Promenade matinal [PV: Shiori]

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Comme à chaque jour, le soleil doit un jour se lever. Le temps est éternel, il ne s'arrête jamais... et il ne s'arrêtera jamais, c'est la vie et personne ne peut la changer, sa restera encore un autre de tout les mystères que Luis voudrait bien découvrir un jour. Mais pour le moment, il n'avait pas réellement la tête à penser à toutes ces choses. Il était couché, caché sous ses couvertures, bien au chaud. Dans un sommeil profond, c'était peut-être le seul moment de la journée qu'il arrivait à être agréable, peut-être aussi parce que c'était le seul moment où il n'était pas présent. Après tout, il était probablement l'homme le plus méprisant et désagréable que la terre puisse laisser naître. Un véritable coureur de jupons imbu de lui même.. Pourtant, cette fois il ne devrait pas trop poser de problèmes, mais j'ai bien dit il ne devrait pas... Comme à son habitude, il buvait comme un marin chaque jour, boire à la souffrance, boire aux femmes et aux plaisirs de la vie, boire aux vices que la terre porte... il peut bien dire qu'il cherche à oublié, au fond, n'est-ce pas les vrai raisons qui le pousse à boire... Comme il l'avait fait la veille même. et maintenant, il était encore dans son lit, le cadran indiquait ainsi cette heure: 6:59 et voilà que tout débutera à cette heure matinal, comme à son habitude par son pire ennemi, le cadran, l'aiguille changea enfin de direction pour afficher 7:00 que déjà ce bruit se fit entendre...

BIP! BIP!! BIP!!!

Le néant total dans la tête, sans conscience dans le monde des ténèbres... sans rêves, sans cauchemar... toujours d'une neutralité presque troublante. Il sommeillait, quand tout à coup des bruits vinrent troubler le calme absolu de cette être, celui d'un cadran. un son de trop poussa Don à se réveiller, ce même son qui le toucha jusqu'au plus profond de sa tête, ce même son qui résonnait maintenant avec force et fracas dans sa tête, comme si quelqu'un écoutait sa musique à bout de forces directement dans ses oreilles. Le mal de crâne le gagna presque aussitôt. Luis, entendit toujours les sons.. il ne ovulait cependant pas ouvrir les yeux, première erreur de la journée. Il avait toujours de la difficulté à se souvenir que sa table de chevet était un peu éloigné de lui, il essaya quand même de l'atteindre, se laissant guider par son ouïe et non par ses yeux. Le plus improbable arriva...

BOUM!!

Il tomba en bas de son lit, il n'eut alors pas le choix d'ouvrir les yeux, il se releva alors immédiatement, fatigué, écœuré et malade, il arrêta ce réveille matin presque en lui tapant dessus. le pauvre, en eût vus de toutes les couleurs en une fraction de secondes. Le gosse de riche regarda ensuite partout autour de lui, une nausée le gagna aussitôt. se recoucha sur son lit, la laissant partir tranquillement... il décida ensuite de se recoucher, mais il avait beau se tourner de tout les côtés, il ne ressemblait guère plus à un morceau de bacon que à un gars endormi. Après tout, il n'arrivait plus à dormir.. Il fit ensuite ce qu'il faisait souvent, il se leva, presque avec peine. De Cruz en profita ensuite pour aller jusqu'à la petite pharmacie dans la salle de bains. Il en sortit ensuite des comprimés pour les maux de tête, qu'il avala en buvant un petit whisky qu'il gardait toujours la.. L'homme se regarde ensuite dans la glace, cette fois c'était aux yeux qu'il avait mal. À force de regarder partout, il avait finit par se brisé la vue, et maintenant il forçait des yeux. Il commença alors à chercher dans ses bagages, cherchant ses verres de contact. Toujours rien.. Il commença alors à perdre patience... vertue qui n'était pas très présente pour lui. Il décida alors de se calmer un peu, de purifier son âme, qui était pourtant trop impure... il jetta alors ses vêtements par terre et décida de prendre une douche. Enfin un trente minutes bien à lui, un trente minutes de pure bonheur. Il était cependant trop stupide pour prendre conscience de ce petit plaisir de la vie. Quel manque de maturité grave...

Bref, après ce petit moment, il se prépara à son rythme, portée par le souffle de la jeunesse. Il fit sa toilette, se réveillant petit à petit, malgré l'humeur qui était fuyante. En fin de compte, il était comme sa de nature... Mais bon, pour le moment il cherchait quel peignures il pourrait employer. N'importe quoi... il finit finalement par les laisser comme ça. Cette fois, il ne cherchait pas à attirer les regards. Il s'approcha de son lit, sortit quelque vêtements de dernière minute. Il avait vraiment besoin de prendre l'air avant d'aller à son cour. Il força encore sa vue, ce qui lui donnait encore plus mal à la tête. Il sortit ensuite un étui de sa poche, il en sortit une paire de lunettes qu'il porta rapidement au bout de son nez. Il sortit ensuite de la petite pièce qui commençait à lui donner un mal de tête plutôt énorme. Il marcha ainsi longuement dans les corridors du lycée, espérant un peu avoir le temps de sortir dehors.. Il ne devait pas être si tard après tout, les corridors étaient si tranquille, que sa tête ne demandait même plus grâce, probablement à cause de l'heure matinal. Du moins, sa première hypothèse... Ainsi, il progressait dans les corridors, toujours en silence, sans raisons particulière, seul comme toujours. Le resterait-il ainsi pour toujours??? À courir les filles, sans avenir et sans buts dans la vie. Lui qui était censé être promut d'un avenir des plus brillants, il se retrouvait encore la à courir.. Mais cette fois, la douleur était beaucoup moins intense, probablement parce qu'il s'éloignait un peu de la source du problème... Ce matin la, on pourrait presque croire que Luis De Cruz refait surface, si ce n'était de son caractère vicieux... Mais bon, la n'étais pas le temps de le remettre en question, il devait à tout prix trouver l'heure. Il s'arrêta alors devant la porte d'une classe, celle ci était vide. Étrange pour un matin d'école... Mais après tout, peut-être n'y avait-il aucun cours dans cette classe.. Luis jetta tout de même un coup d'oeil pour appercevoir l'horloge, il vut qu'il était 9:30, il avait déjà manqué du temps de cours...

*Ptin, c'est quoi cette merde....*

Il s'arrêta un moment, regarda un peu l'ensemble de l'école, puis se lança dans une course folle contre la montre. Voilà ce qui deviendra la deuxième erreur de la journée pour ce jeune homme. Il courut longuement dans les corridors, évitant de peine les quelque passants qu'il croisa. Il ne s'arrêta même pas pour saluer une fille. Lui qui était d'ailleurs relaxe et détendu, maintenant il était aussi à la course qu'un cheval qui fuit pour sa vie. L'athlète courut ainsi jusqu'au deuxième étage où devait avoir lieu son premier cour de la journée. Comme à son habitude, il n'aurait aucune excuse pour le professeur et devrait probablement être collé. Mais il ne s'y présenterait pas non plus... Voilà ce qu'il croyait. Mais quand il arriva finalement à la porte de la classe il s'arrêta.

PFFF... pfffFF...

Il était à bout de souffle, à courir ainsi tout le long de l'école qui était très grande, en plus qu'il avait fait plusieurs détours inutile... Il lui faudrait un GPS un de ces jours... Mais bon pour l'heure, il jeta un regard par la fenêtre de la porte, la classe était vide. La réaction ne se fit pas attendre et la confusion gagna immédiatement l'adolescent orageux. Comment ce pouvait-il qu'il se soit tromper de classe... son horaire était pourtant exact après maintes coup d'oeils, le papier ne mentait pas, malgré le japonais des écritures, un chiffre reste un chiffre. Il ne comprenait vraiment pas pourquoi quelque chose clochait. De cruz, fouilla sa mains dans sa poche et en sortit son portable. Il l'ouvrit, pour regarder l'heure. Quand son erreur lui sauta au visage... Il avait encore trop bus, et était encore trop malade pour se rendre compte qu'il était samedi aujourd'hui... Il lâcha ses livres d'un seul coup, comme si il venait de sursauter. La confusion se fit plus intense, comment étais-ce possible?? Samedi aujourd'hui?? Son téléphonne devait être défectueux. Non, la raison était tout autre, ce n'était pas son pauvre petit téléphonne le problème, le problème c'étais qu'il était trop même beaucoup trop orgueilleux pour admettre ses torts. Ce qui lui déplut. Il tomba ainsi dos contre le mur, il s'assit par terre. Avec toutes ses émotions, il avait repoussé son mal qui le regagnait maintenant.. Il serait plus sage de retourner à sa chambre en conclut-il après quelque minutes de silence... Il ramassa ses livres, puis redescendit et retourna à sa chambre à son rythme. Sans se presser cette fois. regardant passé quelque filles qui ne l'appercurent peut-être même pas. Il passa une mains dans ses long cheveux qui devenaient petit à petit d'un brun plus sombre. Il s'apperçut ensuite pour la première fois qu'il portait ses lunettes. Peut-être pour la première fois de toutes l'année. Il ne ressemblait vraiment plus au Don habituel, mais n'était pas totalement Luis non plus. Mais il avait déjà un air moins arrogant et snobe. Il jetta ses livres sur son bureau et se jetta sur son lit. Il commença à jouer avec son portable, pour trouver un numéro intéressant. Il repassa en boucle les numéro des filles qui pourraient être intéressante. Mais il n'avait même plus envie... après encore quelque temps, l'ennuis le gagna.
...Comme à son habitude en fin de compte...
Il resta un moment couché sur son lit, quand il sortit une bouteille de de Rhum. Il en but quelque gorgés, mais en avait aussi marre... Il décida alors d'aller explorer le monde. Il jetta cette bouteille exotique d'une valeur incalculable à la poubelle. Ce n'était pas une grande perte étant donné la richesse de sa famille. Il marcha un moment dans les couloirs, pour finir par passer la porte qui mène vers le jardin. Endroit plutôt d'une grande beauté, que le don trouvait quand encore fade et maussade, toujours indifférent aux beautés de la nature. Il se coucha cependant dans l'herbe... regardant le ciel... les nuages continuaient de souffler dans le ciel pour porter le beau temps.
Ainsi resta couchés Don Luis...

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Un de ces samedis matins comme on le aime tant...

Généralement, les pensionnaires assaillis de cours, se décidaient raisonnablement à profiter pleinement du weekend. En quittant l'établissement, en se faisant quelques sorties, voire même en quittant la ville histoire d'aller voir les parents. Ou en tout cas si ils n'en avaient pas la possibilité, ils faisaient la grasse matinée et s'amusaient à ne rien faire (quoi que il est encore question de devoirs) tout au long de la journée. En même temps, c'était tout à fait compréhensible, il faut décompresser, le week end est le moment parfait pour s'adonner aux joies de la jeunesse, que ce soit par des activités diverses et variées qu'avec ses amis. En tout les cas, le week-end est un moment sacré que chaque pensionnaires passent à sa manière...

Shiori, par exemple, s'était décidée à se lever tôt ce samedi, histoire d'aller dans le jardin. Dis ainsi cela pouvait paraître absurde pourtant elle avait une idée fixe en tête. En effet, si elle avait choisi d'aller à cet endroit-ci et à ce moment-là, ce n'était pas par pur hasard, c'était bien pour échapper aux gens...Histoire de ne pas sentir ces regards constants posés sur elle. Ces regards qu'elle haissait plus que tout. Elle voulait simplement être seule, sans la moindre présence vaine.

Assise paisiblement sur l'herbe, elle crayonnait quelque chose sur un cahier. L'air de rien, elle avait l'air mystérieuse positionnée ainsi...Les cheveux bruns dans le vent, le regard posé avec insistance sur ce fameux cahier, laissant sa main la laissait la guider, elle se livrait à on ne sait quoi...Et à première vue, il n'allait pas à être question que quiconque sache ce qu'elle faisait...Rien ne semblait pouvoir la perturber, elle semblait impénétrable et pourtant...

*Ah, tiens...*

Le crayon s'arrêta. La concentration de la jeune fille semblait avoir disparu...La question qui se posait était bien "Pourquoi s'être arrêtée si soudainement?". La réponse semblait encore floue, et ce, même pour Shiori. En effet, elle avait ressenti une drôle de sensation, ou plutôt un pressentiment...Peut-être même une présence. Spontanément, elle posa son cahier préalablement fermé sur l'herbe, puis regarda autour d'elle. Elle vit alors au loin quelqu'un allongé sur l'herbe. Rien de bien extraordinaire en soi, pourtant Shiori s'était arrêtée pour observer cette personne. Elle ne savait pas réellement pourquoi elle la regardait. Ce n'était pour ce qu'on pouvait facilement croire. Non. En faite, Shiori avait l'impression de voir se dresser devant elle une peinture. Etrange, non? Pourtant, c'était bien l'impression qu'elle avait. Dans un sens c'était assez effrayant, elle avait ressenti une présence et en effet il y avait quelqu'un. Ce n'était pas comme si il n'y avait pas d'autres personnes, seulement, elle avait l'impression que cette sensation qu'elle avait ressenti précédement venait de cette personne et rien d'autre...

Elle prit son cahier contre sa poitrine, se leva puis se dirigea lentement vers cette silhouette, encore lontaine, qu'elle avait prise pour une oeuvre d'art. Cependant, elle s'arrêta à une distance raisonnable, histoire que sa présence ne se fasse pas ressentir (ou du moins elle l'espèrait), puis contempla cette personne de nouveau. C'était un jeune homme...Il portait des lunettes et avait de beaux cheveux bruns qui se balançaient au gré du vent, elle ne distinguait pas avec perfection son visage mais elle voyait ce qu'elle avait à voir...

*Raah, arrête de le regarder...Qu'est ce qu'on va s'imaginer après...*

Et en effet, c'était équivoque. Elle était là, plantée, à fixer ce jeune homme avec une certaine distance...Forcément, ça pouvait porter à confusion. Seulement il ne fallait pas le prendre dans ce sens-ci, en effet, si elle le regardait ce n'était pas pour une raison physique ou quoi que ce soit...Non. C'était parce qu'il lui inspirait un sentiment de nostalgie, elle avait l'impression qu'il s'agissait belle et bien d'un tableau posé sur un mur, un tableau qui lui rappellait les déboires de la vie...Ou du moins une déboire en particulier.
Le regard de Shiori se détacha momentanément de ce jeune homme, bien que dans le fond elle aurait bien voulu lui parler. Pourquoi? Elle n'en savait encore une fois rien, et d'ailleurs au simple fait d'y penser, elle en avait la nausée...Elle allait passée pour une dragueuse peu expérimentée plus qu'autre chose, et elle n'avait aucunement l'attention que l'on est cette vision amoindrissante d'elle. Vision qui d'ailleurs était fausse...Ainsi finalement, elle se décida à passer son chemin et quitter cette endroit. Elle espèrait au moins qu'il ne s'était pas rendu compte qu'on le fixait...

Shiori reprit la marche, passant à côté du jeune homme, pour ainsi pouvoir rejoindre la porte du jardin. Mais lorsqu'elle se trouva à l'entrée, elle s'arrêta de nouveau, se retourna puis regarda le jeune inconnu encore proche. Longuement...Puis sans comprendre pourquoi elle se retrouva à aller vers lui. Elle se mordait littéralement les lèvres, ne serais-ce qu'en pensant à ce qu'elle allait faire. A la voir s'avancer comme ça, elle inspirait plus la peur qu'autre chose...

Rapidement elle se retrouva à ses côtés, puis s'asseya. Etrange. Pourquoi s'asseoir ainsi si proche de quelqu'un, sans même lui parler? Même Shiori ne le savait pas, ce jeune homme avait réussi à lui faire faire des choses qu'elle n'aurait jamais cru possible, et ce inconsciement...

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Il y a bien des nuages dans le ciel... du moins, c'est ce que Don pouvait observer longuement, sans stress, seulement toujours cette mélancolie et cette sensation d'ennui total... Normal, quand on parle de ce crétin. Mais cette fois, peut-être pour la première fois de l'année il n'était pas ce dragueur, pour la première fois de l'année... malgré l'alcool qu'il avait bus il n'étais pas enivrée. Peut-être étais-ce mieux ainsi avec cette sensation de boule dans l'estomac qui était totalement désagréable. Mais il était fier,
beaucoup trop fier pour admettre son mal, lui le grand et tout puissant.. Un tas de questions se posèrent dans sa tête, aussi stupide soit-elles... Qu'est-ce qu'il ferait de sa peau? quand recommencerait-il à coucher?? Des questions qui pouvaient être aussi vicieuse que curieuse. Le ciel pourrait-il lui répondre?
Par un signe, un simple souffle, ou peut-importe quoi d'autre... Quand soudain... une question se plongeait dans sa tête, à la vue d'un curieux nuage qui avait une forme plutôt étrange... il l'observa, pour continuer de réfléchir.

*On dirait un immense ballon, non, un cornet de crème glacé... tiens, il prend la forme d'un bébé...*

quel inutilité et perte de temps... comment pouvait-il ainsi pensé à des choses du genre. Une autre fois où le Don reprenait le dessus sur la curiosité. Mais ce nuage ne cessait pas de prendre diverse formes. C'était étrange et rigolo... Du moins, ça aurait pu l'être. Soudains, une question lui vint en tête, peut-être avait-il repoussé cette question trop longtemps à cause de l'alcool. lui qui était toujours en trains de croire qu'il s'aidait à oublier, la seule chose que ça lui apportait était de souffrir de nouveau, autant de diverses mal. Mais cette question, elle résonnait maintenant dans sa tête. cette simple question qu'il ne comprit même pas et se surprit de la penser.
"Serait-il trop tard pour changé???"
C'était quand même ironique qu'il pense à sa... ce serait probablement une pensées qui lui viendrait, comme quand il pense à quelle fille aller voir, ou quelle coupe il se ferait le matin. Il ne bougeait pas, pas d'un poil.. Sans même se rendre compte qu'une fille était en trains de le regarder. Il n'étais pas muse d'habitude, il était plus souvent l'artiste.. Après tout, n'avait-il pas lut maintes fois sur différents sujets que plusieurs n'auraient jamais songé. Il était un génie de nature, mais trop mal influencé... peut-être d'ailleurs à cause de son dégoût profond de la vie. Qui venait lui pourrir la vie comme un fléau, comme la peste. À cette pensée, il sortit de sa bulle qu'il s'était forgé dans le fer. Il regarda du coins de l'oeil, il aperçut une jeune fille qui le fixait. Heureusement, elle ne remarqua pas qu'il était au courant de sa présence. Mais ils n'étaient que 2 dans cet immense jardin. Les autres devaient probablement être retourné chez leur parents... Mais lui, avait-il le temps de retourner en Espagne en 2 jours? non... et de toutes manière, personne ne devaient savoir qui il était.

Même si il se fichait de ce que pouvaient pensé les autres, il ne voulait pas vraiment se faire regarder sous un oeil différent. Pour lui, c'était un jeux et tout le monde étaient ses pions. Si ils savaient qui il était réellement, quelque filles facile viendraient probablement s'offrir à lui, et il n'y aurait plus de défi. Comme quand quelqu'un vient d'offrir sa reine pour laisser gagner l'autre où est le divertissement dans ce cas?? Quel mentalité d'imbécile après tout... il était un vrai joueur compulsif, il gagne souvent, mais quand il perd... Disons simplement qu'il perd gros. Mais pour le moment il n'était pas le temps de penser à jouer, il remarqua toujours du coins de l'oeil la jeune femme qui le regardait. Il ne voyait pas très bien à cause que ses lunettes n'avaient pas un angle de 360 degrés. Il tourna finalement la tête vers elle, elle était plutôt jolie. Il la regarda dans les yeux, 2 océans se rencontrèrent sur le coup, un océan perfide et un océan calme... Celui d'un Don et d'une femme. Mais cette rencontre fut différente, il n'eut pas l'envie de lui sauter dessus, il était plus fasciné par cette mystérieuse jeune femme. Elle semblait griffonner quelque chose dans un cahier. Il ne comprit pas ce qu'elle faisait, mais se contenta de regarder de nouveau le ciel. à voir ses manières, elle était timide et craintive. Il avait assez étudié la psychologie pour distinguer à ses mannières qu'elle avait peur d'attirer les regards. Il sourit irroniquement en regardant le ciel. Il ne comprennait pas ce qu'elle pouvait lui trouvé. Pourtant elle était la... que viendrait-elle lui dire? Il ne le savait pas vraiment, mais il lui répondrait. Il en avait le sentiment.. Enfin une sensation qu'il ressentit. Mais au moment où il prennait conscience d'elle, elle se levait. Elle s'avança, il n'avait pas vraiment quelque chose en particulier à lui dire, de nature plutôt silencieuse, il préférait attendre de voir. Après tout, malgré quelque pensées crétine qu'il chassa immédiatement de sa tête, elle n'étais pas son esclave, il savait qu'elle quittait le jardin, mais lui, non. Il décida alors seulement de retirer ses lunettes, et de fermer les yeux, sur le monde, sur ses problèmes... simplement de se reposer des douleurs qu'il éprouvait toujours.

Mais étrangement, sans comprendre pourquoi... elle se rapprocha de lui, elle s'assit près de lui. Il ne le vit pas, mais il l'entendit très bien et son ouïe ne le tromperait pas. Il ne la comprenait vraiment pas. Mais après tout, à quoi bon la comprendre? Ce serait encore quelque chose de stupide. Et il commençait à devenir bon dans ce domaine. Elle semblait avoir remarqué quelque chose en particulier en lui, il ne comprenait pas vraiment quoi. Peut-être étais-ce simplement le fait qu'il soit un étudiant étranger.. Ce devait être rare pour un japonais de croiser un espagnol dans son école. Mais bon, il s'en moquait royalement, après tout il était la et un point c'est tout. Mais, encore une fois il faisait fausse route... Ce n'était une fois de plus même pas la vrai raison, il décida finalement d'articuler quelque mots dans un japonais qui laissait entrevoir un fort accent espagnol, quoi que fort sympathique pour les oreilles. Sans stress comme si rien ne pouvait l'ébranler.

Bon matin.

Avait-il dit d'une voix douce.
après tout, que dire de plus?? Pour lui qui était plutôt du genre direct. Il n'avait pas peur du ridicule, quoi que les autres pouvaient bien penser de lui il s'en fichait. Mais pour le moment, il ne devait pas retombé dans ses pensées, une jeune femme venait d'entrer dans sa bulle. Don n'ouvrit jamais les yeux, il se contenta simplement d'attendre une réponse de la bouche de cette jeune femme.

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Bon matin

La jeune fille ne prêta pas la moindre attention à ce qu’il venait de dire, ou du moins en apparence, elle semblait ne pas s’en préoccuper. Elle se contentait d’afficher une expression d’une indifférence presque effrayante, tout en reprenant son crayonnage. Une nouvelle fois on se demandait ce que pouvait-elle bien dessiner ? A vrai dire, elle-même, ne le savait pas. Enfin…Disons qu’en théorie, elle savait ce qu’il y avait sur ce calepin, mais ne savait pas pourquoi il y était. C’était une espèce de croquis très simplifié qui représentait deux silhouettes lointaines allongés l’une à côté de l’autre, se tenant fermement la main tout en regardant le ciel.

*Ridicule*

Le mot était bien choisi : ridicule. Ce dessin, ou du moins le commencement de ce croquis, était plus que grotesque. On avait l’impression qu’une jeune fille encore immature l’avait dessinée, une de ces jeunes filles rêveuses qui espère rencontrer leur moitié. Rien qu’à l’idée d’être comparer à de telles gamines (et oui car elle se considérait mature), elle en avait la nausée. Néanmoins les faits étaient bels et bien là, elle avait commencé à dessiner quelque chose d’absurde, certes, mais elle n’en restait pas moins l’auteur.

Soudainement, elle s’arrêta, puis lança machinalement un vif regard vers le jeune homme qui se trouvait à côté d’elle. Elle en profita pour l’examiner de plus près. Par chance, il avait les yeux fermés et ne pouvait donc pas remarquer l’observation à laquelle elle allait s’adonner. Quoi qu’il en soit, scrupuleusement, Shiori observa le jeune homme. Ses yeux se baladaient le long de son corps sans la moindre gêne. Il devait être occidental sans aucun doute et il semblait avoir un physique des plus avantageux. La seule chose qu’elle regretta fut de ne pas pouvoir voir ses yeux…

« Habituellement les gens ne disent jamais du bien du matin… » dit-elle soudainement tout en reprenant son dessin

Elle s’était enfin décidé à répondre, et ce, après un lapse de temps considérable. Ne pas répondre à celui qui avait alimentait son inspiration aurait été ridicule, autant lui parler même si cela impliquait de dire des choses absurdes…Quoi que, ce qu’elle venait de dire ne l’était pas, c’était réellement ce qu’elle pensait…Du moins en apparence.

« Pourtant si on avait été l’après-midi, ça n’aurait pas été aussi agréable, non ? » dit-elle d’une voix à peine audible

Elle laissa un temps de silence, n’espérant pas tant de réponse précise du jeune homme, puis se pencha légèrement vers lui, de telle façon à ce qu’elle ai son visage devant le sien, tout en laissant une bonne distance afin de ne pas faire trop d’ambiguïté. Elle put s'adonner à son examination d'encore plus près...Quelques secondes après, elle lui demanda :

« Tu pourrais pas ouvrir les yeux ? »

Pourquoi ? Bonne question, car le fait ne pas voir ses pupilles bloquait son inspiration sans doute…Et pourquoi avoir besoin de voir ses yeux? Car son visage l'insiprait, peut-être même qu'une des silhouettes qu'elle avait dessiné n'étaient autre que lui...

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Il avait simplement dit ces mots, réponses ou pas il s'en fichait, se fichait complètement des mots qui pourraient être dit. Il se contentait seulement de rester dans les ténèbres. La jeune femme était la, il ne la voyait pas mais le savait, ce n'étais pas qu'une petite impression, elle était belle et bien à quelque centimètres de lui. Il ne comprenait cependant pas pourquoi elle s'était approché. Ce serait-elle jetés dans la gueule du loup? Non, c'était simplement une phrase de Don ça. Mais il ne peut s'empêcher de rire silencieusement à cette remarque. He oui, il avait son humour bien à lui... ce vieux Don. Le vent soufflait sur son visage, il respirait au rythme tranquille des brises qui venaient se transformer en vent. Aucun stress ne pouvait venir le contracter. Toujours silencieux, il n'avait toujours rien à dire, se demandant si la jeune femme lui répondrait un de ces jours.. Cette femme aux yeux océanique. Il n'en avait pas vus souvent d'aussi particulier. Étrangement, il se remit à penser à sa première aventure à l'école, avec cette femme. Anaïs avec qui il avait partagé des moments intime après le bain. Il était bien loin de ce temps. Où était le Don qui ne cessait de draguer? Il devait être en congé lui aussi.
Après tout, c'est samedi aujourd'hui..

Il avait eu tant de relations.. mais un jour trouverait-il le grand amour?? Celui pour lequel il avait consacré tant de temps dans les bibliothèques à lire des citations et des théories sur le sujet. Mais à l'évidence, il ne comprenait pas vraiment le sens de ces mots. Cherchant à lire plutôt que de trouvé son étoile.. Les hommes trouvent bien mieux ce qu'ils recherchant en cherchant au cours de leur vie. Mais, le grand amour... PFFF... Encore une bonne raison pour écrire des comptes pour enfant. Il n'existait probablement pas. C'était seulement un autre mensonge de la vie aux yeux de Don. Mais, il se mentait à lui même, comme sur tout le reste, l'alcool, par exemple en était un très bon moyen. Se pourrait-il qu'il vienne encore de se lancer un débat mental? Non, il n'avait pas conscience de ces vérités.. Mais il était tout de même loin dans ses pensées. Quand une voix perça les ténèbres, une voix qu'il reconnaissait mais entendait pour la première fois, une voix qui expliquait maintenant quelque chose d'étrange.

<<habituellement les gens ne disent jamais du bien du matin...>>

De quoi voulait-elle parler? Elle semblait un peu énigmatique cette jeune femme. Ou sinon elle était probablement juste étrange. Lui qui l'avait pourtant crut timide, elle semblait l'être moins que à ses prévisions. Lui qui était un grand stratège aimait bien prévoir les choses... et SURTOUT gagné... Il s'est façonné un caractère dans le sang de ses ancêtres. Ainsi, Luis De Cruz était née.. Mais maintenant, il méditait encore sur les mots de Shiori. Il ne comprenait pas quel différence elle pouvait bien trouvé le matin que l'après-midi. C'est sur que le matin est toujours rude pour se lever, mais à part il se fichait autant de l'un de l'autre. Il ne bougea finalement pas, il ne dit rien. Loin de se douter qu'il était maintenant une muse pour une artiste.. Il sourit d'ironie, Le seigneur Espagnol était fait prisonnier du Japon.. Qu'elle drôle de situation à s'imaginer, Bien que ce n'était évidemment pas le cas. Il pourrait presque se rendormir ainsi dans cette position, les jambes croisé et les bras derrière qui lui servaient d'oreiller. Avec pour berçeuse l'hymne qu'offrait la nature laissant ses divers constituant jouer de sa puissance. Laissant le bruit des feuilles, qui se mêlait au souffle du vent etc. C'était très relaxant. Tout le contraire de l'alcool.. Et encore une fois, une voix le sortit de ses pensées pour percer de nouveau les ténèbres, mais pourtant cette fois beaucoup moins puissante que la précédente.

« Pourtant si on avait été l’après-midi, ça n’aurait pas été aussi agréable, non ? »

Il ne comprenait pas vraiment ce qu'elle voulait dire, déjà qu'il ne comprenait pas pourquoi elle était la, trop de questions entrechoquent les réponses. Il réfléchit pourtant de nouveau à ce qu'elle venait de dire, il en vint à une seule conclusion, cette citation qu'il ferait maintenant partager à cette jeune femme. Elle était tiré d'un livre qu'il respectait particulièrement plus que les autres, qu'il avait probablement éplucher une centaine de fois.

<<vivir tu vida como si el cielo estaba en la tierra>>

Il venait de parler dans sa langue maternel, La jeune femme ne devait pas avoir comprit ce qu'il voulait dire, Normal... Le japonais ne ressemble pas tu tout à l'espagnol, il en profita alors pour traduire tranquillement, mots pour mots pour que la jeune artiste comprenne le sens de cette phrase.

<<Vis ta vie comme si le paradis était sur terre. Citation de Paulo Coelho.. Alors peut importe, matin ou soir je profite quand même plainement de la vie.>>

Ce qui était vrai, mais à la fois faux.. Disons à demi mensonge. C'était certe vrai qu'il profitait pleinement de la vie, mais pas de la bonnes façons.. Avant qu'il ne recommence à penser, la jeune femme parla de nouveau. Il ne s'était pas rendu compte qu'elle était maintenant à quelque milimètres, et maintenant, il s'en rendi compte parce qu'il sentait presque sa respiration.

« Tu pourrais pas ouvrir les yeux ? »

Quel étrange question?? De sa part, décidément elle était bien étrange... Mais bon, qu'est-ce que ça changerait si il les rouvrait? Il prit ses lunettes sur son torse, les enfila sur ses yeux, qui étaient toujours fermé. Après un décompte personnel qu'il s'était lancé, il les rouvrit brusquement, pour rencontrer de nouveau un océan. Qu'elle aussi pourrait voir à cause de ses lunettes.
Il refusait de se l'admettre, mais qu'elle avait un beau visage...

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<<vivir tu vida como si el cielo estaba en la tierra>>

Shiori, sans arrêter de crayonner, changea d'expression. Elle n'avait pas compris le moindre mot mais savait désormais qu'il parlait espagnol...En même temps il avait un air occidental, peut-être était-il espagnol? A vrai dire il ne ressemblait pas tant à un hyspannique, mais les apparences étaient parfois trompeuses...Maintenant qu'elle y repensait, ils étaient dans un sens reliés par leurs origines non japonaises. Elle, métisse, issue d'un union américain et japonais et lui, dont les origines étaient encore flous, mais qui semblait être hyspannique.

<<Vis ta vie comme si le paradis était sur terre. Citation de Paulo Coelho.. Alors peut importe, matin ou soir je profite quand même plainement de la vie.>>

"Vis ta vie comme si le paradis était sur terre". Belles paroles que Shiori trouvait presque absurdes. Elle considèrait que la terre était tout sauf le paradis, et même avec des efforts considérables, elle ne s'apparenterait jamais, ne serais-ce qu'un peu, au paradis. Elle ressemblait plutôt à un enfer, un monde où seul les ténébres régnaient. C'était comme ça qu'elle percevait les choses depuis peu, avec un pessimisme presque effrayant.

"Je me crois en enfer, donc j'y suis"

Elle laissa un temps de pose, avant de préciser:

"Citation d'Arthur Rimbaud...Maintenant tu sais comment je vois les choses..."

Elle ne s'attarda pas sur ses paroles et se contenta d'attendre qu'il ouvre les yeux et il les ouvrit...Etrangement lorsque ses prunelles se montrèrent enfin, Shiori eut une soudaine envie de sourire, mais elle ne le fit pas. Elle se contentait d'afficher un air toujours aussi neutre, mais avec une once de sourire sur ses lèvre. Vraiment une once.

Elle le regarda longuement avant de reprendre son crayonnage. Maintenant elle en était sûre une des silhouette dessinée n'était autre que lui...Quant à celle qui lui tenait la main, elle ne le savait pas encore...La sihouette était encore au stade d'ébauche, contrairement à celle du jeune homme qui était désormais parfaitement distincte peut-être même reconnaissable.

"Tu as un très beau regard. Vraiment."

Elle s'interrompit un instant afin de se pencher de nouveau légèrement vers lui puis de continuer à dessiner. Sincèrement ce jeune homme la troublait, si elle aurait cru qu'un jour elle en viendrait à complimenter quelqu'un...A croire que...

*Oh non!*

Elle s'arrêta de crayonner. Ses yeux étaient grand ouverts, elle semblait à la fois troublée et étonnée. Elle baissa le regard, ferma son calepin puis le posa sur l'herbe. Elle posa ensuite ses doigts sur son oeil gauche, avec une certaine insistence, légèrement tremblotante, puis le retira quelques secondes après. A chaque fois qu'elle sentait comme une envie de pleurer, elle se touchait l'un des yeux...C'était devenu une manie. Une étrange manie.

Rapidement elle reprit son calepin puis continua son dessin, sans se préoccuper de celui qui se trouvait à ses côtés. Cette fois-ci, elle ne se penchait plus vers lui, elle se contentait de crayonner, avec toutefois un regard toujours ébahi...

Les ténébres semblait avoir jouer d'elle, encore une fois...

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Après ces paroles, il continua de rester silencieux, quoi dire de plus?? Trop parler c'était jamais vraiment son fort à ce Don. Il était plutôt un partisan du silence. Donc il observait avec des yeux, plutôt que de dire quoi que ce soit.. Le regard de la jeune femme avait un peu changé, elle devait se poser moins de questions maintenant qu'elle savait d'où il venait. Même si elle ne connaissait toujours pas son nom ou son pays d'origine. Qu'est-ce que ça pourrait bien lui apporter de toutes manière? À cette femme.. Il se souvenu ensuite la petite citation qu'il venait tout juste de dire. C'était plutôt drôle.. Même si il n'éprouvait que de l'ironie et de l'indifférence. Il trouvait drôle que ce soit lui qui dise un truc pareille. Profiter de la vie c'est en voir les bon côtés, profiter de ce qu'elle nous offre etc. Lui, il profitait seulement de la luxure et des filles... Peut-être que si il était née pauvre, il en aurait été autrement.. Peut-être que si il était née pauvre, cette grosse dame ne l'aurait jamais connut, et n'aurait jamais cherché à le touché.
Ce souvenir éveilla en lui une nouvelle fois cette plaie au coeur, C'était douloureux, il pouvait beau se cassé une jambe ou s'arracher le bras. Les douleurs au coeur sont toujours les plus douloureuse...

La douleur commençait à être plus puissante encore, sans alcool comme médicament, ça restait une plaie qui recommençait à s'infecter. Il porta ainsi une main à son coeur, sans se préoccuper de la jeune femme. La jeune japonaise avait commencé à parler. Il ne comprit pas grand choses de plus que: Enfer... et Arthur Rimbaud... Il avait ensuite ouvert ses yeux, à ce moment... Elle semblait plus heureuse. Pourquoi? Mystère... Il n'était pas dans sa tête et il ne le serait sans doutes jamais. Alors pourquoi l'ombre d'un sourire avait-il pu parcourir son visage? C'était la question qu'il ce serait probablement posé si il n'avait pas si mal. N'importe qui pourrait pleuré sur une douleur aussi vive, mais lui.. Il était bien trop fier, il était bien trop puissant pour pleurer. Ces sentiments stupide, causeraient un jour sa perte... Il voulait guérir, mais ne cessait de toujours rabaissé son cas malgré la manière. Qu'elle crétin. Mais, étrangement, quand il posa son regard dans le siens, son coeur s'apaisa un peu. Il le vit bien au fond de ses yeux cette femme avait souffert énormément dans sa vie, elle avait vécu bien des s, Peut-importe ce qu'elles étaient. Elle lui faisait pensé à lui même. Depuis le jour où il avait quitté l'espagne. C'était trop stupide, ils avaient probablement vécu dans un monde si différent, mais pourtant quelque chose en lui ne cessait de hurler qu'ils étaient pareille. Ce qui ne créa pourtant aucun sentiment chez Luis. Dumoins, presque... Elle était une femme et peut-être elle se mériterait une place dans son lit.
Et voilà, toutes la bonne base sur laquelle il s'était lancé venait de couler comme un capitaine avec son navire.

C'était pourtant plus fort que lui, les pensées venaient seule. Il n'avait pas de contrôle... même si au fond il voudrait bien en avoir un. Mais la n'était pas la question. Il décida de ne plus penser du tout, il posa son regard de nouveau sur son interlocutrice, Il reposa ses yeux sur elle, lâchant son coeur de sa main, il resta couché, pendant qu'elle l'observait. Il remarqua ensuite le cahier qu'elle avait dans les mains. La curiosité ne le gagna pas, mais pourtant il découvrirait ce qu'elle avait dans ce cahier. Il ne cessait de le fixer, quand il reçut ce compliment. Qu'il avait entendu si souvent, mais qui prenait cette fois une tournure complètement différente.

"Tu as un très beau regard. vraiment."

Il la regarda dans les yeux, elle aussi avait un regard enchanteur, peut-être un autre que lui aurait pu succomber facilement. Du moins, pas ce genre de gars qui ne pense que à ses formes... Mais De Cruz, ne pensait pas que à ça, à vrai dire, la il ne pensait à rien. C'était étrange mais comme ça, il pouvait se lancer des débats mental, mais une fois qu'il était sortit de ses pensées, il était difficile d'y entrer de nouveau. C'était mieux ainsi, il pourrait en profiter ainsi pour l'étudié à son tour. Il glissa son regard de ses yeux jusqu'à sa tête, elle était élancé, et maigre. des cheveux gonflaient un peu mais ajoutait du charme aux traits fin de son visage. Des vêtements simple. Comme les siens quoi... Malgré que les siens étaient toujours d'une valeur qui pouvait dépassé toutes entente. Des formes intéressante, qu'il ne peut contourner, sans pour autant matter comme un pervers. Elle était jolie.
En l'observant, ses lunettes avaient glissé sur le bout de son nez, il les replaça en poussant dessus du bout de ses doigts, pour ensuite se rendre compte qu'elle ne groffonait plus, même ce callepin qu'il avait cru son trésor glissa par terre. Elle posa un doigt dans son oeil, mais il n'était pas sot, même sans ses lunettes, il avait été près d'elle. Il vit très bien que ses yeux étaient brillant. Qui redevinrent rapidement normal. Elle recommençait ensuite à écrire.. À ce moment précis, comme un réflexe, il redressé, pour s'asseoir en face d'elle. Il dit simplement ces mots, autre citation tant que à être dans ce domaine. Il n'espérait rien, mais aimerait au fond de lui priait qu'elle aille mieux.

Sur les ailes du temps, la tristesse s'envole.

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Sur les ailes du temps, la tristesse s'envole.

Shiori posa son regard sur lui, légèrement étonnée par ce qu'il venait de dire...A la simple entente de cette phrase, elle avait une envie de pleurer. Les larmes qu'elle n'avait jusqu'à présent, fait que retenir. Pleurer pourquoi? Pour une simple phrase, qui d'ailleurs n'avait rien de bien méchant? Peut-être bien...En tout cas, il avait compris ce qu'elle tentait de cacher désespèrement: sa tristesse.

Elle dévia néanmoins rapidement le regard. Elle semblait à la fois intimidée et triste. Oui, intimidée...Elle, qui d'habitude regardait sans la moindre gêne les gens qu'elle considèrait comme "intérèssant", se retrouvait à baisser le regard, ça faisait bizzare. Bizzare, oui...Mais à vrai dire depuis que son regard s'était posé sur cette personne, seule des choses étranges lui arrivait. Elle avait l'impression que l'être ignoble qu'elle s'était décidée à devenir laissait place à celle qu'elle avait été...Auparavant. Celle qui baissait le regard lorsqu'elle se sentait gênée, celle qui était d'une courtoisie et d'une politesse irréprochable. Celle qui aurait dû ne plus exister depuis longtemps.

"Ne me regarde pas..." dit-elle en reprenant son calepin comme si de rien n'était

Les sourcils froncés, le regard toujours baissé, elle avait dit ces mots: "ne pas regarde pas". Ces dires avaient été dit avec un ton des plus coléreux, mais avec une étrange douceur...En tout cas, ils avaient le mérite d'être clair. C'était par sécurité et surtout par peur qu'elle avait dit ses mots, par peur d'être faible, de se laisser amadouer par ce jolie visage...Elle savait bien que sous ses masques de beauté se trouvaient la source même des ténébres de ce monde. Il était donc hors de question qu'elle se retrouve à roucouler avec ce beau jeune homme. Et oui car l'etrange envie qui l'animait était bien de "roucouler". En même temps, il fallait être lucide: n'était-il pas normal de sentir attirer un jour ou l'autre par quelqu'un?

*Non!!!!*

Mais à quoi pensait-elle donc? Roucouler, attirer, beau...Tout ces mots d'une absurdité sans nom qu'elle se répètait. Et puis la cerise sur le gâteau, ce dessin qu'elle avait fait. Au final, il n'était pas qu'une simple inspiration, il était surtout quelqu'un dont le charme l'avait attiré. Ce n'était pas la première fois qu'elle se sentait attirée par la beauté de quelqu'un, généralement elle évitait cette personne et faisait tout pour être détestable, afin d'éviter que cette attirance soit poussé à un point sans retour...Peut-être devait-elle faire la même chose pour lui?

Elle leva rapidement son regard vers le jeune homme, avant de dire d'un ton indiffèrent:

"La tristesse s'envole...Ridicule. Qui a dit que j'étais triste?"

C'était bon...Comme d'habitude, lorsqu'elle trouve que son intérêt pour quelqu'un dépasse les limites de l'acceptable, elle fait tout pour être ignoble...Et voilà ce qu'elle faisait.

"Pff...Je déteste les personnes qui croivent savoir ce que les autres pensent."

Encore un mensonge et en plus de ça un mensonge qui n'avait pas de sens. En tout cas, son but serait atteint: il allait s'énerver, il partirait ou l'inviter à partir, et puis le tour serait joué...Encore une fois, elle se forcait à faire des choses qu'elle n'avait pas envie...

Invité

Il l'avait troublé, il le sentait bien au fond de lui, elle était profondément troublé. Et puis? C'était son problème à elle...
Pourquoi Don se prendrait la tête pour une de ses histoires? Du moins,
Don oui. Mais Luis lui, s'inquiétait un peu au fond. Pas parce qu'il
pouvait avoir pitié, mais parce qu'elle était comme lui. Elle était
fier et borné, elle se forçait à faire maintes choses qu'elle ne
voulait peut-être pas réellement faire. C'était pour ça qu'au fond de
lui il ne savait pas trop comment réagir. Encore une fois il était
faible, il se cachait derrière L'indifférence de Don.. C'était au même
que si il était sous l'effet de l'alcool.

Alors il valait mieux
au moins réagir cette fois. Il ne comprenait pas pourquoi, mais il
avait cette sensation étrange. Les yeux de la jeune femme redevinrent
brillant. Qu'elle poisse... Il n'avait jamais consolé une fille.
Pourquoi commencerait-il maintenant? Mais le stress le gagna pourtant.
Laissant l'ennui changer pour le seul sentiment qu'il put ressentir
depuis longtemps. L'impuissance, ne pas savoir quoi faire, ce même
sentiment qui le faisait souffrir lui aussi... La douleur le gagna
également. Mais il arrivait à la contenir.. Après tout, n'étais-il pas
un dur?? Il connaissait pourtant la réaction que prendrait la jeune femme, elle serait indifférente, elle deviendrait probablement méchante avec lui ... Elle ne voulait pas partager sa mélancolie avec quelqu'un. Mais il avait raison, les paroles qui suivirent lui approuvèrent ses pensées.

"Ne me regarde pas..."

Elle avait été directe et indifférente, il l'avait pourtant prédit. Pas parce qu'il était le genre de personne à détenir la vérité absolue, simplement parce qu'il avait lui aussi passé par ces situations la. Il la comprenait tellement pour avoir souffert lui aussi. elle le fit réfléchir, après tout.. Peut-être l'adolescent n'arrivait-il pas si bien que ça à contenir cette douleur qui le gagnait si souvent. Il était même devenus alcoolique... Dans ces moments, il aurait pu dire n'importe quoi mais son père lui avait dit ces paroles un jour "le sage sait quand se taire" Même Don au fond de lui qui riait se retint un commentaire. Et puis, il détourna le regard, il se recoucha simplement par terre. Il compatissait mais n'éprouvait toujours rien. Jusqu'à entendre son point de vue.

"La tristesse s'envole... Ridicule. Qui a dit que j'étais triste?"

"Pfff... Je déteste vraiment les personnes qui pensent savoir ce que les autres pensent.."

Il ne put à ce moment que dire ces simple mots, qu'il articula tranquillement en se relevant assit face à elle.

Tu mens plus mal que moi. Tu viens me voir les yeux brillant et tu crois que je suis trop stupide pour le voir? Et tu dis détester les gens qui croient tout savoir des pensées des autres? Certes, j'ai des problèmes de vue, mais je il faut être aveugle pour ne pas le voir...

Son accent n'avait rien de charmeur cette fois, il était complètement directe, et finit par ce ton provocant, petite touche que Don savait qui ferait travaillé la jeune femme et qui la mettrait en boule. Mais elle se calmerait peut-être ensuite. Il détourna le regard, mais articula quand même ces mots.

Si tu es venus pour me dire toutes ces conneries, alors pourquoi être venus troubler mon karma??

Il laissa la jeune femme à ses réflexions... mais elle devrait probablement comprendre des choses, probablement qu'elle se rendrait compte que lui aussi souffrait après le regard qu'il lui avait lancé. Même derrière ces grande lunettes...

Invité

Tu mens plus mal que moi. Tu viens me voir les yeux brillant et tu crois que je suis trop stupide pour le voir? Et tu dis détester les gens qui croient tout savoir des pensées des autres? Certes, j'ai des problèmes de vue, mais je il faut être aveugle pour ne pas le voir...

Un léger sourire se posa sur les lèvres de la jeune fille. Un de ces sourires moqueurs et malsains qui vous intimide...Le genre qui vous fait frémir voire frissonner à sa simple vue. Une chose était sûre: cette jeune fille faisait peur. Oui, elle faisait peur, elle avait quelque chose d'effrayant en elle. Quelque chose de maléfique, presque inhumain. A première vue, elle n'avait pas bien pris ce que lui avait dit le jeune homme, et s'était contenté de le prendre avec un sourire moqueur et provocateur pour le montrer.

"Intéréssant." dit-elle le sourire constant en lèvres

Oui, il était intérèssant. Sa manière de parler plaisait à la jeune fille...Il n'avait pas froid aux yeux et ne se faisait pas marcher sur les pieds, contrairement à la plupart des faiblards de ce monde. Néanmoins il avait un air hautain. Aussi hautain qu'elle. Il avait employé le mot "stupide", disant soit disant que Shiori l'aurait pris pour un imbécile. En effet c'était le cas, elle prenait la plupart des gens pour des imbéciles, mais le fait qu'il le mentionne explicitement montrer qu'il l'avait en quelque sorte compris et qu'il se sentait dans un sens visé. N'est-ce pas la preuve même qu'il s'agissait bel et bien de quelqu'un de "stupide"? C'était ce qu'elle se répètait, car ce sourire malsain représentait la colère qu'elle essayait de dissimuler...Elle mentait mal comme il le disait, certes, mais elle savait cacher ses sentiments...Du moins jusqu'à ce qu'elle arrive à ses côtés.

"Alors tu rejoins larmes et tristesse...Je suppose que tu lies également sourire et bonheur, si je suis ta logique...Ce qui voudrais dire que je suis heureuse en ce moment..." dit-elle sans détacher ce sourire sincère mais toujours aussi effrayant

Elle reprit son dessin, crayonnant de manière plus appuyée et ce, volontairement, histoire de lui montrer que la colère montait. Elle avait presque fini son dessin, il aurait été dommage de l'arrêter à un moment aussi decisif se disait-elle, alors elle resterait ici...

Si tu es venus pour me dire toutes ces conneries, alors pourquoi être venus troubler mon karma??

Elle s'arrêta. Serrant avec une force presque herculéenne son crayon, on se demandait même commen se pouvait-il que celui-ci ne se soit pas casser sous la pression. Lentement les grands yeux bleus de la jeune fille se posèrent de nouveau sur le jeune homme, ce sourire toujours présent...On avait l'impression qu'il s'agissait d'une meurtrière prête à tuer sa proie.

"Tu veux le savoir?"

Sans même attendre, sa réponse, elle répèta d'une voix à la fois plus portée et plus coléreuse:

"Tu veux vraiment le savoir?!"

La colère avait monté, et c'était un sentiment extrêmement dur à apaiser...Et ça allait lui coûter cher.

"A ton avis, pourquoi je suis venu avec mon calepin dessiné près de toi? Pourquoi je change constament d'attitude? Pourquoi j'ai commencé à chial..."

Elle s'arrêta un instant, surprise par ce qu'elle venait de dire. C'était d'une ambiguité sans appel. La réponse qui lui venait à l'esprit était bien: "Parce que tu m'attires". La réponse était sûrement celle-ci, la jeune homme allait peut-être même avoir la même réponse en tête. Et rien que d'y penser, elle en avait des frissons. Ses accès de colère étaient bien de SA faute, son inspiration la rendait folle...Et pas dans le bon sens. Et ce, après quelques minutes, même pas, de discussion.

Elle baissa le regard, légèrement gênée, elle ne souriait plus:

"Là, c'est moi qui passe pour l'imbécile. Je devrais peut-être y aller, nos troubles respectifs seront calmés."

Les troubles dont elle parlait étaient: le trouble de son karma dont il avait parlé vaguement, et ses accès de colère. Normalement lorsque quelqu'un vous attire, que vous le voyez dans un lieu "public", dans l'établissement, vous aurez tendance à soit ne rien faire, par peur, ou tenter votre chance...Et là, ce qu'elle faisait, c'était avoir de drôle de saute d'humeur. De toute manière, elle allait y aller...Elle avait peut-être commi l'erreur de se trahir, alors autant s'éclipser au plus vite.

Invité

Après ces mots, un étrange sourire venait de gagner les lèvres de la collégienne. Elle qui semblait si en colère, qu'est-ce qui avait pu la mettre dans cet humeur? Et après tout, à quoi bon ça lui servirait de le savoir??? Mais pourtant... il ne pouvait pas s'empêcher de regarder ce sourire. Un sourire sincère sur un visage emplit de souffrance avec sa touche de solitude. Il ne pouvait que trouver ça intéressant. Elle était diablement courageuse cette femme. Mais étais-ce lui qui lui faisait cet effet??
Ridicule...
Pourquoi? Il ne saurait le dire, pourtant normalement il aurait cru normalement crut qu'il était le plus fort, le plus beau.. Mais cette fois il était simplement un étudiant comme les autres. La preuve, il n'avait même pas placé ses verres de contact... Il avait maintenant tout pour se trouvé laid. Il ressemblait à n'importe qui d'autre à qui il passait tout son temps à rire. Même si il était seul.. Mais c,était seulement physique, son mental était toujours celui du charmeur... Encore une fois sauf cette fois. Devant Elle, il semblait être une autre personne. C'était son genre de s'intéressé à ce que pouvait bien dire quelqu'un autre que sa petite personne? Encore un point étrange.. Mais la douleur était moins vive devant elle... Il se sentait on pourrait dire presque bien.. ça le changeait déjà de son habitude de ne rien ressentir. Encore une fois, fidèle à lui même et à personne d'autre, Don regarda la jeune femme qui le lui avait pourtant interdit, prêt à assumer les paroles qu'il avait dit. Quand elle lui arracha les mots de la bouche, prononçant cet unique mots. Qui en disait pourtant si long..
"Intéressant."

C'était comme si l'un pour l'autre ils étaient chacun un sujet d'étude, de tellement de points de vue, autant psychologiquement que aussi bêtement que intéressant. Voir comment la jeune prendrait les mots qu'il lui avait dit. Après tout, il n'était pas venues ici pour se disputer avec quelqu'un quelqu'une dans ce cas la.. Mais bon, il voulait simplement du calme, et en plus elle l'avait cherché, avec son
"Ne me regarde pas..."
Don n'assumait pas très bien les ordres, de n'importe qui.. la seule chose à laquelle il pourrait bien être loyal, c'était sa prétention sa bêtise. Quel crétin.. Irrécupérable qu'il était, il avait alors cherché le moyens de la provoqué encore plus. Sans se rendre compte que ce qui suivrait le changerait peut-être un peu, même beaucoup.

Elle était vraiment directe cette femme, elle tout comme lui ne tournait pas pas 1001 chemins pour dire ce qu'elle avait à dire et Luis appréciait ce trait psychologique. Et il l'avait facilement démasqué, elle l'avait en plus prit pour un crétin. Il avait riposté encore plus.. Ce qui avait emmènerait la deuxième phrase. Le visage de la jeune passa alors dans un état où elle semblait en colère, il serait probablement sage de ne rien dire. Mais, en plus de mentir mal elle ne savait pas caché ses émotions. Un point que le collégien connaissait mieux qu'elle, Il ne montrait jamais ce qu'il ressentait peut-être étais-ce mieux ainsi.. Mais la il avait vraiment touché une corde sensible.. Un sourire moqueur gagna ses lèvres, même si il était tout petit, il était fier de son coup malsain. Ensuite il prêta oreille à la jeune femme quand celle ci parla.

"Alors tu rejoins larmes et tristesse... Je suppose que tu lies également sourire et bonheur, si je suis ta logique... Ce qui voudrait dire que je suis heureuse en ce moment..."

Luis passa leva la tête vers le ciel alors qu'elle lui disait ces mots, il regarda vers le ciel, puis, passa une mains dans ses cheveux, en parlant de son accent calme, avec le vent qui lui traversait le visage, ce pourrait presque être une scène de film..

Joie et sourire, seront ce qu'ils veulent, larme et tristesse aussi, imagine toi la logique que tu veux, pour moi ces sentiments n'existent pas..

Puis, la colère la gagna vraiment... elle recommença à dessiner, mais ses mouvements étaient maintenant agressif, il entendait presque les plaintes de la pauvre feuille... Puis, elle se retourna brusquement vers lui après sa seconde phrase. elle commença par lui demande si il voulait savoir pourquoi, il garda silence, Elle commença ensuite à lui poser ses questions, pour finir dans une phrase que don compléta tout haut.

Parce que tu m'attire...

Il la regarda avec des yeux écarquillé, il avait l'habitude d'entendre ces mots, mais jamais dans une telle situation ou jamais avec elle... Il venait d'en prendre conscience, mais maintenant il était trop tard... il avait fait une belle gaffe. Qu'elle gourde qu'il était!! Son coeur gagna un bond dans sa poitrine, et s'éteignit quand elle parla de partir. Il devait réparé son erreur avant de la perdre.

Il l'attrapa par le bras, la tira vers lui et l'embrassa.. Il savait qu'elle était attiré par lui, et elle n'était pas sotte, elle comprendrait bien qu'il voulait réparé son erreur... Alors qu'elle le veuille ou non, il l'embrassa.

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Parce que tu m'attire...

Ces mots résonnaient dans sa tête...C'était la pure vérité et sans même se rendre compte de quoi que ce soit, le jeune homme s'approcha d'elle, sans raison apparente, et...Il l'embrassa...

Ses lèvres étaient douces, agréables, elles dégagaient une sensation lascive que Shiori avait du mal à atténuer...C'était...C'était...

C'était son premier baiser!

Au simple fait d'y penser, les yeux de la jeune fille s'ouvrirent soudainement, puis elle détacha avec une rapidité presque inquiètante ses lèvres des siennes, avant de s'écarter d'un air complétèment ahuri. C'était bien la première fois qu'on l'embrassait, la première fois qu'un geste dit "amoureux" lui était fait, et bien sûr, au lieu d'en être ravie, elle en était au contraire énervée. Les yeux froncés, elle avait ses doigts posés sur ses lèvres, comme si ce qu'elle venait de recevoir était à la fois précieux et diabolique. Le goût des ténèbres étaient savoureux. Ils incitaient au plaisir pour ensuite laisser le mal de ce monde profitait pleinement de votre innocence. Et avant que le mal ne fasse de vous plus qu'un faible, vous avez encore la possibilité de vaincre et de laisser vos envies lubriques de côté. Un combat que Shiori allait mené...Un combat qu'elle avait finalement toujours mené...

Un sourire railleur vint néanmoins se posait sur ses lèvres. Les ténèbres s'étaient peut-être finalement emparé d'elle, dans un sens, vu ce sourire effrayant qui était apparu. Elle s'approcha lentement de lui, de nouveau et sans la moindre once d'hésitation, le gifla.

"Tu es bien sûr de toi."

N'étais-ce pas totalement contradictoire? Celui qui, semble-t-il, vous attire vous embrasse lorsqu'il comprend l'intérêt que vous lui portez et la seule chose que vous trouvez à faire, est de le gifler sans la moindre scrupule. Dans un sens, c'était compréhensible. La chasteté, la pureté féminine lui avait peut-être fait faire ce geste. Après tout, elle ne voulait pas qu'il croit qu'elle était une fille facile. Et oui, elle savait bien ce qui l'attendrait si elle laissait les ténèbres se jouait d'elle. Ils finiraient par sortir ensemble après quelques minutes même pas, de conversation. Les baisers et les gestes amoureux s'en suivraient jusqu'à finalement que ce qui devait arriver, arrive. Il finirait par la plaquer sans la moindre gêne puis choisirait une autre conquête plus "performante". C'était ainsi qu'elle voyait les hommes en général. Comme des pauvres cons qui ne pensent qu'au sexe, quoi...On se demande bien pourquoi la seule personne qu'elle avait, jusqu'ici, aimé, était une fille.

"Tu te rend compte qu'on vient à peine de se rencontrer. Y a pas peine dix minutes...Et tu...Tu..."

Elle baissa le regard, le temps de quelques secondes, silencieuse, avant de reprendre:

"Et après, hein? Si on s'embrasse après dix minutes de conversation, les parties de jambes, c'est pour quand au juste? Une heure? Deux heures? C'est ça ce que tu veux?"

C'est vrai, elle lui avait fait comprendre explicitement qu'il l'attirait, mais ce n'était qu'une erreur de sa part, elle n'avait aucune envie que ça se finisse comme ça. Elle n'avait aucune envie de connaître l'amour et tout ces sentiments inutiles, c'était bien pour ça qu'elle s'était apprêtée à partir mais...Mais il l'avait arrêté pour l'embrasser, ce qui voulait dire que...

Boum Boum Boum Boum Boum Boum.

Son coeur battait encore plus vite, rien qu'à penser à ce que ce geste signifiait réellement. Son attirance était partagé et il voulait peut-être que ça aille plus loin...

Sans trop comprendre pourquoi, elle se retourna, sans se rendre compte que son calepin était encore par terre, avant de partir, cette fois-ci, sans laisser le temps au jeune homme de réagir...

Dans ce calepin, il y avait non seulement ce dessin qu'elle avait fait inconsciement mais surtout ce qui lui avait traveré l'esprit depuis cs deux dernières années. Des poèmes assez morbides sur la nécessité de vivre. Des dessins abstraits qui ne représentaient rien de particulier. Des gribouillis en tout genre. Le portrait répété de celle qu'elle avait aimé...Tout ce qui la représentait était dans ce calepin. Et ce n'est qu'après une bonne demi-heure après être reparti dans sa chambre qu'elle se rendit compte qu'elle l'avait oublié. Elle se dirigea en courant vers le jardin, priant pour que ce jeune homme qui avait fait ce geste ingrat, ne soit plus là et qu'il n'est pas remarqué qu'elle avait laissé son calepin en tout les cas...

Invité

Avait-il réellement ressenti quelque chose? Ne serais-ce donc pas un sentiment?? Peut-être bien, mais il était déjà loin depuis les dernière secondes... Laissant de nouveau place au don ordinaire, ce qui était une mauvaise chose. Mais il était trop tard une fois de plus, la perversion venait de le regagner. C'était donc à moitié vrai ce baisé malgré que dans son inconsciemment ça avait été bon. ce n'était pas pour cette raison qu'il avait choisi de l'embrasser. C'était parce qu'il avait comprit qu'il l'attirait, il avait alors décidé de réparer une grosse bêtise, il avait pensée que en l'embrassant elle serait heureuse, la dernière erreur qu'il commettrait pour le moment, Il le comprit rapidement quand elle l'avait repoussé violemment. Il ne dit rien, regarder et écouté la suite des évènements, ce serait la meilleur des choses à faire, Elle semblait être contrarié. Qu'elle étrange caractère, elle venait le voir comme ça à l'improviste sous raison qu'il l'inspirait. Il discute un peu avec elle elle devient triste. Il connaissait donc toutes ces réactions, comme ça qu'il avait prédit qu'elle lui crierait dessus. Il connaissait tellement bien ces situations, combien de fois les avait-il vécut?? Avec toutes ces filles des deux dernière années. Voilà comment il s'était forgé le titre de "Don". Qui n'était pourtant qu'un alcoolique. Bref, Il trouvait maintenant son interlocutrice ennuyante, ça aurait pu être un drôle de jeux. Mais elle, elle ne semblait pas encore le prendre de cet angle. Il avait été pareille au début, mais finalement maintenant la vie était un immense plateau de jeux où il jouait chaque jours. Peut importe le jeux.. Il se laissait trop attrapé par le jeux. Même si cette fois il avait été sérieux. Il reçut une mains en ce moment en pleins visage.

Un tac sonore retentit, puis Don prit conscience de la situation quand une désagréable sensation venait de prendre forme sur sa joue. Il ne dit rien, la scène se déroula d'une manière magistral, la tête de don se retourne sous le choc de la main sur sa joue, comme dans les scènes de tant d'animes.
Il ne dit rien, ses cheveux lui tombèrent en pleins visage, la seule chose qu'il éprouvait, c'était cette douleur qui n'avait pas été physique, mais qui avait touché gravement son orgueil et sa fierté. l'adolescent ne s'était pas tellement attendu à une réaction pareille, il était maintenant tombé dans son monde, ses pensées l'avaient quitté comme si elle avaient été catapulté aux quatre vents par cette gifle. Il n'entendit pas la première phrase de la jeune femme, les mots qu'elle prononça sonnèrent dans une langue étrangère, il n'écoutait pas du tout. Il ne pourrait pas le prendre, il serra les lèvres. Elle recommença à parler. Il l'écouta cette fois, chaque mots le traversèrent de cette écho. Il ne dit rien, écoutant simplement, serrant encore plus les lèvres à ces prochains mots. Qu'avait-elle bien pu croire? Qu'ils sortiraient ensemble. Pfff... Don ne ressentait rien pour cette femme (Ou plutôt essayait-il de s'en convaincre.). Ainsi, Elle dit cette phrase, comme quoi ils ne se connaissaient pas beaucoup, il le savait bien. Si il l'avait embrassé, c'était uniquement parce qu'il avait voulu se faire pardonner. Mais au fond, peut-être avait-elle bien fait. Elle essayait de se protéger de ces ténèbres qui se jouaient tellement d'elle. Tandis que Don Luis lui en émanait tellement qu'il en suait presque. Elle baissa la tête, il l'avait remarqué du coins de l'oeil, mais il n'avait toujours pas bougé, toujours digne d'un mannequin. Elle dit ensuite ces choses de jeux pervers et de l'acte... S'en fut trop, dès qu'elle eut temriné de parler, il commença à parler à son tour, d'un ton des plus arrogant, ce qui donnait avec cet accent envie de l'assassiner.
Des parties de jambe en l'air, fais moi rire..Tu crois vraiment que je suis intéressé par toi?? je me suis seulement senti obligé, pour me faire pardonner..

Enfin il bougea, il changea de position. Il se retourna en face d'elle. Quel monstre, il lui avait dit ces mots complètement inhumain de ce ton cru. Sans la moindre hésitation. Comment pouvait-elle se sentir Shiori?? Il ne le saurait probablement jamais, la jeune femme venait se retourner pour partir. Don sa rassit sur le coup, sans même prendre conscience de ce qui venait de lui arriver. il respira un grand coup, sans même pensée au mal qu'il avait pu venir de faire. Il ne pensait plus à grand chose, il reprendrait probablement ses occupations. Il se recoucha ainsi comme si rien ne s'était passé, Quand il aperçut le cahier en question de La jeune femme. Il était encore ouvert sur la page de ce fameux dessin, il l'attrapa, puis le leva vers le ciel, avec le soleil, il remarqua ainsi la beauté des détails, et il se reconnut cette fois mieux et il put aussi la distinguer, qui se tenaient chacun la main. C'était bête et enfantin comme vision. Don en eut un rire ironique mais au fond, il était heureux. Il le regarda longuement, sans avoir besoin de faire autre chose, quand finalement il aperçut l'autre page, il commença à la lire, mais s'aperçut ainsi que ce cahier ne lui appartenait pas. De quel droit pouvait-il le regarder? En plus, il n'éprouvait pas le désir d'en connaître plus, pas trop curieux de nature. Il referma ainsi le cahier. Il referma ainsi les yeux.. Le tenant fort dans ses bras, il se laissa pour la deuxième fois glisser dans le monde des rêves...

Invité

Tu crois vraiment que je suis intéressé par toi??

Ces mots résonnaient. Ils se répètaient encore et encore, en boucle sans que la jeune fille y puisse changer grand chose. Rien que d'entendre résonner ces dires dans sa tête, elle en avait des envies de meurtre. Oui de meurtre. Les poings serrés, se mordant la lèvre inférieure comme jamais elle ne l'avait fait, elle répètait ces mot tout le long du chemin (que ce soit pour aller dans sa chambre que pour chercher son calepin):

"Mais quel gros con..."

Il l'était! Oh oui il l'était! Il l'avait mise dans une drôle de situation, elle avait pensé qui si il l'avait embrassé c'était bien parce que l'attirance pouvait être réciproque, mais elle s'était lourdement trompé. Pour lui un baiser n'était même pas un geste affectif à part entière, c'était un simple geste commun qu'il pouvait faire à n'importe qui, sans raison particulière. C'était...Inhumain. Ne se rendait-il pas compte qu'un simple baiser pouvait faire couler maintes et maintes larmes.?Prenez par exemple Shiori, lorsqu'elle avait vu celle qu'elle avait aimé embrassait son petit ami de l'époque, elle avait eu des envies de pleurer. Et là aussi elle voulait pleurer. Pour d'autres raison. Ainsi elle était laide? Intéréssante à son égard? C'est ça? C'est ce que voulait signifier sa phrase: "Tu crois vraiment que je suis intéréssé par toi?". Dans un sens, elle s'en fichait, mais de l'autre elle savait qu'elle été attiré par ce jeune homme et le fait que ça ne soit pas réciproque la désolait. En même temps, il faut dire qu'elle avait réagi d'une manière assez violente mais aussi comprenez là, l'amour c'était pas son truc. Généralement elle jouait un rôle constant, soit elle prenait les gens de haut et les ridiculiser, soit elle prenait son masque de la petite fille gentille alors qu'au fond elle était le mal incarné. Oui, elle était le mal incarné. Un mal qui prenait une once de bonté lorsque les choses lui paraissait intéréssante.

Mais une chose était sûre. Elle n'acceptait pas qu'on se moque d'elle, ou plus familièrement qu'on se foute d'elle. C'était à elle de dire du mal, c'était à elle de dominer la situation. Cette fois-ci, elle était simplement partie car ces mots ne l'avaient pas seulement mis hors d'elle...Ils l'avait surtout blessé...Et sans trop comprendre pourquoi quelques larmes coulèrent sur ses joues.

"Mais quel gros con!"

Elle sècha lentement ses larmes, se promettant de le ridiculer, de le traiter comme la plus grande ordure, et de n'avoir aucune pitié pour le pauvre con qu'il était...Ainsi elle faisait le chemin inverse, et lorsqu'il vit la porte, elle l'ouvrit avec une violence telle que la porte fit un drôle de bruit. Elle chercha du regard le "pauvre con" et dès qu'elle le vit, elle s'avança vers lui. La première chose qu'elle vit, fut son calepin.

"Passe le..."

Elle ne prit pas le temps de l'attendre, et prit son calepin profitant de son sommeil ou plutôt de son soi disant sommeil...Elle se baissa pour le prendre et là, elle tomba sur son visage. Elle rougit légèrement avant de prendre le calepin, tout en se relevant. A ce moment-ci, elle porta la pointe de son pied violement là où il ne faut pas, disant le sourire aux lèvres, d'un air presque machiavélique:

"Pauv' con! Je suppose que tu l'as vu, et bien fait pas attention aux conneries que t'as vu dedans, et prend pas la grosse tête."

Son sourire s'agrandit puis elle reprit:

"Non forcément que tu pouvais pas être intéréssé par moi...Un pauv' con comme toi ça doit se focaliser sur un bon 95D, pas plus. Tssss...Je vois même pas pourquoi je perd mon temps avec un imbécile pareil."

Elle s'apprêta alors à prendre de nouveau le chemin inverse, se demandant si il ne serait pas énervé du coup mal placé qu'elle lui avait infligé. Forcément il le serait...Peut-être même qu'il utiliserait la violence. Oh non, pas avec une fille tout de même...

Invité

Il avait encore fais une gaffe. Mais non, le Don bien trop fier
qu'il était avait encore reprit le dessus et bien sur, il avait encore
tout foutu en l'air. Pourquoi au juste? D'habitude, il aurait joué le
jeux, il aurait fais ce qu'elle voulait, il aurait sortit le grand
jeux. Mais cette fois, cette gifle l'avait renvoyé directement en
enfer, Pourtant l'avait-il réellement mérité? la première fois qu'il
embrassait une fille aussi rapidement, et maintenant elle le rejetait.
Étais-ce son premier rejet? Probablement.. vus que d'habitude il
trouvait souvent des filles facile. Mais elle, elle avait été forte de
caractère. Il savait aussi qu'elle souffrait, de quoi... Peut-être le
cahier qu'elle avait tenu précédemment dans ses mains pourrait lui
révéler. Mais, il n'avait pas pensé sur le coup, il avait encore une
fois évité les choses. Il aurait peut-être pu avoir cette once
d'humanité qui lui faisait tant défaut, mais à la place il avait encore
une fois envoûté une femme.. Une fois de plus, la main du diable
c'était porté sur son épaule. Faire quelque chose de bien aurais-ce été
trop difficile pour homme qui vit jusqu'au cou dans le péché? Oui,
probablement.. Mais, quand même, il s'était fâché immédiatement, lui
qui n'avait pas l'habitude de perdre contrôle de ses gestes, lui qui
était toujours si serein et maître de lui même.. Il avait eu la même
réaction qu'elle, du moins à sa manière. Il avait ressenti quelque
chose, cette colère noir.. Cette rage... Qu'il n'avait ressenti aussi
forte depuis toutes ces années. Cette jeune femme, elle avait eu le
pouvoir de le mettre dans cet état. Qu'est-ce que ça voulait dire?
Évidement, la réponse était bien trop sous son nez pour qu'il puisse la
dire. Après tout, l'essentiel est invisible pour les yeux, l'on ne peut
le voir qu'avec le coeur. Non?

Ainsi, elle avait réussi la où
toutes les autres avaient échoué... Mais à la fois, de quel manière? Il
ne pourrait pas le voir, parce que Don ne voit pas beaucoup avec son
coeur, ses yeux sont toujours ses meilleurs amis. Il était trop
corrompu pour voir les bon côtés de la vie.. C'était surtout un
exorcisme qu'il lui faudrait. C'était le prix à vivre pour avoir tant
cherché la connerie. Mais pour l'instant, il était paisible. Son visage
avait reprit ses traits charmeur habituel, peut-être étais-ce parce
qu'il était maintenant prisonnier du monde des songes. Quel doux monde
n'est-ce pas? Celui où tout est toujours plus facile, où le héros peux
décider des évènements.. Ce serait tellement le genre de monde dont
rêve l'espagnol. C'était le pouvoir qu'il lui faudrait, ses stratégies
seraient alors préparé d'avance, il en deviendrait que plus
diabolique.. Ce serait comme si les pièces de l'échiquier prendraient
vie. Où il en serait le roi.. Il continuait alors à rêver de ça, se
voyant toujours plus beau et toujours plus puissant. Comme le plus
riche mais le plus perfide des rois. Il n'avait rien d'humain,
venait-il de se rendre qu'il avait brisé le coeur de cette jeune femme?
Qu'elle l'aimait au fond, et pourquoi pas lui non plus? C'était
pourtant si superficiel pour lui... Il avait eu peur, voilà la vrai
raison. Sans le laisser paraître ou bien réellement le ressentir,
simplement que Don avait eu peur de ce que Luis lui pouvais ressentir.
Encore une fois il l'avait donc attiré sur la mauvaise voie. Ce serait
ainsi éternellement, jusqu'à ce qu'il termine ses jours.. Mais pour le
moment, il était toujours dans ce jardin, un porte ne tarda pas à
s'ouvrir, un ouragan venait de revenir prendre place ici. Peut-être
qu'elle recherchait ce qu'il tenait dans ses mains.. Mais toujours dans
le monde des songes, il ne dit rien.. Il n'avait plus conscience du
monde réel. Elle s'approcha à grand pas, continuant de l'injurier..
Elle fut à quelque centimètres de lui, quand le sommeil le quitta
tranquillement, n'acceptant de le rendre au monde matériel qu'à moitié.
Après tout, peut-être n'étais-elle que son imagination.. Elle lui tomba
à quelque pouce du visage, quand il ouvrit les yeux, étais-ce vraiment
dans sa tête?

OUHHHHhhhhhhhhhhhhhhhhhh...

Elle
s'était relevé aussi rapidement qu'il était possible, quand il reprit
complètement conscience du monde qui les entouraient, recevant ce coup
dont il se souviendrait toutes sa vie... Elle rattrapa son calepin. Don
ne dit rien, continuant toujours d'atténuer cette douleur, il se releva
debout. Il n'étais pas beaucoup plus grand qu'elle, il aurait
certainement la bonne grandeur pour l'enlacer. Mais c'était une idée
des plus stupide.. Il finit finalement par retirer ses mains de cette
partie qui serait probablement enflé. Il n'aimait pas les gens qui
dramatisaient les choses ou créaient des scènes, il se força alors de
marcher normalement. Pour faire un pas sur le côté. Alors même que la
jeune femme continuait de hurler, il l'écouta simplement cette fois,
étrangement non en colère. Elle le traitait de pauvre con, n'avait-elle
pas raison au fond? Il avait été ajun tellement longtemps.. c'était
presque inhabituel. Le sourire gagna les lèvres de la jeune femme, ce
sourire ne collait pas bien avec son visage, alors Don tourna les
talons. Il s'arrêta à l'entré du jardin qui n'étais pas bien loins,
puis dit ces simple mots.

Arrête avec ce sourire, tu n'es pas bonne joueuse.. Et puis, tu es soulante à toujours crier.Tu crois vraiment que j'ai lus ce qu'il disait? Pfff... je ne suis pas du genre curieux..

si il était de dos, c'était surtout parce qu'il ne voulait pas
montrer la grimace de douleur qu'il faisait maintenant, avec ce coup
qu'il venait de recevoir. Il finit finalement par rester la un moment,
il finit finalement par se dire qu'il devait être temps de sa bouteille
matinal, il devait être un peu plus tard quand même. Sans même prendre
ses lunettes, sa vue était maintenant vraiment embrouillé. Il s'en
était rendu compte, mais il ne voulait pas reculer. et puis, il avait
après tout des verres de contact. Pour réagir ainsi lui et elles,
c'était signe qu'ils avaient souffert tout les 2 d'un mal
vraiment immense, Pour en être rendu la. Bref, il s'apprêta à sortir,
quand elle continua finalement de prononcer sa dernière phrase. Qui le
trouva pourtant fort cette fois..

"Non forcément que tu
pouvais pas être intéréssé par moi...Un pauv' con comme toi ça doit se
focaliser sur un bon 95D, pas plus. Tssss...Je vois même pas pourquoi
je perd mon temps avec un imbécile pareil."

Tu parle trop, me connaître avant de tirer des conclusions..

Il tenait maintenant un morceau de papier dans main qu'il
avait sortit de sa poche, il le regarda bien que c'était bien trop flou
pour lui qui était maintenant mi op. Puis, il le replia, le rangea dans
sa poche pour sortir en trombe de la pièce, inversant la situation,
laissant cette fois une femme seule dans le jardin, avec une paire de
lunettes près d'elle. Il se guida avec difficulté, tant bien que mal,
il avait presque foncé sur deux ou trois rare passants qui
commençaient maintenant à se lever, peut-être après tout que c'était
Don et elle qui les avaient réveillé.. Il n'avait même plus la tête à
ça, il ne rêvait que d'une chose, sa chambre. Mais il en était très loin, il lui faudrait un moment de marche. Finalement, quand Shiori elle voulut regardé son livre, Elle l'ouvra et put très bien se rendre qu'aucun coin de page n'avait été touché et que Don n'avait pas mentis, Ce fut simplement quand elle fut arrivé devant ce dessin... Il n'y avait maintenant plus lui et elles qui se tenaient la main, il y avait simplement encore Don sur la photos, l'autre moitié la représentant avait été arraché. He oui, Le mouvement qu'elle l'avait vus faire de dos, c'était de rangé le bout de papier dans sa poche. En eut-elle des conclusions? Ainsi, même quand elle tourna encore la page, un morceau de papier tomba du livre, Un même morceau qui finalement, était peut-être la seule fois au monde où le Don juan avait laissé trace de ses pensées. Lui qui était habituellement si mystérieux laissant maintenant ceci:

-----------------------------------------------------------------------------------
Si je prétendais assumer à l'infini les conséquences de mes actes, je ne pourrais plus ne rien valoir.
-
Don Luis.
-----------------------------------------------------------------------------------
Ainsi, comme à l'acte final d'une pièce de théâtre, il lui avait laissé son nom... qu'elle conclusion prendrait ensuite la jeune femme?? Trouvant ainsi ses lunettes...

Invité

Shiori regarda un sourire narquois aux lèvres, ce "pauv' con" partir, avant de s'asseoir de nouveau sur l'herbe. Elle posa ses prunelles sur le calepin qu'elle ouvrit soigneusement, il aurait été regrettable de ne pas vérifier si quelque chose avait été détérioré. Après tout, un "pauv' con" pareil, c'était capable de tout. A première vue, néanmoins, il n'avait pas feuilleté le calepin mais lorsqu'elle atteignit la page du jour, ainsi celle où il y avait ce fameux dessin infantin, elle vit tout de suite qu'elle n'y était plus là dessus. Qu'est ce que ça signifiait au juste? Si la personne qui avait été retiré était Don, elle aurait dit qu'il voulait montrer que ça lui plaisait...Mais si c'était elle, c'était légèrement diffèrent. Et si...

BOUM BOUM.

*Et si...C'était pour avoir un souvenir de moi?*

BOUM BOUM BOUM.

Elle posa se main sur sa poitrine avant de la porter sur son front. Comment avait-elle pu penser un seul instant que ce "pauv' con" voulait peut-être avoir un moyen de reconnaissance ultérieure probable? Après tout, il avait bien dit de son air hautain, qu'elle ne l'intérèssait pas. Et elle s'était foutu indirectement, un rateau. Et pourtant elle ne lui avait pas explicitement demandé de sortir avec lui, puisque de toute manière elle n'en avait pas envie...Néanmoins chose qu'elle ne comprenait pas. Elle prit les lunettes du jeune homme, les serrant contre son coeur. Comme une sorte de souvenir, qui sait..Peut-être que par chance, elle n'était pas la seule à...Oh non! Tout ceci n'avait aucun sens! Ils n'allaient plus de revoir de toute manière, pour ses lunettes, peu importe, elle les garderait. Même si l'idée de les garder la gênait surtout pour les poser contre ses seins, ou plutôt...Contre son coeur. Ne tirons pas de conclusions trop hâtives. Elle ne l'aimait pas. Et après tout, pouvait-on aimer quelqu'un après quelques minutes de discusion? Non...C'était juste...Qu'il l'inspirait, que son air hautain et "je sais tout" lui plaisait, car il osait la défier et qu'elle trouvait ça tout à fait charmant d'aller à l'encontre des règles qu'elle s'était auto-fixait. Mais n'allez pas croire que c'était la première fois que la demoiselle flashait pour quelqu'un. Oh non! Mais à chaque fois que ça arrivait, elle jouait les hypocrites et ça finissait par un "T'es bizzare toi" ou quelque chose du genre...Et elle ne voyait plus la personne de sitôt, ça serait sans doute de nouveau le cas avec lui. D'ailleurs qui était ce "lui"...Elle ne savait pas comment il s'appelait. Elle ne tarda pas à le savoir puisqu'en ouvrant le dit mot qu'il lui avait laissé, elle vit:

Citation :: -----------------------------------------------------------------------------------
Si je prétendais assumer à l'infini les conséquences de mes actes, je ne pourrais plus ne rien valoir.
-
Don Luis.
-----------------------------------------------------------------------------------

Elle se mit à sourire. Ce n'était pas un sourire moqueur mais bien un sourire qui montrait qu'elle était heureuse. Elle pouvait le montrer puisqu'il n'y avait personne qui la voyait...

"Don Luis..."

Elle relit plusieurs fois son nom et ce qu'il y avait d'écrit sur la feuille. Etrangement, elle, qui avait pris l'habitude danalyser ce qu'elle voyait, elle n'avait même pas pris l'iniative de le faire pour cette phrase. Le simple fait d'avoir son nom le suffisait. Ainsi, lentement, elle se redirigea vers sa chambre, se demandant si elle devait le voir comme un "pauv' con" ou comme...Autre chose. Non. C'était ineluctablement un "pauv' con". Un "pauv' con" du nom de Don Luis...Un être à la fois angélique et diabolique qui entrait sans le savoir, dans les profondeurs des ténébres. Profondeurs où l'attendait silencieusement un être déchu de réelle âme. Elle.

-[Fin du topic]-

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