suis une sorte... d'entité imprévisible, qui fait tout pour contrarier son petit monde. Je ne me décrirais pas comme égocentrique, non, juste un peu trop orgueilleux.
Et donc, lorsque je fais ce dont j'ai envie, l'idée que cela puisse gêner les gens ne m'effleure même pas, ce qui fait de moi un emmerdeur par excellence. Ce dont je suis plutôt fièr, en même temps. Cela prouve que j'ai compris le sens de la vie: me faire plaisir sans réfléchir. Et en plus, ça rime.
Enfin, je ne me résume pas à ce simple mot, tout de même. Il semblerait qu'il soit écrit en plein milieu de mon front "Attention, Dragueur". Je suis un éternel insatisfait par la gente féminine, aussi cherche-je toujours les plus jolies ou les plus habiles demoiselles, qui pourraient éventuellement me surprendre. Jusqu'à maintenant, je n'en ai guère trouvé, ou alors elles ne m'ont pas convaincus tant que ça. Dommage...
J'aime me faire plaisir, c'est indéniable, pourtant, j'aime également rendre heureux mes amis. Je suis pas un populaire. On m'aperçoit de loin, on me salue vaguement, et ça s'arrête là. Des amis, j'en ai pas des masses, à mon grand regret. Mais je serais éternellement fidèle à ceux que j'ai. J'ai vaguement l'impression d'écrire une annonce pour chien à donner, là, ça me donne l'impression d'être un gentil toutou...
Fidèle, certes, mais pas forcément sympa. Mon caractère un peu spécial me rend (trop) souvent sarcastique, voir cynique. Je suis quelque peu lunatique, passant sans transition de blagueur à agressif. Nous revoilà dans la métaphore du chien, décidément.
Pas que je sois non plus un rottweiler, je tiens plus du chien de combat que du gentil labrador. Je me plait à tenir du loup, en fait. Mais ce serait quelque peu... présomptueux que de se comparer à un animal aussi noble et imprévisible que le seigneur des canidés. Un être à la fois solitaire et solidaire, fou de rage et calme, bête et intelligent. Une sorte de... contradiction à l'état sauvage. C'est ce qui me plait.
Je suis une contradiction. Un petit mec sympa et marrant, aux premiers abords, puis égocentrique et agressif à la deuxième couche. A la troisième épaisseur, on me découvre sensible et blessé. La quatrième, revoilà le branleur, dieu du je m'en foutisme et dragueur. La cinquième, un être solitaire, mais qui aurait besoin d'aide.
En vérité, (je peux vous le dire maintenant) je suis un menteur. Je me mens. Je vous mens. Depuis le début. On ne saura jamais la vérité avec moi. A moins que je ne la dise. Mais, à quoi bon dire la vérité sur soi, quand on sait que l'on peut l'utiliser contre vous ? Quand on sait que l'on peut vous trahir ? Je suis un acteur. Je porte un masque, l'enlève, en mets un différent. Voilà la seule vérité que vous aurez de moi.

• Description physique et vestimentaire :
Je m'adore. C'est bien simple. Je suis plutôt pas mal, et je le sais. Voilà à la fois une force et un désavantage. Me sachant canon, je suis sûr de moi, mais je suis également trop prétentieux. Pas grave. Après tout, il faut bien des gens comme ça dans la vie, nan ? J'ai un visage à l'asiatique, comme on dit, mais des yeux à l'occidentale.
Un visage aux traits vraiment fins et légers, un menton pointus, des pommettes saillantes, un front volontaire, bref, je pourrais être le prototype même du chanteur de boys-band coréen si je n'avais eu ces caractéristiques américaines. Des yeux légèrement en amande tout de même, on ne change pas ses gênes, verts et gris à la fois, un nez long et droit, un peu en trompette, une bouche pleine et suave.
Mon teint, il est très pâle, comme celui de ma mère, une new-yorkaise. Couleur poupée de porcelaine, on me disait, quand j'étais encore gamin, et qu'on me pinçait les joues en me fourrant un cupcake dans la main. J'évite de bronzer, maintenant, pour ne pas perdre ma jolie couleur, qui me rend un peu unique, j'ai l'impression. Je pourrais bronzer, je le sais, mais je ressemblerai trop à un asiat', et ça, je n'ai pas envie. Je trouve les occidentaux tellement plus élégants, avec leurs joues rosissantes, leurs peaux d'albâtre, comparés aux orientaux et leurs teints couleur caramel pourri. Je suis peut-être trop attife, mais on m'a appris à ne pas aimer les asiatiques, que voulez-vous.
Je n'ai rien contre eux, mais ma mère m'a toujours bercé en criant sur mon bon à rien de père. A trois ans, les amalgames sont vite faits... D'ailleurs, moi, ce que j'adore dans les physiques asiatiques, ce sont leurs cheveux. Heureusement, j'ai hérité d'une chevelure d'ébène, et j'en suis très heureux. Des mèches folles entourent mon visage si fin, le rendant encore plus fragile, plus léger. Ils sont tellement noirs, mes cheveux, qu'on a parfois l'impression qu'ils sont bleus. C'est une couleur tout à fit banale au Japon, par exemple, mais aux USA, je faisais sensation. "C'est une teinture ?" me demandait-on souvent. Nan, poupée, c'est naturel, pouvais-je alors répondre, avec mon sourire de dragueur. Je suis assez fièr de ma bouche, aussi. Un peu trop épaisse, certes, mais jolie. J'avais un sourire très laid, avant, mais je me suis entraîné, et dorénavant, j'ai une super technique pour dévoiler l'ivoire de mes dents sans ressemble à un clown. Je souris de travers. Toujours en direction du côté gauche.
Ça fait un peu "tordu", mais c'est sexy, d'après les filles. Et c'est tout ce qui compte. D'ailleurs, mon style même a été crée pour plaire. Jeans un peu taille basse, mais plutôt moulant. D'ailleurs, comme j'ai tout ce qu'il faut, où il faut, et dans des proportions très avantageuse, vaut mieux que se soit moulant! Bref, je parlais de mes jeans, toujours de marques, évidemment. Au pieds, je ne porte pratiquement que des Converses. Ou des Adidas, pour faire genre je rentre du sport. Des tee-shirts ? Ouais, des blancs, sérigraphiés, avec des motifs noirs ou gris. Je n'aime pas les extravagances côté tee-shirt, je trouve ça vulgaire. Je porte aussi parfois des polo de marque, avec des chemises, mais c'est rare et plutôt pour les grandes occasions. J'aime les tee-shirts près du corps, vu que je suis plutôt bien foutu. J'ai des abdos en béton, que j'ai eu du mal à former, alors, je vais souvent en salle de muscu, pour pas les perdre. Et ça se voit, généralement, quand je porte des hauts blancs.
Manches courtes, évidemment, pour qu'on voit mes beaux bras musclés. Tout est calculé, chez moi, je vous dit ! En vestes, je porte souvent des vestes en cuir, ou des vestes militaires, chopées d'un peu partout dans le monde. J'ai pas mal voyagé et à chaque fois, je me suis fait plaisir en ramenant des treillis militaires. Ma plus belle veste ? Celle d'un officier russe, pendant l'URSS, noire, avec des très beaux motifs autour des boutons. J'y fais vachement gaffe, je l'adore vraiment trop.
En petits détails fétiches, sinon, j'aime beaucoup porter un collier, enfin, une chaînette, longue, dont le pendentif représente une sorte de rectangle, avec un dessin dessus. Je sais pas trop ce que c'est, on dirait une sorte de requin. Ou une danseuse, j'arrive pas à voir; enfin, ça fait classe, je trouve. Et on peut chercher plusieurs significations à ce dessin, ce que j'aime beaucoup. Ça me fait penser à moi. On a beau chercher, on trouvera jamais vraiment ce que je suis.

• Histoire :
"Sujet: Shin Yôji Gabriel Allen.
Âge: 3 ans et demi.
Diagnostic: premier rendez-vous. Refuse de me parler."

Évidemment, à trois ans, on est pas très expansif... Surtout dans le bureau d'une psy, qui vous toise et vous demande de lui parler de toute sincérité de vos problèmes. Quels problèmes y a-t-il à faire des cauchemars, quand on a trois ans ? Aucun. J'étais encore un petit gosse, mignon et insouciant, et ils m'ont fait devenir un monstre. Qui ça ? Mes parents. Je me réveillais en pleurant toutes les nuits, parce que je faisais un rêve récurent. Alors, tout de suite, leur réflexe fut de m'emmener chez un psychiatre. Douce connerie...

"Sujet: Shin Y. Allen.
Âge: 6 ans.
A stoppé ses rêves étranges, mais devient violent avec ses camarades de classes.
Diagnostic: un stress et un mal de vivre dû à la télévision, qui s'aggrave lorsqu'il se prend pour un héros."

Moi, six ans, deux mois, et 17 jours. Quand on est un petit mec, plein d'énergie, on joue forcément aux supers-héros. Quel problème y a-t-il à cela ? Aucun ! On jouais à... Superman contre Batman. Je faisais le Joker, l'ennemi juré de Batman. Pourquoi ? Parce que c'était un drôle de personnage. Un grand malade. A l'époque, je n'avais pas identifié ça comme je le vois maintenant. Mais j'avais bizarrement compris que quelque chose dans la tête de ce personnage était bizarre, car j'avais "omis" de dire à cette psy que je jouais le plus grand psychopathe de Gotam City. Au fond de moi, je devais me rendre compte qu'il était trop étrange pour un petit garçon de jouer à torturer le héros. Il faut bien des méchants et des gentils. Mais il faut que les gentils gagnent... Bah non, j'avais assommé Batman, qui s'était retrouvé à l'hôpital avec trois points de suture. Alors, évidemment, j'étais bon pour un autre rendez-vous chez la psy...


"Sujet: Shin Y. Allen.
Âge: 10 ans.
Continue de malmener certains de ses camarades, mais stoppe parfois tout, pour jouer avec des enfants plus petits. Se plaint de devoir venir ici.
Diagnostic: entrée dans la puberté et refus de l'autorité vis à vis de moi, que je représente, et l'analysant et en le découvrant tel qu'il est."

J'ai envie d'écrire en gros "BLAGUE" sur ce diagnostic. Même moi, à dix ans, je me serais rendu compte que c'était un mauvais diagnostic. Et pourtant, j'ai pas fait les études de cette femme; elle devient de plus en plus incompétente, j'ai l'impression. Dans toutes les classes de CM2, il y a les caïds de la classe, qui embête un peu les plus faibles. C'est rien. Et comme tout bon caïd qui se respecte, j'ai des chouchous dans les classes inférieure qu'il ne faut pas emmerder, sinon, les autres tâtent de mes poings. Mes protégés sont tous des garçons de 9 ans, tous beaux. J'aimais pas les laids, à cette époque. Je les aime toujours pas. C'est rien, hein, juste... Juste, je n'aime pas forcer mes yeux à regarder des choses qui ne sont pas à mon goût.


"Sujet: Shin Allen.
Âge: 14 ans.
Accepte enfin de me parler de son enfance, de lui. Son père, décédé il y a peu, le battait lorsqu'il était petit, ce qui explique ses violences à l'école. Il le frappait toujours au niveau des fesses, ou des jambes, ce qui ne se voyait pas, ou pouvait se rendre pour des bleus. Il était aussi cruel psychologiquement, ce qui déstabilisait ce pauvre gamin. Sa mère n'assistait pas à cela, et n'en a donc jamais rien su. Shin m'a demandé de garder le silence.
Diagnostic: s'est enfin libéré de ses démons. Le travail me semble terminé."

Et dire qu'elle a gobé ça... Aha, j'en rigole encore.

"Patient de 15 ans, Mr. Shin Yôji Gabriel Allen. Dossier numéro 751851. Est venu ici après les demandes de sa mère, qui trouve en lui tous les détails d'un ado drogué et mal dans sa peau, suite à la mort de son père.
Pour ma part, il s'agit ici d'un choc post-décès, qui ressurgit longtemps après la mort d'un proche, qui lui donne envie de flirter avec la mort pour se rapprocher de l'être perdu. Le patient confirme mon hypothèse en m'expliquant que son père était pour lui un héros, qui le protégeait d'une mère alcoolique et violente. Il m'a expliqué qu'à la mort de son père, sa mère avait arrêté la boisson et ne l'avait plus touché, mais que si cela se reproduisait, il irait porter plainte. Je propose encore quelques séances pour aider ce garçon."

Pas besoin de commentaire, si ? Ma première psy a donc arrêté de me suivre, je suis allé en voir un second, un peu moins con, mais tout aussi crédule. Au collège, tout allait bien. Beau gosse, je me tapais la plupart des filles de troisième; j'avais pas trop de potes, mais c'est pas grave. Je m'éclatais bien, à vrai dire.

"Patient de 15 ans, Mr. Shin Yôji Gabriel Allen. Dossier numéro 751851. A été renvoyé de son collège, suite à plusieurs incidents (relation sexuelle dans l'enceinte de l'établissement, fume des substances illicites dans l'enceinte de l'établissement, violence envers camarades...). Le collège, de domaine public, a refuser de le récupérer. Le jeune Mr Allen a donc été envoyé en école privé.
Apparemment, il ne se plait pas dans on nouveau collège privé, mais dit qu'il va redoubler d'efforts. Sa mère a apparemment décidé d'interrompre le suivi psychiatrique. Mr Allen m'a fait passer un mot signé de sa mère, qui disait que comme ils déménageaient, ils préféraient stopper la thérapie."

Oups, je crois que j'ai oublié de préciser à ce psy qu'en plus de tous ces petits incidents dans mon collège, j'ai aussi été renvoyé pour "faux mots et imitations de signatures". Il a pas du bien lire mon dossier... Quel dommage... Enfin bon, j'veux dire, être renvoyé de son collège parce qu'on s'amuse un peu, c'est pas si grave que ça, non ? J'ai peut-être un peu abusé avec le coup de la chèvre. Quoi ?! Ils ont même pas mentionné dans mon dossier la chèvre ?! C'était ma plus belle connerie, pourtant ! Eh, ça m'a mis du temps pour habiller, maquiller et poser sur le canapé de la salle des profs cette pauvre biquette (Yolande. Je l'ai appelé Yolande. C'est un beau nom, hein ? ). J'étais tellement fière de moi ! Et ils l'ont même pas préciser... Rah, foutu lycée.



N°13684. S. Y. Allen, 17 ans.
Admis en thérapie de groupe pour ses problèmes de persécutions et d'anorexies.

Oui... Je suis un pauvre jeune homme de 17 ans, qui se fait battre par ses camardes de l'école privée. J'en suis tellement malheureux, que je ne mange plus, que je me fais vomir. Je suis un pauvre et malheureux garçon...
Vous aussi, vous trouvez ça bizarre ? Y a pas de quoi ! Soit, dans ce super lycée privée pour richoux, je les tuais tous, soit je me faisais frapper pour mes origines étrangères... La deuxième solution m'a paru la plus acceptable. En plus, ça me donnait une raison pour aller en thérapie. Parce que, même si je suis un ptit con, je sais me rendre compte quand je suis dépendant à quelque chose. Et moi, depuis ma plus tendre enfance, je suis devenu accro à la psychiatrie.

N°13684. S. Y. Allen, 17 ans.
Parle librement de ses problèmes d'anorexies, mais continue de taire sa maltraitance scolaire. Il fait d'énormes progrès en nous parlant du décès de son père, qui était un père aimant, mais peut-être trop absent, qui s'était souvent opposé à son grand-père, qui essayait de battre Shin.

Une autre thérapie, une autre version de l'histoire... C'est toujours autant amusant de les mener par les bout du nez ! Enfin, j'en ai marre de se groupe, je vais me barrer...

Shin Yôji Gabriel Allen. 18 ans. Assis dans son salon. Épluche ses dossiers de suivis psychiatriques, volés dans les divers établissements où il a été. N'a pas réussi à retrouver celui de l'année de ses 16 ans. Mais s'en contre fout. Pourquoi ? Il part de New-York. Il part et s'en va, loin. Il a été accepté au Lycée Shimizu, un établissement réputé au Japon. Il part à la recherche et à la découverte de ses racines asiatiques. Il part, et il brûle tout derrière lui. Belle fin de vie américaine, pour le début d'un nouveau monde, non ?

'xxxxxAutre.

• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? Hum, environ trois ou quatre ans.
• Comment avez-vous connu le forum ? Par un lien d'un de vos partenaires.
• Avez-vous un double compte ? Non, pas encore.
• Personnage de votre avatar ? Aucune idée. Un Kine's Aqua, ça, c'est certain, mais le personnage en lui-même...
• Quel est le code règlement ? Ok, alice