Ren Nagawe.

« Nagawe Ren »

'xxxxxIdentité.

• Âge : 26 ans. • Classe : / • Lieu de Naissance : Tokyo. • Statut : Policier.

'xxxxxDescription du personnage.

• Description caractérielle :

Est-on capable de se définir soi-même ? C’est vrai quoi ? On passe notre temps à se voiler la face. A prétendre être quelqu’un que nous ne sommes pas. On joue une belle petite comédie pour les autres, pour nous même. On veut être aimé, on veut s’aimer, mais il est bien connu que l’homme n’est jamais satisfait. Les choses sont toujours mieux chez les autres, alors on imite, on essaye de surpasser. Mais bordel de merde, à quoi ça sert ? J’en sais rien. Je me pose souvent la question, quand ce masque que je porte en permanence devient trop pesant. Oui. Vous l’avez deviné, je ne fais pas exception à la règle. Je suis un imposteur.
L’image de moi que je veux donner aux autres est celle d’un homme fort, capable du pire, comme du meilleur. D’un homme droit voulant sauver ce monde pourri, le comprendre. Ouai, je veux être un super héros, sans point faible, sur qui on peut compter en toute circonstance, qui peut vous tirer de tous les mauvais pas ! Comme si des gens comme ça existaient. C’est ridicule, mais ça ne m’empêche pas de continuer. Plutôt crever que d’admettre mes faiblesses.
Pourtant, le matin, l’image que me renvoi le miroir est celle d’un pauvre type. Un gars bourré de complexes qu’il se refuse à admettre. Un homme qui fuit son propre regard de peur d’y voir qu’il n’est enfin de compte pas aussi fort qu’il voudrait l’être. Un trouillard qui se cache derrière son apparence de gros dur. En somme un être pitoyable. Oui, je suis comme ça. Je doute de tout. Quoi que je fasse, je me dis toujours « Et si ce n’est pas le bon choix », « Et si par ma fautes des innocents perdaient la vie ». Il m’arrive même d’avoir la tentation de passer de l’autre côté de la barrière. Ne plus me soucier de ce qui peut arriver, juste me préoccuper de moi. Mais même pour ça, je suis trop faible. Que dira-t-on s’il venait à se savoir que j’étais un flic véreux, un de ces salauds qui font honte aux justiciers de ce monde. Ça me terrorise plus que tout, alors je reste à la place qui est mienne.

Enfin tout ça, ce ne sont que des délires d’un gras qui ne sait plus vraiment qui il est. Je vais essayer de vous rendre les choses plus simples, en vous donnant les grandes lignes qui me définissent un peu mieux. Je suis quelqu’un d’assez impulsif. J’essaye de réfléchir à maximum, mais mon corps à tendance à agir avant ma tête. C’est parfois embêtant, surtout si c’est ma bouche qui se met en mouvement. Dire la première chose qui vous passe par la tête n’est pas toujours une bonne idée, je vous l’assure. Je ne suis pas du genre à aimer la violence gratuite. J’évite à maximum de sortir mes poings. Faut pas croire, mais on prend vite gout pour ces choses là et moi je ne le veux justement pas.
Je dois dire que je suis assez rancunier et tenace. Vous avez raisons, la rancune n’est pas une qualité qu’on devrait retrouver chez un super héros, mais bon… Comme je l’ai dit, je suis loin de ce que je prétend être. On peut donc dire, en quelque sorte, que je suis menteur et manipulateur. Ma liste des qualités s’allonge, dites donc… Malgré tout ça, je n’ai jamais vendu mon âme au diable… Enfin, pas encore...

Dans tous les cas, masque ou pas, peur ou non, je vais toujours jusqu’au bout des choses que j'entreprends.

• Description physique et vestimentaire :

Je ne me considère pas comme étant particulièrement beau. Je suis surement au goût de certaines personnes, mais pas de toute la population. Je trouve que j’ai un certain charme, assez sauvage, mais sans plus. Avec moi, vous pouvez oublier les « Qu’il est mignon ! », « C’qu’il est chou ! » et autres mièvreries de ce genre, je n’ai pas le physique pour. Je n’en ai pas non plus le caractère. Et puis, j’ai passé l’âge.
Mon visage n’a rien, non plus, de féminin comme c’est souvent le cas des enfants ou de ces adolescents qui ont des traits fins et délicats. Moi non, je fais bien mes vingt-six ans, ni plus ni moins. J’ai une mâchoire assez carrée, volontaire, qui encaisse bien les coup et qui donne à ma physionomie un air assez sérieux, à la limite du grave. Ce n’est pas plus mal. Rien chez moi n’est vraiment particulier. Rien qui attire les regards. J’ai des lèvres fines, qui à mon gout manquent de couleur, se démarquant que très peu sur ma peau mâte. Mon sourire est, cependant, assez plaisant à voir, ayant des dents blanches, bien alignés et puis, il adouci mes traits, me donnant un air plus avenant, moins indifférent. Tout le reste est aussi quelconque. Mon nez est droit et fin. Mes yeux son bridés, bruns, brillants et perçants. Je pense que j’ai un regard assez droit. Pas aussi sincère que je le voudrais, mais je ne détourne pas les yeux !
Je vous ai peut être menti sur un point, car il y a bien une chose tape-à-l’œil chez moi. Je vous parle de ma crinière. J’ai des cheveux noirs d’une longueur impressionnante, m’arrivant en bas des reins dans un dégradé désordonné. Des mèches de cheveux partent dans tous les sens, d’où justement le côté sauvage dont je vous parlais tout à l’heure. Personnellement, je trouve que ça fait crinière de lion, me donnant des allures de mâle dominant. On se valorise comme on peut, hein…
Pour le reste, je me trouve assez bien battis. Des membres longs et puissants. Des épaules larges. Mon mètre quatre-vingt-cinq me permet souvent de dominer les gens. Disons, les regarder de haut. Avec les coupables, ça aide…
Dans l’ensemble -si on ne tient compte que de mon physique- avec mon sourire en coin et ma démarche souple et décontractée, je parais très sur de moi.

Hé oui ! Nous jouons tous sur nos apparences.


• Histoire :

Un grand appartement une pièce, presque vide. Le coin cuisine est sur la gauche en entrant. Vous savez, c’est le genre de cuisine à l’américaine, séparée du reste de la pièce par un espèce de bar. C’est dessus que je mange et que je me fais à bouffer, enfin quand j’en ai le temps. Ça me fait penser qu’il faudrait que je fasse les courses. Il n’y a plus rien dans le frigo. Au fond, à droite, il y a mon bureau. Si vous cherchez bien, vous pourriez y trouver un ordinateur portable enseveli sous une tonne de paperasse inutile. L’informatique, ce n’est pas trop mon truc. Le rangement non plus d‘ailleurs, puisque l’étagère qui borde ma table de travail est à elle seule un vrai bazar. Et enfin vient mon lit deux places, installé sur la gauche à côté des baies vitrées. Je me demande pourquoi j’ai investi dans un truc aussi grand alors que je dors seul et qu’il est rare que je ramène quelqu’un à la maison.
En somme, c’est un lieu impersonnel, se composant du stricte minimum pour permettre à un homme célibataire et sans amis d’y survivre. Je n’ai jamais, non plus, prit le temps de le décorer. Les murs son vierges de tableaux, de posters et de photos.

Pour les photos, ce n’est pas que j’ai envie d’oublier mon passé ou qu’il a été triste et autres trucs du même genre, c’est juste que je n’aime pas faire l’étalage de ma vie devant les autres. Disons que ma vie, jusqu’à là, n’a pas été d’un grand intérêt. Ça n’a pas beaucoup changé je vous rassure.
J’aurais peut être eu des choses à montrer si j’avais eu des frères et sœurs, mais non. Je suis fils unique d’un ouvrier et d’une femme de ménage. Des personnes charmantes et attentionnées, mais qui n’étaient pas souvent là pour moi. C’est pas qu’ils ne le voulaient pas. Au contraire. Mais vivre à Tokyo n’est pas donné. Pour joindre les deux bouts, ils devaient bosser. Et moi, je me construisait petit à petit tout seul.

Je me demande comment m’est venue l’envie d’entrer dans la police. Je n’étais pas vraiment une personne tournée vers les autres étant jeune. La justice, l’injustice, tout ça, ça me barbait. Je n’ai pas non plus fait la rencontre d’un super flic qui me sauva la vie in extrémiste -comme c’est souvent le cas dans les films- me donnant ainsi l’envie d’aider des personnes à mon tour. Non. J’étais un gamin sans problème, élève sérieux, mais assez médiocre. Les grandes études c’était pas pour moi. Je ne me faisait pas remarquer. J’avais des camarades de classe, mais pas vraiment de vrais amis. Il faut croire que déjà à cette époque j’étais un espèce de loup solitaire. Les gens m’appréciaient et me respectaient, mais ne se liaient pas avec moi. Ce genre de comportement ne m’a jamais dérangé.

Je crois que si je me suis retrouvé dans la police, c’est par un concours de circonstances. A la fin du lycée, je ne savais pas vraiment quoi faire de mes dix doigts. T’enter de faire de grandes études ? Ça ne me disait rien. Et puis, mes résultats ne me le permettaient pas. J’ai décidé alors de faire quelque chose de plus court et je crois que c’est comme ça que je me suis retrouvé à exercer ce métier.
J’ai commencé comme tout le monde tout en bas de l’échelle, mais ça n’avait pas d’importance. Ça me plaisait. Et puis le temps passe. On se fait remarquer. On passe des exams pour obtenir le grade supérieur. On fait nos preuves. On se montre inventif et efficace. Et un jour, on se retrouve commissaire avec une affaire qui vous tient éveillé jour et nuit.

Oui, ça fait un bout de temps que je n’ai pas passé une nuit complète et ça fait encore plus longtemps que je n’ai pas passé une nuit complète avec quelqu’un. La chaleur humaine, ça me manque un peu. Il est toujours plaisant de sentir sous ses doigts une peau nue, un corps contre le votre et puis un souffle dans le creux de votre cou, mais je n’ai plus le temps. Plus le temps de séduire. Plus le temps de plaire. Et puis comment se faire aimer de quelqu’un quand on ne s’aime pas soi-même ?
Plus tard, peut être que j’essayerai, mais en attendant, je dois bosser.

Ainsi va la vie ou plutôt ma vie. Épuisante, monotone. Je viens de recevoir ma mutation pour Nagoya. Je ne sais pas trop comment ça va se passer là-bas. Vais-je pouvoir souffler un peu ? Rattraper les heures de sommeille qui me fuient ici ? Peut être ou peut être pas.

Seul l'avenir me le dira.

• Raison de votre arrivée à Shimizu : /

'xxxxxAutre.

• Depuis combien de temps faites-vous du RP ? 3 ans.
• Comment avez-vous connu le forum ? J'y étais inscrit il y a un certain temps. Sinon, il me semble que c'est grâce à mon ami google.
• Avez-vous un double compte ? Non.
• Personnage de votre avatar ? J'sais pas du tout.
• Quel est le code règlement ? Code OK by Aka