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 [ Exogenesis : Matthew Vane. ]

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MessageSujet: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 0:30

EXOGENESIS :
Matthew Alexander Izaiah Zachary Lawrence Yuu Vane.

'xxxxxIdentité.

Can you see that I am needing, begging for so much more than you could ever give…
[ Exogenesis : Matthew Vane. ] URL DE VOTRE ICÔNE
    Âge : 23 ans.
    Lieu de Naissance : England.
    Statut : Professeur.


'xxxxxDescription du personnage.


Description caractérielle :

Wicked and Divine ( Teach us to cheat and to lie ).

Indifférence, mon amour. Indifférence, je t’appelle, je t’en prie, explique leur que les préférences n’existent pas, que l’humain attache trop d’importance envers de si petites choses. Explique leur que leur mode de vie avec leurs goûts et leurs hobbies ne sert à rien. Vas-y, je te regarde, assis dans un coin, là-bas, rejoins-moi quand tu as fini. Dis leur pourquoi je les trouve aussi inintéressants. Pourquoi leur espèce est définitivement bonne à être exterminée. Et n’oublie surtout pas de leur dire qui tu es. Et qui je suis. N’oublie surtout pas de leur préciser que je ne fais pas parti de l’amas de moisissure qu’à eux tous forment. Je ne suis de la pourriture de ces prostituées qui gémissent en se trémoussant, ni de ces aristocrates au rire gras, ni même de ce pauvre enfant gémissant, lui aussi, mais d’une toute autre manière dans un coin de rue effondré d’obscurité et de pluie, pleurant sa mère, pleurant le monde entier de son malheur. Indifférence. Dicte leur la vie. Apprends leur qu’elle n’a rien de manichéen. Que les qualités et les défauts se mêlent pour donner l’être humain. Que le bien et le mal font fusion pour donner l’homme et la femme. Qu’ils n’ont jamais vu ni le vrai bonheur, ni le véritable crépuscule. Et pourtant, le monde s’acharne à départager l’humanité. Les bons, les mauvais. Ceux qui vont en prison, et les autres. Dans ce qui vont en prison, il y a des meurtriers qui ont tué pour venger leur fille violée. Dans les autres, il y a ceux qui défilent dans les rues en hurlant des propos antisémites, homophobes… Alors. Notre monde est-il noir et blanc ?
Oui, je fais une généralité, oui, je sais, tout le monde n’a pas écrit « salaud » sur le front, mais faut bien briser les préjugés, changer de formule et remettre de nouveaux clichés par-dessus. Parce que c’est ainsi qu’est régi le monde. Avide de savoir, on demande à son voisin qui nous répondra probablement une banalité, celle qu’il connaît d’un voisin, qu’il connaît d’un voisin… Et ainsi naît le cliché. Indifférence, où es-tu ? Ne me laisse pas parler à ta place s’il te plait, tu sais très bien que je préfère utiliser tes mots et toi mes envies. Tu sais très bien comment me calmer et comment m’utiliser. Indifférence, je me donne à toi si tu me permets de t’admirer, te posséder et te manipuler. T’aimer ? Avec tout mon respect, je ne puis t’aimer. Ni même t’adorer. Comme pour n’importe qui. T’admirer est bien assez, te vénérer serait trop demandé. Ce serait trop restrictif, trop emprisonnant de s’atteler à toi d’un sentiment aussi commun, aussi dérisoire et stupide qu’est l’amour. Je préfère m’en amuser.
Indifférence… Comment leur expliquer qui je suis ? Comment leur expliquer, à eux qui me le demandent si… indiscrètement, que je me moque de qui je suis autant que je peux les ignorer toute leur vie durant ? Indifférence, je t’en prie une dernière fois, dis leur que tu es partout. Tu es en mon sang, tu es en moi. Tu es ma personne comme ma personnalité, tu es moi. Comment leur faire comprendre que je n’ai ni qualité, ni défaut ? Que je suis toi, que tu es moi et que rien ne peut se différencier en mon sein ? Mes désirs sont mes envies, mes besoins sont mes désirs. Qu’importe soient-ils, je les assouvirai car, Indifférence, tu ne peux pas tout régir en ce monde. Même ma personne t’échappe. Parfois. Ou peut-être que ça t’amuse, toi aussi, de me laisser jouer. De me laisser prendre le dessus. Oh oui, laisse moi prendre encore le dessus avant que tu n’achèves de leur enseigner qui je suis… Qu’ils comprennent enfin… Allez, encore une fois… S’il te plait…

Maintenant, écoutez moi. Et regardez le. Regardez le là-bas. Regardez le, fixez le, observez le. Le voyez-vous ? Cet homme, à moitié affalé sur le comptoir de ce bar puant l’habitude et la fausse sérénité, là-bas. Ca y est ? Vous voyez de qui je parle ? Il a une tignasse blondâtre sur la tête, son visage est caché et ses vêtements son piteux. Personne ne peut le rater. Regardez le un instant, et dites moi ce qui vous saute aux yeux. Ses chaussures ? Imprégnées de boue et d’eau de pluie ? Dégueulassant le sol à ses pieds ? Pourquoi vous attardez vous à de si infimes détails. Mais regardez donc ! Ca crève les yeux ! Même s’il n’est que de dos, que son visage nous soit absent et que ses vêtements nous cachent bien plus intéressant, on ne peut pas passer à côté de ce détail qui vous écorche inconsciemment la bouche ! Allez y… Allez y… Dites le… Plissez encore un peu des yeux, repassez votre regard sur lui, de toute façon, il ne voit pas que vous le faites. Allez. Encore un petit effort. L’idée germe en vos esprits et se fait de plus en plus claire. Et vous vous rendez à l’évidence, et pensez tout fort : « Cet homme est laid. »
C’est bien. Vous avez vu. Vous avez réussi à voir ce que, dés que j’ai posé l’œil sur lui, j’ai découvert. Ca m’a sauté aux yeux en même temps qu’à la gorge, arrachant à mon visage un rictus que je n’ai pas pris la peine de rendre discret. Il est laid, ainsi assis, affaissé comme un mendiant sur ce bar miteux. Laid par ses cheveux qu’il ne tente même pas d’en donner une impression soignée quelconque. Laid parce que même son visage qu’on ne peut pas voir n’inspire qu’une appréhension dégoûtée. Maintenant que vous avez compris, vous pouvez acquiescer sagement, même si vous le redoutez quelque peu. Pourquoi ne le faites-vous pas ? Vous avez déjà avoué, pourquoi s’arrêter là ? Pourquoi tant de précautions ? Vous croyez que lui se rend compte de ce que vous pensez ? Après tout, qu’avez-vous à en faire, si c’était le cas ? Vous êtes maître de vos pensées et vos ressentiments, pas vrai ? Oh ! Lâchez vous, personne ne vous en retient. « Tu as raison, cet homme est laid. » … Ce n’est pas si compliqué, si… ?
Ce n’est que me donner raison après tout. Vous avez beau chercher et tenter silencieusement de vous en dissuader, c’est pourtant vrai. Je lâche un rire en vous voyant tant hésiter. N’hésitez plus. J’ai raison. Il est laid. Là est la vérité, vous pouvez enfin l’avouer, sourire aux lèvres. Mais vous ne le ferez pas. Je peux le voir que vous redoutez de le dire, ne serait-ce que de le penser. Je ne peux pas vous en vouloir. Vous n’êtes pas comme moi. Moi je peux me le permettre. Qu’importe ce qu’on pense de moi, qu’importe ce que l’on dit de moi. On peut même me le faire remarquer publiquement ou personnellement, si vous croyez que ça va me fera taire. Pensez à présent de moi ce que vous voulez. Mais regardez une dernière fois cet homme, et avouez de nouveau qu’il est laid. Et là, vous hésiterez de nouveau à parler de moi en mal. Parce que j’ai raison. Parce que je suis probablement plus intelligent que vous, et plus cultivé. Mais ça, c’est à part, ce n’est pas écrit sur un visage. Une chose est sûre : je suis moins indulgent et tolérant que vous. Et je m’en branle. Je vous ris au nez comme je peux vous ignorer, ni remord ni regret ne viendra me hanter. Plaignez vous ou mettez vous de mon côté, je n’en aurais que faire. Vous faites ce que vous voulez, attendez vous juste à un commentaire de ma part. Loin d’être subtil, la plupart du temps. Veuillez m’en excuser ~.
Qui je suis pour me permettre de dire ça ? Je suis ce jeune homme, accoudé à cette table, dans un coin sombre du bar. Ou encore celui-ci, riant et psalmodiant des chansons paillardes à tue-tête, debout sur la table, sous les applaudissements et cris de personnes qui me croient leur « ami » ou regards catastrophés et comportements plus violents de clients qui n’avaient rien demandé. J’ai trouvé solution à l’ennui qui rongeait ma vie et mon existence. Je m’amuse. Et je m’amuse des autres. Peu importe le bruit que ça engendre ou le silence que je m’amuse à promouvoir dans une conversation dans le seul espoir d’enrager le ou les autres. Mais même avec ça, cette provocation que je compare volontiers et avec une certaine fierté au Puck, les hommes ne peuvent s’empêcher de m’admirer. M’apprécier ? M’aimer ? Ne pas pousser. Admirer m’est bien assez suffisant. On peut ajouter sans crainte les verbes désirer ou même détester. Au moins, on pense à moi.
Pardon. Je crois avoir entendu le mot femme. Comment ça, je ne parle que d’hommes ? Evidemment qu’elles m’admirent, me désirent ou me détestent. Ces femmes avec leur décolleté et leurs jupes courtes, qu’il y ait quelque chose à montrer ou non. Ces femmes au visage peint et aux cheveux soigneusement entretenus, pour jouer impitoyablement avec la douceur de leurs lèvres si aguicheuses. Aaah… Femmes… … Arh. Femmes. Passer la main dans des cheveux courts, dévorer des lèvres agressives qui, si l’on s’égare, vous meurtrie la bouche de quelques dards mal rasés, toucher un corps fait de marbre… Arh, femmes. Vous savez très bien de quoi je parle, pas vrai ? Vous me comprenez, pas vrai ? Alors foutez moi le camp et cessez de griffer mes chaussures je vous prie. Messieurs, de même. Je choisis ou on paye. Ainsi, il n’y aura pas que vous qui profiterez.

Description physique et vestimentaire :

Fading like a Dead Star ( Wash me away, clean your body of me ).

Regarde-moi, je suis devant toi. Je ne suis plus dans ce bar minable entouré de pauvres gens. Je suis là, devant toi. Allongé, les mains croisées derrière ma nuque, les paupières fermées, la poitrine tranquille. Les pieds dans les glaïeuls, je dors. Non, ne me touche pas. Tu risquerais de me réveiller. Ne dis rien, laisse toi porter par mes mots. Suis ma voix, elle guidera tes yeux. Touche moi d’un regard curieux. Tu veux en savoir plus, pas vrai ? Je suis si près et te paraît si loin, et toi, tu veux savoir.
Regarde-moi, je suis devant toi. Innocemment allongé dans l’herbe, comme si le monde n’avait aucune importance, comme si l’humanité ne portait aucun risque. Alors que tout pourrait m’arriver en cet instant. Tu pourrais même tenter de me toucher seulement, je ne pourrais rien faire pour t’en empêcher. Mais ne le fais pas, s’il te plait. Regarde moi. Touche moi de tes yeux. D’abord mes cheveux. Bercés par un soleil doux, les voilà clairsemés de reflets éparses et variés. En temps normal, je serais constamment à me passer la main dedans, pour les coiffer pour certains, les ébouriffer pour d’autres. Là, ils se laissent humblement à la merci du vent et de ses caprices. C’est une brise faible qui décoiffe mon front ou revient cacher mes yeux. Les mèches effleurent mes avants bras à la peau sensible et fragile, mais je ne le sens pas. Je dors. Les yeux fermés, la narine immobile, je dors. Mon visage est serein. Sage. Rien de ma provocation habituelle. Il n’y a pas de sourire qui me déchire en gamin capricieux et avide d’ennuis, ni de rire fier et fanfaron qui me fait rayonner. Mon visage est sage et silencieux.
Regarde-moi, je suis devant toi. Allongé de tout mon long. Un long de taille moyenne, taille dont je me plains sans arrêt au peu à qui je me confie de la sorte. Mais je n’en suis pas peu fier pour autant. C’est plutôt le besoin de trouver de quoi se plaindre. Ma corpulence… Tu veux en parler ? Ou tu vois pertinemment qu’il n’y a rien à redire dessus ? Que, même habillé, tu peux te rendre compte que faute d’être bâti comme un camionneur, mon corps peut se vanter de se rapprocher au plus près d’une perfection ? Pas besoin d’en prendre soin, évidemment, je suis comme tous ces hommes qui charrient les femmes grâce à leur don de ne pas se soucier de quantité et qualité de nourriture qu’ils ingurgitent. Musculation ? Ne pas abuser.
Regarde-moi, je suis devant toi. Alors ? Comment me trouves-tu ? Que ce soit ainsi étendu dans l’herbe, sous la nue, ou dans le lit d’un de ces messieurs qui payent cher pour me toucher alors que j’obéis, sourire vicieux aux lèvres, cambrure féline et sauvage ancrée au creux du dos ? Dis le. Je suis beau. Magnifique ? Si tu veux. Mais évitez les compliments, ça me fait monter le rouge aux joues. Naaan, j’déconne. J’vous traiterais juste d’hypocrites, de focus, et autres insultes qui me passent par la tête à cet instant précis. Oh ! Attendez. Regardez moi de nouveau, regardez ! Doucement, j’ouvre les yeux. Je suis ébloui par le soleil, alors je les referme dans un grognement discret. Je les fronce et je retente doucement, clignant plusieurs fois mes paupières lourdes de sommeil et de lumière. Et je te regarde. Un coup d’œil inexpressif, à peine surpris. Je te regarde, de haut en bas, et dans ma tête, je te critique. Mais n’y fait pas attention, c’est naturel. Regarde moi plutôt. Et regarde mes yeux qui, derrière des paupières s’étaient faits attendre comme un enfant malade. Ils sont bleus. Un bleu grisâtre, un bleu lunaire. De ceux qui s’éclaircissent au soleil, s’assombrissent à son coucher. Moqueurs, rieurs, sombres et silencieux. D’une expression rare comme d’une indifférence parfaite. Et je les porte avec une fierté non dissimulée, malgré la maladie de l’un deux. Je ne suis pas aveugle pour autant. Juste à moitié.
Alors maintenant. Je me relève sur un coude. Maintenant que je te regarde et que tu me regardes. Que peux-tu dire ? Je suis incomparable. Ni métaphore ni comparaisons ne m’arrive à la cheville, pas vrai ? En revoyant cet homme, affaissé sur le comptoir, vous comprenez enfin pourquoi il était laid. Pourquoi beaucoup sont laids. Laissez mes yeux les observer et mes mots leur faire part de leur… condition. Et maintenant, en te voyant ainsi me fixer, inconsciemment, un sourire s’étire sur mes lèvres et s’étend. Un sourire fier. Parce que je le suis. Fier. Je suis très fier de moi.



Histoire :

Come ride with me through the veins of History ( Follow your instincts and choose the other path ).

INTÉRIEUR, NUIT - 24 ANS.

J’entends des murmures. Je suis sûr de les avoir entendus. Je pourrais m’en couper la main, m’arracher les yeux, vendre mon corps. Non, je ne suis pas fou. Je sais que je les ai entendus, cessez de me regarder ainsi, vous, condescendants et hypocrites. Regardez pour moi ! Regardez plutôt ! Regardez autour de moi ! Les voyez vous ? Ces murmures ? Cessez d’hurler et regardez, bordel, que vous vous rendiez compte d’à quel point votre espèce moisit de l’intérieur et n’est que promise à stupidité et idiotie ! Vous avez tort ! Vous êtes si vains ! Si bruyants ! Si aveugles ! Fermez la et regardez donc ! Ayez aussi peur que moi ! Dites moi ce que je ne vois pas ! Allez, lâchez moi, et regardez ces horreurs, qu’à vous aussi, elles vous cristallisent l’échine, cous illuminent d’obscurité et vous pourrissent le crâne. J’entends des murmures, vous dis-je… Pitié… Taisez-vous… Putain. Fermez la. Maintenant.

Silence. Enfin. Un silence pur. Aphrodisiaque. Divin. Apocalyptique… Et qui m’effraie tellement, moi qui ai tant plaidé pour n’en goûter ne serait-ce qu’une bouchée… Que cet or roule sur mes lèvres et dégouline sur mon menton et mon cou décharné, que je m’en barbouille comme un vulgaire pantin affalé sur son trône dévoré par le temps, les mites et la moisissure. Que le silence m’incarne dans les moindres parcelles de mon être déchiré, démembré, délabré, en ruine que je respire le doré et quitte la traîtresse Lune. Elle, pâle, déesse de l’obscurité, ne vaut rien comparé à la supériorité solaire, du brasier ardent qu’est le Roi, siégeant sur son paradis vide, son empire aérien. Si puissant comparé aux étoiles, tâches de la nuit d’encre. Au lever et coucher bien plus impériaux que ceux du pitoyable Seigneur d’Argent. Laissez passer l’or. Laissez le me submerger et me noyer, impitoyablement. Je le désire autant que j’existe. Je le veux. Je le mérite. Moi, le Prince de la Lune. Au regard vide et cerné, aux lèvres violettes, immobiles. Donnez moi l’or. Vite. Je sens que ça arrive. Ca ne devrait plus tarder. Il n’est plus qu’une question de temps. De jours. D’heures. De minutes, peut-être.

L’Apocalypse est proche.

Et pendant ce temps, me voilà entravé à mon oreiller. Emprisonné sur mon lit. Tétanisé dans ma chambre. Agonisant dans mon corps. Et le pire dans tout ça, c’est qu’il m’est impossible de dormir.

Je respire. Une brutale inspiration. Elle butte dans ma gorge, elle lutte pour parvenir à mes poumons. Je le sens. Je dois lutter pour respirer. Et chaque jour, c’est de plus en plus dur. Ma respiration n’est plus seulement difficile, elle devient bruyante, un peu plus chaque nuit. Une sorte de gémissement à chaque inspiration. Celle-ci me fait mal. Parce que je force plus. C’est douloureux. C’est désagréable. Mes sourcils sont froncés, mes yeux douloureusement fermés. Et pourtant, j’essaye de me relaxer en inspirant aussi profondément, en me brûlant davantage la gorge et en m’arrachant encore un peu plus les poumons. Et cette connerie me fait tousser. C’est remonté tout seul, ça m’a pris la gorge et ça m’incendie le torse. Instantanément, je porte ma main à ma bouche et m’empêche de respirer, tente d’empêcher ma poitrine de se défiler, je tente vainement de ne pas bouger, mais je ne peux m’arrêter de tousser. Je tousse encore, je tousse à nouveau. Mes yeux pleurent. Je me plie en deux, agrippant d’une main torturée le tissu blanchâtre qui me couvre depuis des jours, moi et mon corps souffrant. Je tousse, je crache à moitié, je n’en peux plus. Et doucement, le calme revient. Doucement, ma respiration s’apaise et mon cœur reprend sa ritournelle habituelle. Tout semble être revenu à la normale, et pourtant je reste encore prostré, affalé sur moi-même au milieu de mes draps défaits. Je vérifie que tout va bien. Je m’assure que tout va mieux. Ca me tue. J’en ai marre. Je décolle ma main, qui, il y a à peine une seconde était encore collée contre ma bouche et mes lèvres, et sans même oser la regarder, j’attrape une serviette qui traîne à mes côtés depuis trop longtemps déjà pour l’essuyer. Je relance la serviette une fois la tâche achevée. J’ouvre les yeux. Pas la peine de regarder pour savoir qu’il y avait du sang sur ma main. Encore. Toujours. Comme à chaque fois.

J’inspire de nouveau, mais plus prudemment, cette fois. J’essaye de retrouver ma plénitude qui s’était embrasée. Mais je suis fatigué. Je crois que j’ai mal. Aux jambes, que je sens à peine. Aux bras, affalés à mes côtés. Au ventre ? Nan. Lui va bien. Peut-être me tiraille-t-il, mais je ne le sens pas. Le dos souffre. Ma tête est prise de migraines constantes depuis des jours et des semaines. Mais rien ne bat mon cœur. Lui souffre. Lui subit. Brûlant, il lutte, plus que ma respiration qui gémit à chaque inspiration. Il lutte, il sue. Il est incandescent. Je le sens. J’en souffre, moi aussi. Je compatis à sa peine. Lui que j’ai cru toujours de marbre, toujours de glace. C’est lui qui m’incendie, qui me flambe. Il a pris vie en même temps que mon corps se meurt. Il faut croire. Je m’éclaircis la gorge doucement. Je soupire. J’inspire de nouveau. Rien de bien méchant. Je crois que je me sens bien, en cet instant. Habitué à la douleur, habitué à l’amer goût du sang en bouche, je crois être habitué au fait que je suis mal.

Et je me sens bien.


FLASH : INTÉRIEUR, JOUR, 19 ANS.

« Ce matin, chien crevé dans la ruelle, traces de pneus sur le ventre. La cité me redoute. Je connais son vrai visage. Les rues sont une extension des égouts. Les égouts charrient du sang. Un jour, ils déborderont et noieront la vermine. L’écume de toute cette crasse de sexe et de crimes les engloutira jusqu’à la taille. Putains et politicards en appelleront alors au ciel… « Sauvez nous ! ». Je les toiserai d’en haut… et je leur dirai « Non. »… »


- J’ai déjà demandé de frapper avant d’entrer.

J’ai levé les yeux de mon comics à peine entamé et d’un geste de souris, clique innocemment sur le bouton ‘pause’ pour faire taire cette femme qui crie à répétition tandis qu’elle se fait tendrement labourer. Cette femme était en fait une mère de famille qui avait appelé un plombier pour une fuite. Scénario banal. Si scénario pouvait être un mot utilisable dans le merveilleux monde du porno. Ce que vous ne savez pas, c’est que pour pimenter la suite, mais aussi pour faire un maximum de scène « d’amour » sans que les personnages ne tombent amoureux entre eux (ils sont humains, n’est-ce pas ?), la fille de cette femme que j’ai lâchement coupée en pleine montée d’un jeu d’acteur basé sur la simulation se fera surprendre dans la douche par le plombier qui par la suite la prendra sauvagement. Sans compter le plan à trois qui en suivra.
J’ai levé mes yeux de mon écran pour les détourner ironiquement et avec une lassitude empreinte en eux vers cette mioche qui, en plus d’avoir ouvert aussi brusquement que soudainement la porte, s’était ramené avec hoquets et sanglots. Il avait ouvert cette foutue porte et se trouvait maintenant dans l’encadrure, immobile, droit malgré la terrible annonce qu’il m’apporte. Sur ses épaules, elle pèse et nul sourire ne pourra l’éclaircir, l’attendrir. Rien ne pourra l’aider à supporter ce poids qui s’est abattu sur elle, cette pauvre, qui ne connaît rien à la vie, rien à l’amour, rien à la mort. Et pourtant, sa lèvre tremble, ses yeux sont trempés et une de ses mains, convulsivement s’accroche à la poignée qu’elle n’a toujours pas osé lâcher. Le suspense est à son comble, de même que son silence est d’or. Ou à défaut d’être d’or, il dure. Il dure et se fait attendre, et ME fait attendre, moi, une main sur mon comics dont les seuls premiers mots m’avaient empoisonnés et l’autre sur ma souris qui n’attendait que de donner son orgasme à cette pauvre mère célibataire et apparemment en manque d’amour. Ou qui était en manque d’amour.

- Le médecin… Le bébé… Le bébé… Je l’ai perdu… Il est… Le mé… Le bébé est… Il est…

« You know that I don’t want you. »

Facile à deviner. Mon regard ne bouge pas. Le sien non plus. Seule sa voix avait trahi son désarroi profond, seule elle avait avoué ô combien elle était détruite par la nouvelle. Sans compter tous les détails précédemment cités. Seule sa voix, faible, charcutée et sanglotante l’avait dénoncé.

« And I never did. »

Je l’ai fixée. Longtemps. Peut-être cinq secondes. Et pendant ces quelques longues et écartelées secondes, j’avais pris le temps de laisser un sourire envahir mon visage. Un sourire des plus lâches et des plus vrais. Un sourire qu’on ne retient pas. Comme le sourire d’un vieillard ravi d’apprendre que la souffrance qu’est la vie a toujours une fin. Comme un sourire ironique lorsqu’on s’aperçoit que, paradoxalement, des enfants meurent de faim dans le monde alors des bottes payées à X milliers de dollars vont laisser leur empreinte sur la Lune. Comme un enfant qui ne comprend pas que c’est sa mère qu’on enterre, là, sous ses yeux. Comme un jeune homme qui vient d’apprendre la mort de son fœtus ?

« I don’t want you. »

Et le sourire devint rire. Cette chose incontrôlable qui grimpe en soi, sous l’effet d’une drogue quelconque, même émise par le corps lui-même. Cette chose qu’il est parfois impossible de retenir, et qui en devient déplacé, affreusement décalé, qui vous bouffe et vous fait pleurer des larmes qui n’ont rien de celles d’un drame ou d’une tragédie. Ce rire là était un rire de mort. De ceux qui vous prennent lors d’un enterrement. Quelque chose qui s’élargit et prend une place incommensurable au sein même de l’esprit, qui occupe les moindres pensées. La gorge ouverte, on laisse ce son si désagréable à l’oreille de certains emplir la pièce, spasmodiquement. A moitié une toux grinçante. On s’étouffe. On se racle la gorge, brûlante. On en vient à se cramponner à son abdomen, réflexe que la douleur appelle, réflexe censé au mieux de vous calmer. Mais ce n’est pas le calme que j’attends. Je n’attends rien. Je n’attends plus rien de mieux à présent.

« And I never will. »

Mon rire s’étendait et se rallongeait, encore et encore, un fou rire qui ne s’arrête plus et qu’en rien je ne stopperai. Les larmes devaient me tremper les yeux tout autant que les siennes lui trempaient les joues et inondaient ses pensées Tout mon corps se faisait douloureux, contracté, empli de ce rire que certains diraient répugnant. Ce fut sa rage qui me calma. Si calmer peut vraiment définir ce qui se passa.
N’en pouvant plus d’être ainsi offensé, ainsi mis en ridicule ou simplement pour venger cette tournure qu’avait pris la mort de sa chair, il me sauta dessus. Tenta de m’étrangler. Tenta de me griffer où ses ongles en avaient la possibilité, tenta de me mordre là où je n’y étais pas attentif. Tout alla très vite. Mon rire s’était envolé. Mais le calme était loin de moi. Je le jeta au bas de ma chaise pour qu’elle s’écrase en un gémissement au sol. Elle, ça avait suffi à le calmer. Pas moi. Ma respiration, bousculée par ce brusque effort, par l’étonnement et par mon rire s’impatientait tandis que mon regard ne lâchait pas cet enfant qui toussait de rage et de désespoir à mes pieds. Le front contre le sol, ses sanglots reprenaient. Mes yeux s’aventuraient vers mon ordinateur, toujours allumé et toujours sur cette fameuse page que je n’avais pas pris la peine de fermer, faute d’envie et de pudeur.
C’est à ce moment là que j’ai compris que les femmes, les filles que je ne cessais de m’enfiler n’étaient pas pour moi. Je n’avais encore jamais pensé coucher avec un garçon. C’est à ce moment là que je me suis aperçu que je m’étais trompé en aimant un jour seules les femmes, que ça avait été un gâchis de laisser ainsi la gent masculine de côté. C’est à ce moment là que j’ai disparu, oubliant mon nom, le sien, celui de mon ex-futur-fils et de mon premier poisson rouge.

« Ils avaient le choix, rien ne les empêchait de suivre la voie droite… Comme mon père, comme le Présidant Truman… Hommes intègres, croyant en la Justice immanente. Au lieu de cela, ils ont pris le chemin des épicuriens et des communistes, et se sont avisés trop tard qu’il les conduisait à l’Abîme. Ils avaient le choix, c’est indéniable. »

« They just grow up and break the laws you left. »

« Et voici, le monde au bord du précipice, face à la vision de l’enfer, et tous, libéraux, intellectuels et corrupteurs du peuple… restent bouche bée, sans rien trouver à dire. »

« Quis custodiet ipsos custodes ? »
Juvénal, Satires, VI, 347.


INTÉRIEUR, AUBE - 24 ANS.

Je rouvre les yeux. Je ne vois rien. Je sens. Il est là. Le baldaquin qui s’étale au-dessus de ma tête. Depuis combien de jours, depuis combien de nuits n’ai-je d’autre ciel que ces tentures vermeilles et carmines qui se confondent et s’étirent au-dessus de mon lit dans un grand voile digne d’être céleste. Un ciel rougi et cramé de vie. Une étendue sombre et vertueuse. Assez de ce rouge. Assez de ce carmin. Assez de ce baldaquin qui m’obsède. Un frisson vient me briser le dos. C’est désagréable. Mes yeux aveugles et pourtant capables de se souvenir de chaque détail de la monstruosité du drap se teintent de haine. C’est très désagréable. Tout ce carmin. J’en ai trop vu. J’en ai trop goûté. J’en ai trop senti. Trop touché. Je n’en peux plus. Mes bras me font mal et mon cœur s’est miraculeusement calmé. Et pourtant, rien de tout cela ne m’a empêché de me redresser et de déchirer ces rideaux d’aucune utilité, ces tissus qui crissent et hurlent au meurtre tandis que je les arrache de leur monture. Du peu de force qu’il me reste, j’hurle à mon tour, je brandis mon crime et le jette à mes pieds, vociférant menaces et orgueil, criant à la justice et au sang. Ca attire du monde. On se précipite dans ma chambre. A plusieurs, on me force à me recoucher, on me drogue. Je crois. On me calme. Artificiellement. Mes ongles cherchent leur peau, dans ma démence. Mais leur corps est immunisé et mes griffes sont impuissantes. Je crie davantage. Je m’acharne encore. On continue de me droguer. On continue de me calmer. A l’intérieur, je brûle encore à l’idée d’une torture plus grande. D’une vengeance plus alléchante. Parce que oui, je me vengerai davantage. Et je ferai payer à ceux qui tentent vainement de m’endormir, à ceux qui, autour de moi s’affairent en silence. Je les vois passer. Je vois passer des bras, des mains, des objets au-dessus de ma tête. Aucun visage. De mes yeux injectés, je ne vois pas qu’on m’ôte le drap vermeil de mes doigts décrispés, retombés, las de défaite. Je ne vois pas qu’on le met à l’abri, loin de moi, qu’on l’emporte. Je ne vois rien… Si j’avais su…

FLASH : INTÉRIEUR, AUBE - 23 ANS.

Je renifle. Bruyamment. Mes yeux cernés, abîmés par la fatigue, injectés d’insomnie se tournent vers le cadran qui empeste la cuisine d’un tic tac affolant. Ou relaxant. Impossible de dire précisément ce que je ressens en entendant les battements de la trotteuse. Elle m’est devenue aussi omniprésente que les battements endormis de mon cœur. Voire plus. Il est exceptionnellement calme. Ensommeillé. C’est agréable. Je ne l’entends presque plus. Seule la trotteuse résonne, infatigable. Tic. Tac. Déjà un tour de cadran. Déjà une minute de perdue. Ou de gagnée. Façon de voir les choses. Je cligne des yeux et m’éclaircie à nouveau la gorge. Je perturbe mon monde de silence pour prendre le dessus de celui que le temps m’impose. Ca m’amuse. Ca m’occupe. Je cligne des yeux à nouveau. Un claquement plus fort empeste mon oreille. Ca y est. La minute est complète. Je soupire, petit trouble dans ma respiration si apaisée. Ca fait du bien. Je me relaxe. Seul. Mon regard se concentre.

Il est 6h14.

Je crois avoir la fesse engourdie. Je crois seulement, puisque je ne la sens plus. Existe-t-elle toujours ? Pour vérifier, il faudrait que je bouge. La flemme. Elle n’existe plus. Elle a emporté avec elle mes jambes. Probablement. Mais mon sexe est toujours là. Elle ne l’aura pas, cette salope. Mes bras sont lourds. Posés… Non… Affalés sur la table, ils me pèsent, je le sens. A cette idée, mon torse se bombe avant de pousser de nouveau un long soupir. Très long soupir. Il n’en finit plus. Et pourtant, ça semble m’importer peu. Dans cette scène statique vide de tout sens, où les yeux sont occupés par le cadran blanc, les oreilles par ce tic tac incessant, les bras inconscients, la bouche affairée à savourer l’amer goût qui lui reste, le nez et son odorat n’ont plus aucune importance. Je n’en ai que faire. Dans quelques secondes à peine, ma respiration, inconsciemment, reprendra son cours. 1. 2. 3. 4… J’avais raison. Pas de quoi s’inquiéter. Pas de quoi s’attarder. Pas de quoi s’affoler. Je respire. A nouveau. Tout va bien. … Tout va bien, n’est-ce pas ?

Il est 6h17.

Je suis assis dans ma cuisine. Exceptionnellement droit sur ma chaise. Le regard vague mais direct. Comme d’habitude. Je cligne des yeux. Ils me faisaient mal. Merci à eux, j’ai failli oublier. Ce que c’est de souffrir ? Non. Juste de cligner des yeux. Rien de bien méchant. Fort utile pourtant. … Oh putain. Je l’ai trouvée. Là-bas, sur le mur, juste au-dessus du cadran. Depuis l’temps que je courrais après cette putain d’araignée. On s’est rencontrés alors que je tentais de m’endormir, il y a deux jours de cela. Elle a du trouver ça adorable de venir à mes côtés me passer le bonjour, sur mon oreiller. Elle est hideuse. Et elle est là. Elle me dégoûte. Et pourtant, je ne suis pas assez motivé pour aller l’écraser. Pas assez grand pour l’atteindre, aussi. Mais je ne l’avouerai pas, ça. Parce que je ne l’ai jamais fait de par le passé. Et même si ce jour est particulier, je ne m’abaisserai pas à ça. Ah. Elle se met en branle. Bon Dieu, qui peut aimer une bête pareille ? Vulgaire, velue, se mouvant affreusement comme une vieille veuve psalmodiant la mort de son mari et maudissant tout ce qui s’anime autour d’elle. Tout le monde qui pour elle n’a plus aucun sens. Mh. Ne nous apitoyons pas sur son sort. Ce serait trop indulgent de ma part. Si je lui laisse la vie sauve, c’est uniquement par flemme. Pas par pitié. Tout sauf de la pitié. Entendez le bien. Je n’ai pas de pitié. En tout cas, pas pour une bête aussi répugnante que cette araignée. Crève, salope.

Je soupire encore une fois. Et je me lève. C’est difficile. Et j’ai pourtant l’air si naturel. Intérieurement, je me félicite. J’ai récupéré mes jambes. Elles ne m’avaient pas abandonné. Et même ma traîtresse de fesse. Tout va bien, alors. Machinalement, je me gratte la joue et m’avance vers le frigo. Il est 6h22, c’est normal d’avoir faim, non ? Pourtant, je ne ressens rien de tel. C’est juste mécanique. Un leitmotiv dans lequel j’aime être entraîné, dans lequel je me sens si bien. Sincèrement, c’est ça le bonheur ? Non. Ne rien exagérer. J’ouvre le frigo qui cesse instantanément de vrombir, sort un verre d’une autre main et me verse du jus d’orange. Le bonheur, ce n’est pas ça. Je ne profite ici que d’une petite bouffée. Parce que je suis… Pas joyeux, non. Ni heureux, êtes vous dingues ? Non. Serein. C’est tout. Et en même temps bien assez. Cette petite portion de ce qu’on appelle couramment et peut-être excessivement bonheur. Je referme la porte du frigo et le laisse ronronner à nouveau à sa guise, librement. Dans ma main, le verre est glacé. C’est agréable. Je savoure un peu et le porte à mes lèvres, tout en me dirigeant vers la seule fenêtre de la cuisine. Seule, mais suffisante. La pièce baigne dans sa lumière bleutée d’une fraîche aube. J’ouvre la fenêtre et inspire. Le tout lentement. Je profite. Dehors, ça sent la ville, mais une ville endormie, encore engourdie par le matin. J’inspire, disais-je. Il va faire beau aujourd’hui. Je peux le voir aux quelques rayons qui se réveillent sur les façades d’immeubles voisins. Je reporte le verre à mes lèvres. Je n’ai même pas envie de fumer. J’ai l’impression de respirer enfin. Le jus d’orange est glacé, alors je le bois doucement. Laisser une lamentable migraine me priver de ma plénitude… N’importe quoi… Plus rien ne viendra me troubler.

Il est 6h33. Mais je n’en sais rien.

Mon jean, encore sali d’une boue sèche s’agite avec délicatesse. Je quitte la lumière qui se répand doucement sur les façades pour laisser tomber mes yeux vers le nouvel arrivant qui se frotte avec amour contre ma jambe. Lui aussi me regarde. Et s’il n’avait pas été chat, j’aurais juré qu’il m’a souri. Intérieurement, je lui rends. Extérieurement, je le fixe indifféremment. De plus belle, il se frotte à nouveau contre ma jambe. Il a dû comprendre. Peut-être. Il ronronne. Il est mignon. C’est un chaton dans la beauté de son âge. Pelage blanc, quelques discrètes rayures couleur sable sur la croupe, la queue et les pattes. Des yeux bleus, très grands, très clairs. Trouvé dans la rue. On s’est trouvé dans la rue. Je ne regrette pas, il me plait, et je pense lui plaire aussi. J’aimerais bien le prévenir, lui dire que c’est contre de la boue qu’il est en train d’exprimer son amour, ravi, qu’il va abîmer son beau pelage. Mais parler maintenant serait stupide. Inutile. Et puis, c’est un chat. Il m’entend mais ne m’écoute pas.

Il est 6h37. Je ne le sais toujours pas. L’horloge ne m’intéresse plus, désormais.

Je me retourne et contemple ma cuisine, dos à la fenêtre. Au fond de la salle, il y a la porte qui donne accès à ma chambre, encore entrouverte. On y entraperçoit mon lit, passablement pour ne pas dire magistralement défait. Je n’ai pas réussi à m’endormir, cette nuit. Et ça se voit. Le chat est parti entamer sa gamelle que j’avais remplie, plus tôt. Je laisse mes yeux un instant sur lui et les repose sur ma cuisine blanche. Un rayon de soleil s’y est glissé. C’est agréable.
Je reporte mon verre glacial à mes lèvres et mes yeux continuent de parcourir l’appartement jusqu’à s’arrêter sur la table basse du salon vers laquelle, presque instantanément bien que toujours dans la même lenteur de gestes, je m’avance. Tout en reprenant une gorgée de mon verre, je m’affale doucement sur le canapé blanc et m’installe face à l’écran. Non pas celui de la télévision, mais celui de mon ordinateur blanc, irradiant dans cette lumière fraîche du matin. Je me presse de finir ma gorgée de jus d’orange et pose mon verre sur la table, sans lâcher des yeux mon écran qui s’allume. Quelques gestes simples, quelques clics, quelques lettres sur le clavier. Je me gratte doucement la joue pendant un temps d’arrêt et ouvre ma boîte mail. Je tape quelques mots, les premiers qui viennent à l’esprit et vont jusqu’à me glisser sous les doigts. Et je clique sur envoyer. Je vais sur quelques sites, de ces sites qu’on visite quotidiennement (Facebook, VDM, Redtube…).
Je referme l’ordinateur d’une main lasse et me relève, reprenant au passage mon verre qui stagnait lamentablement sur la table.
Et puis mes yeux se posent sur quelque chose. Quelque chose qui, étrangement est dérangeant, dans l’atmosphère de la cuisine, maintenant baignant dans la lumière. Comme si ce quelque chose n’avait pas sa place ici. Pourtant, c’est moi qui l’y est mis, et les couleurs s’assortissent plutôt bien. C’est froid, lourd, métallique. Couleur d’acier. Assorti à mon réfrigérateur. Je m’avance. Je suis loin d’être surpris. Je ne suis qu’indifférence, qu’une allégorie parfaite. Aussi bavard que ce revolver sous mes yeux, probablement aussi amical. Je pose mon verre à demi vide dans un tintement crissant de verre contre verre sur la table teintée de noir. Toute mon attention est braquée sur le revolver. D’une main, je laisse la crosse râper le bout de mes doigts. Etrange contact. Presque agréable. Je le prends à pleine main. Il frotte légèrement la table et finit par se décoller pour docilement s’incruster en mon poing. C’est exactement comme je l’avais imaginé : Froid. Lourd. Métallique. Impeccable. Mon autre main est sagement posée sur la table, elle aussi froide, cependant moins imposante. L’autre force un peu pour soulever l’arme.
Je soupire. A nouveau. Mais cette fois-ci, c’est bien plus dur que précédemment. Mon torse se soulève et se contracte. Oui. J’ai réveillé mon cœur. J’ai réveillé mes émotions. Je me suis réveillé. Au creux de ma poitrine s’animent des milliers de sentiments qui me coupent le souffle, qui me forcent à pincer du nez, m’obligent à ne pas agir, à me retenir. Je sens monter en moi l’émotion. Un crescendo qu’on ne peut arrêter. Je n’ai pas besoin de vérifier, je sais que déjà les larmes commencent à me brûler les joues et m’empoisonner les yeux, plus qu’ils ne l’étaient déjà. Mes lèvres se tordent en désespoir et mes dents se serrent sous l’effort. Ma gorge se soulève en un hoquet convulsif ressemblant plus à un haut-le-cœur. Et mon corps à beau se démener, ma main monte encore un peu jusqu’à ce que je sente le canon glacial contre ma tempe. Je renifle, en vain : mon nez continue de couler, et mes larmes ne cessent d’aggraver mon visage dévasté.
Mais mes yeux fixent, droit devant eux. L’araignée est toujours. Reine, elle doit me fixer, elle aussi. Et cette idée me fait sourire. Même jusqu’à déclencher un bref rire nerveux, de ceux qui explosent pendant un enterrement, impossible à retenir, ou comme celui qu’aurait une femme, en larmes, surprise par une parole drôle et réconfortante de quelqu’un d’autre. Sauf que moi, je suis seul et je ris seul. Pendant une seconde à peine.
Je ferme un œil. Le droit. Celui au plus près du revolver. Cruellement. Je force. Je crois que j’ai peur.
Et je tire.
Une fois. Mon cœur s’arrête, ma cage thoracique se crispe. Je tends de suite le revolver à bout de bras, face à moi.
Et je tire.
Cette fois-ci, la balle part et le chat n’est plus.
Lourd. Métallique. L’âpre goût du sang entre les lèvres.
Je voulais juste me sentir vivant.

- J’ai gagné.

« Before I stab you in the dark. »


INTÉRIEUR, AUBE - 24 ANS.

Le jour se lève. Doucement. Il doit être près de 5 heures du matin. Quoique, je ne suis plus sûr de rien, maintenant. Les bras en croix dans mon lit, je ne peux même pas écarter mon bras des premiers rayons qui viennent doucement le toucher. Le caresser. Le lécher. Tels des flammes. Tels des femmes. Je ne peux même pas mimer un rictus dégoûté. Mon corps est probablement mort. Seuls me restent les doux gémissements de ma laborieuse respiration et les battements drogués de mon cœur, qui se bat pour rester en vie.

Ce murmure. Il est revenu. Alors que je suis prisonnier de mes draps, Il est venu me hanter, flotter entre les murs de ma maigre chambre, là où nos deux mondes s’affrontent et se confondent.
Parce que Tu es là, pas vrai ? Blottit dans Ta surpuissante invisibilité, caché par ma tare, blottit dans Ton plus vicieux secret. Tu t’abreuves de ms souvenirs comme de ma peur, déjà, moi, terré au fond de mon lit, immobilisé par ces drogues. Elles sont de Toi, aussi ? C’est de Ta faute ? De quoi as-Tu peur pour m’agoniser ainsi ? Mes yeux sont vides, à présent, aussi vides qu’ils étaient sans foi, Tu peux t’approcher sans crainte, je suis trop aveugle pour ne serait-ce que T’entrapercevoir. Je ne vois qu’un ciel sans étoile, sans lune, sans lumière et sans Toi. N’ai pas peur. Savoure plutôt la mienne. Parce que j’ai putain de peur, là, tel que Toi, Tu peux me voir. J’aurais aimé hurler, m’enfuir, que mes coups t’atteignes, que mes mains te pourrissent autant que Tu m’as pourri. Qu’elles te détruisent autant que tu m’as détruit. Mais je ne suis plus Serpent. Je suis fier mais impuissant. Beau mais décharné. Et de mes yeux évidés, aux cernes violacées de fatigue, brillantes de douleur et lèvres gercées et déchirées, je te maudis silencieusement. Je ne peux rien faire d’autre. Mais en mon sein, je brûle, j’hurle, je pleure d’anarchie, je pleure l’homme, je pleure le monde, je te pleure Toi et ta grandeur, je me pleure moi et ma fin. En mon sein, je tente désespérément de vivre pour mon corps qui semble déjà se décomposer et moisir au milieu de ces draps blancs. Tel Ophélie, je m’en irai, en coalition parfaite avec la mer blanchâtre, le visage tourné vers mon ciel de néant et d’impalpable.

Non. Ne m’emmène pas. Pas maintenant. Je t’en supplie, je t’en conjure, laisse moi du temps, laisse moi me repentir. Laisse moi me rouler à terre, me traîner jusqu’à tes pieds, m’accrocher à tes genoux et hurler pour ton pardon, t’écorcher, t’implorer de cris déplorés. Oh pitié, laisse moi encore le temps de croire en toi, laisse moi le temps de refaire ma vie, laisse moi le temps de supprimer le moindre de mes regrets, je serai bon, je serai beau, je te serai dévoué, alors pitié, aie pitié… Ne me prends pas tout, pas tout de suite, ne m’enlève pas ce qu’il me reste, laisse moi assez de temps pour vivre. A bas mes mensonges, à bas mes promesses, je ne vivrai que pour toi, j’ai juste besoin de temps… Je ne veux pas. J’ai peur. J’ai putain de peur. De tes murmures, de tes souffles, de mes yeux aveugles, de Toi. Puissance. Grandeur. Majesté. Ne m’emmène pas tout de suite. Ne m’emmène pas encore. Arrête de murmurer, je t’en supplie de mon immobilité. Je t’en prie de mon silence. Sauve moi.

Il doit être 6 heures et quelques. Je crois que je suis en train de devenir fou. J’ai enfilé un jean noir, une chemise blanche. Je ne m’en souviens même pas. Je me suis traîné et affalé dans un fauteuil présidant la chambre. Je ne m’en souviens même plus. Il existait donc vraiment. Il est donc plus généreux que je le pensais. Au diable.
Mon cors n’a pas le droit de me lâcher, mon cœur n’a pas le droit de s’arrêter. Je n’ai pas le droit de mourir tant que je ne l’ai pas décidé. C’est ce que ma pensée m’hurle depuis un temps que je ne calcule plus. Je suis maître de moi-même comme de l’univers. Personne ne m'aura vivant. Je décide de mon heure, et personne, surtout pas Lui ne viendra m’enlever ce qui m’appartient.
Et mon heure est venue.
Vertiges et migraines vont prendre fin. Vertiges et migraines ne m’arrêteront pas. Mon corps n’est plus qu’un cadavre bleui de fatigue et de souffrance, oublié au fond d’une cave en flammes. Il ne me reste plus qu’à m’abattre. Je ne laisserai pas mon corps, ni Toi me devancer. Je lève mon bras douloureux mais vivant. C’est fini. C’en est ainsi. Je lève ma main râpée par la crosse rugueuse et je porte le canon à ma tempe. Le contact est plus glacial que je l’avais imaginé.

« And I’ll do it on my own. »

Et je tire.

Ci gisent les pensées d’un athée à l’agonie.


Raison de votre arrivée à Shimizu :

Don’t waste your time or time will waste you ( Let’s start over again ).

06h02. La nuit s’était faite longue, plus longue encore qu’à l’habitude, les secondes s’étirant, les minutes s’étranglant et ces putains de secondes qui ne cessaient de claquer à quelques centimètres à peine de son oreille, si lassée de ce tic tac aussi continu que régulier, lui arrachant le sommeil plus qu’il ne l’avait quitté. Insomnie. Tu es là. Ces heures qu’il n’avait pas comptées ne voulaient encore prendre fin, s’amusant, sourire aux lèvres à le faire souffrir, suer, à le torturer jusqu’à plus soif, plus faim, sans qu’il ne puisse prononcer un mot, esquisser un geste. Insomnie. Tu es encore là. Tu persistes depuis tout ce temps et tu ne quittes ce corps fatigué, ces yeux cernés, injectés de sang et de souvenirs, aussi glacials et horrifiés soient-ils. Insomnie. Tu es toujours là. Quand daigneras-tu partir ? Quand, enfin, tu te décideras de laisser son regard s’éteindre, son corps se détendre et ses pensées se reposer en paix, au moins quelques heures ? La journée qui vient ne l’aidera pas à rattraper cette nuit où, étendu sur son lit, il resta éveillé. La nuit qui suit ne suffira pas à reposer ses esprits bien assez perturbés ainsi. Et la journée suivante ? Balivernes. Comment oses-tu penser à cette journée ? Celle qui fera de son nouveau travail un perpétuel affrontement, une concurrence déloyale, un duel où seul il se bat. Et l’autre s’amuse. L’autre s’amuse toujours. Et le duelliste laisse claquer son fleuret dans le vide, dans le simple espoir d’atteindre cette âme qui lui rie au nez, se moque et se détourne, faute de divertissement. Sa lame fendra le Néant.
06h03. Une minute le rapproche de cet instant fatidique, où il devra faire son boulot et se rendre auprès du directeur... Son boulot, lâchement accepté, faute d’argent, faute de courage, faute d’arrogance et faute d’effronterie et d’insolence. Lâchement, il avait baissé les yeux. Ironique, sachant que sa demande d’emploi s’était faite par téléphone, n’est-ce pas ? Oui, peut-être. Peut-être. Questions rhétoriques, celles qui restent sans réponse, celles qui restent dans la tête. Elles vous pourrissent, vous rongent et vous enferment dans l’espoir de vous torturer. Et vous, vous continuez à en trouver davantage, comme si, soudainement, une réponse allait surgir sans préavis, juste histoire de dire : « C’est ça. » ou « Je le savais. ». Ou alors, on suppose, on invente des hypothèses, ces choses stupides que l’on cherche à prouver pour combler ce manque, ces réponses inexistantes ou qu’on ose juste espérer qu’elles tardent seulement à venir. Quelle perte de temps…
06h04. S’inquiéter ainsi ne te ressemble pas. Le moins du monde, même. Jamais je ne t’ai vu aussi complexé par quelque chose. Ici quelqu’un, je me trompe ? Ta respiration irrégulière et tes yeux parfaitement immobiles, refusant de cligner de leurs paupières alors qu’ils se font douloureux ne t’appartiennent pas. Tu es autre. L’un des doigts de ta main droite caresse délicatement, silencieusement et obstinément les draps longuement défaits par cette nuit où, sans cesse, tu t’es retourné encore et encore, cherchant ce sommeil qui s’était échappé en même temps qu’est venu ta peur, cette chose comprimée en ton sein, au creux même de ton ventre. La peur, hein ? C’était donc ça ? Tu vas te retrouver à devoir travailler, ce que tu as si longtemps fui ? La peur, c’est ça ? L’appréhension ? Non, n’essaye pas d’atténuer ce mot qu’est la peur, voulant tant dire et étant si précis. L’appréhension n’est rien à côté de ce que tu t’attends à voir, à faire. Ce n’est pas un regard en coin derrière toi par méfiance, c’est une agitation constante, des regards en tous sens, des gestes mal contrôlés. Ca, c’est la peur. Ne me parle pas d’appréhension quand je te parle du terrible. Ca faisait longtemps, pas vrai ? Que tu n’avais pas eu peur ?
Tu rouvres les yeux. Tu t’étais endormi. Et tu as rêvé. Ton regard, bordé d’un noir de sommeil évadé et d’une mélancolie nostalgique lentement se pose sur le réveil dont le tic tac incessant est revenu te transpercer les oreilles. Puis sur la fenêtre, où le jour peine à traverser les rideaux tamisés de ta chambre. Dormir ne t’a pas fait du bien, loin de là.
Tu jettes un nouveau coup d’œil au réveil : 8h01. Plus que 23 heures et 59 minutes. Debout.




'xxxxxAutre.


… And I don’t want you to adore me, don’t want you to ignore me when it pleases you…

Depuis combien de temps faites-vous du RP ? Euh. 4, 5 ans?
Comment avez-vous connu le forum ? De Nate.
Avez-vous un double compte ? Nop.
Personnage de votre avatar ? Belphegor - Reborn.
Quel est le code règlement ? Code OK by Aka


I'll do it on my own.


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Sashi Iyori
Yakuza héritière — Gueulante d'Arizona
Sashi Iyori


Féminin Nombre de messages : 240
Age : 30
Localisation : devant l'ordi o__o
Emploi : ~travail pour papa ~
Loisirs : se promener avec son clan, nettoyer le katana offert par son grand-père
Date d'inscription : 13/05/2009

Feuille de personnage
Age: 17
Situation personnelle: Amoureux(se)
Sort avec: un beau brun qui a beaucoup de classe

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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 9:49

\o/ yeah BIENVENUE. ^^
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 16:09

Lui, c'est mon mien, personne n'y touche, personne ne pense à y toucher.

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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 20:13

Hurh. Tu m'ferais presque peur, à moi aussi, chéri ~
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeJeu 25 Fév - 23:12

J'en suis enfin venu à bout !
Tout d'abord, bienvenu parmi nous, au Lycée Shimizu.
Donc y a quelque chose qui me chiffonne. Tu es prof de quoi au juste ? Nan parce que c'est bien un méga pavé pour raconter que t'as un chat et un autre qui nous informe que tu te lèves à 6h02, mais moi, ça ne me dit rien, hein. Et autre chose, aussi !
"INTÉRIEUR, AUBE - 24 ANS. "
J'imagine que ça vise ton personnage pas vrai ? Comment se fait-il qu'il ait 23 ans ? Je n'ai pas bien compris, s'il ne s'agit pas d'un erreur, il faudrait éclairer ma lanterne...
Du reste ça va ^^
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeVen 26 Fév - 2:48

Ah merd. C'est vrai qu'il faut choisir sa matière.
Bon, j'ai horreur de m'expliquer, mais s'il le faut :
"INTÉRIEUR, MACHIN, ..." sont des indicateurs d'espace et de temps. Entre autre, de temps dans la journée et aussi dans la vie de mon perso. Donc, quand c'est écrit "FLASH - 19 ANS", ça veut dire que c'est un flash, quand il a 19 ans <3 (La réalité étant celle où il a 24 ans.)
Bon. Et il a 23 ans, parce qu'il a 23 ans. Si le problème, c'est que je n'écris pas que le passé, puisque je raconte sa mort, alors oui, c'est un problème.
... Bon. Et si à la place d'être prof, j'étais surveillant? Ca m'arrangerait, si c'est possible. Juste me prévenir, pour savoir quelles maigres changements j'aurais à faire dans ma fiche.
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeVen 26 Fév - 19:46

Hm d'accord, la fatigue et le temps de lecture de ta fiche ne m'a pas facilité la tâche ; autant pour moi. Et non, surveillant ce n'est pas possible, on en a bien trop. La liste des emplois est à dispositions si tu souhaites.
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeVen 26 Fév - 22:48

Bon. Et bien assurer les cours de Littérature est dans mes cordes, si la liste est toujours à jour.
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitimeSam 27 Fév - 14:28

La liste est toujours à jour, et je te valide, merci d'avoir précisé !
Bon jeu~
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MessageSujet: Re: [ Exogenesis : Matthew Vane. ]   [ Exogenesis : Matthew Vane. ] Icon_minitime

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