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 KABOOM ! ~ En cours ~

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MessageSujet: KABOOM ! ~ En cours ~   KABOOM ! ~ En cours ~ Icon_minitimeMer 10 Fév - 21:39

Rose
SerenityHellgrey


Spoiler:
    KABOOM ! ~ En cours ~ 448424RROSE
    Prénom(s) & nom(s) : Rose, Serenity, June Hellgrey.
    Date de Naissance : 22 Avril.
    Lieu de naissance : Londres.
    Nationalité : Anglaise.
    Emploi ou année : Serveuse.
    Animal de Compagnie : Mon chat, Noxy.
    Orientation sexuelle : Hétérosexuelle.
    Lieu de résidence : Nagoya.
    Situation : Célibataire.
    Fume : De temps à autre.
    Boit : Souvent.



Spoiler:

"Le premier qui compara la femme à une rose était un poète, le second un imbécile."
Gérard de Nerval.


Je suis une femme, et non une rose. Je me nomme Rose, et non pas Femme. Sachez faire la différence.
Je ne suis pas née dans une rose, mais dans une femme. Une femme dont on avait arraché les épines.

Qui suis-je vraiment ?
...Une femme, née de la rose déchue.


Je n'ai jamais su lui transmettre ma force. Elle s'est fanée, consumée par le poison qui n'a pas circulé dans ses pointes.

"Les roses sont rouges. Les violettes sont bleues."


Mes cheveux sont noirs.

J'ai de longs cheveux, en fait. Mais ça s'voit pas. J'les attache toujours. Sauf pour dormir, ce qui me paraît plutôt logique. Jusqu'à l'âge de 17 ans, j'avais les cheveux courts ou mi-longs. À partir de cette année, correspondant à mon arrivée au Japon, nous commençâmes à les laisser pousser. Depuis, je ne les ai jamais coupés. Pas une seule fois. Ils sont naturellement noirs (Si si, je vous assure ! Il me viennent de mon père.), et offrent un contraste particulièrement singulier avec mes yeux. J'les aime bien, mes tifs. Généralement je les laisse tels quels, mais parfois je les lisse, ou je les boucle. D'ordinaire, ils sont légèrement ondulés, et me viennent de mon père, qui avait les cheveux d'un noir corbeaux carrément effrayant. Ce qui est... presque débile, je dirais, parce que de toute façon ils finissent toujours ficelés.

Mes yeux sont bleus.
Bah, j'sais pas quoi dire. J'ai les yeux bleus, c'tout. Mais j'les aime bien mes yeux. Un beau bleu, d'ailleurs. Non, un bleu extraordinaire. Oui, j'aime mes yeux, et non, je n'suis pas narcissique. Ou alors un tantinet. Mais ils sont beaux, mes yeux ! Ils me viennent de ma mère, Serenity. Elle était tellement belle... Et ses yeux ! Je suis fière d'avoir les mêmes. Ceux de mon père... Sont verts. Mais j'aime pas c'te couleur. J'préfère le bleu. Le bleu de nos beaux yeux, à Serenity et à moi.


Je suis grande.
Josh, mon père, était un homme grand. Il y avait un contraste étonnant avec Serenity, qui elle était petite. Pas très petite, mais pas très grande non plus, comparée à son mari. Il faut croire qu'il était vraiment mon père, étant donné mon mètre soixante quinze.

Je suis fine.

Ce fût à partir de 12 ans que je commençai à m'affiner. Étant plus jeune, j'étais ronde, j'avais de bonnes joues. Comme une petite enfant, logiquement. Ma mère m'a transmis cela, malgré qu'elle fût bien plus maigre que moi. Déjà petite, elle n'était pas très costaude. Mais je ne pense pas qu'elle fusse anorexique, ou quoi que ce soit d'autre ; elle ne mangeait pas assez, c'est tout.

"Pas de roses sans épines."
Proverbe français.

Ma mère s'appelait Serenity, et ce prénom lui allait très bien. Elle était la sérénité-même. Toujours calme, toujours sereine. Ses facultés de compréhension n'en étaient que plus développées, certes, mais les gens autour d'elle... Ah, ces hypocrites ! Ils prétendaient admirer son calme. Ils n'en pensaient pas un mot. Ils disaient qu'elle était négligente, nonchalante, mollassonne. Un jour, j'ai décidé de le dire à Serenity, mais elle s'en fichait complètement.

Citation :
"Ces gens sont stressés, ma puce. Dire du mal des autres est un besoin pour eux. C'est un peu comme leur antidépresseur, tu comprends ?"

Mais je l'admirais, moi.
Le mystère reste entier, cependant. Même après avoir reçu ce calme étrange à mon tour, je ne comprenais pas. Il n'était pas facile de nous énerver, voilà tout.

J'étais fascinée par cette femme au doux regard qui ne cessait de sourire. J'adoptais ses gestes à mesure que je grandissais, et imitais sa façon d'être, sa manière d'exister. Cette créature si magnifique, si aimante, si fascinante... Elle était un modèle pour moi, si bien que je devins sa copie conforme au bout de 20 ans d'existence. Je n'ai encore aucune expérience, mais je garderai cette attitude droite et parfaite jusqu'à ce qu'elle me remarque, jusqu'à ce qu'elle soit fière de moi. J'étais en quelques sortes sa sœur jumelle, même si j'avais 25 ans de moins qu'elle. Donc nous étions d'une politesse exemplaire et similaire, nous avions les mêmes centre d'intérêts, et nous nous comportions exactement pareil. De ce fait, il est difficile de m'attribuer un caractère.
Mais je pense qu'il y a tout de même certains traits qui me sont propres. Je suis bornée, tellement bornée... 'fin voilà, quoi. Une alcoolique à tendances philosophiques douteuses... C'n'est pas tellement commun, me direz-vous. Et puis, j'ai une âme pas comme les autres... Je suis une headbangueuse (N'est-ce pas, Neeev' ? ~) à l'esprit torturé... Une folle aux paroles insensées ! Je suis aussi (et surtout) lunatique. Brusque changement de sujet... Ne trouvez-vous pas ? Passons, donc. En gros, je suis calme en général, très bizarre, et plutôt gentille. Mais de nombreuses facettes restent cachées (même pour moi !).
Que dire, si ce n'est que je suis sans doute la femme la plus étrange que la Terre est jamais portée ?

"Il n'y a que les sots et les morts qui ne changent pas d'opinion."
James Russell Lowell.

Ma vie (mon enfance, notamment) a des airs de mélodrame.


I - Welcome to London !
Je naquis à Londres, capitale d'Angleterre. Le 22 Avril, pour être précise. Aux environs de 6h06 du matin. Je ne me souvins de presque rien qui remonte à cette époque, mais je sais qu'un an après ma naissance, j'eus une petite sœur. Mary. J'étais tellement heureuse... Elle était ravissante. Sa chevelure était d'un brun très foncé aux reflets de cuivre, comme ceux de notre mère. Elle avait hérité des yeux menaçants de notre affreux père, cependant. Ces yeux d'un vert angoissant, d'un vert perçant...
Nous étions loin d'être des jumelles, mais nous avions toutes deux les traits parfaits de notre mère bien-aimée. Nous avions cette douceur dans le regard qui faisait craquer tout le monde. Nous avions une peau fragile et douce, à l'instar de notre géniteur et de sa sœur (notre tante), Juliet.

II - Life isn't as easy as we think.
Mary et moi étions bien traitées, bien que notre père s'était quelque peu renfermé sur lui-même. Il avait l'air déçu, et avait perdu de sa gentillesse légendaire qu'il adoptait avec moi. J'étais réellement étonnée. Non. Plus que choquée. Lui qui était si doux, attentionné, adorable... Il faut croire qu'avoir deux filles ne lui plaisait pas. J'étais d'autant plus choquée quand il commença à nous frapper pour telle ou telle raison, Mary et moi.
Et deux ans après l'arrivée de ma cadette bien aimée, la famille s'agrandit. J'avais trois ans, moi. Et j'eus une nouvelle petite sœur. Lullaby Grace Hellgrey. J'étais la gamine la plus heureuse du monde. Serenity était plus épanouie que jamais. Elle s'occupait tellement bien de notre superbe Lullaby que Mary et moi ne pouvions qu'être heureuses. Pas une once de jalousie ne nous avait corrompues. Nous étions toutes deux folles de cet être magnifique et si attendrissant.
Pendant que j'allais à l'école, Mary, qui était encore trop jeune pour y aller, s'occupait de notre cadette avec Maman. Mais Josh, notre père, a totalement perdu les pédales. Il est devenu plus agressif que jamais, il était plus que brutal, et violent. Il nous frappait, mes sœurs et moi. Il a commencé à frapper Serenity. Mais cela ne l'amusait plus de voir sa femme couverte de bleus. Au lieu de ça, il commençait à la violer, sous nos yeux. Cette horrible image restera à jamais gravée en moi, comme les inscriptions de nos dates de mort sur une pierre tombale.

Moi, Mary, et Lullaby, en rang, l'une étant grande, l'autre plus petite, et l'autre davantage. Notre mère allongée sur le canapé, et notre géniteur malfaisant qui tentait de s'approprier son corps comme s'il s'agissait d'un jouet. Il tirait sur ses bras, déchirait certains de ses vêtements, mordait sa peau nue... C'était tellement horrible... Mes sœurs et moi ne pouvions même pas bouger, tellement nous étions terrifiées. Lullaby tentait de cacher ses petits yeux verts avec sa crinière noire, en bataille. Mary agrippait à mon bras, étouffait des sanglots. Et moi, je versais quelques larmes, sidérée par les actes malveillants de notre père.
J'avais tenté, une fois, de m'interposer. Ce fut la plus grave erreur qu'une gamine comme moi puisse faire.

"Papa et maman étaient sur le sofa. Je décidai de faire quelque chose pour ma pauvre mère, qui se débattait tant bien que mal.

- Arrête, papa ! Tu vois bien que maman souffre ! Avais-je crié, les larmes aux yeux.
- La ferme, espèce de...

Il s'était levé et m'avait frappé en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Il m'avait fait tomber, me donnait des coups de pieds, et il me laissa là quand il en eut fini."


Depuis, nous nous contentions de rester plantées là, ou de filer dans nos chambres.

III - Where is Lullaby ?!
Ce monstre a brisé nos vies. Celle de Serenity, celles de mes sœurs, et la mienne. Il nous a détruit de l'intérieur. Il nous battait, et s'acharnait sur Lullaby, parce qu'il n'avait pas supporté une troisième fille. Il violait maman, parce que la frapper ne l'amusait plus. Il escroquait tout le monde, toujours des gens qu'il connaissait. Il ne nous laissait pas d'intimité, se mêlait sans gêne de ce qui ne le regardait pas. Ce n'était plus qu'une créature cruelle, sans scrupules, qui manipulait tout le monde sans se soucier des conséquences.
Un jour, en rentrant de l'école avec Mary, je vis une voiture étrangère garée devant chez nous. Une voiture comme on en voit dans les films. Il n'y avait personne à l'intérieur. Nous étions rentrées dans la maison mais n'avions trouvé personne. Sauf Maman qui pleurait à chaudes larmes sans que nous sachions pourquoi. Elle hurlait, anéantie. Cette image fracassante me fit perdre tout mes moyens. Et Lullaby avait disparue. Notre père était affalé sur le sofa, l'air totalement normal. Il se fichait de Maman, de sa tristesse dévastatrice, de ses larmes destructrices, de ses cris qui nous déchiraient le cœur. Jamais encore nous ne l'avions vue dans un tel état. Il n'y avait que la perte d'un enfant qui pouvait détruire une mère à ce point.
Mais personne n'a jamais voulu nous dire ce qui c'était réellement passé.
Lullaby avait disparue et le chagrin avait tué Serenity.

IV - Now, I'm all alone.
Maman n'avait plus la force de se battre contre le chagrin. Elle pleurait tous les jours, ne mangeait plus rien et ne buvait plus rien. Elle se retrouva très vite dans un état qui frôlait le mort-vivant. Elle s'amaigrissait à vue d'œil, perdait de ses facultés intellectuelles si spectaculaires, avait une voix plus que faible. Elle pleurait tous les jours, toutes les nuits. Elle dormait très peu. Elle se laissait mourir. Il lui manquait une de ses filles. Nous ne pouvions rien faire. Ç'aurait été pareil avec moi ou Mary.
Son cœur cessa de battre le jour de mon treizième anniversaire.
Après la mort de Serenity, Josh nous mis à la porte, sans états d'âme. Ce salopard ruinait l'image de notre mère en faisant cela, comme il crachait sur sa tombe, piétinait ses fleurs, insultait sa mémoire. Mary ne le supportait pas. Je devais être forte pour deux. Ce fut très difficile. Notre chère tante Juliet nous avait recueillies. Étant totalement contre ce tyran qu'était notre père, elle nous avait élevées comme l'aurait fait notre mère.
Mais je me retrouvai seule tellement vite... Mary avait fugué. Elle fuyait la pollution de Londres, et ses habitants trop impassibles.
Je suivais ma pauvre sœur partout où elle allait. Son désespoir la conduisit dans un aéroport abandonné du sud de l'Angleterre, où elle erra 6 mois. Elle tournait en rond, telle un animal en cage. Elle s'en allait, revenait. Elle n'avait plus de vie sociale, elle s'était renfermée, elle était si fébrile... Elle volait la nourriture, l'eau. Elle mendiait. Mais elle refusait mon aide.
Et puis elle arrêta bientôt de manger, de boire.
Elle faisait comme Maman. Elle se laissait mourir. Elle reproduisait parfaitement sa mort. Elle pleurait sans s'arrêter, malgré le fait que je veuille la consoler. Elle ne voulait pas que je l'aide. Elle ne voulait pas que je la sauve. Elle voulait mourir.
Mais elle n'attendit pas que la faim la ronge pour mourir.

"Elle monta les escaliers de marbre, dans l'aéroport immonde et abandonné. Elle se mit à courir. Je la poursuivis, la pourchassai à en perdre haleine. Mais il était trop tard ; Sa vie s'était effondrée, du dernier étage elle a sauté."


V - Face to face with the world.
J'étais seule.
Seule face au monde.
Alors je suis retournée chez Juliet. Je ne lui ai pas dit que Mary s'était suicidée, elle n'aurait pas supporté non plus.


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